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Au Cameroun, on collecte environ 05 tonnes de bouteilles plastiques par jour

Une menace grandissante que chaque citoyen au Cameroun contribue à promouvoir à l’échelle nationale sans s’en apercevoir Des études scientifiques…

Une menace grandissante que chaque citoyen au Cameroun contribue à promouvoir à l’échelle nationale sans s’en apercevoir

Des études scientifiques montrent que les bouteilles plastiques sont en PEHD ou Polyéthylène Haute Densité, un matériau constitué de 43 % d’éthylène, un dérivé du pétrole brut, et de 57 % de chlore. La matière première de base du chlore étant le sel disponible en quantité quasiment illimitée. Le plastique met près de 1000 ans pour se décomposer alors que sa durée d’utilisation est extrêmement courte.

Au Cameroun, les chiffres sont peu connus. Mais le nombre de bouteilles usées visibles dans les rigoles, les dépôts d’ordures et aux abords de certains grands axes, renseigne sur la haute consommation des liquides conditionnées dans ces bouteilles. Cette situation est à l’origine d’une pollution à l’échelle planétaire.

Certains experts affirment qu’au Cameroun, 05 des 14 tonnes de déchets non biodégradables sont des bouteilles vides en plastique. Celles-ci encombrent les canaux hydrauliques, réduisent à néant les efforts de curage de caniveaux tout en provoquant de monstrueuses inondations. Biyem Assi lac, Mvan, Nsam, Mokolo Elobi, Quartier Fouda, lieu-dit montée hôpital de la caisse, cinq quartiers de Yaoundé, qui sont le modeste échantillon de ce décor imposé par la présence des bouteilles en plastique.

Les Bouteilles plastiques vides présentent par ailleurs un grand risque pour l’environnement et l’équilibre de l’écosystème. Il s’agit notamment des risques pour l’homme, les animaux  et les plantes. Les habitudes de consommation des populations ont suffisamment évolué, les emballages plastiques des boissons gazeuses, l’eau minérale, les huiles de table et de beauté, sont en nette augmentation.

Que dit la loi au Cameroun?

En son article 82 de loi cadre n° 96/12/05 de 1996 relative à la gestion de l’environnement, on peut lire ceci : « Il est puni d’une amende de 1 à 5 millions de francs CFA et d’une peine de six mois à un an d’emprisonnement ou l’une des deux peines seulement, toute personne qui pollue, dégrade les sols, les sous-sols, altère la qualité de l’air ou des eaux, en infraction des dispositions de la présente loi ».

Au regard du comportement des populations, tout porte à croire que ce texte n’est pas très bien assimilé.

 

 

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