Les entreprises publiques les plus performantes en 2022 au Cameroun (Rapport CTR)

Selon le dernier rapport la Commission Technique de Réhabilitation des Entreprises du secteur public et parapublic, plusieurs entreprises se sont démarquées au Cameroun en 2022.

Le rapport de la Commission Technique de Réhabilitation des entreprises du secteur public et parapublic (CTR) fait une analyse de la situation générale de ces entités étatiques au cours de l’année sous revue. Il permet également de constater que malgré la mauvaise performance chronique du portefeuille de l’Etat, plusieurs entreprises se distinguent en générant des profits et dividendes malgré leur mission d’intérêt général.
Ainsi, en dépit des perturbations qui affectent le monde de l’économie, et donc la croissance, à cause de la récente crise sanitaire mondiale, de la guerre en Ukraine et de l’envolée des prix des matières premières et de l’énergie, plusieurs entreprises et établissements publics (EEP) ont affiché des résultats positifs en 2022 au Cameroun. Il s’agit des « Entreprises à potentiel », dont la performance au 31 décembre 2022 s’est nettement améliorée grâce au chiffre d’affaires qui a atteint 1 514,8 milliards de Fcfa, soit une faible augmentation de 1,96% par rapport à l’augmentation importante de plus de 30% (1 493,5 milliards de Fcfa) observée entre 2020 et 2021. Côté rentabilité, le bénéfice des EPP s’est fortement dégradé passant de 164,5 milliards de FCFA en 2021 à 65,6 milliards FCFA en 2022, soit une chute de plus de 60%.
Sur un échantillon de 67 EEP, dont les performances financières ont été analysées par la CTR, la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) domine le classement des plus rentables avec un bénéfice de 76,2 milliards de FCFA, en hausse de +8,40% par rapport à l’exercice 2021. Cette situation résulte de la hausse des cotisations sociales recouvrées de 6,48% grâce à une politique de fidélisation et de suivi de la clientèle et à la mise en œuvre du processus de digitalisation des prestations.
Avec un bénéfice net de 9,1 milliards de francs CFA, Camtel se place en deuxième position. En hausse de 26,4%, ce résultat net n’a pas amélioré la rentabilité de l’opérateur public de téléphonie du Cameroun en raison notamment de la dégradation du résultat financier de -87,97%. Troisième au tableau, le Port Autonome de Douala affiche un résultat net de 7,8 milliards de Fcfa, en hausse de 6,44% en glissement annuel. La Société de développement du Coton (Sodecoton) et le Crédit Foncier du Cameroun (CFC) complètent le Top 5 avec respectivement 5,9 milliards et 4,8 milliards de bénéfices nets au 31 décembre 2022.
Le port de Kribi quant à lui figure parmi les entreprises et établissements publics les plus performants de l’année sous revue au Cameroun, avec un bénéfice net de 3,7 milliards de Fcfa. En hausse de 46%, ce bénéfice a permis une amélioration du ratio de rentabilité qui est passé de 9,96% en 2021 à 16% en 2022. Aéroports du Cameroun (ADC) occupent le septième rang de ce classement avec un bénéfice net de 3,2 milliards de Fcfa, devant la Sonatrel (2,8 milliards de Fcfa), la Société camerounaise des dépôts pétroliers (2,7 milliards de Fcfa) et CHC HILTON (2,08 milliards de Fcfa).

Télécommunications : les Equato-guinéens à l’école camerounaise

Des responsables de l’opérateur de téléphonie mobile de la Guinée équatoriale (Getesa), viennent d’effectuer une visite de travail à la Cameroon telecommunication (Camtel).

Une rencontre qui aura permis au Directeur général de la Camtel,  Judith Yah Sunday épse Achidi, de présenter à ses invités les avancées enregistrées par la société de téléphonie camerounaise. Les deux pays, Cameroun et Guinée équatoriale disposent  d’une connexion multisectorielle. En effectuant cette descente à Yaoundé le 19 septembre, la délégation conduite par  Carlos Esono Miko, le Directeur Général de Getesa  entend   consolider, des relations du secteur des télécommunications entre   deux pays amis et frères qui partagent le même espace communautaire. Un exercice qui passait  par la multiplication  des points de sortie de la Guinée équatoriale vers l’international.

Si les échanges se sont logiquement attardés sur la présentation des deux probables futurs partenaires, ils auront surtout permis à la délégation guinéenne d’apprécier non seulement,  les atouts de la société Camtel, mais aussi, d’avoir une idée précise sur l’arsenal infrastructurel du hub de l’Afrique Centrale.

« Getesa a des problèmes de connexion à l’international parce qu’il a un seul support qui connecte la Guinée à l’international, alors que le Cameroun a 5 câbles sous-marins qui permettent de donner de la redondance et avoir plusieurs sorties à l’international de telle manière que lorsqu’il y a un souci sur l’un des câbles,  que l’entièreté du pays ne soit pas couper de l’international. C’est donc une visite qui a beaucoup  de sens,  autant pour nous en tant que hub de l’Afrique Centrale,  autant pour eux, qui ont besoin de multiplier leurs sorties sur l’international » a indiqué Judith Yah Sunday.

Le DG de Getesa n’a pas manqué de souligner son admiration face aux atouts de la société camerounaise. Un arsenal qui permet à Camtel de développer une connectivité nationale et internationale qui fait du Cameroun la plaque tournante numérique de l’Afrique Centrale.

En effet, l’entreprise dispose d’un réseau backbone national à fibre optique couvrant  un linéaire d’environ 12 000 km et plus de 500 km de boucles optiques métropolitaines déployées dans huit capitales Régionales. Desserrant  les dix chefs-lieux de région, 51 sur 58 chefs-lieux de département, 209 sur 360 chefs-lieux d’arrondissements et est pourvu de points d’interconnexion aux frontières du Cameroun avec le Tchad, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la RCA et le Nigéria.

A en croire la gazeti237, sur le  plan international, Camtel dispose de trois stations d’atterrissement (Kribi, Limbé et Douala) lui donnant accès aux câbles SAT3, WACS, NCSCS et SAIL qui desservent l’Afrique, l’Europe,  l’Asie et l’Amérique. Il jouit sur ces câbles des droits de propriété sur un linéaire d’environ 50 000 km. Les capacités importantes dont dispose Camtel sur ces câbles lui permettent de se raccorder aux plus grands réseaux internet du monde et de fournir les services de transit IP aux opérateurs nationaux et sous régionaux. Cette rencontre s’est achevée par la visite de deux sites accueillant certaines structures techniques de Camtel.

