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L’inflation se maintient à la hausse au Cameroun

Au cours des neuf premiers mois de l'année 2016, le pays a enregistré une hausse de 1,1% contre 3,0% sur…

Au cours des neuf premiers mois de l’année 2016, le pays a enregistré une hausse de 1,1% contre 3,0% sur la même période il y a un an, selon un rapport publié jeudi par l’INS

Les prix à la consommation finale des ménages au Cameroun ont enregistré une hausse de l’ordre de 1,1% au cours des neuf premiers mois de 2016 contre 3,0% sur la même période il y a un an, et ce alors que l’augmentation se situe à 1,2% en moyenne sur les 12 derniers mois, selon un rapport publié jeudi, 08 décembre 2016, par l’Institut national de la statistique (INS).

Cette hausse est justifiée par la flambée (+5,4%) des prix des boissons alcoolisées et tabacs, des services de restauration et d’hôtel (+4,1%) et des produits alimentaires et boissons non alcoolisées (+1,7%).

L’inflation ainsi constatée a été seulement d’origine interne, constate l’INS qui signale que les prix des biens locaux se sont accrus de 1,8% alors que ceux des biens importés ont fléchi de 0,3%, une situation qui s’explique par une offre insuffisante des produits frais.

De même, selon le rapport, les conditions climatiques observées au 1er semestre 2016 n’ayant pas été favorables à la montaison des cultures, la saison sèche ayant été très longue et impacté négativement les récoltes des cultures de contre-saison.

A contrario, les tensions observées sur les prix des transports voici un an, avec la révision à la hausse de 15% des prix des carburants à la pompe à compter du 1er juillet 2014, se sont estompées dans le pays.

Pour toute l’année 2016, le taux d’inflation devrait légèrement se situer en deçà de 2% du fait d’une part de la révision à la baisse des prix des produits pétroliers et l’application des 5% du tarif extérieur commun sur le riz importé, et d’autre part l’impact de la sécheresse et de l’effet du recul de l’insécurité sur l’offre des produits locaux dans certaines dans les régions de l’Extrême-Nord et de l’Est).

Cette atténuation des tensions inflationnistes pourrait également provenir de la remontée des prix des produits avicoles, après la crise de la grippe aviaire intervenue en mai dernier.


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