Handball féminin-Championnat du monde senior : le Cameroun s’incline en amical

Les Lionnes indomptables ont commencé à se préparer pour la compétition qui se jouera cette année en Suède. Et pour leur première sortie, elles ont concédé une défaite.

Suède 2023. Les Camerounaises affûtent leurs armes. Elles sont déterminées à tout mettre en œuvre pour réaliser une performance remarquable au Championnat du monde de handball féminin. Leur préparation passe par une série de matches amicaux. Le premier d’entre eux a eu lieu ce samedi au gymnase du stade Ahmadou Ahidjo.

Les joueuses de Tabeth Njantou se sont inclinées 22-30 après avoir été menées 11-12 à la mi-temps. Ce match a été l’occasion pour l’encadrement technique de la sélection de faire un premier bilan de l’équipe après deux semaines d’entraînement.

Le stage bloqué des filles a débuté le lendemain, dimanche 05 novembre.

 

 

Cameroun : The Okwelians lance la 3è édition du programme d’excellence des jeunes leaders

Le Think Do Tank The Okwelians piloté par Me Jonathan Nyemb reçoit les candidatures jusqu’au 28 février 2023.

Le programme The Okwelians Fellowship for young leaders entame sa troisième phase. Après l’édition 2021 parrainée par André Siaka (PDG Routd’Af) et Denise Epote (directrice Afrique TV5) et l’édition 2022 par Alain Malong (DG ALUCAM) et Mme Paul Assoumou (DG Autorité aéronautique du Cameroun), le Think Do Tank The Okwelians lance l’édition 2023. Comme les précédente, elle s’adresse aux jeunes talents issus de tous les horizons sociaux, géographiques et professionnels, engagés dans la réflexion en vue delà transformation du Cameroun. Le programme cible les jeunes de moins de 30 ans.

Pour l’édition 2023, le Think Do Tank The Okwelians sélectionne 20 jeunes camerounaises et camerounais résidant dans les dix régions ainsi que de la diaspora. Les critères de sélection sont outre l’âge indiqué, être citoyen ou originaire du Cameroun, être bilingue français/anglais et avoir fait preuve d’excellence professionnelle.

Les candidats retenus suivront un programme de 7 mois allant d’avril à octobre 2023. Durant cette période, ils participeront à divers ateliers, sessions plénières, masterclass et ted-liketalks sur l’éthique, l’innovation, le leadership. Ils prendront aussi part aux revues et causeries littéraires avec des personnalités inspirantes et des hauts dirigeants du secteur public et du secteur privé. Ils vont bénéficier des visites d’entreprises, du mentorat et du coaching. Ces jeunes effectueront enfin des services communautaires dans leurs communautés.

L’appel à candidature est ouvert du 02 décembre 2022 au 28 février 2023 à partir du lien https://www.theokwelians.com/the-engagement-hub/ .

Privatisation : les entreprises camerounaises ont loupé un tournant

Dès la mise en œuvre du processus de privatisation au Cameroun, les autorités publiques ont décidé de dénationaliser 30 entreprises sur les 171.

En pleine crise économique en 2004, l’Etat du Cameroun avait décidé de céder ses parts dans plusieurs sociétés du secteur parapublic. Sur les 30 entreprises initialement annoncées, 24 d’entre elles ont été effectivement cédées à cette date.

Selon les experts, les privatisations sont un moyen de développement de l’investissement privé. A l’intérieur du pays, elles favorisent l’éclosion d’un secteur privé dynamique et contribuent à attirer les capitaux étrangers. Elles participent en outre au transfert de technologie et à la formation de la main d’œuvre qui acquiert un savoir-faire.

D’autre part, la privatisation d’une entreprise publique résulte d’une décision purement financière. Elle permet de réduire, à court terme, les dettes de l’État. Il s’agit aussi d’une méthode pour trouver des moyens de financement privés sans recourir à l’emprunt. Ainsi, il s’agit d’une décision influencée par le désir de respecter les règles budgétaires. Mais presque rien de tout ce qui précède n’a été respecté.

Tableau des entreprises privatisées

Pour le Pr Nanfack Nanfoso, trois observations peuvent être faites à la lumière de ce tableau :

Tous les secteurs d’activités ont été engagés lors du processus ; le secteur primaire, secondaire et tertiaire.

  • 78,2% des capitaux sont en majorité étranger ceci suppose une forte absence d’une politique de nationalisation qui sauvegarde les intérêts du pays
  • Le pourcentage d’étrangers dans la répartition du capital des entreprises privatisées s’est accru. En effet, on constate la présence des repreneurs locaux dans trois entreprises seulement, les autres étant les Etat Unis, l’Allemagne, la Suisse, la France, l’Inde, l’Afrique du Sud et le Maroc.

Concernant les entreprises à privatiser, si l’on se base sur les trois listes préalablement établies par l’Etat, l’on dénombre un total de 35 entreprises inscrites. En complétant la SCM, la BICIC, la SOCAR et la SONEL qui ont fait l’objet de listes à part, l’on comptabilise finalement 39 entreprises. Les 24 entreprises privatisées mentionnées dans le tableau ci-dessus, toutes proportions gardées, mettent donc en évidence un taux de réalisation des privatisations de 61,54%. Ce qui reste bel et bien dans le sillage du constat fait par Tsafack-Nanfosso indiquant un taux de réalisation de 60%, à une époque où certaines privatisations comme celle de la SNEC n’étaient pas encore effectives.

L’information n’a pas été donnée directement, mais le gouvernement du Cameroun semble vouloir reprendre avec le processus des privatisations. Dans la ligne de mire de ces nouvelles privatisations, on retrouve plusieurs entreprises, telles que Camtel, Camair-Co, la branche bananes de la CDC, la Société Camerounaise des Dépôts Pétroliers (SCDP), ou encore la Société de Développement du Coton (Sodecoton).

 

 

 

Challenge App Afrique : la Côte-d’Ivoire gagne devant le Cameroun

 

Deux autres projets étaient retenus comme finalistes : AbcCode et AltLearn des camerounaises Arielle Kitio et Marylène Owona.

Cette année, le Prix Challenge App Afrique avait pour thème : « le numérique au service de l’éducation des enfants ». L’idée était d’imaginer le service numérique qui contribuera à l’éducation des enfants.

L’Ivorienne Christelle Hien-Kouame a remporté la sixième édition du prix Challenge App Afrique avec sa plateforme Prenez les feuilles, permettant l’accès au programme scolaire sous le format de résumés de cours par chapitre et par matière, suivi d’une série de questions à choix multiples pour évaluer la compréhension de l’apprenant.

Elle bénéficie d’une enveloppe de 15 000 euros soit plus de 9 800 000 F pour développer son projet et d’un accompagnement par l’Agence française de développement (AFD) dans le programme SIBC (Social & Inclusive Business Camp).

Ouvert à tous les Africains et jeunes entreprises du continent, la sixième édition du Challenge App Afrique de France 24 et RFI visait à soutenir le développement d’applications numériques dans le domaine des technologies de l’Information et de la Communication (TIC) pour favoriser l’éducation des enfants. Environ 900 projets ont été reçus.