 

Cameroun : Orange, MTN, Camtel et Viettel sanctionnés à hauteur de 6 milliards de F Cfa

L’Agence de régulation de télécommunication (l’ART) a sanctionné ces opérateurs de téléphonies mobiles ce 25 mai 2023 pour mauvaise qualité de service.

D’après un communiqué rendu public ce 25 mai 2023, les opérateurs mobiles concessionnaires de téléphonie mobile Camtel, Mtn Cameroon, Orange Cameroun et Viettel Cameroun,  ont été sanctionnés pour un montant global de six milliards (6 000 000 000) F.CFA. Motif évoqué par le Pr Philémon Zoo Zame, DG de l’ART, manquement aux obligations de couverture et de qualité des services de communications électroniques contenues dans leurs cahiers de charges respectifs.

En effet, à en croire Digital Business Africa, l’ART a effectué plusieurs missions de contrôle en 2022 et 2023 suivies des mises en demeure. Le communiqué de ce jour indique donc les sanctions ainsi qu’il suit :

– CAMTEL : huit cent millions (800 000 000) FCFA ;

– MTN Cameroon : un milliard quatre cent millions (1 400 000 000) FCFA ;

– ORANGE Cameroun : deux milliards deux cent millions (2 200 000 000) FCFA;

– VIETTEL Cameroun : un milliard six cent millions (1 600 000 000) FCFA.

« Ces sanctions font suite aux manquements récurrents observés dans le cadre du suivi des obligations de couverture et qualité des services de communications électroniques contenues dans leurs cahiers de charges respectifs », précise le Pr Philémon Zoo Zame, DG de l’ART.

Plus encore, apprend-on, les pénalités sus évoquées n’excluent pas des sanctions administratives à l’encontre desdits opérateurs entre autres, la réduction de la durée de la concession et /ou le retrait de celle-ci.

L’ART rappelle que ces sanctions pécuniaires constituent des titres exécutoires au sens des dispositions du décret n°2020/ 727 du 03 décembre 2020 portant réorganisation et fonctionnement de l’ART.

Dans son communiqué, le Directeur Général de l’ART rassure les consommateurs que le Régulateur mettra en œuvre tous les leviers d’action disponibles suivant la réglementation en vigueur pour que les opérateurs concessionnaires de téléphonie mobile offrent aux abonnés, sur l’étendue du territoire national, des services des communications électroniques de qualité satisfaisante.

 

 

Cameroun-Orange et MTN en mode avion : Camtel annonce son mobile money

Alors que les opérateurs de téléphonie Orange et MTN subissent une campagne de boycott depuis quelques semaines, Camtel, l’entreprise dirigée par Judith Yah Sunday prépare son porte-monnaie électronique.

Depuis le début du boycott de Orange et MTN, les abonnés attendent les propositions de Camtel. « Le seul intérêt que nous avons c’est le bien-être du peuple Camerounais. Aujourd’hui le digital est présent dans tous les pans de nos vies. La baisse des prix par les opérateurs de la téléphonie mobile est une urgence. Camtel on t’écoute », a écrit l’artiste Kareyce Fotso, une des figures fortes de cette campagne de boycott. En réponse, on peut parler de ces axes de développement qui sont déjà sur le marché. Aussi, la dernière proposition qui est annoncée, le porte-monnaie électronique.

« Dans son plan de conquête du marché, Blue a trois axes : le premier axe, c’est sa stratégie sur le tout-en-un et internet illimité. En nous distinguant sur le marché de la sorte, nous entendons cibler la jeunesse connectée, tournée vers le smartphone, qui fait près de 40% de taux de pénétration au Cameroun. En attaquant cette niche qui gonfle, nous entendons saisir rapidement une partie du marché mobile », a souligné notre source en interne.

Conscient d’être les plus jeunes du marché, Blue veut déployer de milliers de points de vente afin de constituer un réseau aussi large leur a pris des décennies, mais nous ne pouvons pas attendre aussi longtemps. Pour cela, l’entreprise a opté pour la distribution de airtime via les moyens de paiements électroniques disponibles sur le marché, avec des partenariats consolidés avec des applications mobiles, telles que Switchn et Glotelho. « Le principe nous permet d’assurer une disponibilité de notre airtime 24/7, à une clientèle qui sera à 90% smartphone ».

« Le troisième axe est sur lequel nous travaillons présentement, c’est lancer notre propre solution de paiement électronique ». « Nous avons enclenché ce dernier pan de notre plan marketing sur la téléphonie mobile de Blue, et nous croyons être en mesure de consolider le parc abonné qui grossit chaque jour. Nous sommes aux portes du million d’abonnés, à peine 20 mois après le lancement de cette marque, et nous sommes conscients que le lancement de Blue Money nous donnera une assise indiscutable au Cameroun ».

Téléphonie mobile et télécommunications : le Cameroun était au congrès mondial en Espagne

Absente depuis 2020 du fait de la pandémie de Covid-19, la rencontre annuelle dédiée à la téléphonie mobile et la télécommunication a réouvert ses portes le 27 février dernier en Espagne.

75 000 participants se sont déplacés pour cette rencontre de « Mobile World Congress » qui a eu lieu du 27 février au 02 mars 2023, avec pour principal sponsor est la firme chinoise Huawei, géant mondial de la fourniture de services dans le domaine technologique. Au rang des participants ont comptait les opérateurs, fournisseurs de technologies, accessoiristes, développeurs, start-uppers, etc.

Cette rencontre internationale a connu la présence de Judith Yah Sunday, directeur général de la Cameroon Telecommunications, Enow Enow Ebot, directeur général de l’Agence nationale des Tic, et de nombreux jeunes passionnés des technologies digitales.

Lors de cette édition, le 5G a été l’un des principaux thèmes de débats, dans la mesure où la cinquième génération de réseau mobile apporte déjà plus de données, cela plus rapidement à des millions d’appareils à travers le monde.

En effet, selon les spécialistes présents à Barcelone, cette technologie a stimulé les améliorations de la réalité virtuelle et du métavers (monde virtuel, fiction), et sa bande passante accrue s’est avérée importante pour un vaste éventail de secteurs dont la médecine est l’un des champs d’expérimentation. Seulement, bien que la 5G soit toujours en développement, son successeur attire déjà toutes les curiosités. En effet, la 6G est déjà en cours de développement et devrait être très utile dans un contexte du tout connecté, avec une utilisation élargie aux véhicules autonomes (ou volants), aux villes intelligentes, à la réalité virtuelle, etc.

