Transport aérien : Ethiopian Airlines opère le plus important achat d’avions en Afrique

Ethiopian Airlines fait le plein au salon aéronautique qui se tient cette semaine à Dubaï. La compagnie confirme ce mercredi la commande de 11 avions chez Airbus. Plus tôt dans la semaine, c’était 31 avions commandés chez Boeing.

Auréolée de ses bons résultats financiers la compagnie est aussi selon le fameux classement international Skytrax la meilleure d’Afrique. Même si elle ne plafonne qu’à la 35e place mondiale, alors qu’elle était à la 26e l’an dernier, Ethiopian Airlines demeure tout en haut du top 10 continental. Elle conserve sa première place devant Royal Air Maroc à la 2e et South African Airways à la 3e. Par ordre de comparaison Air Algérie et Tunisair ne figure même pas dans ce top 10 africain.

Cette performance ne s’arrête pas. Au deuxième jour du salon aéronautique de Dubaï (13 au 17 novembre 2023), la compagnie nationale éthiopienne Ethiopian Airlines a passé une grosse commande.

Le contrat porte sur 11 exemplaires du Dreamliner dans sa version -9 et 20 exemplaires du 737 MAX 8, assortis d’options pour 15 787 et 21 monocouloirs supplémentaires. Ces nouveaux avions permettront à Ethiopian Airlines de moderniser et d’augmenter sa flotte, dans le cadre de sa stratégie Vision 2035.

Quatre ans après l’accident qui avait endeuillé la compagnie éthiopienne et contribué à clouer au sol le 737 MAX, Ethiopian Airlines réaffirme sa confiance dans le monocouloir de Boeing avec cette commande pour 21 exemplaires, qui porte sa commande globale à 50 737 MAX. Boeing va également modifier la cabine pour les 787 Dreamliner en service chez Ethiopian, avec notamment un nouveau système de divertissement en vol et de nouveaux sièges passagers qui seront fournis par la coentreprise de Boeing, Adient Aerospace.

Mais Mesfin Tasew, le PDG d’Ethiopian Airlines, mise de nouveau sur cet appareil, ce modèle serait désormais sûr selon le transporteur : « L’accident du 737-max qui s’est produit il y a quatre ans est un accident vraiment très triste. Nous avons contrôlé et confirmé que le défaut de conception de cet avion avait été entièrement corrigé par Boeing, et nous avons de nouveau confiance en cet avion« , a-t-il déclaré. Boeing a décrit cet accord comme « le plus grand achat d’avions Boeing de l’histoire de l’Afrique« , sans donner de prix de vente.

Selon les prévisions de Boeing pour l’Afrique dans son étude du marché d’ici à 20 ans, le continent aura besoin de 1.025 avions et plus de 70 % des livraisons devraient concerner des monocouloirs.

 

Transport aérien : Asky renforce sa flotte

Asky Airlines, la compagnie aérienne panafricaine basée à Lomé, renforce sa flotte avec 2 nouveaux appareils.

 

La compagnie Asky, dont l’Etat togolais est désormais actionnaire, a reçu vendredi deux Boeing 737-800. Les deux avions ont eu droit à un water salute à leur arrivée à l’aéroport de Lomé. Avec ces nouveaux appareils, Asky compte désormais 15 appareils, des 737-700 et 800.

Depuis Lomé, cette nouvelle réception survient en outre, peu après l’entrée du Togo au capital de la compagnie, à hauteur de 6 milliards FCFA pour 14% des parts sociales. Une opération faisant suite à l’intérêt grandissant de l’Etat togolais pour les activités et le développement d’Asky, qui opère depuis son hub de Lomé, renforçant ainsi l’importance stratégique de la plateforme aéroportuaire de Lomé. Notons que pour l’heure, Asky couvre un réseau de 26 villes, dans 24 pays du continent africain.

Plus précisément, le 21 août 2023  l’État togolais a fait son entrée dans le capital de la compagnie aérienne pour un montant de 6 milliards FCFA comme susmentionné selon un communiqué de la compagnie sur ses réseaux sociaux et confirmé par l’Economiste du Togo. « La compagnie panafricaine, et l’Etat Togolais sont fiers d’annoncer la signature d’un accord sans précédent concernant un apport au capital de la compagnie au cours d’une cérémonie officielle ce lundi 21 août 2023. Cette initiative marque une étape importante dans le renforcement des liens entre ASKY et le Togo, ainsi que dans le développement continu du secteur de l’aviation dans la sous-région », avait écrit la compagnie sur son compte LinkedIn

Un Boeing de la Camair-Co ramené au Cameroun

L’avion qui était immobilisé en Afrique du Sud depuis des mois pour des raisons financières, a atterrit à l’aéroport international de Douala dans la nuit de samedi

La compagnie aérienne camerounaise Camair-co vient de récupérer son Boeing en Afrique du Sud. Le 737-700 y avait été immobilisé depuis le mois de septembre, pour une dette d’environ deux milliards de F CFA représentant des frais de maintenance non-payés.

Ledit avion a atterrit à l’aéroport de Douala dans la nuit de samedi, 07 janvier 2017, au grand soulagement des responsables de la Camair-Co.

«Le retour du Boeing 737-700 NG constitue un grand soulagement sur le plan commercial. Car, cet avion permettra la bonne exécution de nos programmes de vols tant sur le plan régional que national, tout en assurant le transport de nos valeureux Lions indomptables et leurs supporters pour la Can 2017», indique une note publiée par la Compagnie.

le retour de ce Boeing marque un répit pour la Camair-Co qui fait face, depuis le mois de décembre, à des difficultés à desservir convenablement sur son réseau, du fait d’une flotte insuffisante. En effet tous les cinq avions que compte la compagnie étaient cloués au sol pour des problèmes liés à la maintenance ou la formation des équipages à l’étranger.