Pour mémoire, les thèmes des cinq premières éditions étaient la santé (2016), l’éducation des filles (2017), le développement durable (2018), le développement urbain et des villes intelligentes (2019), et le numérique au service de la lutte contre les pandémies (2020).

L’an dernier, le concours a récompensé Amara Diawara (Guinée), pour son projet « Afriqcare », une plateforme destinée aux professionnels de la santé ainsi qu’aux patients maliens et guinéens, permettant une gestion des consultations et la prise de rendez-vous en ligne, avec la possibilité d’avoir accès à un livre de santé et un carnet de vaccination électronique.

 

 

France : séparation de deux petites siamoises camerounaises

Deux petites Camerounaises, âgées d’un an, sont attendues à Lyon vendredi pour subir une opération chirurgicale qui permettra de les séparer.

Les jumelles Bissie et Eyenga sont reliées au niveau du foie et de la base du thorax. Née le 6 novembre 2018 à Ayos (région du Centre), les fillettes s’envolent vers la France où elles subiront opérées grâce à une action de solidarité.

Une opération est nécessaire pour la survie des fillettes qui ont passé leur première année sous surveillance médicale à l’Hôpital gynéco obstétrique et pédiatrique de Yaoundé. Elles y ont été encadrées par le chirurgien pédiatrique Faustin Mouafo. Lequel avait reçu Maya, alors agée de 18 ans, venue accoucher sans visite médicales préalables.

Bissie et  Eyenga ont été abandonnées à la naissance par leur papa. L’opération est financée par l’antenne lyonnaise de la Chaîne de l’espoir. Une association créée en 1994 qui prend en charge chaque année à Lyon une douzaine d’enfants ne pouvant être soignés dans leur pays, faute de moyens techniques et ou financiers.

Une adolescente récompensée pour son projet sur les langues maternelles

Divine Dongo, 14 ans est la promotrice du projet Lama, une application pour l’apprentissage des langues maternelles grâce à des supports audiovisuels.

Avec son projet Lama, la lycéenne Divine Dongo – 14 ans et élève en classe de Seconde – vient de remporter le prix de l’innovation Sage (Students for Advanced Global Entrepreneurship). Sa récompense lui a été remise à l’issue de la finale nationale dudit concours le 17 juin à Yaoundé.

Lama est une application technologique qui permet aux internautes d’approfondir leurs connaissances des langues nationales camerounaises grâce à un ensemble de supports audiovisuels. Avec cet outil, les utilisateurs peuvent apprendre les base d’une langue, de la phonétique à la prononciation. Seul est accessible pour l’heure, le Yemba, un dialecte de la région de l’Ouest.

Deux autres projets ont également reçu des distinctions le 17 juin, notamment, celui de la transformation du Moringa en savon et thé ainsi que les projets de création de carreaux à partir de plastiques recyclés. Tous les lycéens porteurs desdites initiatives représenteront le Cameroun en Ukraine du 10 au 14 août 2017 pour la finale internationale du concours Sage.

 

Bamenda: les autorités appelées à rouvrir la radio Hot Cocoa

Le Comité pour la protection des journalistes demande que soit annulée immédiatement la suspension de la station de la radio émettant à Bamenda et dont les locaux ont été aussi fermés

Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a appelé les autorités camerounaises à annuler immédiatement la mesure de suspension de la station de radio indépendante Hot Cocoa 94 FM, qui émet à Bamenda, dans le Nord-ouest et dont les locaux ont été aussi fermés mardi, 10 janvier 2017.

Selon le communiqué transmis à la PANA, le gouverneur de la région, Adolphe Lele Lafrique, a ordonné aux responsables de Hot Cocoa, la suspension de toute activité jusqu’à nouvel ordre pour des motifs d’incitation à la désobéissance civile, lors d’une émission à lignes ouvertes évoquant la grève des enseignants de la région, a rapporté au CPJ, le responsable de la station, Gédéon Taka.

Le représentant du CPJ pour l’Afrique de l’Ouest, Peter Nkanga, a relevé que cette suspension de la station de radio Hot Cocoa faisait partie intégrante d’une volonté permanente de passer sous silence les manifestations de mécontentement des Camerounais anglophones.

« Les autorités devraient autoriser la reprise immédiate des activités de la station de radio et cesser de censurer les informations », a soutenu M. Nkanga.

Le CPJ souligne que le ministère camerounais de la Communication a adressé, en décembre dernier, aux stations de radios et de télévisions privées, une circulaire interdisant tous débats sur la situation socio-politique ambiante dans la région anglophone.

Selon le CPJ, la suspension de Hot Cocoa est la dernière d’une série de tentatives d’étouffer les reportages et les commentaires sur la crise politique, en rappelant depuis décembre 2016, la suspension d’une douzaine de journaux et de radiodiffuseurs, l’interdiction permanente de parution de trois journaux et l’exercice du métier de journaliste pour les éditeurs et la sanction infligée à une douzaine de journalistes.

La région anglophone du Cameroun a été secouée par des manifestations de colère des habitants dénonçant une marginalisation du pouvoir central. Quatre personnes ont été tuées après la dispersion par la Police d’une manifestation à Bamenda.


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Des bourses d’études pour trois footballeuses camerounaises

Les trois joueuses retenues iront étudier au Japon, à la Tokyo international university. Agées de 18 ans, elles devront être titulaires d’un baccalauréat scientifique

Le Japon offre la possibilité à trois footballeuses camerounaises âgées de 18 ans d’intégrer la Tokyo international university. Une institution située dans la région entourant la ville de Kawagoe dans la préfecture de Saitama et qui privilégie l’apprentissage par expérience. C’est l’objet d’une bourse d’étude annoncée mercredi, 04 janvier 2017, par l’ambassadeur du Japon, Kunio Okamura, à l’issue d’une rencontre avec le ministre camerounais des Sports et de l’éducation physique.

Les noms des bénéficiaires de ladite bourse ne sont pas encore connus. Mais les postulantes doivent être titulaires d’un Baccalauréat scientifique.

«Je suis venu pour parler de ces bourses. Le Cameroun est un pays de football, populaire en sport. Tous les Japonais le savent. Après la coupe du monde des moins de 17 ans (Jordanie, ndlr) et la coupe d’Afrique des nations de football féminin (Cameroun, ndlr), nous avons espéré lancer une coopération», a expliqué Kunio Okamura.

Face à un tel élan, le ministre Bidoung Mkpatt a témoigné sa «gratitude pour les efforts et l’appui ainsi apportés. Sa gratitude également pour l’opportunité donnée aux jeunes Camerounaises talentueuses afin d’enrichir leurs connaissances, développer leurs aptitudes dans les grandes universités. A partir du football, nous espérons ouvrir les portes aux autres disciplines.»


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Tenue d’une mission de sensibilisation sur le libre-échange en Afrique centrale

Cette mission va permettre aux opérateurs économiques de maîtriser la procédure d’obtention d’agréments aux tarifs préférentiels pour que leurs produits puissent librement circuler dans la sous-région

Une mission du secrétariat général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) sillonne actuellement les pays de la région, en vue de sensibiliser ces derniers sur l’application des textes sur le commerce et le libre-échange et l’intégration communautaire dans la région.