 

Cameroun-mauvaise qualité du réseau : l’ART somme les opérateurs

L’Agence de régulatioon des Télécommunications  a évalué les performances des quatres principaux opérateurs (MTN, Orange, Camtel et Viettel) au Cameroun.

L’ART au termes de son évaluation de perfomances a servi 13 mises en demeure aux opérateurs suscités, assorties d’un délai de mise en oeuvre des mesures correctives.

MTN Cameroon et Orange Cameroun ont pour leur part engagé des travaux d’optimisation des performances de leurs réseaux de téléphonie mobile dans le pays. Il s’agit d’une directive de l’Autorité de régulation des télécommunications du Cameroun (ART) pour améliorer la qualité des services télécoms.

Ce ne sont pas les premières mises en demeure que le régulateur adresse à ces opérateurs. En novembre 2022, l’ART en avait adressé aux mêmes opérateurs pour manquement à leur obligation de qualité de service à l’issue de contrôles de performances de leurs réseaux.

A ce moment, les opérateurs s’étaient engagés à mener des actions pour remédier aux défaillances relevées. Ils ont notamment prévu d’investir un montant total de 156 milliards F  en 2023 pour étendre la couverture du réseau et améliorer la qualité de service.

Une amélioration de la qualité de service qui n’est pas du tout visible. Rendu à la première moitié du second mois de l’année, les abonnés sont aux abois. « Le réseau Orange Pamla où c est mon téléphone qui ndem déjà ???? », un ras le bol qui est partagé sur la toile depuis un moment. « Les camerounais ont fait quoi à Dieu pour mériter des opérateurs qui ne peuvent pas nous permettre d’avoir un bon réseau. Appel, connexion, meme le SMS? », enrage un autre internaute

Cameroun : Paul Biya signe trois décrets ce 10 janvier 2023

Les trois actes présidentiels nomment les membres du conseil d’administration de trois entreprises à caractère public.

Le premier, décret N°2023/14 du 10 janvier 2023 porte nomination des membres du conseil d’administration du port autonome de Douala. decret_n_2023_014_du_10_01_2023

CONSEIL D’ADMINISTRATION DU PORT DE DOUALA

Le deuxième, le décret N°2023/15 du 10 janvier 2023 porte nomination des membres du conseil d’administration de la Société nationale de recouvrement des créances du Cameroun (SRC).

decret_n_2023_015_du_10_01_2023

Conseil d’administration SRC

Le troisième décret, le décret N°2023/16 du 10 janvier 2023 nomme les membres du conseil d’administration de la Société Cameroon telecommunications (Camtel).

decret_n_2023_016_du_10_01_2023

Conseil d’administration Camtel

 

Cameroun : la DG de Camtel recadrée pour des multiples voyages sans autorisation

La Directrice générale de la Cameroon Telecomunications aurait effectué ces missions sans l’autorisation préalable de sa tutelle, violant ainsi les dispositions d’une circulaire du premier ministre datant de 2018.

Le ministre des Postes et télécommunications recadre le directeur général de Camtel. En cause, plusieurs voyages effectués sans l’accord de la tutelle. C’est donc un rappel à l’ordre que le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a adressé le 3 novembre année courante au directeur général de la Cameroon Telecommunications (Camtel), Judih Yah Sunday.

« Outre le fait que ces déplacements récurrents s’effectuent en violation des textes en vigueur, les rapports ou comptes rendus y afférents ne parviennent pas toujours à mon département ministériel ».

En effet, les missions à l’étranger au sein de l’administration publique camerounaise sont subordonnées à une autorisation préalable de la tutelle. Et le cas échéant, c’est la ministre des Postes qui devrait marquer son accord à un déplacement de la DG dans le cadre professionnel. Ce qui n’est pas souvent le cas.

La patronne de CAMTEL se retrouve ainsi à violer les dispositions d’une circulaire du premier ministre chef du Gouvernement, datant du 23 février 2018. Celui-ci écrivait alors : « L’attention du Président de la République a été appelée de manière récurrente sur plusieurs dérives observées dans le cadre des missions et déplacements à l’étranger des présidents des conseils d’administration, administrateurs, directeurs généraux et directeurs généraux-adjoints des entreprises et établissements publics. Outre le fait que certaines de ces missions s’effectuent sans autorisation préalable des autorités de tutelle compétentes, leur plus-value pour l’entreprise ou l’établissement public concerné(e) n’est pas toujours établie ».

Retro

Ce n’est pas la première fois que cette dernière est rappelée à l’ordre. En janvier 202, Judith Yah Sunday avait été pressée de surseoir certaines nominations pour « irrégularités ».

« J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir surseoir à l’exécution de la note de service n° 005/DG/DRH/SGCR du 8 janvier 2021 portant désignation des intérimaires à la Société Cameroon Telecommunications [Camtel], qui présente des irrégularités », écrivait Mohamadou Saoudi, président du conseil d’administration (PCA) de l’opérateur public des télécoms du Cameroun le 11 janvier à Judith Yah Sunday.

Il précisait qu’en « cas de nécessité, une proposition conséquente devra être présentée au prochain conseil d’administration envisagé à la fin du mois de janvier [2021], dans les formes prescrites par la réglementation en vigueur ».

Ce courrier du PCA faisait suite à une pression de Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel). Dans une correspondance, datée du 11 janvier également, elle s’est opposée au lancement du réseau mobile Camtel.

Argument, en dehors du déficit stratégique et technique, Minette Libom Li Likeng reprochait à Judith Yah Sunday d’avoir préféré constituer « une task-force de 170 personnels en lieu et place de la business unit mobile sans aucune précision sur les missions et les aspects liés à la gestion de cette unité ».

 

Cameroun : l’ART sert une sommation à Orange, MTN, Camtel et Viettel

L’Agence de régulation des télécommunications déplore d’importants manquements constatés sur l’ensemble du territoire national. Son patron menace de sanctionner les opérateurs.

Le réseau de téléphonie mobile est brouillé depuis quelque temps au Cameroun. Des plaintes successives des consommateurs suivies des messages d’excuses des opérateurs traduisent le mal-être du secteur.

