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Buea: des journalistes demandent la libération de leurs confrères anglophones

Les hommes des médias ont marché mercredi sous la houlette du SNJC. Ils demandaient la libération des journalistes arrêtés au…

Les hommes des médias ont marché mercredi sous la houlette du SNJC. Ils demandaient la libération des journalistes arrêtés au plus fort de la crise dans les régions anglophones.

A Buéa, dans la région du Sud-Ouest, la célébration de la Journée mondiale de la liberté hier, mercredi 03 mai, n’a pas été ponctuée d’acclamation ou de conférences-débats sur l’affectivité de conditions adéquates à l’exercice de la profession, mais d’une manifestation pour dénoncer l’arrestation des hommes des médias détenus pour « avoir fait leur travail« .

Ladite manifestation, une marche pacifique, est l’œuvre du Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) qui témoignait son attachement à la libération «immédiate» et «sans condition» des journalistes anglophones arrêtés pendant la récente crise socio-politique qui a secoué les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest. Ce sont entre autres Atia Tilarius (The Guardian post), Amos Fonfung (The sun), Thomas Awah Junior (Aghem Messenger), Mofor Ndong (Voice of the Voiceless), Hans Achumba (radio communautaire Jakiri), Tim Finnian (Life Time), Jean Claude Agbortem (site Camer Veritas) et Medjo Lewis (La Détente Libre). Aux yeux du SNJC, les faits qui leur sont reprochés sont tous liés à l’exercice de leurs fonctions. Autre point commun, ils sont dans l’ensemble accusés d’avoir tenus des propos susceptible «d’encourager la rébellion». Brandissant des pancartes donc, les manifestants portaient leurs messages «le journalisme n’est pas un crime», «libérer nos collègues», et ceux pour «une presse libre».

Un  tel évènement est de nature à remettre en doute les a communication du ministre Issa Tchiroma qui affirmait mardi, 02 mai, l’effectivité de la liberté de presse au Cameroun. «La plupart des médias donc définissent leurs lignes éditoriales et animent leurs contenus sans aucune intervention de l’État. En outre, la liberté d’expression présentée par ces médias est une preuve suffisamment forte pour démonter l’environnement libre qui prévaut dans le paysage médiatique camerounais, ainsi que la volonté du gouvernement d’autoriser la presse à s’exprimer sans aucune contrainte externe», avait-il déclaré.

 

 

 

 

 

 

 

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