Conduite par le secrétaire général adjoint de la CEEAC, Thérèse Chantal Mfoula Edjomo, cette mission vient de rencontrer les autorités camerounaises dont le Premier ministre chef du gouvernement, Philemon Yang.

«Nous avons parlé (.) de cette mission de sensibilisation et de plaidoyer que nous menons afin que les pays de la sous-région puissent insérer dans leur ordre juridique interne les textes communautaires en matière de commerce et de zone de libre-échange qui devraient être opérationnalisés en janvier 2017», a indiqué le chef de la délégation.

Cette sensibilisation concerne davantage les opérateurs économiques afin qu’ils puissent maîtriser la procédure d’obtention d’agréments aux tarifs préférentiels de sorte que leurs produits puissent librement circuler dans la sous-région.

Au sujet de la libre-circulation des personnes, Mfoula Edjomo a assuré que la mise en circulation du passeport Cemac restait d’actualité pour faciliter le mouvement des personnes dans la sous-région. «Les ministres en charge de ces questions sont à pied d’ uvre pour parvenir à cet idéal», a-t-elle précisé.

La CEEAC est un marché de 140 millions de consommateurs répartis dans dix pays membres.


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Awards de la marque 2016: l’OAPI récompense trois entreprises camerounaises

La société Camlait a reçu le Grang prix award, Crédit du sahel a obtenu le Prix de la meilleure marque locale et la chaine de télévision privée Canal2 international obtient le Prix du public

L’organisation africaine de la propriété intellectuelle vient de récompenser trois entreprises qui utilisent les systèmes de protection de la propriété industrielle et des marques pour commercialiser leurs produits et services.

Le 13 septembre dernier, à l’occasion du gala de clôture des festivités de la 17e édition de la journée africaine de la technologie et de la propriété intellectuelle, l’institution a décerné ses Awards de la marque, premiers du genre, à Camlait, Canal 2 international et à l’établissement de microfinance Crédit du Sahel.

De manière spécifique, Camlait a reçu le Grand Prix Awards de la marque OAPI «qui récompense la marque fortement distinctive d’une entreprise qui a connu un développement remarquable au plan national», indique l’OAPI. En ce qui concerne cette société de prooduction des produits laitiers, la distinction a été attribuée pour le produit River, un yaourt à base de soja. A cela s’ajoute un chèque de deux millions de FCFA et deux bons de prise en charge pour le dépôt de deux marques.

Le deuxième Prix accordé est celui de la «meilleure marque locale». Il a été attribué l’établissement de microfinance Crédit du Sahel accompagné d’un chèque d’un million de FCFA. La chaine de télévision Canal 2 Internationale s’est quant à elle vue attribuer le Prix du public et une somme de 500 000 FCFA. «Ce Prix est décerné par le vote du public à la marque qui a connu un développement remarquable au fil des années, suite aux actions de marketing de l’entreprise», souligne l’OAPI.

Douze marques étaient en compétition pour la première édition des Awards de la marque. L’OAPI les départage sur la base du portefeuille de marque, de sa distinctivité, de son maintien en vigueur. Sont aussi jugés la politique marketing et l’étendue territoriale de la marque.


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Classement Fifa: statut quo pour les Lionnes

Les Camerounaises ont gardé leur position de 47e nation de football féminin dans le monde

Le Cameroun a gardé sa place de 47e nation de football féminin dans le monde dans le dernier classement publié vendredi, 6 août 2016, par la Fédération international de football association (Fifa).

Sur le plan africain, les Lionnes restent à la troisième place juste derrière le Nigéria (1er africain et 37e mondial) et le Ghana (2e africain et 46e mondial).

La médaille de bronze acquise par les Canadiennes lors du Tournoi Olympique de Football féminin de Rio 2016 leur permet de se hisser en quatrième place, le meilleur classement de leur histoire.

Au total, environ 40% des 63 matches disputés ces deux derniers mois l’ont été dans le cadre du tournoi olympique, le reste étant des matches amicaux.

En remportant cinq de ses six matches au Brésil, le Canada a donc réussi à finir sur le podium comme lors de Londres 2012 mais s’est aussi offert une incroyable progression de 93 points, quittant la dixième place pour pointer à présent en quatrième position. C’est la première fois qu’il intègre le Top 5, dépassant son meilleur classement jusqu’à présent de septième.

Malgré leur défaite en quarts de finale aux tirs au but face à la Suède, les États-Unis demeurent en tête du classement. Leur avance sur l’Allemagne a néanmoins fondu de moitié et ils ne totalisent que 2 137 points, leur plus bas total jamais enregistré. À l’inverse, les Suédoises, médaillées d’argent, ont pu savourer leur premier podium olympique ; à noter qu’elles ne progressent pas pour autant au classement – et ont même perdu sept points. Quart de finaliste, l’Australie perd deux places pour se classer septième, tandis que le Brésil, qui a échoué au pied du podium, perd deux places et pointe à la dixième place, le pire classement de son histoire. L’Angleterre et le Japon perdent aussi du terrain (respectivement cinquième et huitième, moins une place chacune).

Côté meilleures performances, le Canada n’est pas seul : l’Afrique du Sud (48e) gagne quatre places notamment grâce à un bon 0-0 obtenu face au Brésil en phase de groupes, tandis que l’Ouganda (129e), absent des Jeux, fait son apparition dans le classement – une grande première – malgré une défaite 4-0 en amical face au Kenya. Parmi les meilleures progressions, il convient de mentionner les Îles Féroé (75e) qui grappillent cinq places au bénéfice de victoires en amical face à la Lituanie et le Lettonie. À l’inverse, les Émirats arabes unis (76e) enregistrent la plus grosse chute (moins 3) après avoir perdu deux matches amicaux face au Luxembourg fin juin.

Enfin, si l’équipe de Guam (80e) refait son apparition au classement, aucune équipe ne le quitte du fait d’une inactivité prolongée. Les équipes classées sont donc actuellement au nombre de 134.

Le prochain Classement mondial féminin de la Fifa sera publié le vendredi 23 décembre 2016.


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Volley-ball: les 12 camerounaises retenues pour les J.O. sont connues

La liste a été arrêtée samedi par le staff technique. Sur les 17 ayant pris part au stage préparatoire, cinq ont été recalées

L’équipe nationale de volley-ball dames est entrée dans la dernière ligne droite de sa préparatoire pour le tournoi olympique qui se disputera dans quelques semaines (5-21 août) à Rio au Brésil.

Cette dernière étape va se dérouler avec les 12 joueuses qui défendront les couleurs nationales au Brésil. La liste définitive a été publiée samedi, 09 juillet 2016, par le staff technique.

Jean René Akono et Joseph Nane Eoné ont choisi de se séparer de cinq filles à savoir : Ruth Manuela Bibinbe, Linda Aboa, Leandra Olinga Andela, Jacqueline Ntozi Npegna et Raissa Baran à Bissene. Cette dernière a été écartée de la sélection à la surprise générale étant donné qu’elle est l’une des anciennes de l’équipe ayant pris part aux qualifications à Yaoundé.

