D.A.Planète : Ségolène Royal est au Cameroun

La française a été accueillie ce 11 mars par Christophe Guilhou, Ambassadeur de France au Cameroun.

L’ex-ministre française de l’Écologie, est attendue à Bangangté (région de l’Ouest Cameroun), ce samedi 12 mars 2022. Elle prendra part au lancement des projets d’autonomie énergétique par les centrales solaires,  de toutes les chefferies du département,  financés par sa fondation : « Désir d’avenir ».

Ce n’est pas la première fois que la femme politique séjourne à Bangangté. Le 12 juillet 2018, dans le cadre du programme Femmes et énergie durable et en qualité d’ambassadrice de l’Alliance solaire internationale, Ségolène Royal s’est rendue à Bangangté à l’invitation de la maire, Célestine Ketcha.

En mémoire, la candidate du Parti socialiste français pour la présidentielle française de 2007 (face à Nicolas Sarkozy, vainqueur) avait déjà  pendant qu’elle était ministre française de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, accordé un financement de 500 000 euros pour le compte du projet « Femmes et énergie durable : appui au Réseau des femmes élues locales, maires du Cameroun » en cours de réalisation.

Pour rappel, D.A Planète est une ONG d’ingénierie de compétences créée en 2018 par Ségolène Royal pour « relever le défi climatique », à travers notamment les énergies renouvelables.

 

Cameroun : un technicien de radio assassiné à sept coups de poignard

Eric Kouagat, collaborateur du maire Eric Aimé Niat en service à la radio communale Bagangte a été retrouvé mort dans la nuit du 29 au 30 janvier 2022 au lieudit Club 407.

 

De sources sécuritaires, la victime a reçu sept coups de poignard aux yeux, au ventre, à la poitrine, avant de succomber. Selon les riverains, c’est aux environs de minuit que les assaillants commettent l’irréparable.

Au petit matin, une femme esseulée à la maison au moment des faits, témoigne l’avoir « entendu crier au secours », avant d’apercevoir « les motos quitter le lieu », le club 407, non loin de la résidence du défunt, où la victime a laissé ses jumelles âgées de 10 ans. Le sang et les tessons de bouteille de bière maculent la chaussée au lieu du forfait relatent nos confrères de Camer.be

Suite à cette scène de barbarie, le premier magistrat municipal de la ville ne cache pas sa désolation. « C’est avec beaucoup de tristesse que j’apprends le décès, dans la nuit du samedi 29 janvier à Bagangté, de mon collaborateur Eric Kouagat et les images de sa dépouille qui circulent sur la toile sont effroyables », déplore Eric Aimé Niat. Le maire de Bagangté dans la région de l’Ouest présente ses condoléances à la famille.

L’homme politique prescrit une enquête aux fins d’interpeller « les auteurs de ce crime crapuleux ». Selon l’autorité municipale, cet acte « rallonge la liste des disparitions tragiques et insoutenables que nous enregistrons dans la commune ces derniers temps », révèle le fils du président du Sénat, nouveau maire de Bagagnté en fonction depuis le 30 juillet 2021.

COPIL national 2018 : Ségolène Royal est à Bangangté pour les assises

L’ancienne ministre française prend part aux travaux qui s’ouvrent ce jeudi 12 juillet 2018, à l’Ouest-Cameroun.

Placé sous le patronage du préfet du Ndé Oumarou Haman Wabi, l’ouverture des travaux du COPIL national sera effectuée par le ministre de la Décentralisation et du Développement local, Elanga Obam Georges. Il s’agit d’une initiative pilotée par le maire de Bangangté, Célestine Ketcha Courtès, qui a pour but de regrouper toutes les femmes maires bénéficiaires du programme «Femmes et Énergie durable» qui lie le Réseau des femmes élues locales d’Afrique section du Cameroun (REFELA-Cam) à ses partenaires internationaux.

