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Les anglophones créent un oasis d’accès Internet dans le Sud-Ouest

Ledit espace est situé à Bonako, un village près du poste de péage séparant le Sud-Ouest de la région francophone…

Ledit espace est situé à Bonako, un village près du poste de péage séparant le Sud-Ouest de la région francophone du Littoral. Il est une initiative de la société  ActivSpaces

Le village Bonako abrite un «camp de réfugiés Internet» pour des entrepreneurs anglophones basés dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest privés d’Internet depuis près de deux mois, suite à des manifestations corporatistes débutées par des avocats, puis suivies par les enseignants et les populations.

«Le camp de réfugiés Internet» créée à Bonako, dans le Sud-Ouest, est un centre aménagé par la société  ActivSpaces. Il offre l’accès à Internet à tous les entrepreneurs dont les activités sont gérées sur Internet. Cette initiative permet aux bénéficiaires d’éviter désormais d’effectuer de longs trajets vers la région de Littoral en quête de connexion.

Le 01er février dernier, l’ONG Internet sans frontière fixait à 439 millions de francs CFA les pertes enregistrées par les entreprises établies dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest depuis le début de la suspension d’Internet le 17 janvier.

Des appels au rétablissement de la connexion Internet dans ces deux régions ont fusé de toutes parts. Internautes et Camerounais de la diaspora se sont mobilisés pour la cause.  Réunis autour du le Hashtag #BringBackOurInternet ou des manifestations aux Etats-Unis et en France, des Camerounais avaient milité en faveur du respect de leurs droits fondamentaux et leur liberté d’expression.

 

 

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