Mais le staff technique a fait son choix et continuera la préparation uniquement avec les 12 qui vont participer à la compétition. Un groupe homogène composé de Lionnes habituées à jouer ensemble. Seules Amana Guigolo et Piata Emelda Zessi intègrent le groupe pour la première fois.

A Rio, Le Cameroun évoluera dans la poule A avec pour adversaires le Brésil, pays hôte, la Russie, le Japon, la Corée du Sud et l’Argentine.

Liste des 12 joueuses retenues
1-Stéphanie Fotso Mogoung
2-Christelle Tchoudiang Nana
3-Raïssa Nasser
4-Théorine Christelle Aboa Mbeza
5-Laeticia Créscence Moma Bossoko
6-Madeleine Samantha Bodo Essissima
7-Henriette Nadège Koulla
8-Yolande Juliana Amana Guigolo
9-Emelda Piata Zessi
10-Berhirade Simone Flore Bikatal
11-Victore Pauline l’Or Ngon Ntame
12-Abdoulkarim Fawziya


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Des Camerounaises exposent la mode «afro» à Paris

Mohena Diwouta-Loth, Nelly Mbouno participent à la 2e édition du festival «Un peu d’Afrique à Montmartre» ouvert le 21 juin. Au menu, des défilés, du shopping, des débats et des rencontres

Jusqu’au 3 juillet, les designers et créateurs «afro» s’installent sur la Butte Montmartre à Paris. Cinq boutiques éphémères proposent aux Parisiens « Un peu d’Afrique à Montmartre », le nom de l’évènement. Alors que les tissus africains sont tendance cet été en France, le festival propose de découvrir les jeunes talents de la mode et du design afro. A travers des boutiques, mais aussi des débats et des rencontres avec les artistes.

Mohena Diwouta-Loth dessine et fabrique des bijoux. Avec trois autres jeunes créatrices françaises et africaines, elle a créé en décembre dernier «Un peu d’Afrique à Montmartre» afin de permettre au public de découvrir les nouveaux visages de la création «afro». «On investit cinq boutiques de la rue Androuet avec des univers différents dans chaque boutique, explique la jeune femme. On va retrouver par exemple des jupes et des jolies vestes qui sont travaillées avec du pagne tissé, faits par des tisserands du Sénégal».

Promenade dans le Paris «afro»
«Un peu d’Afrique à Montmartre» s’est donné pour objectif de promouvoir les jeunes créateurs, alors que l’Afrique est devenue tendance, notamment dans les maisons de couture. «Cela démocratise aussi les choses et je trouve bien qu’on puisse comprendre que le wax n’est pas réservé à l’été, aux peaux noires ou aux mamans, qu’on comprenne que c’est un tissu comme un autre avec des possibilités infinies, estime Nelly Mbouno, jeune camerounaise fondatrice de June Shop, une marque de prêt-à-porter « afro ». Si les grandes marques s’en emparent, tant mieux pour moi».

Couturiers sud-africains, designers sénégalais, bijoutiers franco-camerounais… «Un peu d’Afrique à Montmartre» invite à sortir des sentiers battus de la grande distribution. Au menu, outre le shopping, des rencontres, des débats, des ateliers, des concerts, des expositions, des vernissages, des coktails, des défilés multi-créateurs et des promenades historiques dans le Paris «afro», un terme que l’on préfère à «africain» car certains de ces créateurs sont européens.


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Basketball: les Camerounaises n’iront pas à Rio

Elles ont été battues par les Turques mercredi, lors de leur deuxième et dernier match de poule du Tournoi de qualification olympique

Le Cameroun ne disputera pas le tournoi finale de basketball dames des Jeux olympiques prévu à Rio au Brésil dans deux mois. Les Camerounaises n’ont pas pu se qualifier lors du tournoi de rattrapage qui se dispute actuellement à Nantes en France.

Mercredi, 15 juin 2016, face à la Turquie, l’équipe conduite par l’Italien Stefano Bizzozi n’a pas pu faire le poids, concédant une lourde défaite (72-46) soit un écart de 26 points. Dans ce match contrôlé de bout en bout par les Européennes, les Camerounaises n’ont jamais vraiment existé, malgré les 25 points marqués par Ramses Lonlack et Monique Ngo Ndjock.

Les Lionnes ont rarement proposé du beau jeu, et sans surprise, elles terminent le match avec seulement 6 passes décisives, quand la Turquie termine à 22 passes décisives. Le Cameroun a tiré à seulement 3/15 à 3 points et finit à 25% aux tirs.

C’est la deuxième défaite du Cameroun dans le tournoi après celle face à l’Argentine (64-75). Après cette performance catastrophique au Tournoi de qualification olympique, les Camerounaises rentreront pour préparer le prochain championnat d’Afrique.


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Un numéro vert pour renforcer la lutte contre la grippe aviaire dans le Mfoundi

Les autorités camerounaises viennent de mettre le numéro 1510 à la disposition des populations, pour informer de tout cas suspect de grippe aviaire

Les autorités camerounaises facilitent l’échange d’informations sur la grippe aviaire dans le Mfoundi. Elles viennent de mettre à la disposition des populations, un numéro vert leur permettant de dénoncer tout cas suspect de grippe aviaire. Il s’agit du 1510.

En collaboration avec son homologue de la Santé publique, le ministre des Pêches et des Industries animales, Dr Taïga, informe l’opinion publique qu’ «une cellule de veille a été mise en place et répond aux numéros de téléphone suivants : 222 31 14 32 et 222 22 44 19».

Depuis la mort de 24 000 poulets des suites de grippe aviaire dans une ferme de Mvogbeti, le gouvernement a engagé la lutte contre une propagation de l’épidémie sur le territoire national. Elle comprend entre autres l’interdiction de la vente du poulet dans le Mfoundi.

«Nous allons venir en appui à ces équipes qui vont opérer des saisies là ou nous trouveront des poulets en vente. C’est tout à fait normal de saisir les poulets des contrevenants. Et tel que nous l’avons fait à Mvo-Betsi, on procèdera tout simplement à leur abattage», a indiqué le préfet du Mfoundi, Jean Claude Tsila, dans une interview publiée par la presse publique ce lundi, 30 mai 2016.

«Si les poulets viennent d’ailleurs, nous n’accepterons pas qu’ils rentrent dans la ville. Donc si les gens ont des poulets ailleurs, qu’ils les gardent dans ces zones-là. Mais s’ils entrent dans la ville de Yaoundé où l’épidémie est déclarée, Nous allons les saisir également. Nous demandons aux gens de ne plus faire venir les poulets dans la capitale», a-t-il ajouté.


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Jean Michel Nintcheu s’insurge contre la concurrence déloyale des multinationales

Dans une tribune, le député du SDF propose aux autorités camerounaises d’interdire aux multinationales pétrolières localisées au Cameroun, de mener des activités commerciales dans l’agroalimentaire

Le député Jean Michel Nintcheu, membre du Front social démocratique (SDF), a fustigé la «concurrence déloyale qui est de surcroît déséquilibrée» de plusieurs multinationales exerçant dans le secteur pétrolier, mais qui désormais se lancent dans le commerce de détail des produits autres que le pétrole notamment dans l’agroalimentaire.