Ségolène Royal, ambassadrice de la coalition Alliance Solaire/D.A Planet, est en effet une invitée importante pour cette circonstance. Sa mission consistant à faire évoluer les projets opérationnels. Parlant de projets, le COPIL national en a réalisé plusieurs notamment dans les communes de Bangangté et de Fokoué. A cette date, d’autres communes bénéficiaires des appels d’offres lancés par le COPIL national, attendent l’attribution prévue à la fin de ce mois. Il s’agit des communes du Mayo-Oulo (région du Nord), de Mbengwi (région du Nord-Ouest), d’Angossas (région de l’Est), d’Afanloum (région du Centre) et de Mintom (région du Sud).

Cameroun: Bagangté est la première ville africaine certifiée ISO 26000

Cette certification de L’AFNOR reconnait ainsi la progression de la responsabilité sociétale de la commune qui en est à son deuxième niveau sur les quatre possibles

Pour sa démarche qualité, validée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR), la maire de la commune de Bangangté (région de l’ouest-Cameroun), Célestine Ketcha Courtès, a reçu le Certificat de la norme AFAQ 26000 Collectivités, le 10 juin 2016 à Paris.

Dans sa «détermination au respect des droits des employés et des parties prenantes», la commune de Bangangté s’est prêtée au jeu de l’évaluation de sa démarche de responsabilité sociétale des organisations (RSO). C’est ainsi que les relations et conditions de travail, l’environnement de travail, la loyauté des pratiques, la collaboration entre collègues, les questions relatives aux consommateurs, aux communautés et le développement local ont été examinés par le cabinet d’expertise français Essentiel, conduit à cet effet par Stéphan Beugnot, du 25 mars au 15 avril 2016.

Le rapport de cette étude a été transféré à l’AFNOR. Et les conclusions probantes (soit la note de 480 points sur 1000, situant cette municipalité dans la seconde moitié du niveau «Progression» de l’échelle de maturité du modèle AFAQ 26000 Collectivités) ont valu à la commune de Bangangté le Certificat de la norme ISO 26000.

Le parchemin a été solennellement remis à Mme Ketcha Courtès par la directrice du Groupe secteur public de l’Afnor Mme Halimah Pujol, au siège de l’Association internationale des maires francophones (AIMF) à la capitale française, le 10 juin 2016.

D’après les responsables d’AFNOR, «cette certification autorise dorénavant la commune de Bangangté à mentionner le label ISO 26000 sur l’en-tête de ses documents.».

Toute chose qui va accroître la confiance de ses partenaires de la coopération décentralisée internationale.

Les performances réalisées depuis 2007 par la lauréate du Prix des Nations Unies pour le Service public 2014 et son équipe choc en matière d’engagements durables et responsables est une preuve suffisante que la commune de Bangangté est en mesure de réussir le défi dévolu aux collectivités des pays en développement, reposant sur la problématique de parvenir à se développer tout en respectant les trois piliers (écologique, social et économique) qui sous-tendent le développement durable.

La présidente du Réseau des femmes élues locales d’Afrique (Refela), avoue : «Quand l’audit s’est présenté dans notre commune, après quelques hésitations bien légitimes, nous nous sommes prêtés au jeu d’évaluation de nos forces et faiblesses en matière de démarche RSO. Et les résultats sont au-delà de nos attentes. Je profite de cette occasion pour remercier tous nos partenaires de la coopération internationale qui nous ont ouvert les portes des bonnes pratiques».


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Ouverture de la 13e édition du festival Medumba le 06 juillet à Bangangté

Le festival des arts et de la culture Medumba s »étendra du 06 au 24 juillet sous le thème «Medumba et Culture Nationale»

Deux ans après le dernier festival des arts et de la culture Medumba (Festac), la ville de Bangangté se prépare pour de nouvelles festivités. Placée sous le thème «Medumba et Culture Nationale», la 13 édition marque également le 20e anniversaire dudit festival.

