Le commandant d’escadron compte parmi les victimes du « forcené ».
Des coups de feu retentissent dans la ville de Kousséri (Extrême-nord Cameroun) ce vendredi 14 juillet, peu avant 17h. C’est un gendarme qui tire. Quelques minutes après, l’on apprend qu’il vient de tuer son supérieur hiérarchique, le Capitaine Ondoua, commandant de l’escadron 33 à Kousséri. Trois autres personnes ont perdu la vie dans l’attaque que beaucoup ont encore du mal à expliquer: une civile prénommée Martha et deux gendarmes dont l’une nommée Ndengue, a succombé à ses blessures après son internement à l’hôpital.
D’après nos sources, après son forfait, agressif, le présumé assassin, a affirmé qu’il ne voulait avoir à faire à aucun gendarme. Il a menacé ses camarades qui tentaient de l’approcher. Seul le commissaire spécial de la ville a réussi à le calmer. C’est ainsi qu’il s’est rendu avec son arme et a suivi le policier à la préfecture de la ville.
Par la suite, le gendarme aurait expliqué avoir commis de tels actes par vengeance. Le forcené a dit avoir raté son avancement normal à cause du Capitaine Ondoua qui aurait rédigé un rapport défavorable sur lui pour une histoire de maladie. Ce que le gendarme considère comme une injustice, raison pour laquelle il aurait décidé de se venger.