Il est le tout premier responsable du Centre d’accès à l’information de Ngaoundéré
L’agence universitaire de la Francophonie (AUF) fait la promotion des TIC dans les Universités francophones par la mise en place des Campus Numériques Francophones (CNF) et des Centres d’Accès à l’Information (CAI). Les CNF et les CAI justement, il n’ y en a pas assez dans l’espace francophone. On compte aujourd’hui une quarantaine au total dans le monde et une vingtaine seulement en Afrique. Et parmi ceux-ci, le tout nouveau Centre d’Accès à l’Information de Ngaoundéré dont BATOURE BAMANA Apollinaire est le tout premier responsable depuis février 2008, une énorme responsabilité à laquelle il s’emploie plutôt avec dextérité et dévouement.
28 ans à peine sonnés, BATOURE BAMANA Apollinaire est de l’ethnie Gbaya, né le 02 avril 1981 à Ngaoundéré, Région de l’Adamaoua au Cameroun. Informaticien de formation, il fait ses premiers pas sur le chemin du savoir en 1985 à l’école maternelle de Ngoro par Bafia, puis à l’école départementale du centre à Yaoundé. La mobilité de ses parents aidant, il va achever ses études primaires en 1992 à l’école publique de Dougoï à Maroua. Il va ensuite prendre ses quartiers au Lycée bilingue de Maroua mais cette escale ne sera pas de longue durée puisque quelques années plus tard, il va se retrouver au Lycée classique et moderne de Meiganga où il obtient en 1995 le Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC) en 1995, le certificat de probation en 1999 et le Baccalauréat série C en 2000. S’ouvrent alors pour lui les portes de l’enseignement supérieur à l’Université de Ngaoundéré où il s’inscrit à la Faculté des Sciences, filière Sciences et Techniques de l’Informatique (STI). En 2003, il décroche avec brio la Licence en STI et un an plus tard la Maîtrise en Informatique à l’université de Yaoundé I. Après un détour à l’Ecole Supérieur des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ESSTIC) où il a obtenu un DESS en management de l’information et des documents dans l’entreprise, BATOURE BAMANA Apollinaire est actuellement inscrit en DEA (Diplôme d’Etudes approfondies) à l’université de Yaoundé I à Ngoa-Ekelle.
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Apollinaire Batoure |
Pour celui qui est aujourd’hui le premier responsable du tout nouveau Centre d’accès à l’information de Ngaoundéré, tout a basculé en novembre 2007 à la suite d’un appel d’offres international très couru à l’issu duquel son dossier de candidature a reçu la meilleure appréciation. «J’ai déposé mon dossier comme tout le monde et on m’a appelé quelques temps après pour passer des interview. Dieu seul a été ma »godasse » et en plus je remplissais tous les nombreux critères de sélection» déclare-t-il. Et les potentialités justement, BATOURE BAMANA Apollinaire les a, à en juger par son parcours scolaire et universitaire exemplaires et les différents emplois, stages académiques et professionnels effectués ça et là. Administrateur technique du projet FORCIIR basé à l’ESSTIC, chef du projet de création d’une cellule informatique dans la même institution, consultant à la FAO (2008), membre de la commission d’enquête sur les médias privés au ministère camerounais de la communication (2007), consultant au projet d’informatisation des bibliothèques dans les universités d’Etat du Cameroun, stagiaire à l’assemblée nationale du Cameroun en 2006… BATOURE BAMANA Apollinaire avait véritablement le profil requis pour le poste en question.
Plus d’un an après la mise sur pied du Centre d’Accès à l’Information dont il a la charge, il se dit visiblement satisfait, même s’il avoue que les débuts n’ont pas été du tout faciles. « Administrativement, il y avait plein de choses à régler et je ne savais pas toujours à qui m’adresser. Mais puisque je suis de la Région, l’intégration s’est très vite faite et je me suis familiarisé aux différentes procédures administratives et à toute la communauté universitaire». Cela est sans doute dû à son sens du contact facile, sa simplicité légendaire et sa sociabilité qui se font ressentir par cette poignée de main chaleureuse qui vous accueille chaque fois que vous vous rendez dans les locaux du CAI situés au premier étage de la Bibliothèque centrale de l’Université de Ngaoundéré. Et on le voit, le CAI est de plus en plus sollicité. Etudiants, enseignants, chercheurs tout le monde y passe. Son leitmotiv, se professionnaliser davantage pour avoir un rendement meilleur et faire un peu plus chaque jour pour satisfaire tout ce public.