Dans une tribune en direction des autorités, cet élu vise particulièrement le groupe Total, qui s’est lancé dans le commerce de proximité à travers «une prolifération de smarts ou échoppes» dans ses stations-service sur toute l’étendue du territoire «en violation de la réglementation».

«Total et d’autres multinationales installées au Cameroun n’ont pas vocation à faire dans la distribution et le commerce de proximité dans le secteur de l’agroalimentaire», insiste Jean Michel Nintcheu pour qui cette intrusion dangereuse «résulte d’une absence de volonté politique des pouvoirs publics de protéger les petites et moyennes entreprises».

Le député constate aussi «une invasion exponentielle et sans régulation des espaces marchands du pays par des colonies de peuplement asiatiques, et surtout chinoises, qui ont fini par créer des bantoustans dans les grands espaces commerciaux avec tout ce que cela entraîne comme monopolisation du commerce de détail de certains produits et chômage des compatriotes commerçants de détail».

Interpellé récemment à cet effet, au cours des questions orales aux membres du gouvernement sur la nature des conventions commerciales entre le Cameroun et certains pays, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana a, à la stupéfaction générale, reconnu qu’il n’y avait pas de convention régissant l’exercice de l’activité commerciale entre le Cameroun et la Chine et qu’il y a des abus des hommes d’affaires chinois.

Pour M. Nintcheu, «dans un pays normal qui protège ses citoyens, l’activité commerciale doit contribuer à la compétitivité, à la création d’entreprises génératrices d’emplois et à la lutte contre le chômage».

Et de proposer, pour ne pas assister à l’asphyxie de la quasi-totalité des acteurs exerçant dans la distribution des produits agroalimentaires dans les villes camerounaises, l’interdiction du commerce illicite de détail et de proximité de ce secteur d’activité aux multinationales pétrolières.


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Raid Sahraouiya: des Camerounaises au départ

Une soixantaine de femmes de différents pays étaient au départ dimanche à Dakhla au Maroc pour le Raid solidaire qui se tient jusqu’au 23 avril au c ur des paysages de la région

Une soixantaine de femmes marocaines, américaines, espagnoles, françaises, sénégalaises et camerounaises étaient au départ dimanche après-midi à Dakhla (Maroc) pour le Raid solidaire « Sahraouiya » qui se poursuivra jusqu’au 23 avril 2016 au c ur des paysages majestueux et féeriques de la région, alternant mer et désert.

Ce Raid multisports, combinant trail, course de nuit, bike and run, course d’orientation, canoë et épreuves surprises, transportera les participantes six jours durant dans une aventure humaine extraordinaire au bord du Lagon de Dakhla, considérée comme la perle du Maroc et de ses provinces du sud.

Niché sur le site de la Dune Blanche entre mer et désert, à une trentaine de kilomètres du centre-ville de Dakhla, le bivouac qui accueille l’ensemble des participantes de la « Sahraouiya », a été conçu afin d’être en pleine harmonie avec la nature et s’inscrit ainsi dans une démarche d’événement durable promue par les organisateurs.

La première étape, dite « prologue », donne déjà un avant-goût de l’aventure pour ces femmes engagées dans l’action sociale avec cette course « découverte » de Dakhla, une sorte de quête au trésor, axée autour de 6 points touristiques de la ville, a expliqué Gilles Gaubert, directeur de course.

En termes de difficulté, cette étape est plutôt facile et accessible à toutes les participantes, qu’elles soient sportives ou débutantes, puis la course gagnera en difficulté, a-t-il dit.

Concrètement, les « raideuses » concourront par équipe de deux et devront effectuer les épreuves ensemble. Un temps chrono permettra de faire un classement à la compétition et à chaque étape y afférente. Des épreuves d’adresse d’équilibre et de stratégie apportant des temps bonus aux équipes sont prévues, tandis que des malus temps seront rajoutés en cas d’abandon ou de non-respect du règlement.

Portée par l’action solidaire et sociale, l’édition 2016 de Sahraouiya vise à aider les associations marocaines uvrant pour le soutien aux femmes en situation vulnérable et de précarité à concrétiser leurs projets.

Trois marraines représentent « Sahraouiya » dans sa deuxième édition, Mme Aicha Ech-chenna, présidente de l’Association Solidarité Féminine, Mme Nezha Bidouane, présidente de la Fédération Royale Marocaine de Sport pour Tous, également présidente de l’association « Femmes, réalisations et valeurs », et pour la première fois, Mlle Sara Chafak, la maroco-finlandaise élue en 2012, miss Finlande.

En plus de stars du tissu associatif ou du showbiz, dont la chanteuse « Dièse », des figures de l’athlétisme marocain sont également au rendez-vous de cette édition qui s’annonce comme un Raid de « toutes les surprises ».

A l’instar de la triple championne du Monde, Nezha Bidouane, d’autres athlètes participent au Raid « Sahraouiya », dont Zhor Elkamch, Kabira Legmiri et Soltana Ait Hemmou.

Le Raid « Sahraouiya » est organisé par l’Association Lagon Dakhla, pour le développement du sport et l’animation culturelle, en collaboration avec l’Agence de communication OL Dakhla Consulting, et sous l’égide de la Fédération Royale Marocaine de Sport pour Tous.

« Sahraouiya » est plus qu’un événement sportif, « un élan citoyen, responsable et solidaire », selon ses initiateurs.


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Des Camerounaises de la diaspora parlent du 08 mars

Par François Zoomevele Effa

Le 8 mars est depuis 1977 proclamé Journée internationale de la femme par l’ONU. A travers le monde entier, se déroulent différentes manifestations. C’est depuis 1986 que le Cameroun célèbre de façon très singulière cette journée, de la première dame aux citoyennes des villages. Ce n’est pas férié, mais toutes les administrations et les entreprises laissent les femmes libres de participer aux manifestations officielles et aux réjouissances déclinées au féminin ce jour-là.

Nous avons rencontré des Camerounaises de la diaspora. Elles sont artiste peintre, artiste de variétés, humoriste, conteuse, écrivain, responsable d’association, et journaliste. Elles nous ont raconté chacune ce que représente cette journée pour elle, la signification particulière qu’elle revêt pour les Africaines qu’elles sont, et l’appréciation qu’elles portent aux commémorations « à la camerounaise » de l’événement.

Delphine Barbeau est gestionnaire de paye. Elle est présidente de l’association « Dynamiques Africaines » de La Rochelle.
«Pour moi, le 08 mars est une manière de célébrer la place de la femme dans la société, sa reconnaissance en tant qu’être humain possédant des droits et des devoirs. C’est pour la femme africaine très significatif dans la mesure où elle a été longtemps asservie. Elle est sortie de l’ombre aujourd’hui car les m urs évoluent, et notre émancipation en tant que femme africaine s’arrache au fil de combats difficiles.

Les commémorations de cette journée au Cameroun revêtent deux formes : dans les classes intellectuelles, les femmes organisent des tables rondes et des conférences sur des thèmes variés portant sur leur vie. Réduites au début à une seule journée, ces activités s’étendent sur plusieurs jours, avec des débats, des activités gastronomiques, des remises de dons aux orphelinats, aux enfants des rues, aux centres de santé. Les femmes du milieu rural, elles, essayent de calquer leurs activités sur celles de la ville, mais elles sont limitées par leurs moyens financiers.