Il y a quelques heures, le député Cabral Libii donnait son témoignage à propos sur Twitter. « Je ne sais pas pour vous, mais moi je trouve qu’il y a depuis quelques temps, quelque chose d’étrange avec le crédit d’internet au Cameroun, tous réseaux confondus. L’ART doit se pencher sur cette affaire », lance le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale.

De son côté, l’Agence de régulation du secteur confirme les manquements qui suscitent les plaintes interminables des consommateurs. Cette confirmation se fait « à la suite des contrôles effectués par des équipes de la brigade des contrôles sur l’ensemble du territoire national », informe le directeur de l’Art dans un communiqué.

Ces audits révèlent « d’importants manquements imputables aux opérateurs de téléphonie mobile en ce qui concerne notamment la qualité de service, la couverture et la performance des réseaux d’accès, les offres tarifaires et l’utilisation des fréquences radioélectriques », explique Philémon Zoo Zame.

Comme mesures pour pallier ces désagréments, le patron de l’Art assure que « des mises en demeure ont été adressées aux opérateurs Orange Cameroun, MTN Cameroun, Viettel et Camtel. Par ailleurs, le régulateur a programmé une série de missions d’évaluation des systèmes de monitoring de la qualité de service offerte aux abonnés par lesdits opérateurs et la première a été effectuée à Douala le 25 octobre 2022 au Datacenter de l’opérateur MTN Cameroon », informe  le directeur général de l’Agence.

Ainsi, l’Art insiste dans les écrits « que la fourniture optimale des services de communication électroniques soit rétablie par les opérateurs susmentionnés dans les meilleurs délais », sous peine de sanctions.

Cameroun-mauvaise qualité du réseau : l’ART menace MTN, Orange, Nexttel et Camtel

Le 1er novembre 2022, le régulateur du secteur des Télécommunications a servi des mises en demeure à ces opérateurs de la téléphonie, suscités.

Philémon Zo’o Zame, directeur général de l’Agence de régulation des télécommunications a signé des mises en demeures adressées à MTN, Orange et Viettel (maison mère de Nexttel).

Le régulateur du secteur leurs reproche « d’importants manquements imputables » en ce qui concerne notamment la qualité de service, la couverture et la performance des réseaux d’accès, les offres tarifaires et l’utilisation des fréquences radioélectriques.

Il faut noter que, depuis plusieurs semaines les abonnés aux services de communication électronique offerte par ces entreprises se plaignent de plus en plus de la qualité de services offerts. Plusieurs fois, les opérateurs ont eux-mêmes envoyés les messages d’excuses aux abonnés site aux perturbations observées dans leurs services.

A cet effet, ces mises en demeure leur ont-elles été adressées dans « l’optique de remédier immédiatement à cette situation préjudiciable aux consommateurs des produits et services de communications électroniques ».

L’ART indique qu’elle entend veiller à ce que la « fourniture optimale » des services de communications électroniques soit rétablie par lesdits opérateurs « dans les meilleurs délais ». Faute de quoi, ces derniers s’exposent aux sanctions prévues par la réglementation en vigueur.

Retro

Ce n’est pas la première fois que l’ART bradit la menace face aux opérateurs de son secteur. Entre autres, 2021, 114 exploitants et fournisseurs des communications électroniques ont été menacés de sanctions par l’Agence de régulation des télécommunications (ART) au Cameroun, selon un communiqué publié ce 13 septembre, signé du directeur général (DG) de l’Agence, Philémon Zo’o Zame. Il leur était reproché de n’avoir « pas encore transmis leurs rapports annuels d’activités de l’exercice 2020 ainsi que des exercices antérieurs ».

L’Agence de régulation des télécommunications du Cameroun (ART) a notifié, fin août 2017, des sanctions aux opérateurs de téléphonie mobile MTN, Orange et Nexttel, ainsi qu’à l’entreprise publique Camtel, pour manquements aux obligations liées à l’identification des abonnés et à l’usage des fréquences radioélectriques.

Cameroun : voici les 7 DG les mieux payés du secteur public

Les arrêtés portant classification des entreprises et établissements publics camerounais permettent de voir clair sur le traitement salarial des patrons de Sonara, SNH, Camtel, Sodecoton, Alucam ou encore Cnps et Feicom.

Leur salaire de base est fixé à 0,006% (entreprises publics) et à 0,003 % (éta­blissements publics) de la borne inférieure de leur chiffre d’affaire ou budget moyen sur les trois précédentes années. Ce sont les directeurs généraux des entreprises et établissements publics ayant réalisé les meilleures performances, et classifiés en première catégorie par le ministre des Finances.

Il s’agit, selon Ecomatin, pour les entreprises publiques, de Claude Simo Njonou (Sonara), Mohamadou Bayero (So­decoton), Judith Yah Sun­day épse Achidi (Camtel), Alain Malong (Alucam), Adolphe Moudiki (SNH) et pour les établissements publics, de  Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo (Cnps) et Philippe Camille Akoa (Feicom). Leur traitement salarial mensuel est de 13.557.143 F CFA pour les premiers et 7.028.571 F CFA pour les seconds. Ce montant comprends le salaire mensuel de base, l’allocation carburant, l’allocation eau et électricité, l’allocation domestique, l’allocation téléphone, l’indemnité logement, l’indemnité de responsabilité, l’indemnité de représentation et les hôtels particuliers.

A cela viennent s’ajouter les avantages prévus par les décrets du président de la République fixant les catégories d’établis­sements et d’entreprises publiques, la rémunération, les indemnités et les avantages de leurs dirigeants. Ceux-ci sont composés d’un véhicule de fonction, des gardiens de jour et de nuit, l’allocation d’ameublement et d’équipement (12 millions et 6 millions de F), la prise en charge médicale et évacuation, le congé annuel, la prime de fin de mandat, les frais de mission, l’indemnité annuelle de fonction et la prime de résultat.

Rappelons que le 4 mai dernier, le ministre des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze a signait deux arrêtés classifiant en cinq catégories les 35 en­treprises d’une part et les 74 établissements publics d’autre part répertoriés au Cameroun. Au-delà d’une simple catégorisation, lesdits textes permettent d’harmoniser les revenus mensuels des mandataires sociaux (DG, DGA, PCA) sur la base du chiffre d’af­faires ou du budget réalisé lors des trois derniers exer­cices fiscaux.

Nécrologie : David Nkoto Emane, ancien directeur général de Camtel est mort

L’ancien directeur général de Camtel est décédé des suites de maladie ce 17 septembre à l’hôpital de la CNPS à Yaoundé.

