En mission de prospection à Yaoundé, 24 britanniques ont constaté que les deux pays n’exploitent pas assez le potentiel que recèlent leurs relations commerciales
Selon les statistiques du ministère de l’Economie de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), 104 milliards de francs Cfa représentent les échanges commerciaux « moyens » enregistrés par an (entre 2010 et 2014) entre le Cameroun et la Grande Bretagne. Conclusion, les deux pays n’exploitent pas assez le potentiel que recèlent leurs relations commerciales. C’est ce qui ressort de la mission de prospection que 24 investisseurs britanniques ont achevé jeudi, 10 décembre 2015 à Yaoundé, la capitale camerounaise.
Ce voyage d’affaires auquel ont pris part des entreprises exerçant dans divers secteurs : hydrocarbures, agriculture, éducation, etc., avait pour principal objectif de déceler et de saisir des opportunités d’investissement et de partenariat au Cameroun.
« Avec une stabilité politique, un bon taux de croissance, une population dynamique et des perspectives optimistes, le Cameroun peut servir de rampe de lancement aux investisseurs britanniques qui souhaitent conquérir le marché sous-régional », a fait savoir le Haut-Commissaire de Grande Bretagne, Brian Olley, au sortir d’une audience au ministère de l’Economie, en compagnie de la délégation d’investisseurs en mission de prospection.
« Grâce à sa position stratégique en Afrique centrale, le Cameroun est la porte d’entrée d’un marché de 150 millions de consommateurs regroupés au sein de la Cemac et de la Ceeac, a rappelé le ministre délégué auprès du Minepat, Yaouba Abdoulaye.