En tant que dirigeante d’association, cette journée est pour moi l’occasion de dynamiser de plus belle les femmes de notre groupe par des conférences, des soirées dansantes à thème…
Cependant cette journée sera une réussite totale pour la femme africaine lorsque toutes nos sociétés traditionnelles auront libéré les femmes de l’emprise des rites et coutumes comme l’excision ou les mariages forcés….»

Stella Triché Nsi est artiste peintre, éducatrice et aide-soignante en formation.
« Pour moi, la journée du 8 mars qui a pris naissance dans les luttes féminines prolétariennes du début du vingtième siècle et dans une perspective révolutionnaire signifie journée internationale de la femme. Nous devons sa création à Clara Zetkin lors de la seconde conférence internationale des femmes socialistes en 1910 à Copenhague. L’ONU francophone l’appelle journée de manifestation et d’égalité. Pour le gouvernement, c’est la journée des droits de la femme, et les militantes la nomment journée de lutte pour le droit des femmes.

En tant qu’Africaine, je fais un sombre constat des inégalités qui règnent encore malheureusement entre les hommes et les femmes, sans distinction de race ni de couleur. Je pense que la femme n’est pas traitée comme il se doit. Nous devons donc continuer cette lutte pour nous faire entendre. Moi, femme africaine vivant en Europe, je ressens encore plus ces inégalités tant dans la vie professionnelle que privée. Je veux dire ici à toutes les femmes, ne nous laissons pas faire, ne baissons pas les bras, continuons notre combat, affirmons-nous à travers des conférences de presse, les médias, des expositions de peinture, des défilés, des écrits… Nos enfants verront sans doute le fruit de nos efforts »

Delphine Barbeau.
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Aline Marie Christine Zomo-Bem, La Comtesse du rire, humoriste de talent et romancière
« Le 8mars est la journée internationale qui me prouve que nous sommes déjà reconnues comme entité à part entière dans ce machisme qui nous environne. C’est une avancée que je valide, j’y adhère, malgré le manque d’encadrement des femmes africaines.
Cette journée et ses manifestations n’ont pas l’importance et la valeur qu’elles devraient revêtir chez certaines Africaines dont on entretient l’ignorance. Ça devient l’occasion de se déshonorer en couchant dans les caniveaux avec des voyous, après avoir ingurgité des bières par ci par là. C’est que le sens de cette célébration leur échappe.

Au Cameroun, mis à part la première dame qui participe au défilé, j’observe qu’entre les discours des officiels et la réalité quotidienne des femmes, il y a un abîme. Les violences sexuelles continuent en toute impunité, et la ministre de la condition féminine n’en est pas offusquée. Les femmes qui choisissent comme moi de dénoncer ou d’écrire sur des sujets relatifs à ce qui mine la condition féminine sont mises au ban de la communication.

Que puis-je ajouter ?! Je ne fais pas partie des décideurs, celles qui en font partie se fichent des vrais problèmes des femmes. J’ai écrit deux romans dans lesquels je dénonçais le viol, puis j’ai pris mon temps pour aller en parler au Cameroun. Ma démarche n’a pas tellement eu d’écho médiatique, alors que j’ai reçu près de six cents témoignages de femmes violées dans ce pays. »

Stella Triché.
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Evelyne Pelerin Ngo Maa est poétesse et conteuse. Elle est aussi auteur, acteur et metteur en scène.
«Le 8 mars est la journée qui permet aux femmes du monde entier de se reconnaître s urs et de prétendre aux mêmes aspirations, à la même quête de reconnaissance et de liberté dans le respect.
Pour la femme Bassa que je suis, je me réjouis de voir que mes ancêtres avaient bien des longueurs d’avance sur le monde moderne à propos du rôle de la femme et de son importance.
Dans ma tradition, on raconte que notre ancêtre, organisatrice de la vie sociale, discutait d’abord avec son épouse (Ngo Maa), puis ils allaient, chacun de son côté, porter les décisions prises ensemble (lui aux hommes, elle aux femmes).

Je ne suis pas assez bien renseignée pour donner mon avis sur les manifestations qui se déroulent au Cameroun, mais le peu que je vois par internet témoigne d’une grande vitalité. Il y a de la joie, les femmes sont belles et rayonnantes. Elles témoignent avec fierté que l’accès à tous les métiers leur est désormais possible. J’aime beaucoup les tissus pagnes qu’elles réalisent à chaque édition, et les jolis kabas témoignent de leur foisonnante créativité.

Pour moi, c’est une journée de bilan pour le passé et de résolution pour les nouveaux combats à mener et à gagner, comme préparer les jeunes générations à affronter le monde de demain. Au-delà du côté festif, le 8 mars est la journée où la femme se manifeste dans toute sa noblesse. Elle règne sans dominer, sans brutaliser ni se livrer à l’abus de pouvoir et à la violence de certains hommes. C’est le moment pour elle de créer un modèle de vie qu’elle souhaite avoir tous les jours.

Il avait suffi à Rosa Parks de refuser de céder sa place dans le bus, de rester assise sans un geste, sans un mot… Et Martin Luther King s’est levé pour réclamer le changement de la condition des Noirs en Amérique.

Juste un v u, que les femmes restent femmes, des femmes pacifiques et aimantes ».

Aline Marie Zomo Bem.
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Danielle Georgia M.N. est journaliste, chroniqueuse dans « Bonjour l’Afrique » sur Radio sud Besançon
« La journée du 8 mars a une particularité pour moi, car elle trouve son origine dans les luttes ouvrières et des suffragettes au début du siècle dernier, pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote des femmes. Cette journée devrait être une journée de bilan de notre vie de femme, en famille, dans la société, bref de notre vie de tous les jours.

Comme chaque année, au Cameroun, les commémorations se feront tous azimuts, plus sous forme d’une fête jouissive que comme une à la prise de conscience de notre condition féminine. C’est à peine si l’on s’attarde sur la raison d’être de cette journée ou sur la condition féminine locale qui ne change pas beaucoup en réalité.

Si je pouvais changer les choses, je dirais qu’au lieu de s’enivrer, de se faire violer et humilier, les femmes devraient mettre ce jour à profit pour une prise de conscience de leur condition et un changement de comportement. Certaines femmes ne le savent sans doute pas, mais c’est elles le sexe fort, et si elles le veulent, les choses changeront positivement. »

Evelyne Pélerin Ngo Maa.
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Stella Mouna est artiste de variétés
« C’est une journée qui est l’objet de diverses interprétations. Bien que des progrès aient été accomplis, nous sommes encore loin d’atteindre l’égalité des genres dans le monde entier. Il y a toutefois une évolution remarquable sur plusieurs points en Afrique. L’exemple de la présidente de la république -par transition- en Centrafrique, ou de Ellen Johnson Sirleaf, présidente du Libéria le prouve. Les femmes ministres et préfets au Cameroun témoignent de la baisse de la discrimination, même dans nos parlements. Cependant, les femmes sont toujours battues, marginalisées, violées, subissent des excisions et des mariages forcés dans plusieurs pays africains.