L’ancien directeur général de la Cameroon Telecommunications (Camtel) s’est éteint ce samedi matin à l’hôpital de la Caisse de Yaoundé. Son corps a été mis à la morgue dans ladite formation hospitalière.

Après avoir passé près de trois décennies à divers postes au sein de l’opérateur historique des télécommunications au Cameroun, David Nkoto Emane est remplacé au poste de DG le 14 décembre 2018 par Judith Yah Sunday Achidi à la suite d’un décret du président de la République Paul Biya.

Nkoto Emane a été Directeur général de Cameroon telecommunications (CAMTEL) du 23 février 2005 au 14 décembre 2018. Le sexagénaire a y passé 28 ans depuis qu’il a été recruté à Intecam, l’ancien CAMTEL en 1990 en qualité chef service Informatique. En 2000, il est nommé Directeur Informatique de la Caisse nationale de la prévoyance sociale (CNPS).

 Le Cameroun lui doit le lancement en 2014 des CT Phone. Autres réalisations, quatre câbles sous-marins à fibre optique. Il s’agit du SAT3, le Wacs, le Nigeria and Cameroon Network Cable System et depuis 2018 et le south Atlantic Inter Link. Ce cable de 6000 Km, est le tout premier à relier le continent africain à l’Amérique du Sud.

En réserve de la République depuis quatre ans, le sexagénaire, originaire de Meyomessala dans la Région du Sud, a eu une fin de vie perturbée par des affaires au Tribunal criminel spécial (TCS).

Interdit de quitter le territoire national depuis 2018, l’ancien cadre de France Télécom avait été convoqué au Tribunal criminel spécial pour la seconde fois le mercredi 03 avril 2019 pour répondre des soupçons de malversations financières entre 2010 et 2015. Le bilan de son magistère à la tête de la CAMTEL, passé au peigne fin par les institutions de lutte contre le détournement de fonds publics, à l’instar du contrôle supérieur de l’Etat, avait révélé plusieurs irrégularités dans sa gestion.

Cameroun : Camtel va connecter les logements sociaux

Camtel et le ministère de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu) ont signé le 18 juillet à Yaoundé, une convention de partenariat à cet effet.

L’accord prévoit, le déploiement des infrastructures de la fibre optique et des services internet haut-débit, sur l’ensemble des projets et chantiers relevant de son département ministériel.

« Parfois, il faut déplacer les réseaux de fibre optique parce que les projets de logements n’ont pas tenu compte du passage des installations de Camtel. On est parfois obligé de retarder les travaux parce qu’on a creusé ou détruit des installations de télécoms ».

« Or, si les parties avaient travaillé ensemble, l’on saurait dès le début du projet où se trouvent les réseaux de Camtel et ce qu’il faut faire pour les éviter et réduire des coûts supplémentaires des déplacements de la fibre optique », explique l’entreprise de télécoms.

Conformément aux termes de cette convention, Camtel entend désormais s’associer à la maitrise d’œuvre pour les travaux de déploiement des infrastructures d’attente, ou de pré-cablâge des immeubles, ou des habitations relevant des projets et programmes gouvernementaux pilotés par le Minhdu.

 Le déploiement de la fibre optique sur tous les sites des projets et programmes du Minhdu, suivi de la fourniture des services internet haut-débit aux résidents et locataires desdits sites, figurent également comme des obligations de Camtel.

On peut chercher le choix de Camtel dans son portefeuille. Possédant le plus grand Datacenter de l’Afrique Centrale à Zamengoué inauguré en 2020 construit par Huawei, il est parmi les plus grands projets du Programme National Broadband Network (NBN2).

« A travers cette convention avec le Minhdu, Camtel qui est l’opérateur historique des services de télécommunication au Cameroun, a donc pour obligation de fournir du très haut-débit à l’ensemble des populations », Judith Yah Sunday, DG Camtel.

 

Cameroun : le gouvernement confie la digitalisation des services publics à Camtel

Le ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) et la Cameroon Telecommunications (Camtel) ont signé le 13 juin, une convention pour la fourniture des services numériques.

Une convention en vue de la fourniture de prestations numériques. Il est question de mettre son hégémonie technologique au service du Minfopra en fourniture de connexion Internet et Interconnexion de haut débit par liaison spécialisée en fibre optique, de sécurisation des données et de facilitation d’accès aux segments réseaux des différentes.

Ceci, en hébergeant les serveurs du Minfopra  dans son Datacenter, cette alliance fera du Cameroun  inexorablement un pays classé au rang des grandes nations où le service public est très avancé.

Dans le détail, précise Camtel, cette convention vise, pour l’entreprise des télécoms, « la mise à disposition du Minfopra de diverses prestations numériques parmi lesquelles : des connexions sécurisées et redondantes à l’Internet, l’interconnexion haut débit par liaison spécialisée en fibre optique ou radio et une solution de sécurisation des données ainsi que l’accès aux services du data center de Zamengoué ».

Les prestations de Camtel permettront de sécuriser le déploiement du Système informatique de gestion intégrée du personnel et de la paie de l’État de 2e génération (Sigipes II).

Numérique : Terry He, Président du groupe Huawei région Afrique du Nord au Cameroun

Celui-ci a été reçu par le premier ministre Joseph Dion Ngute, occasion de renforcer le partenariat stratégique dans le domaine des TICs entre le gouvernement camerounais et Huawei.

Le représentant de Huawei et le premier ministre camerounais ont échangé sur les sujets tels que, l’échange d’informations et communication de la haute hiérarchie du Groupe Huawei. Aussi, le partage des expériences stratégiques sur les perspectives importantes de relance économique numérique du Cameroun suivant la vision d’un Cameroun émergent.

Par ailleurs, les deux entités sont revenues sur un bref rapport d’activités dans le cadre du partenariat stratégique avec Huawei : évolution et perspectives.

« En tant que leader dans le domaine des TIC dans le monde, Huawei continuera à partager ses expériences internationales dans plus de 170 pays à travers le monde, pour aider le gouvernement camerounais à construire une économie numérique forte, avec une vision de positionner le Cameroun comme un HUB stratégique des TIC en Afrique francophone et sous-région Cemac », a déclaré Terry He, Président du groupe Huawei Région Afrique du Nord à la sortie de l’audience.

« Nous restons ouvert à toutes propositions visant à accompagner le Gouvernement dans le cadre de son émergence à l’horizon 2035 », a souligné le premier ministre.

