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Cameroun: un foyer de grippe aviaire déclaré dans la région Sud

Après Yaoundé, Bafoussam et Bayangam, un nouveau foyer de grippe aviaire a été déclaré à Ebolowa, la capitale régionale du…

Après Yaoundé, Bafoussam et Bayangam, un nouveau foyer de grippe aviaire a été déclaré à Ebolowa, la capitale régionale du Sud et ses environs. Les dispositions ont déjà été prises

De nouveaux cas de grippe aviaire ont récemment été annoncés dans la région du Sud, au marché de poulet d’Ebolowa. Les autorités sanitaires ont circonscrit le mal en tuant tous les poulets trouvés sur le marché et en brûlant leurs carcasses.

Après Yaoundé, Bafoussam et Bayangam, Ebolowa est le quatrième foyer de grippe aviaire déclaré au Cameroun depuis la mi-mai. Les spécialistes estiment à plus de 66 milliards de FCFA, les pertes enregistrées après l’épidémie de Mvog-Betsi. «Si le poulet et les ufs ne se vendent pas, ce sera une catastrophe pour les producteurs, avec un impact pour l’économie du pays», indique le président de l’Inter-profession avicole du Cameroun (Ipavic), François Djonou, cité dans la presse publique ce mardi 07 juin 2016.

Toutes choses qui poussent l’Ipavic à vouloir mettre en place des marchés témoins pour la vente de poulets à Yaoundé (marché 8e) et à Bafoussam. «Il est question de permettre aux producteurs d’écouler leurs poulets bloqués dans les fermes depuis le début de la crise. Ainsi, les consommateurs sauront exactement où aller pour acheter du poulet sain. Nous sommes en train d’emménager cet espace et nous espérons obtenir l’autorisation du Minepia pour lancer la commercialisation assez rapidement», précise-t-il .

«L’heure est à la gestion de la crise. Néanmoins Il y a des commissions mises en place pour travailler sur les pertes. A l’issue de la crise, on va évaluer l’impact au cas par cas avant d’aller vers les pouvoirs publics pour présenter les pertes et formuler des doléances fondées et claires. C’est très important quand on sait qu’après la crise de 2006, plusieurs producteurs sont morts au propre comme au figuré, à cause des pertes enregistrées», ajoute François Djonou.

Mais avant, «il faut d’abord laisser passer la crise. Il faut s’assurer que les fermes contaminées n’aient plus un seul virus de la grippe aviaire pour envisager une éventuelle reprise». Le gouvernement recommande de ce fait la vigilance.


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