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Camair-Co: Paul Biya valide le plan de relance dressé par Boeing

Dans un communiqué lu sur les antennes de la radio publique nationale, le chef de l’Etat camerounais a félicité la firme américaine pour son professionnalisme et la pertinence de ses analyses

Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a validé le plan de redressement de la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co) confié en mi-décembre 2015 à la firme américaine Boeing Consulting, rapporte un communiqué signé du ministre des Transports Edgard Alain Mebe Ngo’o, et rendu public ce mardi 26 juillet 2016.

A l’auditeur, le président de la République a exprimé « toute son appréciation pour son professionnalisme et la pertinence de ses analyses », souligne le communiqué, ajoutant que « le plan sera mis en uvre incessamment ».

Même si les termes des conclusions de l’auditeur n’ont pas été explicités, l’on peut affirmer, s’appuyant sur des sources très introduites, que Boeing Consulting a fait une proposition de réseau comprenant l’ensemble des dessertes, soit 27 au total dont 9 domestiques, 13 régionales et 5 intercontinentales.

En matière d’acquisition, Boeing préconise, en plus des cinq aéronefs dont dispose actuellement la Camair-Co, que le pays puisse acquérir neuf autres appareils entre 2019-2020.

L’adoption du plan de relance de la compagnie était la condition au déblocage des 25 milliards FCFA, objet d’une convention de prêt signée en mi-juin 2015 avec un pool de banques.

Cette enveloppe, qui constitue la 1ère phase d’un financement dont les besoins totaux se chiffrent à 30 milliards FCFA, doit être dédiée à l’achat de nouveaux aéronefs ainsi qu’à l’acquisition d’équipements de maintenance.

Camair-Co, constituée à 100% de capitaux publics et qui a officiellement démarré ses activités le 28 mars 2011, croule aujourd’hui sous un endettement de quelque 35 milliards FCFA et un déficit mensuel d’exploitation de 1,5 milliard FCFA.

Sa privatisation, totale ou partielle, est évoquée depuis des années par le gouvernement camerounais.

Paul Biya, chef d’Etat camerounais (photo archive).
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Boeing et Airbus: opposés et juxtaposés, une leçon pour l’opposition africaine

Par Vitalis Essala

Boeing et Airbus sont les deux seuls géants qui dominent le monde de l’aviation. Si vous avez déjà pris l’avion pour aller dans un pays moderne, cinq fois sur dix, vous avez pris un avion fabriqué par Boeing et cinq fois sur dix vous avez pris un avion fabriqué par Airbus. En d’autres termes, les chances que vous ayez pris l’une ou l’autre des deux compagnies sont à 50/50.

S’il s’agissait du monde politique, les sondages montreraient que ces deux candidats principaux ont des chances égales. Mais dans le monde des affaires, on ne parle pas d’opposition. Si c’était le cas, ces deux compagnies américaine et française seraient deux opposants. Mais puisqu’elles sont dans les affaires, elles jouissent du principe de juxtaposition ou de complémentarité, car, elles se tiennent côte-à-côte pour faire avancer l’aviation.

N’allez donc pas vite conclure que Boeing et Airbus sont en conglomérat. Non. Ce sont deux compagnies qui appartiennent à deux administrations différentes et bien séparées. Leur complémentarité se situe au niveau des innovations. Quand l’une développe un nouvel appareil qui fait bouger le monde de l’aviation, l’autre copie ce modèle et y ajoute une technologie légèrement améliorée. Et c’est plutôt le voyageur que vous êtes qui s’en sort plus vainqueur dans toute cette bataille de la technologie ultramoderne. Pour étayer cette affirmation, voici un exemple.

A la fin des années 1980, Airbus introduisait sur le marché son modèle A-320. Elle introduisait ainsi un système qui allait révolutionner l’industrie. D’un, l’appareil était moins lourd. De deux, il consommait moins de carburant. De trois, et de surcroît, avec cet appareil le pilote avait ainsi moins de boulot dans la cabine de pilotage, parce que l’A-320 était équipé d’un pilote automatique. Depuis lors cette technologie a évolué sans cesse. Toutes les autres générations des appareils d’Airbus ont vu une amélioration nette de cette technologie-miracle.

Huit ans plus tard, Boeing l’imposant aviateur américain, mettait sur le marché une copie revue et corrigée de la technologie comprise dans l’appareil français de l’A-320. Le B-777 embrassait le ciel dans un envol éblouissant pour la première fois le 12 juin 1994. C’était le tout premier avion entièrement fabriqué par mode conception assistée par ordinateur. Le confort est magnétique ! La capacité du nombre de passagers est revue à la hausse. La qualité d’atterrissage est aussi douce qu’un nuage d’Afrique. Par-dessus tout, le pilotage par ordinateur passionne les pilotes.

A chaque génération, Boeing ajoute un degré de plus. Au comble, pendant qu’Airbus fait battre le c ur des agences de voyage pour des bénéfices que celles-ci réalisent en termes d’économies sur le carburant, Boeing séduit le c ur des pilotes pour la facilité de pilotage de ses avions. En cas de conflits et de vol mouvementé, Airbus a construit ses avions pour que l’autopilote ait le dernier mot. Boeing d’autre part donne le dernier mot au pilote dans les mêmes circonstances, permettant ainsi à l’homme de prendre les commandes de l’avion en cas de turbulences. Voici donc deux modèles engagés dans une guerre sainte basée sur l’innovation. L’opposition africaine ne ferait-elle pas mieux de copier d’eux ?

Au lieu de condamner pour condamner ne ferait-elle pas mieux de proposer ? Au lieu d’appeler aux émeutes ne ferait-elle pas mieux d’apaiser ? Certes, vous direz que le cas de Boeing et Airbus est un contrexemple. Peut-être. Peut-être que ces deux compagnies sont des entités autonomes et libres de toute pression. Mais au moins elles ne décident pas d’abandonner la scène parce que l’autre a sorti son grand jeu.