Huawei en tant que partenaire stratégique et prioritaire du gouvernement dans les domaines tels que la construction des infrastructures de télécommunications avec Camtel, les centrales solaires photovoltaïque dans les zones rurales, la transformation numérique des administrations, ainsi que la ville intelligente avec DGSN, continue de mener également des investissements dans la formation et le transfert des compétences à la jeunesse camerounaise estudiantine dans le domaine des TIC à travers ses programmes «Huawei ICT Académie», «Huawei ICT Compétition» et «Seeds for the future».

Cameroun : MTN et Camtel signent un accord d’itinérance nationale

Le PDG de MTN Cameroun, Stephen Blewett et Judith Yah Sunday Achidi, DG de Camtel, ont signé cet accord le mercredi 13 avril 2022 au siège social du groupe MTN à Johannesburg.

MTN Cameroun et Cameroon Telecommunications (Camtel) ont signé un accord stratégique d’itinérance du réseau national qui permettra à Camtel d’étendre la couverture 2G/3G et 4G dans les zones du Cameroun qui ne sont pas encore couvertes par son réseau.

« L’une des priorités stratégiques de MTN Group est de construire les plateformes les plus importantes et les plus précieuses, y compris le réseau en tant que service. L’accord d’itinérance avec la société d’État Camtel est un développement important dans notre travail pour y parvenir : nous sommes ravis de rapprocher nos services de classe mondiale de la population camerounaise », a déclaré Ralph Mupita.

Concrètement, les abonnés de Camtel bénéficieront d’un accès à l’infrastructure réseau existante de MTN, qui couvre 97 % de la population en 2G, 90 % en 3G et 70 % en 4G, permettant à Camtel d’étendre sa couverture géographique pour une expérience client considérablement améliorée.

 « Nous voulons offrir un environnement où la technologie facilite la vie quotidienne des gens, leur apportant de la valeur où qu’ils soient », a déclaré Judith Yah Sunday.

Cameroun : Camtel affute son réseau de 3ème et 4ème génération

Avec moins de 10% du marché acquis, la Cameroon Telecommunication entend augmenter sa clientèle grâce à cette nouvelle offre.

 

C’est un quasi paradoxe. Au Cameroun, la gestion de la fibre optique est sous le monopole de la Cameroon Telecommunication, Camtel. Malheureusement, l’entreprise traine le pas avec seulement  686 352 abonnements téléphoniques.

Ce chiffre équivaut 10% du nombre total de lignes téléphoniques en service au Cameroun selon un rapport de la  Commission technique de réhabilitation des entreprises du secteur public et parapublic (CTR).

« Des efforts restent à faire, dans la mesure où Camtel dispose d’un avantage comparatif dans le domaine de l’internet, car disposant de la plus forte capacité de fourniture de ce service, qui lui permet de contrôler 18,43% de parts du marché global des télécommunications électroniques. Malgré cet atout, le parc de lignes des réseaux d’accès à Camtel demeure toujours faible et se traduit par une balance de paiement due à l’interconnexion très déficitaire » explique le rapport de la CTR.

Pour pallier à cette situation, l’opérateur public s’est lancé en mode séduction pour attirer d’avantage la clientèle dans ce secteur très concurrentiel. Objectif, se repositionner sur le marché.

Pour ce faire, Camtel a récemment obtenu une licence du ministère des Postes et télécommunications. Elle entend ainsi misée sur un réseau de troisième et  de quatrième génération. Déjà à pied d’œuvre, les dirigeants de la boîte indiquent « Le lancement officiel devrait intervenir cette année. On le souhaite au premier trimestre de l’année en cours (2022 Ndlr).

L’autre option pour baliser le terrain et s’imposer dans un marché aussi compétitif est la mise sur pied de la carte Sim ‘Blue mobile’. Avec un service déjà actif, la commercialisation de cette nouvelle puce vient en prélude au lancement des réseaux 3G et 4G.

Cette nouvelle puce comme l’a souligné récemment Camtel, à une utilisation exclusivement réservées aux téléphones mobiles compatibles avec les technologies 3G et 4G. Et de préciser qu’elle ne doit en aucun cas être utilisée sur des modems et autres clés internet y compris ceux de Camtel.

Cameroun : perturbation du réseau téléphonique, Camtel dénonce le sabotage de ses installations

L’entreprise parapublique de télécommunication  rassure que ses techniciens sont à pieds d’œuvre pour rétablir dans les meilleurs délais la fourniture du service.

Difficile d’émettre au de recevoir des appels  depuis ce matin. Et pour cause, renseigne la Cameroon télécommunication (Camtel), « aux premières heures de la matinée de ce lundi 6 décembre, des équipements Camtel ont été sérieusement endommagés. Ce qui a entrainé une grave perturbation dans les services offerts à l’ensemble de nos clients et taus les opérateurs« .

Le département communication de l’entreprise indique que : «  les premières constatations, sous réserve du résultat des investigations en cours, laissent apparaitre un acte de sabotage ».

Des câbles en fibre optique qui portent le trafic télécom vers divers usagers ont été sectionnés, vandalisés, démantelés

Camtel  assure que ses équipes techniques sont à pieds d’œuvre pour rétablir dans les meilleurs délais la fourniture de son service ainsi que ceux de ses opérateurs partenaires tel que notamment MTN, Nextell et Orange Cameroun.

Cameroun : le journaliste Eric Benjamin Lamere quitte la CRTV pour Camtel

Le grand reporter, spécialiste des questions de défense à la télévision nationale a été nommé hier comme chef de la division  communication de la Cameroon telecommunications.

Eric Benjamin Lamere quitte la Cameroon radio and television (CRTV) après près de 20 ans de service. Pas pour  se rendre dans un front de la guerre comme il en a eu l’habitude ces dernières années, mais pour promouvoir et défendre l’image de la Cameroon télécommunications (Camtel).

En plus de la communication institutionnelle et digitale, il va aussi gérer le volet relations publiques.

Le fils du département du Noun a été nommé le 29 septembre 2021 par Judith Yah Sunday Epse Achidi, Directrice générale de Camtel.

Il arrive au moment où l’entreprise sort à peine d’un mini-scandale sur le choix des couleurs publicitaires de  sa nouvelle application Blue.

Le poste de chef de la division communication de Camtel a souffert d’une longue vacance  depuis le décès en janvier 2019 de Benjamin Gérard Assouzo’o. Le journaliste Junior Binyam nommé en avril 2021 pour le remplacer n’a jamais pris fonction.

