Deux blessés graves et des dégâts matériels considérables à la suite du choc
Quartier Akwa ce mercredi, 13 mai 2009, les séquelles de l’accident de circulation qui s’est produit la veille, faisant deux blessés, sont encore visibles. Une voiture de marque Toyota immatriculée LT 5722 P de couleur blanche, est complètement défoncée. Selon des témoignages concordants recueillis sur place, une voiture de couleur verte sans véritable immatriculation a percuté le véhicule blanc pourtant stationné en face de l’hôtel Akwa Palace à Douala. Le chauffeur, un nommé Ngassa, décline sa responsabilité dans cet accident d’une violence inouïe. Selon ses propos, il est quitté de l’hôtel dans l’optique de se rendre à la cathédrale St Pierre et Paul située à la frontière entre les quartiers Akwa et Bonanjo. Vu l’embouteillage additionné à la route barrée en raison des travaux de réhabilitation actuellement en cours dans le centre ville, il a préféré effectuer un retour en arrière et emprunter un autre chemin pour rejoindre la cathédrale. Au niveau du petit carrefour qui fait face à l’hôtel, il indique qu’il s’apprêtait à se diriger vers le carrefour Arno, lorsqu’un gardien d’une entreprise du coin est venu subitement s’aggriper au volant de sa voiture. D’où le dérapage qui a suivi. Il a perdu le contrôle de son véhicule qui a tout d’abord percuté un taxi immatriculé LT 857 AQ dans la foulée, avant de terminer sa course folle sur la Toyota blanche qui a été projeté de plusieurs mètres de son lieu de stationnement. Les dégâts sont considérables, la voiture très amochée est pratiquement irrécupérable.
Tentative de fuite du chauffard
Sur le coup, le chauffard a tenté de s’enfuir, mais a été vite rattrapé par quelques personnes qui ont assisté à la scène qui l’ont alors roué de coups dont l’un a provoqué le gonflement de son il droit. Le chauffard s’est réfugié dans les locaux d’une entreprise de la place, afin d’échapper à cette colère. La police alertée par l’accident, est venue procéder au constat sur les lieux et découvre que non seulement le conducteur n’a pas de pièces d’identité, mais ne possède pas également de dossiers de la voiture. Une situation qui a quelque peu énervée l’inspecteur de police. Le véhicule à l’origine de l’accident a été enlevé du lieu et transporté au commissariat du rond point 4é à Douala où une procédure a d’ailleurs été ouverte. Il est question, indique-t-on, de reconstituer les faits exacts. Quant à la voiture amochée, elle se trouve toujours sur le lieu. Seule consolation, il n’y a pas eu de perte en vie humaine. Cet accident vient une fois de plus, une fois de trop, relancer le sempiternel débat sur la sécurité sur nos routes.