Le c ur était brisé d’apprendre que le candidat de l’opposition au deuxième tour de la présidentielle malienne du 20 mars 2016 se retirait de la course. Il est vrai que Hama Amadou était évacué en France pour soins hospitaliers, mais l’opposition avait déjà déclaré qu’elle ne reconnaitrait pas les résultats de ce deuxième tour avant même que leur candidat ne se retirât. Pourtant, cette opposition avait eu en tout 52 pourcent des voix au premier tour. Le président sortant, Mohamadou Issoufou, bien que favori, avait eu 48 pourcent au premier tour. Donc mathématiquement parlant, l’opposition était favorite si elle voulait gagner. Elle avait juste besoin de se mettre ensemble derrière un candidat unique. Mais bien entendu, les nigériens ont meilleure maîtrise de leurs propres réalités. Toutefois, la politique de la chaise vide a toujours tort.

Au Cameroun le principal parti d’opposition, le SDF de Ni John Fru Ndi refuse catégoriquement d’entrer au gouvernement de Biya. Et en même temps, les décennies passent et cette opposition s’effrite d’elle-même. Elle s’autodétruit comme par phénomène d’apoptose. A ce jour, les jeunes croient difficilement à l’opposition au Cameroun. Il est vrai que le SDF a des arguments solides de refuser toute main tendue de monsieur Biya. Mais puisque ce parti n’a pas d’autonomie politique comme Boeing et Airbus, pourquoi ne pas entrer au gouvernement et produire la copie revue et corrigée de la gestion des ministres de Biya ?

En guinée Equatoriale, le Front de l’opposition démocratique (FOD) appelait au boycott de la présidentielle du 25 avril 2016. La raison était la plus fréquente : les jeux étaient faits avant l’échéance pour que le président sortant remporte. Certes, par décret, le président Teodoro Obiang Nguema avait avancé ce scrutin qui était normalement prévu pour novembre. Mais dans des pays présidentialistes, où le président de la République a le dernier mot sur tout, il n’est pas avantageux de chercher recours soit à la justice soit ailleurs ! La meilleure chose à faire ne serait-elle pas de s’organiser en un bloc soudé pour faire face à l’échéance et espérer que les « dieux » vous viennent en aide ? Bien entendu le patriarche Obiang vient encore de s’assurer un autre septennat avec 93,7 pourcent des voix. Le principal parti de l’opposition n’était pas de la partie. Ceux des opposants qui se sont aventurés se sont fait avaler par la panthère du parti au pouvoir. Au sport toute équipe qui déclare son forfait perd le match. La politique n’est pas différente. Les absents ont tort.

Dans la politique africaine, l’opposition n’a pas l’autonomie comme Boeing et Airbus. Elle n’a pas les moyens du parti au pouvoir. Elle ne peut donc pas produire très facilement la copie revue et corrigée de la gouvernance du parti au pouvoir. Cette opposition ne peut que suivre le cheminement des deux compagnies de fabrication d’avions que sont Airbus et Boeing. Pour le cas de l’appareil B-777, Boeing s’est inspirée de l’A-320 d’Airbus. Pour cela Boeing a pris un certain nombre d’actions.

L’opposition africaine peut s’en inspirer.Voici ces actions.
(1) Se regrouper autour d’un même but. (2) Consulter huit compagnies de transport aérien. L’opposition africaine peut consulter plus facilement et créer un impact si elle est regroupée autour d’un même but. (3) Définir un plan de travail détaillé et réparti dans le temps. L’opposition africaine peut en faire autant au lieu d’attendre l’année électorale pour se réveiller. (4) Faire plus de propositions constructives au gouvernement en place et moins de critiques délirantes. (5) Aller un peu plus loin que Boeing : accepter d’entrer au gouvernement. Si tout ce qui suit est difficile à suivre, voici une formule plus compacte de tout ce qui précède. Opposition africaine, organise-toi davantage !


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28 mars 2011-28 mars 2014 : Camair-Co, trois ans après

La compagnie aérienne camerounaise, ressuscitée sous les cendres de la défunte Cameroon Airlines, célèbre le 28 mars 2014, sa troisième année de vol

Le 28 mars 2014 marque le troisième anniversaire du lancement de la Cameroon Airlines Corporation (Camair-co), qui a héritée du nom et des activités de la défunte Camair, la compagnie nationale aérienne camerounaise. En trois ans, on peut dire qu’il y a eu du chemin parcouru par « l’étoile du Cameroun » qui cherche à briller.

Les querelles de management semblent s’être estompées depuis la nomination, le 13 septembre 2013, du Camerounais Frédéric Mbotto Edimo à la tête de la compagnie en remplacement du Hollandais Matthijs Boertien qui fut vivement contesté de son temps. Avant Matthijs Boertien, il y avait eu Alex Van Helk qui n’a guère connu meilleure situation. Ce qui porte à trois, le nombre de directeurs généraux qui sont passées à la tête de Camair-Co entre le 28 mars 2011 et le 28 mars 2014.

Dans une interview accordée au mensuel panafricain «Notre Afrik» en février 2014, l’actuel directeur général de la compagnie aérienne nationale n’avait pas eu la crainte d’affirmer : « Nous n’avons pas peur de la concurrence ». La même phrase a été retenue pour illustrer une interview par lui accordée au quotidien Cameroon Tribune dans son édition du 27 mars 2014. Qu’est-ce qui motive tant Frédéric Mbotto Edimo à la tête d’une compagnie décriée à ses débuts pour nombre de griefs, dont le non-respect des horaires de vol, était le motif le plus récurrent?