Eric Benjamin Lamere a adressé un message d’au revoir au personnel de la CRTV. Preuve qu’il est prêt pour son nouveau front de bataille.

Cameroun: un Datacenter disponible pour stocker les données importantes des pays de l’Afrique centrale

Lors de sa visite de cette infrastructure située à Zamengoue dans le département de la Lékié, le ministre Libom LI LIkeng a invité les administrations publiques et privées du Cameroun et de la sous-région à saisir une opportunité de conserver et sécuriser leurs données de travail.

Un nouveau Datacenter, sorte de magasin numérique de stockage les données des administrations publiques et privées. Des données sous forme de fichiers textes, images, sons, vidéos, d’applications etc.  Construit par la Cameroon télécommunications (Camtel), le Datacenter a reçu la première visite du ministre des Postes et télécommunications le 10 juillet dernier.

Situé à Zamengoue dans le département de la Lékié, région du Centre, ce Datacenter comme le plus important de la sous-région. « Il est le meilleur et le plus grand d’Afrique centrale (…) Véritable centre d’archivage numérique, appelé à héberger dans les conditions les plus idoines possible, les données sensibles de leurs diverses entités », indique le directeur général de Camtel,  Judith Yah Sunday Achidi.

Bâti sur une superficie de 3019 m2 constitué de 5 bâtiments de 1785 m2 de surface au sol, constitué d’une salle des serveurs de 400m2, de 03 transformateurs de 800 KVA, 04 groupes électrogènes de 1000 KVA, 40 000 litres de cuve de gasoil, un système de détection et de lutte contre les incendies, des caméras de surveillance et système de gestion des accès. Le nouveau Datacenter est équipé d’une salle de serveur de 400 m2 d’une capacité de 05 cuves soit 130 baies équipées de 07 baies de stockage d’une capacité de 2000 TB, 73 serveurs Huawei Fusion 2288H V5, 5586 CPU / 6880GB RAM et une salle de supervision de 08 positions de travail. Le tout sous un système automatisé de gestion d’énergie avec 400KW de puissance ondulée.

Pour le ministre des Postes et Télécommunications, il permet au Cameroun de satisfaire la demande montante en matière de stockages des datas. « Avec l’économie numérique on développe des choses, mais il y a des données importantes. Et la plupart sont hébergées à l’extérieur. Il y va de l’intérêt du Cameroun de stocker ses données à l’intérieur de son territoire pour garantir sa souveraineté. Ce Data center est construit sur la base des dernières technologies qui allient les équipements physiques, en même temps que le Cloud », se réjouit le ministre Minette Libom Li Likeng.

Elle invite les opérateurs locaux et même étrangers à s’en servir. « C’est une bonne nouvelle pour les nombreuses startups qui ont besoin de développer les applications, et sont butées à ce problème d’infrastructures de stockage. Je peux  dire avec assurance  aux administrations, aux investisseurs et autres opérateurs, qu’ils peuvent déployer les plateformes technologiques et les héberger à travers ce Datacenter qui est très grand ».

Sur volet sécuritaire, Lyeb Hyacinthe, chef du projet de ce Datacenter dont la construction a été lancée en 2017,  explique que : « pour éviter toute vulnérabilité, nous avons mis des systèmes de deux équipementiers différents qui sont mis l’un derrière l’autre. De manière à ce que nous soyons sûrs d’avoir la maitrise totale de la sécurité de nos informations ».

 

Réseau internet : le Cameroun a l’une des connexions les plus lentes

 Le pays de Paul Biya a encore chuté dans le classement des pays qui détiennent un réseau internet rapide. Le rapport de WebsiteToolTester le positionne  au 193e  rang sur les 207 nations évaluées en 2019. Le Rwanda est le meilleur pays d’Afrique centrale.

Les analystes de WebsiteToolTester comportent les résultats des tests de vitesse en ligne effectués par des utilisateurs de 207 pays.  Le Classement indique qu’au Cameroun il faut patienter  11 heures de temps pour télécharger une vidéo de 5 Gigas octet (5Go).

A en croire le rapport, la qualité de la connexion internet chute au fil des années au Cameroun. Le pays   était classé 167 ème sur 200 en 2017, 172 ème sur 189 en 2018. Et il perdra vingt et une place entre 2018 en 2019 se classant 193e.

En matière de connexion rapide, le Rwanda est le model en Afrique central. Classé 135e, il faut 3 heures 24 minutes  pour télécharger une vidéo de 5 GO. Le Gabon arrive après à la 185e place. Télécharger une vidéo du même poids vaut 9 heures 3 minutes. En RDC (190e) il faut 10 heures 21e minutes et au Congo Brazzaville (197e) 12 heures 14 minutes.

Les analystes ont exclu les pays où une panne de réseau évidente a été remarquée ainsi que ceux où il y avait moins de 100 adresses IP uniques complétant le test. C’est peut-être pourquoi  le Tchad, la Guinée équatoriale et la RCA n’y figurent pas.

A noter que la Taiwan reste le pays qui  la connexion la plus rapide. Il est possible de télécharger une vidéo de 5 Go en l’espace de huit minutes et deux secondes. À titre de comparaison, au Yémen, qui est classé dernier dans cette liste, il faut une trentaine d’heures pour y parvenir.


Accéder à l’ensemble du classement WebsiteToolTester :

 https://docs.google.com/spreadsheets/d/1EfcD2eSVPurqxZD3BOqquYpQ3YFRspECGmmAKspsowU/edit#gid=0

CEMAC : le Camerounais appelle facilement en France qu’au Gabon

Le coût moyen d’un appel en itinérance entre deux pays d’Afrique central reste de 689 FCFA la minute. La réforme annoncée en 2020 n’a toujours pas aboutie

Les citoyens des six pays de la CEMAC doivent encore attendre pour se voir un jour, effectuer un appel de la RCA vers le Tchad par exemple,  au même coût qu’un appel interne. L’itinérance régionale qui est la possibilité pour un abonné d’une société de téléphonie mobile basée dans un pays donné d’utiliser la même carte SIM et le même numéro dans les autres pays, en accédant aisément aux infrastructures de télécommunications des autres sociétés non établies dans le pays de résidence de l’utilisateur, tarde à être appliquée.