Au Cameroun, le 8 mars n’est pas un jour ordinaire. C’est une grande journée de mobilisation des femmes à travers tout le pays. Elles se dédouanent ce jour-là de toutes les tâches domestiques, laissant au mari le soin de préparer le repas et de s’occuper des enfants. Après la parade officielle, un bon nombre de femmes continue la fête en dansant dans les bars avec « soulèvement des kabas ». Cette journée est la nôtre et c’est l’occasion de revendiquer notre place, ce que je trouve logique. Ce qui reste déplorable, c’est de ne pas avoir de débats éducatifs, ni même de projets visant à soutenir nos revendications essentielles.

Sachant que la femme est la mère de tout homme, j’ose croire que le thème de cette année qui est « Planète 50-50 d’ici 2030 » passera du slogan à la réalité ».

Danielle Goergia.
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Hemley Boum est une romancière camerounaise
« La journée du 8 mars n’a de sens et d’importance pour moi que par rapport au Cameroun. J’ai le souvenir d’une fête qui se prépare des semaines à l’avance puisqu’il faut se procurer le fameux tissu pagne édité chaque année pour l’occasion. Le faire coudre ensuite mobilise une énergie formidable : les couturières sont à la peine dans tout le pays afin de livrer en temps et en heure, les tenues élégantes, imaginatives, traditionnelles ou plus contemporaines imaginées pour la circonstance. Le jour J une nuée de femmes, de tout âge se déversent dans la rue, parées comme des princesses et ce pagne cesse de devenir un bout de tissu pour assurer le lien, une sorte de cohésion éphémère. La fête dure toute la journée et se termine dans les bars, restaurants, « maquis », boites de nuit, soirées privées de toutes les villes et les campagnes du Cameroun. Les féministes crient au scandale, déplorant à juste titre que le cirque annuel organisé pour le 8 mars ne soit pas l’occasion d’aborder les vraies problématiques : l’absence d’opportunités professionnelles, les brimades, l’ignorance de leurs droits élémentaires ; la longue liste des violences endurées par les femmes dans ce pays. Fustigeant à juste titre là encore, l’hypocrisie du pouvoir qui offre les moyens de la fête mais pas de solutions pérennes. Tandis que certains hommes se mêlent de bon c ur à l’allégresse générale, d’autres se plaignent de ce bref élan de liberté, se braquent contre cette ostentation féminine à exister sans eux en ce jour unique. Les femmes n’en ont cure. Pour l’heure, elles se trémoussent sur la musique de la dernière reine du Bikutsi, tanguent en entamant leur énième verre de bière de la journée, parlent trop fort et rient aux éclats. Même celles qui savent qu’elles subiront en rentrant au petit matin la fureur de leurs maris, compagnons, savourent l’instant. Toutes profitent sans état d’âme car elles savent que la journée de la femme ne durera, comme les autres, que 24h.

La vie reprendra son cours sans que rien n’ait changé. Les femmes sont lucides, sans illusion. Les tenues festives cousues avec amour seront rangées dans les placards et serviront toute l’année. Inutile de les conserver précieusement, le 8 mars prochain, un nouveau tissu sera mis en vente pour célébrer la femme camerounaise.

C’est dans ce contexte unique que la journée du 8 mars a du sens à mes yeux. Je n’ai rencontré cette ferveur collective nulle part ailleurs. Ce jour-là, je reçois les v ux des femmes de mon entourage. Tous louent la femme, la romancière, l’épouse, la mère en moi. Tous me parlent de la joie, de l’importance d’être femme. Tous exaltent notre sororité, glorifient notre féminité. Je réponds avec une égale sincérité, plus encore que pour les v ux anonymes de la fin d’année. J’y mets tout mon c ur, je cherche les mots qui disent ma tendresse, mes encouragements, ma foi inébranlable en la femme camerounaise. Je redis mon admiration, je les bénis et les remercie.

À ceux qui condamnent, à ceux qui n’y voient qu’une tragi-comédie affligeante voire dangereuse,
Je réponds qu’il est doux de lâcher prise au moins une fois dans l’année avant de revenir à la dure réalité quotidienne. Ce n’est pas parce que les femmes s’amusent, que nos valeurs sont en péril. L’immoralité au Cameroun est à chercher dans la corruption généralisée, la pauvreté qui s’étend, la jeunesse en dérive, pas dans le spectacle de femmes qui dansent et rient.
Je certifie qu’une réflexion sur la condition féminine peut s’effectuer tout au long de l’année, et même ce jour spécifique sans que cela ne contrarie la joie des femmes qui feront la fête des premières heures de l’aube au bout de la nuit si le c ur leur en dit.
Je rappelle que les personnes qui violentent les femmes n’ont besoin ni d’excuses, ni de prétextes. Leur haine se repaît de leurs peurs et inversement.

Je soutiens que la femme camerounaise est plus que personne à même de savoir ce qu’elle souhaite pour elle-même. Plus elle aura de l’espace pour s’exprimer, plus elle sera en confiance, mieux elle s’accomplira et mieux le pays -hommes, femmes, enfants, institutions- se portera.
Excellente fête du 8 mars à toutes. »

Stella Mouna.
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Hemley Boum.
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Cotisations sociales: la CNPS décerne des «certificats d’exemplarité»

Lesdits certificats sont remis aux entreprises qui paient régulièrement et à temps les cotisations sociales de leurs employés

La Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps) a récemment décerné des «certificats d’exemplarité» à des entreprises camerounaises qui s’illustrent par le paiement régulier, et à temps des cotisations sociales pour le compte de leurs employés.

Dans la liste des entreprises dressée par la CNPS, se trouvent le concessionnaire du chemin de fer camerounais, Camrail. Il a immatriculé 4522 employés à la CNPS depuis 1999 ; le concessionnaire automobile Cami Toyota, et le Pari mutuel urbain camerounais (Pmuc).

La structure spécialisée dans la sécurité sociale des travailleurs camerounais a aussi décerné ses certificats à certaines collectivités territoriales décentralisées telles que les communes de Tiko et de Kumba, apprend-on.

Par ce geste, la CNPS entend marquer sa reconnaissance pour les efforts que fournissant les entreprises citées dans le cadre de la sécurité sociale des employés. Cela n’était pas le cas en En 2014. Année durant laquelle l’organisme avait publié une liste d’une quarantaine d’entreprises cumulant plusieurs milliards de FCFA d’arriérés de cotisations sociales auprès de la CNPS.

Une locomotive de Camrail.
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Tournoi préolympique de basketball: les Camerounaises tirées dans la poule B

Vice-championnes d’Afrique en octobre dernier, les Lionnes évolueront aux côtés de la Turquie et de l’Argentine

La Fédération internationale de basket (FIBA) Monde a procédé, mardi 26 janvier 2016, au tirage au sort des groupes du Tournoi de qualification olympique (TQO) féminin prévu du 13 au 19 juin prochains à Nantes, en France.