« La régularité et la ponctualité de nos vols est actuellement de près de98% », explique le directeur-général pour rasséréner les clients de la compagnie. Pour mettre en exergue son action à la tête de Camair-Co, Frédéric Mbotto Edimo avance des chiffres sur l’effectif des passagers transportés. « Entre octobre 2012 et décembre 2012, la Camair-Co avait transporté 77.951 personnes. Entre octobre 2013 et décembre 2013, nous avons transporté 89.857 passagers soit une variation de 11.906 passagers en valeur absolue », justifie-t-il.

Camair-Co en 2014, c’est un seul avion dont la compagnie est propriétaire, le Boeing 767-300, qui assure les vols long-courriers, ainsi que deux autres avions dont elle est locatrice, deux Boeing 767-300. Cette année, selon le directeur général de la Camair-Co, l’Etat va mettre à la disposition de la compagnie deux avions pour continuer de couvrir les lignes domestiques ; et deux autres avions pour les lignes internationales en 2015. Sur le réseau domestique, Camair-Co effectue des dessertes régulières sur les villes de Yaoundé (dans le Centre), Garoua (dans le Nord), Maroua (dans l’Extrême-Nord), Ngaoundéré (dans l’Adamaoua). A l’international, comme on peut le lire sur le site web de la compagnie, c’est juste Paris en France et Ndjamena au Tchad qui sont desservies par la compagnie. Avec cet état, Frédéric Mbotto Edimo ne désempare pas : « Nous allons sans complexe aucun travailler pour imprimer notre marque à notre marché afin d’être dans moins d’une décennie parmi les cinq meilleurs compagnies aériennes d’Afrique ».

Toutefois, il y a encore des étapes à franchir, notamment la réadmission de Camair-Co au sein de l’Association internationale du transport aérien (Aita). Elle avait été suspendue de cette chambre de compensation qui permet aux compagnies aériennes d’échanger des passagers le 24 octobre 2012 pour accumulation d’arriérés de paiement.

En espérant également que l’Etat, qui est l’unique actionnaire de l’entreprise laissera pleinement la main au top management de Camair-Co de prendre des initiatives en lui garantissant l’accompagnement matériel qu’il faut pour ce genre d’ambitions. Les Camerounais, en premier, jugeront de la qualité du service dont semble se prévaloir aujourd’hui plus qu’hier l’ « étoile du Cameroun ». Depuis décembre 2013, la Camair-Co a aidé le gouvernement au rapatriement de Camerounais vivant en Centrafrique. La compagnie est d’ores-et-déjà requise pour assurer le déplacement pour le pèlerinage de pèlerins camerounais à la Mecque (en Arabie Saoudite) lors du Hadj qui aura lieu en octobre 2014.


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Cameroun: Nouvelles révélations dans l’affaire du crash du Boeing de la Camair

Elles sont de Milla Assoute, qui a fait un post médiatique pour répondre à un article de presse paru dans un journal local, le mentionnant parmi les responsables

Réagissant à des accusations parues dans le journal « La Nouvelle », une presse réputée proche de certains responsables politiques camerounais, Pierre Milla Assoute aujourd’hui en exil en France, a fait savoir sa part de vérité dans l’affaire des indemnisation du crash du Boeing 737 de la défunt CAMAIR, lors d’un atterrissage à Douala, il y a 15 ans. la lettre de réponse met en lumière, documents à l’appui, des éléments de cette affaire pour laquelle une enquête judiciaire n’a pas encore été officiellement ouverte, depuis sa révélation par une des lettre de Marafa Hamidou Yaya, l’ancien ministre d’Etat aujourd’hui face à la justice. « La ligne de défense du palais est ridicule. Certains renégats propagent que l’argent spolié au détriment de la Camair et des victimes du crash, est versé dans les caisses de l’Etat, d’autres arguent que le procès n’a jamais réclamé les indemnités du crash du « Nyong » à la Cour arbitrale. Un déni hélas ! Le transfert de SAA est arrivé à la SGBC au 29, Bd Haussmann. Il comprend bien l’indemnisation des 2 accidents d’avion. L’argent reçu a pris une destination sulfureuse, viré dans un autre compte bancaire sulfureux à Neuilly-Sur-Seine, comme celui du Bd Haussman de Jean Foumane Akame, au nom d’une société d’Etat sur laquelle, Paul Biya, a la haute main », fait savoir dans sa lettre Milla Assoute.

Au passage l’ancien cadre du régime devenu aujourd’hui son pourfendeur, cite le nom de nombreuses personnalités impliquées dans l’affaire. Le nom de Monsieur Jean Foumane Akame, revient à plusieurs reprises, faisant état de ce que les indemnités reçues qui n’étaient plus que de 31 milliards étaient gérés par lui. «Il est incontesté qu’au terme du procès, un virement de TRANSNET/SAA de 40,5 milliards, est arrivé sur le compte n°: 000 78 01 39 14 -53 ouvert par Monsieur Fouman Akame Jean, dans les livres de la SGBC 29, boulevard Haussmann 75009 Paris (France) au nom de : Etat du Cameroun/Présidence de la République, compte sur lequel Il est le seul signataire. Dans un Etat de droit, Je ne méritais donc pas seulement d’être payé en retour d’investissements, mais aussi d’être décoré par mon pays, d’avoir ramené 40 milliards inespérés à la Camair et aux victimes du crash, au lieu d’être vilipendé, menacé de mort.A la vérité, celle qui révèle toujours le boisseau, je le mérite, contre la justice des forts à laquelle s’était joint Marafa et à qui je pardonne ce mal. J’attendrais l’avènement d’un pays juste, mes ayants droits aussi, comme ceux du crash, la justice sera faite », explique Milla Assoute. L’affaire de l’indemnisation des familles et des victimes du crash en 1995 continue ainsi de s’animer dans la presse, avec son lot de révélations. Pour chaque accusation, suit un droit de réponse très argumenté « preuves » à l’appui. Au sein de l’opinion publique, même si on apprécie à juste titre cette transparence forcée, on s’interroge sur la crédibilité des diverses déclarations, et surtout sur la raison pour laquelle il y’ au eu autant d’années de silence.

