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Boycott du défilé du 20 mai: le SDF tient parole

Le parti avait annoncé qu’il ne participerait pas aux activités de la Fête de l’unité parce que le gouvernement refuse…

Le parti avait annoncé qu’il ne participerait pas aux activités de la Fête de l’unité parce que le gouvernement refuse de répondre aux revendications des anglophones du Cameroun.

Le Social democratic front (SDF) a brillé par son absence au défilé civil et militaire du 20 mai organisé samedi sur l’ensemble du territoire national pour célébrer l’unité dans le pays. Ce boycott n’est pas une surprise, le principal parti d’opposition avait pris le soin de l’annoncer le 08 mai dernier par voie de communiqué.  Par ce canal, le parti de Ni John Fru Ndi entendait contester contre «l’inertie» et «l’incapacité» du gouvernement à trouver des solutions à la crise des anglophones.

La décision du SDF lui a valu les foudres de certains médias qui n’avaient pas hésité à refaire la comptabilité du parti pour retrouver des traces de financements octroyés par le gouvernement ; preuve d’un «traitement de faveur» dont le SDF et son leader bénéficierait.

En réaction à ce qui semblait être sa «destruction programmée», le SDF s’est réservé le droit de poursuivre en justice les organes de presse concernés par ces allégations.

Se désolidarisant de toute idée d’un boycott du 20 mai mais soutenant la nécessité de renforcer l’unité nationale, de nombreux partis politiques de l’opposition ont participé aux activités du 20 mai. C’est ainsi que l’on a pu apprécier le passage de Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP) ou encore celui de l’Union des populations du Cameroun  (UPC).

Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) a effectué un passage très remarqué devant le président de la République et le parterre de personnalités présentes à la tribune d’honneur du Boulevard du 20 mai de Yaoundé. La délégation conduite par le ministre Grégoire Owona a brandi des messages rappelant, notamment, «l’indivisibilité» de l’Etat prôné par le chef de l’Etat Paul Biya.

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