Le vice-champion d’Afrique en titre, le Cameroun, hérite du groupe B en compagnie de la Turquie et de l’Argentine. Pour mieux préparer ce tournoi, les Lionnes de la balle orange entreront en stage dès le mois de mars prochain. Un stage qui débutera sans les professionnelles qui devraient rejoindre le groupe à partir du mois de mai.

En plus du Cameroun, le Nigeria participera également à ce tournoi. Troisièmes au dernier Afrobasket féminin, les Nigérianes évolueront dans le groupe C en compagnie de la Biélorussie et de la Corée du Sud.

Les douze pays participants ont été répartis dans quatre groupes de trois. Les deux premiers de chaque groupe sont qualifiés en quarts de finale. Les quatre vainqueurs de ces quarts de finale décrocheront leur billet pour Rio 2016, les vaincus se disputeront le dernier ticket lors de matches de classement.

Ainsi, à l’issue de ce tournoi, cinq équipes seront qualifiées pour les JO 2016 et rejoindront les Etats-Unis, la Serbie, l’Australie, le Canada, le Brésil, le Japon et le Sénégal, qui ont déjà leur billet.

Voici la composition des groupes :
Groupe A : Cuba, Nouvelle-Zélande, France
Groupe B : Cameroun, Turquie, Argentine
Groupe C : Biélorussie, Corée du Sud, Nigeria
Groupe D : Venezuela, Espagne, Chine

Les Lionnes indomptables du basketball.
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Jeux Africains 2015: les Camerounaises médaillées d’argent

Les Lionnes du volley-ball ont perdu la finale face au Kenya (1-3) lundi à Brazzaville. C’est la troisième fois que le Cameroun se classe deuxième aux jeux

Le Cameroun a été battu par le Kenya (1-3) en finale du tournoi de volley-ball dames des jeux africains 2015 qui se disputent actuellement à Brazzaville.

Lundi, les Camerounaises n’ont pas pu faire le poids face au Kenyanes qu’elles avaient pourtant battues, pour la première fois en match de poule, lors de la deuxième journée (3-2).

Pourtant, le Cameroun est bien entré dans le match en remportant le premier set sur le score de 25 à 15. Alors qu’elles pensaient avoir pris le match du bon bout, les Lionnes butaient sur une bonne réaction des Kényanes. Les Harambees Stars montaient en puissance et refaisaient leur retard lors de la deuxième manche, remportée par 25 à 14.

Détenteur du titre, le Kenya qui venait d’égaliser, musclait son jeu pour s’imposer lors de deux derniers sets (25-15 et 25-19). Avec cette victoire finale (3-1) les Kenyanes restent les reines du volley-ball africain.


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Mondial de volleyball: les Camerounaises ont perçu une prime de 7 millions

L’équipe nationale de volley-ball dames du Cameroun regagne le pays ce vendredi 03 octobre 2014. Les Lionnes ont quitté la compétition, éliminées au premier tour

L’équipe nationale de volley-ball dame du Cameroun regagne le pays ce vendredi 03 octobre 2014. Les volleyeuses arrivent à l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen en provenance de l’Italie où elles ont pris part au championnat du monde de volley-ball (23 septembre-10 octobre). Les Lionnes ont quitté la compétition, éliminées au premier tour.

Les joueuses du coach Jean-René Akono ont perdu tous leurs matches. Face au Canada (1-3), au Brésil (0-3), à la Serbie (0-3) et à la Bulgarie (0-3). Ce fut certainement un dur apprentissage qu’elles devront mettre à profit pour les échéances prochaines.

Engagées au mondial 2014 sans avoir perçu la moindre prime, elles ont reçu chacune la somme de sept millions de F CFA après la compétition. Pour les responsables de la fédération, le problème de primes ne s’est jamais posé. «Les fonds ont été virés en Italie. Mais comme il n’était pas possible de retirer à la banque plus de mille Euros plusieurs fois, nous avons opté de nous rendre dans un pays fiscalement plus flexible comme la Belgique après la compétition», a indiqué un responsable de la Fédération camerounaise de volley-ball au site sportsetelles.com

Selon le même site Internet, les Lionnes ont reçu leurs primes le 1er octobre en France où la délégation devait se séparer. Les professionnelles devront regagner leurs différents clubs, et les joueuses locales devront regagner le Cameroun à l’exception de celles qui ont pu signer des contrats durant ce mondial.

L’équipe de Volleyball du Cameroun au Mondial 2014
Fivb.org)/n

La Guinée Equatoriale disqualifiée pour les JO de Londres 2012

Une disqualification qui profite aux camerounaises qui devront affronter les Nigérianes, afin de déterminer le représentant du continent

Suite aux réserves formulées par le Cameroun, après sa double confrontation face aux Nzaland Nacional, lors des éliminatoires des Jeux Olympiques de Londres 2012, la Fédération internationale de football association (Fifa) à trancher: «La Guinée Equatoriale est disqualifiée. Le Cameroun a été confirmé pour prendre part au dernier tour de qualification pour les Jeux Olympiques, dès lors que la Commission juridique de la Fifa a déclaré les deux matches perdus par forfait par la Guinée équatoriale au second tour, pour avoir utilisé des joueuses non qualifiées, en violation de la réglementation». Cette décision a été rendue publique par la Fifa, via son site internet. Du coup, c’est le Cameroun qui rencontrera le Nigeria en match de barrage pour déterminer le représentant du continent africain aux Jeux Olympiques de Londres. La Fifa a programmé le match aller pour le 26 août et le retour le 11 septembre 2011, sans tenir compte de la participation de la sélection féminine du Cameroun aux Jeux Africains de Maputo, qui se dérouleront du 3 au 18 septembre 2011. Au vu de ce calendrier fort chargé, la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), tout en se réjouissant de cette décision, demandera certainement à la Fifa de modifier les dates des rencontres, notamment celui du match retour.

Comment en est-on arrivée là? Bref rappel de l’histoire
La Guinée Equatoriale, (version féminine) avait éliminée leurs homologues Camerounaises le 16 avril dernier, après le succès de 2-0 au match retour. Le match aller, joué à Yaoundé deux semaines plus tôt, s’étant soldé sur un nul vierge. Sauf que, après le match de Malabo, le Cameroun avait émis des réserves de qualification sur plusieurs joueuses équato-guinéennes. Notamment sur Jade Boho, d’origine espagnole, qui a été naturalisée Equato-guinéenne, sans avoir résidé au moins pendant deux ans dans son pays d’adoption, comme l’exige la réglementation en vigueur au sujet des binationaux. Les cas de certaines Equato-guinéennes, d’origines camerounaises font également désordre, aux yeux de la Fifa. A l’instar des Salomé Nké, Dorine Chigoué, Doceline Theolore et Christelle Ngo Niepel, qui ont changé d’âge et ont pris des noms désormais à consonance espagnole. Pis, Léticia Yimga, qui a porté le dossard 21 pendant le Mondial allemand avait déjà disputé les matches avec l’équipe fanion du Cameroun. Que dire des s urs Salimata, qui en refusant de passer des tests de féminités, à la veille du mondial allemand, ont simplement été écarté de l’effectif.

Une sélection du Onze feminin du Cameroun
Journalducameroun.com)/n