Mila Assouté apporte des « nouvelles informations » sur la gestion du crash de la Camair

Cameroun: Revue de la presse du 15 juin 2012

Enquête sur le crash du boeing de la Camair, opération épervier, défaite des lions indomptables… Voilà le menu

L’assemblée nationale n’enquêtera pas sur le crash du Boeing de la Camair. Cameroon Tribune révèle que de l’avis du président de cette instance, Blondeau Talatala, les arguments présentés n’étaient pas suffisants pour amener la commission à proposer à la chambre entière, qui doit siéger en plénière pour une décision définitive, la mise sur pied d’une commission d’enquête parlementaire sur le sujet évoqué. De plus, selon Gaston Mvindi Obama, membre, une commission d’enquête avait été mise sur pied en son temps et avait rendu ses conclusions. Il reste donc l’étape de l’examen de la proposition en séance plénière. La Nouvelle Expression précise que [i une source interne dit que «la crédibilité même de la source de cette proposition de résolution [à savoir Marafa Hamidou Yaya, l’auteur des lettres] a beaucoup divisé. Le fait qu’il soit celui qui balance fait de lui le personnage clé, mais étant en prison, il sera inaccessible à la commission d’enquête», explique-t-elle]. Mutations confie que de sources fiables, Mutations a appris hier que «mardi dernier en fin de matinée, le président de l’Assemblée nationale a envoyé un député du Nyong et Mfoumou bien connu de la place, rencontrer le ministre de la communication, Issa Tchiroma, pour discuter de la suite à donner à la proposition de résolution du Sdf. Au bout de cette négociation, à laquelle ont pris part d’autres membres du Rdpc, le Mincom a eu l’assurance que la demande du Sdf n’allait pas prospérer au-delà de la commission des pétitions. Car, il est hors de question que le Rdpc lâche un allié de taille dans l’affaire Marafa, en l’occurrence, Issa Tchiroma».Repères indique qu’accablé par des accusations de corruption dans la gestion du contrat d’entretien des avions Camair, le ministre de la communication se retrouve dans la position de l’arroseur arrosé. Et fait feu de tout bois pour réduire au silence les journalistes et les médias impertinents. Nommé pour servir de paratonnerre, le ministre de la communication est foudroyé par l’affaire des rétro-commissions du contrat d’entretien des avions Camair et devient gênant pour Paul Biya. Le rapport d’enquête publié par l’hebdomadaire L’ il Du Sahel confie que M. Issa Tchiroma reconnait avoir obtenu des pots-de-vin.

Opération épervier : Jean-Jacques Ndoundoumou, Jean Tabi Manga sanctionnés et Iya Mohammed, Bekolo Ebe et Humphrey Monono interpellés. La Nouvelle Expression souligne que Jean Jacques Ndoundoumou et Jean Tabi Manga sont incriminés pour des fautes de gestion durant la période allant de 2006 à 2009. Le directeur de l’Agence de régulation des marchés publics (Armp) vient d’être condamné par le conseil supérieur de l’Etat à payer la rondelette somme de 60 millions Fcfa et à payer une amende de deux millions de nos francs. Même si le montant à rembourser par Jean Jacques Ndoundoumou a connu une baisse drastique, de 400 millions précédemment annoncés par les médias à 60 millions. Le recteur de l’université de Yaoundé II, le Pr. Jean Tabi Manga est aussi passé à la trappe. Il a été condamné à payer la somme de 30.000.000 Fcfa au trésor public et d’une amende de 2.000.000Fcfa. L’actu révèle que ces gestionnaires des établissements publics qui viennent d’être condamnés par le Consupé, à défaut d’un départ volontaire, devraient être relevés de leurs fonctions. Quant aux interpellations, Le Messager dit qu’ Iya Mohammed est mis en cause par le contrôle supérieur de l’Etat dans le cadre du management de la société de développement du coton (Sodecoton). Il est traduit au conseil de discipline budgétaire et financier (Cdbf). Bekolo Ebe, recteur de l’université de Douala est traduit devant le Cdbf suite aux missions de vérification conduites en 2011 pour sa gestion au cours de la période allant de 2008 à 2010. Un autre cadre du secteur de l’Education, le secrétaire exécutif du Gce board (le pendant anglophone de l’office du Bac chargé d’organiser les Gce A Level et 0 Level) répondra quant à lui de sa gestion de cette institution publique d’enseignement secondaire au cours de la période allant de 2006 à 2009. Mutations signale que la convocation de ces dirigeants, dont la date n’a pas été indiquée, fait suite à «l’exploitation des rapports d’audit établis par les missions de vérification conduites, en 2011, par des équipes d’inspecteurs d’Etat». Autant dire que les intéressés, malgré la présomption d’innocence de rigueur en pareille circonstance, ont été convaincus de fautes de gestion et devraient, sauf miracle, être bientôt sous le coup de sévères sanctions pécuniaires sans préjudice de poursuites judiciaires. On l’a vu ces derniers temps avec plusieurs dirigeants ou ex-gestionnaires de la fortune publique, rattrapés par leur passé cafouilleux et dont les sentences du Consupe ont été largement médiatisées.


