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Cameroun: l’UPC dénonce diverses tentatives de sabotage

Par l'Union des populations du Cameroun (UPC) Des actes de sabotage visant l'Union des Populations du Cameroun (UPC) se sont…

Par l’Union des populations du Cameroun (UPC)

Des actes de sabotage visant l’Union des Populations du Cameroun (UPC) se sont multipliés depuis plus d’un an. Ils émanent de « camarades » ayant en commun un parcours politique sinueux, un militantisme nomade, entre cercles du pouvoir RDPC et opposition.

Ces « camarades » n’appartiennent à aucune structure repérée de l’UPC. Néanmoins, ils se proclament dirigeants par vocation. Revendiquant une intelligence supérieure mais à leurs yeux méconnue, ils enjoignent jusqu’au RDPC de les nommer SG de l’UPC.

Pour parvenir à cette fin, certains appellent à soutenir le pouvoir néocolonial, d’autres professent un tribalisme hystérique dont l’objet serait d’éliminer de l’UPC les ressortissants de l’ethnie bassa. Autant d’illusions vaines et de prétentions dérisoires, qui ne font que refléter la tragique impuissance d’individus politiquement isolés, ayant choisi la haine comme thérapie de leur désarroi. Mais le peuple camerounais n’est pas dupe, lui qui n’a jamais approuvé ni les trahisons avérées, ni les man uvres obscures, même enrobées d’un verbiage patriotique, qui promeuvent les plus vils intérêts personnels ou de clan.

C’est dans ce contexte que le camarade Onana Victor, président de l’UPC, convoque, selon lui, un Comité Directeur pour le 5 novembre 2016. S’y retrouve une cohorte hétéroclite, formée de badauds financièrement intéressés, d’aventuriers, et de quelques militants ignorant pour la plupart l’objet de la réunion. En sont exclus des camarades notoirement connus comme membres du Secrétariat ou de la Direction de l’UPC.

Au terme de conciliabules douteux, les conspirateurs proclament :
– la suspension du camarade Louka Basile, Secrétaire Général de l’UPC,
– la destitution des camarades :
1. Um Nlend Samuel Emmanuel, Secrétaire à l’Organisation,
2. Charly Gabriel Mbock, Secrétaire National à la Propagande et à la Communication,
3. Nouga Jean-Marie, son adjoint,
4. Njie She Rose, Secrétaire National à la Mobilisation financière et Trésorière Générale,
5. Soho Serge, Secrétaire National à la jeunesse.
En agissant de la sorte, ils feignent d’ignorer qu’aucune sanction ne peut frapper un camarade sans qu’il n’ait été entendu, encore moins en son absence.

Qu’importe ! Enhardis par leur forfaiture, dans une cour des miracles désormais débridée, les conspirateurs décident de procéder au remplacement des « évincés ». Mouaha II Charlot est alors désigné « Secrétaire Général » de l’UPC. Déjà suspecte, l’opération « mains propres » d’Onana Victor tourne à la farce. Car, ce Mouaha II Charlot dispose d’un CV éloquent. Tour à tour, obligé de Frédéric Augustin Koddock, il est aujourd’hui l’un des principaux mis en cause dans une affaire de détournement de plusieurs milliards de francs, enrôlée au TCS sous le numéro 005/RG-TCS/2014.

La Section de France de l’UPC :
– Condamne fermement toutes les man uvres, engagées par le camarade Onana Victor et ses complices, en vue de saboter le développement du parti,

– Déclare nulles et de nul effet les décisions anti-statutaires prises par le pseudo CD du 5 novembre 2016,

– Approuve, sans réserve aucune, le communiqué de mise au point du Secrétaire Général Louka Basile, daté du 07 novembre 2016,

– Engage tous les dirigeants de l’UPC, demeurés légitimes, à poursuivre, dans un esprit de combattivité et d’unité, la lourde charge de mobiliser les forces vives du pays pour un Cameroun démocratique,

– Appelle les upécistes à dénoncer sans faiblesse les agissements de ceux qui ont érigé le sabotage en profession, s’excluant de ce fait du parti.

Il appartient au prochain congrès :
– de préciser dans les statuts du parti les prérogatives, aujourd’hui querellées, de certaines fonctions dirigeantes, d’en arbitrer les conflits allégués de compétence,

– de définir les modalités de désignation des candidats du parti aux élections nationales, ainsi que les obligations des éventuels élus à l’égard du parti.

En attendant, toute tentative de modifier les pratiques actuelles, sans raison valable ou de force majeure, doit être considérée comme prématurée, par conséquent irrecevable.

A l’approche des scrutins nationaux, en particulier de l’élection présidentielle, s’avivent de frénétiques et brouillonnes ambitions. Bouffons impénitents et guetteurs embusqués croient le moment venu, contre quelques secrètes gratifications, d’assujettir l’UPC à l’ordre établi. Mais leurs calculs finissent toujours par échouer car l’upécisme a hissé la vie humaine au-dessus de tous les profits.


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