A travers cette action, le peuple «Essawo’o», grande famille Bantou, entend contribuer au développement culturel, éducatif, sanitaire et social des leurs au Cameroun
Le Peuple Essawo’o est une grande famille Bantou que l’on retrouve au Cameroun au Gabon et en Guinée équatoriale, dans les groupes Boulou et Fang.
La grandeur et l’importance de leur chefferie a été manifestée il n’y a pas si longtemps au comice agropastoral d’Ebolowa, quand leur roi Sa Majesté René Désiré Effa a été choisi et délégué par les chefs traditionnels du sud du pays afin de remettre au chef d’Etat Paul Biya, les attributs et les pouvoirs traditionnel du «Nnome Ngui».
Selon la présidente du groupement, Jacqueline Bonnet, cette association a été officialisée à Orange le 24 mai 2014, après plusieurs rencontres informelles. «Un adage de chez nous dit que ce sont les femmes qui élèvent la famille, le village et la nation. C’est pourquoi, pour le moment, l’écrasante majorité est féminine. Nous nous sommes dit qu’ayant le privilège d’être et de vivre en Europe, il était normal que les nôtres au pays, puissent jouir de notre contribution pour des choses pratiques que nous pouvons faire ensemble, argumente-elle.
Les objectifs de «Eding Esswo’o» sont clairs. Pour Jacqueline Bonnet, il est question de «réunir tous les ressortissants de la grande famille Essawo’o d’Europe, de développer l’entraide et la solidarité entre ses membres et d’autres associations et contribuer au développement culturel, éducatif, sanitaire et social des nôtres au Cameroun».
L’association fonctionne sous la responsabilité d’un bureau exécutif. Pour devenir membre, il faut être «membre actif en étant enfant petit enfant, parenté conjoint d’essawo’o. Les membres d’honneurs et les sympathisants sont les bienvenus», précise Jacqueline Bonnet, qui, à l’occasion, lance un appel: «à toutes les personnes qui veulent se joindre à nous, nous avons besoin de leur présence, leurs idées leurs soutiens pour les réalisations que nous commençons à mettre en marche.