Les lions indomptables ont perdu face à la Lybie dimanche dernier. Repères explique les joueurs, pour la plupart, n’ont pas été à la hauteur. Lessivé par une longue période d’inactivité en club, Kameni, par sa nonchalance, reflète l’état de santé exécrable des joueurs camerounais. La défense est loin d’avoir assuré. Tous n’ont plus la même vivacité, ni la même créativité qu’ils font montre dans leurs clubs respectifs. Il y a eu le paiement sélectif d’une partie de primes de victoire dues aux joueurs. En réalité, les cinq victoires d’affilée acquises sous la direction de M. Denis Lavagne ont été obtenues face à des équipes de seconde zone pour la plupart.Cameroon Tribune remarque que L’équipe du Cameroun est restée fidèle à l’image qu’elle renvoie depuis quelques mois : sans âme, sans fonds de jeu, en manque d’application, en déficit d’inspiration. Le sélectionneur a « arrosé » son contrat paraphé lundi dernier d’une drôle de manière. Sa gestion du match est contestable. Le Jour atteste que la conséquence directe de cette défaite est que Denis Lavagne, l’entraîneur des Lions et ses poulains ne sont plus en tête du groupe I, dans la mesure où la République démocratique du Congo (Rdc) a battu le Togo (2-0) hier. Le Cameroun occupe désormais la troisième place de son groupe des éliminatoires avec trois points. L’actu notifie que le Cameroun se retrouve ainsi d’entrée dans des doutes quant à sa qualification à la Coupe du monde de football 2014. Surtout lorsqu’on sait que seuls les premiers des dix poules dans la zone Afrique disputeront les barrages d’où seront dégagées les cinq équipes qui représenteront l’Afrique au Brésil. La nouvelle Expression dit que l’équipe nationale a repris les entraînements hier au stade Ahmadou Ahidjo. Pluie d’injures sur la tête des lions «Mouilleurs, bande de vendeurs». C’est presque un refrain qu’ont entonné les quelques dizaines de spectateurs qui ont assisté à la première séance d’entraînement de l’équipe nationale. Les mécontents n’ont pas accordé un seul moment de répit aux joueurs.Le quotidien Mutations fait un constat et signale qu’on cherchait à savoir quand la valeureuse sélection de football du Cameroun – pas encore ces Lions présumés indomptables qui se font aujourd’hui malmener sur les arènes d’Afrique et du monde par des damoiseaux – avait disputé son dernier match amical sur le sol camerounais, le sien. C’était le 24 décembre 1995 à Yaoundé, contre le Liberia (1-0), à la veille de la Coupe d’Afrique des nations (Can) d’Afrique du Sud.


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Cameroun/Crash de 1997: La demande d’une commission d’enquête parlementaire rejetée

La commission des résolutions et des pétitions a jugé que le dossier fourni par le Social Democratic Front n’était pas solide

Sans surprise finalement, la commission des résolutions et des pétitions de l’assemblée nationale camerounaise a rejeté mercredi 13 juin 2012 dans la matinée la demande du Social Democratic front (SDF), le principal parti d’opposition dans le pays, en vue de la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire au sujet de l’affaire du crash d’un avion de la défunte Cameroon Airlines (CAMAIR) en 1997 à Douala. Dans sa requête, le SDF disait vouloir « établir les responsabilités aux fins d’indemniser les familles des soixante-onze victimes du crash du Boeing 737-200 de la défunte Camair le 03 décembre 1995, de reverser au liquidateur de la défunte Camair la somme de 25 500 000 000 de FCFA plus les dommages et intérêts pour faire face au paiement des droits des ex employés qui n’ont jamais été payés, traduire en justice les auteurs et complices de ces actes qui ont résulté en perte de vie humaine, destruction du patrimoine public et détournement de la fortune publique ». Il s’est appuyé dans sa démarche, sur des éléments mis au grand jour par la publication d’une quatrième lettre attribuée à l’ancien ministre d’Etat Marafa Hamidou Yaya. La motion a été rejetée à quatre voix contre une. Les voix contre, étant celle des membres du parti au pouvoir, et la seule voix pour, celle de Jospeh Mbah Ndam du SDF. Pour expliquer ce rejet, les membres de la commission concernée avancent plusieurs raisons. « Lorsque nous avons examiné le dossier au fond, nous avons noté qu’il était vide, et nous avons alors demandé au requérant de nous apporter des informations complémentaires, qu’ils ne possédaient bien évidement pas. D’un autre côté, nous avons dû constater que la demande se fondait sur la seule publication de la lettre de l’ancien ministre Marafa, qui ne peut venir confirmer ces informations du fait qu’il est en prison, et même s’il le pouvait, vous imaginez bien qu’il faudrait encore en examiner la crédibilité du fait qu’il fait l’objet actuellement d’une procédure judiciaire lui-même », a expliqué l’un d’eux dans une entrevue diffusée par la radio d’Etat(CRTV).

Au SDF on crie au complot. « Ils ne m’ont même pas laissé finir mon exposé et me posaient déjà des questions, argumentant que l’affaire avait déjà fait l’objet d’une enquête dans le cadre d’une commission et que les résultats était déjà connus » a fait savoir le député Mbah Ndam. Ce rejet n’a pas manqué de provoquer la déception d’autres responsables politiques de l’opposition. « C’est la preuve que notre parlement n’est qu’une chambre d’enregistrement. Il est inconcevable, qu’une proposition qui a été reçue par la conférence des présidents, en principe une instance très sérieuse, soit rejetée avec arrogance par une simple commission » a fait savoir Paul Ayah Abine, ancien du RDPC et récemment candidat à la présidentielle contre Paul Biya. La principale personne qui aurait été frappée dans cette démarche est le ministre actuel de la communication, Issa Tchiroma Bakary, ministre des transports à l’époque des faits. Aujourd’hui allié du régime RDPC au pouvoir, il semble aussi jouir de sa protection. Dans la lettre qui déclenche l’affaire, les propos attribués à Marafa lui font dire «qu’il ne supportait pas le ministre Tchiroma, parce qu’il savait ce dernier impliqué dans le fait que les familles des victimes de ce crash » dont un ami proche à lui, « n’aient pas été dédommagées alors que l’argent était prévue pour ». Le ministre Tchiroma recevant la presse récemment, a fait savoir qu’il avait des éléments de réponse, mais ne voulait pas en répondre devant la presse. « C’est simplement dommage ce qui se passe dans ce pays, le ministre de la communication était disposé à donner sa version, au début de la session parlementaire, le président de l’assemblée nationale lui-même avait loué la lutte contre la corruption initiée par le président Biya, une commission d’enquête aurait donc permis de voir clair dans cette affaire, pourquoi la refuse-t-on ? », s’interroge un autre député.