L’évènement est un moment d’effervescence et de communion entre les fils et filles des 13 regroupements ayant en partage la langue et la culture Medumba. Y sont attendus cette année, «les opérateurs économiques, les organismes nationaux et internationaux, les organisations culturelles, les artistes de tous ordres, les élites extérieures et intérieures, les associations culturelles, tous les amoureux de la culture, de l’art et de l’économie», est-il indiqué sur le site du festival.

Au chapitre des innovations qui sont apportées au Festac 2016, les organisateurs parlent de la participation du Gabon «qui viendra marquer de son empreinte la fête. Outre les hommages rendus aux grandes figures de la communauté, d’autres nouveautés telles que le MedumbaBall qui va primer les meilleurs établissements en sport et culture de l’année et le Top Queens Cooking pour récompenser les meilleures reines de la cuisine Medumba. Cerise sur le gâteau, le FESTAC s’est doté d’un site flambant neuf, qui accueillera les 70 000 visiteurs attendus cette année», indique le même site Internet.

Le medumba est l’une des 11 langues bamilékées, prinicipalement parlées dans la région de l’Ouest. Il estsuurtout parlé surtout dans le département du Ndé, notammment à Bangangté, Bakong, Bangoulap, Bahouoc, Bagnoun et Tonga. C’est également la langue du peuple Bahouoc de Bali, localisé dans la région du Nord-Ouest du Cameroun.


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Jacques Fame Ndongo: «La loi est drastique mais c’est la loi»

Pour le ministre de l’Enseignement supérieur, les étudiants en médecine des instituts privés n’ont plus droit à la subvention de l’Etat depuis l’année académique 2013-2014

Les étudiants en médecine de l’Institut supérieur des Sciences de la santé de Bangangté (Ouest-Cameroun) et ceux de l’Institut supérieur des Technologies médicales de Nkolondom à Yaoundé, n’ont plus droit à la subvention de l’Etat dans le cadre de leur formation, explique le ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo. Cette mesure est en vigueur depuis la rentrée académique 2013-2014. «Comme dit l’adage latin, «dura lex, sed lex», (la loi est drastique mais, c’est la loi)», affirme-t-il, dans une interview accordée au quotidien gouvernemental mardi, 18 novembre.

La sortie du Minesup intervient après les plaintes, médiatisées, de nombreux étudiants priés par les promoteurs de ces deux établissements de s’acquitter des frais exigibles sous peine d’en être exclus. Les frais de formation oscillent autour de 1.200.000 F CFA par étudiant dans ces instituts. Avant la réforme de la formation médicale en 2013, chaque étudiant payait juste 50.000 F CFA, comme dans les facultés de médecine des universités publiques, le reste étant supporté par l’Etat. Ce qui est quasiment impossible aujourd’hui, explique le Minesup.

«Le ministère des Finances qui pourrait (le cas échéant) être sollicité dans ce cas, fait déjà l’objet de multiples contraintes (dette publique extérieure, dette publique intérieure, subventions statutaires aux établissements publics administratifs, salaires des fonctionnaires et personnels de l’Etat, etc.) Telle est la situation objective de ce dossier. Elle a été largement portée à l’attention des parents et étudiants dès l’année dernière et à l’occasion du concours national 2014-2015, afin que nul n’en ignore», poursuit-il.

Lors du concours, toujours d’après le Minesup, les candidats avaient la possibilité de choisir entre deux modules: un module public et un module privé. L’une des différences étant le montant des droits universitaires. «Ceux qui optent pour le public sont astreints à faire état d’un deuxième choix, relatif à l’un des deux établissements privés de formation médicale. La situation actuelle était donc connue par tous les candidats et bien entendu, par tous les requérants. Mais nous comprenons le désarroi des étudiants qui risquent de perdre une année académique, du fait de leur impécuniosité alors qu’ils ont été admis au même concours national, avec le même jury», reconnait le Pr. Jacques Fame Ndongo. Néanmoins, «chaque étudiant doit s’acquitter de ses droits universitaires fixés par le promoteur de l’institut privé», suggère le ministre face à ce problème.

