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Cameroun: marche de protestation des élus de l’opposition à Bamenda

Sénateurs, députés, conseillers municipaux appartenant au SDF ont organisé lundi, dans le Nord-ouest, un mouvement pour protester contre la situation…

Sénateurs, députés, conseillers municipaux appartenant au SDF ont organisé lundi, dans le Nord-ouest, un mouvement pour protester contre la situation sociopolitique dans cette région

Des élus du peuple en l’occurrence, des sénateurs, des députés et des conseillers municipaux appartenant notamment au Social democratic front (SDF), le principal parti de l’opposition parlementaire et à l’Union des populations du Cameroun (UPC), la plus vieille formation politique du pays, ont organisé lundi 28 novembre 2016 à Bamenda dans le Nord-ouest, une marche pour protester contre la situation sociopolitique « tendue » qui prévaut dans la partie anglophone du pays.

Arborant l’écharpe tricolore aux couleurs nationales, vert, rouge, jaune qui démontre leur statut d’élus du peuple, ces manifestants dans une démarche pacifique, ont remis un mémorandum au gouverneur de la région du Nord-ouest pour transmission au président de la République Paul Biya.

Parmi ces résolutions, il y a notamment, « l’ouverture d’un dialogue » entre le pouvoir et les manifestants, notamment des avocats et des enseignants de cette partie du pays qui dénoncent « la colonisation » des francophones sur les anglophones.

Par ailleurs, les élus du peuple ont appelé à la « fin de l’état de siège », en liaison au déploiement des forces de l’ordre dans la ville de Bamenda où ces manifestations ont dégénéré jeudi, occasionnant la mort de trois personnes dont deux civils et une policière.

Le gouvernement qui estime qu’il « n’y a pas de problème anglophone » au Cameroun soutien que des manifestants sont manipulés par des hommes politiques dont l’objectif est de procéder à la sécession du pays.

Une position « non négociable » selon le gouvernement qui affirme que le « Cameroun reste un et indivisible », d’où sa décision de poursuivre « sa politique d’intégration nationale où chaque camerounais quel que soit ses origines doit se sentir chez lui partout où il se trouve dans le pays ».


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