La commission d’enquête parlementaire visait Issa Tchiroma, actuel ministre de la communication
JDC)/n

Une enquête parlementaire demandée pour faire le point sur le Crash de 1995

La demande introduite par le Sdf a été jugée recevable, mais rien n’indique que cela conduira à la mise en place de la commission d’enquête sollicitée

La conférence des présidents de l’assemblée nationale a jugé recevable mardi 12 juin 2012 la demande du Social Democratic Front (SDF) de mettre sur pied une commission d’enquête parlementaire. La requête de ce principal parti de l’opposition au Cameroun, vise à entendre des personnes sur ce qui est advenu du processus qui devait servir à indemniser les victimes de l’accident en 1995 d’un Boeing 737 appartenant à la défunt CAMAIR et qui avait occasionné à l’époque, la mort de 71 personnes. Le traitement de l’information dans les médias a été naturellement divergent. La radio d’Etat (CRTV) a annoncé une « enquête » sans préciser l’objet et les personnes concernées. Dans la presse de ce mercredi 13 juin, de nombreux médias n’hésitent pas à traduire Issa Tchiroma, l’actuel ministre de la communication devant cette probable prochaine commission d’enquête. Rien n’indique en réalité que la demande du SDF aboutira à la mise en place d’une telle commission. « La demande a été transférée à la commission des résolutions et pétitions pour examen au fond », fait savoir un responsable au parlement. Dans la majorité des cas, les textes embarrassants pour le régime en place ont souvent été rejetés lors de la phase d’examen au fond. La demande du SDF pourrait donc connaitre la même issue, le RDPC majoritaire ne voulant pas donner une faille de succès à Marafa Hamidou Yaya, l’ancien ministre d’Etat aujourd’hui incarcéré, et mis en avant dans la rédaction des écrits, qui indexent le ministre Tchiroma responsable du département des transports au moment des faits.

Cette enquête parlementaire est demandée dans le contexte d’une course médiatique, au sujet de cette affaire, déclenchée par la publication attribuée à monsieur Marafa d’une quatrième lettre dans laquelle il explique « qu’il ne supportait pas le ministre Tchiroma, parce qu’il savait ce dernier impliqué dans le fait que les familles des victimes de ce crash » dont un ami proche à lui, « n’aient pas été dédommagées alors que l’argent était prévue pour ». Alors qu’il recevait la presse il y a quelques jours, monsieur Tchiroma a dit avoir des éléments de réponse mais ne pas vouloir les donner à la presse. « Je n’accepterai pas de jouer le jeu de Marafa, qui a transformé la presse en juge », avait-il fait savoir, qualifiant les accusations de l’ancien ministre d’Etat de « pétards mouillés ». A la suite de cette sortie médiatique, le journal « l’ il du Sahel », visiblement bien informé dans cette affaire du dossier Marafa, a publié un article qui ressort des copies de lettres « prouvant la part de responsabilités de tous les acteurs de l’affaire de l’indemnisation du crash, dont le ministre Tchiroma ». L’article ressort aussi qu’une commission dirigée par l’ancien ministre Foumane Akame avait été mise sur pied en 2000. Dans des conclusions présentées par le journal, la commission demandait à la présidence (haute hiérarchie), de faciliter urgemment l’obtention de certaines preuves dont l’accès était rendue difficile par certaines personnes dont l’actuel ministre de la communication. Parmi les autres protagonistes de cette affaire on cite Joseph Belibi, l’ancien PCA de la CAMAIR, Ignatius Sama Juma, l’ancien patron de l’autorité aéronautique et un consultant français du nom de Peter Sheldon. La décision de la chambre des pétitions est attendue.

Que s’est-il passé en 1995 après le crash de la Camair?
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Transport aérien: Un nouvel avion pour Camair-Co

Le Boeing B737-700 de la compagnie camerounaise est arrivé le 20 mai 2011, à Douala

Utilisation en leasing
Près de deux mois après son vol inaugural, la Cameroon Airlines Corporation (CAMAIR-CO) a un nouvel avion. C’est le Boeing B-737-700, utilisé en location vente, leasing en terme technique. En provenance de l’Irlande où il était tarabiscoté, l’aéronef âgé de moins de 5 ans est arrivé à Douala ce 20 mai 2011. L’avion se trouve actuellement à l’ancien aéroport, précisément dans la base technique de CAMAIR-CO où il va subir quelques vérifications d’usage avant de débuter les vols. Son premier vol est prévu pour le 20 juin 2011, d’après Alphonse Béa, le responsable des ventes de la compagnie aérienne, très content de cette nouvelle acquisition. «C’est une bonne nouvelle pour la compagnie, car ce nouvel avion va nous permettre d’ouvrir plus les lignes africaines », souligne-t-il. Cinq destinations au total sont d’ores et déjà définies. Libreville (Gabon), Brazzaville (Congo), Bangui (Rca), Lagos (Nigeria) et Dakar au Sénégal. Toutes ces destinations, apprend-on, seront opérationnelles au plus tard en fin juin. Avec ces nouvelles lignes, la compagnie camerounaise espère gagner de nouveaux passagers. En effet, durant son premier mois d’activité, elle n’a rempli ses avions qu’à hauteur de 30%, alors que le taux minimum de remplissage considéré comme raisonnable est de 66%, selon son Pdg Alex Van Elk.