Pour rappel, la première session de la commission nationale de la formation Médicale, pharmaceutique et odontostomatologique du Cameroun s’est tenue le 30 juillet 2013. A l’issue des travaux, six établissements (quatre structures publiques et deux privées) avaient été habilités à dispenser les enseignements dans ce domaine pour l’année académique 2013-2014: La faculté de Médecine et des Sciences biomédicales de l’université de Yaoundé I ; La Faculté des Sciences de la santé de l’université de Buéa; la faculté de Médecine et des Sciences pharmaceutiques de l’université de Douala; La faculté des Sciences de la santé de Bamenda; l’Institut supérieur des sciences de la santé de Bangangté ; l’Institut supérieur des technologies médicales de Nkolondom à Yaoundé.

Jacques Fame Ndongo, ministre de l’Enseignement supérieur du Cameroun
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Bagangté prépare le festival Medumba

La 12ème édition du Festival des arts et de la culture Medumba se tient dans le chef-lieu du département du Nde à l’Ouest du 02 au 20 juillet 2014

Comme cela est désormais devenu de coutume, chaque deux ans, les chefs supérieurs du département du Nde à l’ouest du Cameroun remettent en selle le Festival des arts et de la culture Medumba (Festac) que l’arrondissement de Bagangté a l’honneur d’abriter pour sa 13ème édition. Du 02 au 20 juillet 2014, les fils et filles de cette région sont appelés à communier autour d’un ensemble d’activités culturelles et recréatrices visant à valoriser la culture Medumba.

Y sont conviés: associations culturelles, opérateurs économiques, entreprises, artistes, amoureux de la culture, de l’art et de l’économie, élites intérieures et extérieures et autres personnalités. Le Festac Medumba 2014, ce sera : une dizaine de pavillons pour des expositions agrémentés d’une caravane du festival dans les villages ; un concours de la langue Medumba ; un concours de la Miss Medumba ; une soirée de Gala ; Une Journée des Chefs Supérieurs ; une Cérémonie de pose de la première pierre du Complexe Culturel Medumba ainsi que le Musée des Arts et de la Cuture Medumba, promettent, entre autres, les organisateurs. Rendez-vous est donc donné à Bagangté du 02 au 20 juillet 2014.


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Cameroun: Un prisonnier enchaîné se pend dans sa cellule à Bazou, près de Bangangté

Il était enchaîné. Ce qui est contraire aux normes internationales, mais trop souvent courant dans les prisons camerounaises

Frédéric Kouengoua a été retrouvé mort, le 21 juin dernier suspendu à une chaîne, les deux mains serrées par des menottes, la tête penchée vers l’arrière, dans une cellule de la brigade de gendarmerie de Bazou, près de Bangangté. Sur le mur de la cellule, il avait écrit: Kouengoua Daly est mort. Le lion est mort. Marie-Louise, vous avez tué le lion, vous regretterez. La gendarmerie a tout de suite validé la thèse d’un suicide. La quarantaine passée et célibataire, Fréderic Kouengoua a été arrêté le dimanche 19 juin 2011 à Bafoussam au moment où Il s’apprêtait à quitter cette ville. Deux jours auparavant, à Bakong, il avait tenté de tuer à coups de fusil de chasse Marie Claire Tatmi, 43 ans et s ur jumelle de sa concubine. La victime se trouve toujours sous soins intensifs à l’hôpital protestant de Bangoua. Transféré dans une cellule de la brigade de gendarmerie de Bazou en attente d’être présenté au procureur, le suspect a été menotté des deux mains et enchaîné avant d’être jeté en cellule. Un traitement que ses geôliers justifient par sa qualité de détenu dangereux eu égard aux faits qui lui sont reprochés. Seul dans sa cellule, Frédéric Kouengoua aurait réussi à délier ses chaînes et à s’en servir pour se pendre. La chaîne qui avait bien serré son cou était accrochée à la partie supérieure du cadre de la porte des toilettes de la cellule, raconte un témoin arrivé tôt sur le lieu du drame. Une question de droit se pose concernant les conditions de détention du prisonnier. L’usage des instruments de contrainte tels que menottes, chaînes, fers, camisoles de force pour sanctionner les détenus est interdit par un texte adopté par les Nations unies en 1955. Les chaînes et les fers ne doivent pas être utilisés en tant que moyens de contrainte, recommande entre autres ce texte.