Le Dja en maintenance depuis six jours
L’avion arrive au moment où le Dja, le principal appareil de la compagnie est hors service pour quelques jours. Le Boeing B 767-300 ER, immatriculé TJ-CAC3 est en maintenance depuis six jours à la base technique de Douala. Celle-ci est assurée par les ingénieurs de Lufthansa, le partenaire technique. La maintenance, d’après le communiqué de presse signée le 21 mai par le directeur général adjoint de l’entreprise s’achèvera demain 24 mai 2011. Cela veut simplement dire que les vols à destination de Paris ont été annulés pendant cette période. «Chez nous la sécurité est notre priorité. C’est d’ailleurs notre première valeur. Les deux autres étant la régularité et la qualité de service », justifie Alphonse Béa.

Créé en 2006 par décret présidentiel, CAMAIR-CO a effectué son premier vol officiel le 28 mars 2011 entre Douala et Yaoundé avant d’effectuer dans la même nuit un vol Douala – Paris. L’entreprise a établi ses quartiers pour l’instant à l’immeuble PMUC à Akwa en attendant que ses locaux de Bonanjo soient réhabilités. Le directeur général et son adjoint ont été installés le jeudi 27 janvier, à Douala, par le ministre d’état, ministre des transports (MINTRANS). Alex Van Elk et Emmanuel Mbozo Ndo avaient été nommés respectivement à ces fonctions par deux décrets du 2010/036 du 4 février 2010 et 405/31 du 31 décembre 2010. Actuellement, la flotte de la compagnie est composée de trois avions. Deux Boeing B737-700 immatriculés respectivement TJ-QCA et TJ-QCB ayant chacun 12 places en classe affaire et 116 en classe économique, et un Boeing B 767-300 ER, immatriculé TJ-CAC3, d’une capacité de 30 places en classe affaire et 181 en classe économique. C’est le Dja.

Camair Co a un nouvel avion dans sa flotte
Gaby photo)/n

Cameroun : Le Dja, Boeing 767 bientôt en service ?

Le ministre des finances vient de visiter cet appareil, toujours cloué au sol à Douala

Le Boeing 767 est toujours cloué au sol dans les ateliers de la cameroon Airlines Camair, la défunte compagnie de transport aérien du Cameroun. Cet appareil que le chef de l’état Paul Biya utilisait régulièrement pour ses déplacements, hors du pays, n’est toujours pas opérationnel surtout avec les mutations et autres soubresauts qu’a connu la compagnie au service de laquelle il était destiné. En effet, les questions de gouvernance et de gestion, mal assimilées par certains anciens responsables de cette entreprise ont fini par faire chuter la compagnie le 31 mai 2008, alors que le personnel accusait trois mois d’arriérés de salaire. C’est dans cette mouvance que le principal appareil de la compagnie, le Boeing 767, communément baptisé  » le Dja « , est tombé  » en panne « .

Le président Paul Biya, dans un souci de sauvegarde du patrimoine national, avait déjà pensé à la mise sur pied d’une compagnie nationale devant pallier l’absence éventuelle de la Camair. Le décret n°2006/293 du 11 septembre 2006, crée ainsi une nouvelle compagnie de transport aérien, la Cameroon Airlines corporation, Camair Co, ayant pour unique actionnaire, l’état. Placée sous la tutelle technique du ministère chargé des transports et sous la tutelle financière du ministère chargé des finances, Camair Co dont le siège est à Douala, a ainsi pour objectif , l’organisation et l’exploitation des transports aériens réguliers, supplémentaires ou spéciaux, de passagers, de marchandises ou de poste, au moyen de tous aéronefs et par tous autres modes de transport terrestre ou maritime qui pourraient être nécessaires pour assurer l’exploitation desdits services, et généralement toute activité de transport aérien , l’achat, l’affrètement et la location de tous matériels et de toutes fournitures afférentes à l’exploitation des services aériens et à toute activité de transport aérien ,la conclusion de tous accords et l’exécution de toutes opérations commerciales et financières utiles à la réalisation de son objet social, et généralement, toutes les opérations commerciales, industrielles, mobilières, immobilières et financières qui se rattachent, directement ou indirectement, aux missions définies ci-dessus ou de nature à favoriser leur développement, entre autres.

Le séjour du ministre des finances Essimi Menye, à douala le 25 mars 2009, avait pour principal objectif d’apprécier l’état de santé du Boeing 767, juger les conditions de conservation et de maintenance de cet avion que le chef de l’état voudrait voir bientôt en activité. Surtout que cet appareil, avec quatre autres, devra servir prioritairement à la nouvelle compagnie. Ce Boeing aurait d’ailleurs dû subir une visite périodique en octobre dernier, avec en prime des petits vols au dessus de Douala pour s’assurer que l’appareil peut effectuer des vols plus longs. Sur instruction du chef de l’état, le ministre des finances a visité cet avion, en compagnie des ingénieurs chargés d’assurer sa maintenance, afin de trouver des voies et moyens susceptibles d’accélérer le processus de sa remise en situation de vol, qui pourrait être aussi le démarrage des activités de Camair Co.

Le président du conseil d’administration, Yang Philémon, Le Directeur Général le français Gilbert Mintonneau et leurs proches collaborateurs, avaient tenu le 15 janvier 2009,une réunion dont le but était entre autre de faire un état des lieux du personnel, afin de se conformer aux standards internationaux. Près de trois ans après sa création, Camair Co peine encore à s’installer. La visite du Dja par l’envoyé spécial du président de la république, sonne certainement la fin de la récréation.

Le boeing 767, toujours cloué au sol