Fait courant dans les prisons
Les instruments de contrainte ne sont par ailleurs autorisés qu’en cas de prévention d’une évasion pendant le transfèrement et ceux-ci doivent être immédiatement enlevés dès que le détenu comparaît devant une autorité judiciaire ou administrative. Le détenu peut aussi subir ce châtiment pour des raisons médicales sur indication du médecin ou encore Sur ordre du directeur, si les autres moyens de maîtrise d’un détenu ont échoué, afin de l’empêcher de porter préjudice à lui-même ou à autrui ou de causer des dégâts; dans ce cas le directeur doit consulter d’urgence le médecin et faire rapport à l’autorité administrative supérieure. Autant de dispositions qui n’ont pas été respectées à Bazou comme d’ailleurs dans de nombreux centres de détention du Cameroun, où les détenus sont menottés, enchaînés, psychologiquement torturés. Le 10 juin, Luc Macaire Ebe, détenu à la prison de Douala, a profité d’une permission des autorités de son pénitencier pour aller se pendre dans un chantier abandonné.


seneweb.com)/n

Évoquant le cas de Frédéric Kouengoua, Charlie Tchikanda, le président de la ligue des Droits de l’Homme met en cause les conditions de garde à vue.Ce qui vient de se passer à la brigade de gendarmerie de Bazou n’est que la conséquence des mauvaises conditions de détention observée dans la majorité des cellules des prisons, commissariats et gendarmerie de la région de l’Ouest. Les gardés à vue ou les détenus sont souvent l’objet d’injures et de menaces proférées par des gendarmes et policiers pour qui la présomption d’innocence n’a aucun sens, dénonce-t-il. Le fait que M. Kouengoua ait été enchaîné constitue une grave atteinte aux conventions de Genève sur les conditions de détention. En plus, le manque de vigilance des gendarmes de Bazou quant à la sécurité et au droit à la vie des gardés à vue, même s’ils sont suspectés d’avoir commis un crime, est criant, enchaîne-t-il. Une accusation qui est immédiatement rejeté: M. Kouenga était détenu dans de bonnes conditions. Au moment de sa pendaison, nous étions encore dans les délais légaux de garde à vue. On lui donnait tout ce dont il avait besoin. Il prenait ses repas normalement. Lui seul sait ce qu’il a fait, oppose l’adjoint au commandant de brigade de Bazou.


Jade Cameroun)/n

Irma Pany, l’inconnue qui fait les premières parties de Diam’s et Amel Bent

Repérée sur la toile, elle a signé un contrat avec MyMajorCompany et prépare un album

Lorsque l’on parle de vous, on vous considère comme une inconnue, et pourtant!
Je m’appelle Irma Pany. J’ai vécu au Cameroun pendant 15 ans. Je suis arrivée en France il y a sept ans avec mes frères et s urs. C’était pour poursuivre des études. Il se trouve que j’ai eu à poster des vidéos sur l’Internet. J’ai été contactée par les patrons de Mymajorcompagny pour signer mon contrat. C’est de la sorte que j’ai débuté l’aventure musicale.

Quel genre de vidéo avez-vous mis sur Internet ?
Au début c’était des reprises de tout genre, Michael Jackson, Norah Jones, . etc. Petit à petit, j’ai commencé à mettre des compositions personnelles parce que les gens demandaient si je n’écrivais pas. Ça tournait un peu, il y avait de bons retours.

Quand commence réellement l’aventure musicale?
Je ne me suis jamais dit que je ferais de cela ma vie. Tout est arrivé un peu vite sans que je ne réalise et ne m’en rende compte. J’ai quand même commencé le piano classique à l’âge de 7 ans. Dès 13 ans, j’écrivais quelques textes à la guitare. C’était de petites balades en français. Ensuite, je suis arrivée à écrire en anglais. Ça venait naturellement et j’avais le sentiment que j’avais plus à dire en anglais qu’en français.

Comment est-ce qu’Irma en arrive à faire les premières parties d’artistes comme Diam’s ou même Amel Bent?
Il se trouve que nous avons des mêmes producteurs. A côté de ceux-ci, il y a quelques tourneurs. Ce sont des personnes qui ont pour tâches essentielles de nous trouver des scènes. J’ai signé un contrat avec une boîte de tourneurs qui fait aussi tourner les artistes que vous avez cités. Ils profitent des prestations de ces stars, pour placer les artistes en herbe comme moi.

Cela dure depuis combien de temps?
J’ai passé tout le mois de mars 2010 avec Diam’s. C’est la première fois que je partais en tournée et que je voyageais comme cela. Ça va s’enchaîner avec d’autres artistes.

Pouvez-vous nous parler de l’album en préparation?
Il est déjà réalisé. Ça fait maintenant un an et demi que l’on travaille sur les textes. Lorsque j’ai signé, je n’avais pas encore toutes les chansons. Il a été réalisé par un Américain qui s’appelle Henry Hirsh qui est le réalisateur de tous les albums de Lenny Kravitz. Nous lui avons envoyé une des vidéos que j’avais mise sur l’Internet. Il a apprécié et a souhaité travailler avec moi. Nous avons réalisé l’album là bas. Nous sommes revenus ici et j’ai rajouté quelques chansons. L’album est au mix. Il sort bientôt.

Pour parler de votre pays le Cameroun. De quoi vous rappelez-vous?
Ça fait trois années que je ne suis pas rentrée. J’attends un moment de calme pour pouvoir m’évader là bas. Voir ma famille, mes parents, ma grand-mère. Aller au village vers Bangangté. Ici c’est très électrique. Ce n’est pas pareil qu’au Cameroun.

Comment présenterez-vous le genre musical dans lequel vous évoluez
Il est très Soul. J’aime beaucoup les artistes comme LAURYN HILL, D’ANGELO Il est assez pop aussi. C’est du métissage culturel que je propose.

Un mot sur votre expérience avec Mymajorcompany?
Je suis arrivée sur le site en Août 2008. 48 heures après j’avais les 416 producteurs qui ont permis de rassembler la somme nécessaire. A l’époque c’était 70 000 euros. C’était tout simplement incroyable, parce que nous avions tablé sur cinq mois pour rassembler la somme. Après deux jours, il a donc fallu se mettre au boulot. Je n’ai rien vu venir. Heureusement que l’équipe est enthousiaste et formidable. Nous avons travaillé et les résultats sont là.

Comment réagissent vos parents face à cette trajectoire que prend votre vie?
Ils regardent cela de loin, parce qu’ils sont au Cameroun. Je suis sur l’Internet. Ils traquent tous les sites pour voir si je ne vais pas à la dérive. Au début, ils avaient un peu peur. Il y a un imaginaire un peu douteux sur les artistes et Internet, ça se comprend. Mais, ils voient que je continue mes études en école de commerce. Mes frères et s urs sont là pour que je garde vraiment les pieds sur terre.

Est-ce que vous voyez votre avenir dans l’univers musical?
Rires. Je prendrais les choses comme elles viennent. On verra!

Irma fait un carton sur la toile
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