Pourtant, le comité de pilotage du Programme des réformes économiques et financières (Pref) de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale avait posé les jalons de cette réforme. C’était le 3 octobre 2019 à Yaoundé lors de sa 2e session extraordinaire. Avec la participation des ministères des ministères techniques, des experts des sociétés de téléphonie mobile, des agences de régulation et des organisations sous régionales engagées dans le processus d’intégration physique, commerciale et d’accélération des réformes structurelles.

Il avait été décidé la suppression des frais d’itinérance téléphonique au plus tard en début janvier 2020. Ce qui n’est pas effectif à ce jour. En Afrique centrale, le coût moyen d’un appel sortant en itinérance continue de coûter 689 FCFA la minute, soit plus d’un Euro avec un extrême à 6 000 FCFA, soit près de 10 Euros. Une situation qui contribue à freiner l’intégration dans la sous-région.

Communiquer vers l’Europe est plus aisée que vers les pays voisins avec qui les chefs d’Etats recommandent l’intensification des échanges.

Cameroun : La connexion internet est de retour chez MTN

Durant trois jours, la coupure en haute mer des câbles sous-marins de fibre optique a occasionné la perturbation du réseau.

Hier 20 janvier 2020, la société de téléphonie mobile MTN Cameroun a annoncé la fin du calvaire pour ses abonnés. Un communiqué de l’entreprise explique qu’une coupure du câble sous-marin de fibre optique, WACS et SAT3, a causé la perturbation du réseau entre le 16 et le 18 janvier dernier. Une perturbation qu’ont également nombre de pays d’Afrique centrale et de l’Ouest.

L’opérateur communique que pour pallier à la rupture des câbles sous-marins Wacs et Sat-3 en haute mer, qu’il a pu connecter les clients à un « câble sous-marin alternatif ». Avec l’apport  de ses partenaires locaux et internationaux.

Cette mesure provisoire perdurera jusqu’à la réparation du câble WACS, dont la maison-mère, MTN International, avait participé au déploiement au Cameroun. Cette infrastructure avait ensuite été rachetée par l’État camerounais, qui l’avait ensuite rétrocédée à l’opérateur public des télécoms, Camtel, lequel jouit du monopole sur la gestion de la fibre optique, selon la règlementation en vigueur dans le pays.

 

Cameroun : nouveaux licenciements à la CAMTEL

17 employés remerciés par la direction générale pour fraudes, arnaques et mauvaise manière de servir entre autres.

La Cameroon Telecommunications (CAMTEL) a procédé à de nouveaux licenciements le 24 janvier. Dans une note d’information signée de Judith Yah Sunday, la nouvelle Directrice générale, 17 personnels ont été priés de plier bagage.

Ils sont accusés par l’opérateur historique de téléphonie de diverses fautes professionnelles constatées par le Conseil de discipline de l’entreprise. Les sessions dudit Conseil se sont tenues du 5 au 7 décembre et du 30 au 31 octobre 2018.

Dans le détail, CAMTEL accuse ces employés de « détournements de valeurs de l’entreprise, malversations financières, arnaques des clients, vols de câbles, faux et usages de faux, trafics frauduleux de lignes ; et absences injustifiées ». Un agent est par ailleurs accusé de « mauvaise manière de servir ».

Lire aussi : Dégraissage : 50 personnels licenciés à la Cameroon telecommunication (CAMTEL)

« Ces agissements inadmissibles sont constitutifs de perte de confiance avec des répercussions négatives sur l’image de la Cameroon Telecommunications », déplore la DG.

Judith Yah Sunday rappelle au demeurant que « tout agent, à quelque catégorie qu’il appartienne, est soumis à l’obligation de servir les intérêts de la CAMTEL et de consacrer à son service le meilleur de lui-même. Désintéressement, d’honnêteté et d’intégrité ».

C’est la seconde fois en deux semaines que la CAMTEL licencie du personnel.  La première purge, qui a impliqué le licenciement de 50 employés, est intervenue le 15 janvier dernier.

 

Dégraissage : 50 personnels licenciés à la Cameroon telecommunication (CAMTEL)

Les licenciements interviennent après un conseil de discipline qui a reconnu ces employés coupables de fautes lourdes. La nouvelle directrice générale a par ailleurs commandé un audit interne qui va examiner les diplômes et les salaires du personnel.

 

La CAMTEL a licencié 50 travailleurs dont les dossiers étaient en cours de révision disciplinaire, ont indiqué des sources proches de la direction générale. Judith Yah Sunday, la Directrice générale, a pris cette décision en début de semaine après qu’un conseil de discipline a auditionné les employés mis en cause.

Des informations au sein de cette entreprise parapublique font également état de ce que la direction générale a commandé un audit interne pour connaitre des cas de faux diplômes et de salaires princiers qui ont fait la triste réputation de la CAMTEL. Ce qui pourrait déboucher sur de nouveaux licenciements.

Toutes ces mesures relèvent de la volonté de la nouvelle direction de restructurer et de moderniser l’entreprise et de lui donner un nouveau souffle, indique-t-on à la CAMTEL.

Après avoir été nommée directrice générale le 14 décembre 2018, Judith Yah Sunday a immédiatement ordonné qu’un audit interne soit effectué auprès de l’opérateur historique des télécommunications afin de connaître l’état actuel de la société avant de prendre toute décision cruciale.

 

 

Cameroun : installation des nouveaux directeurs nommés par Paul Biya

Les nouveaux directeurs de l’Enam et de Camtel seront installés à leurs postes respectifs ce vendredi.

Judith Yah Sunday  prend officiellement les commandes de la Cameroon télecommunications (Camtel) ce vendredi. Elle y sera installée en remplacement de Kotto Emane, interdit de sorite du territoire depuis le mois de juin 2018.

Judith Yah Sunday est l’épouse de l’ancien Premier ministre camerounais Simon Achidi Achu. Elle est âgée de 53 ans et cumule 25 années d’expérience dans le domaine de la gouvernance et le développement des entreprises.

Judith Yah Sunday est titulaire d’une Licence en économie et d’un master en banques et finances. Par sa nomination vendredi, elle prend le contrôle d’une structure qu’elle connait bien pour y avoir déjà travaillé. Depuis 2006, Judith Yah Sunday y a assumé les fonctions de directrice commercial, directrice régional de Camtel dans les régions du Nord-Ouest, Sud-Ouest, Littoral et Centre.

Elle sera installée en même temps que le nouveau président du conseil d’administration de la Camtel, Mohamadou Saoudi. Agé de 50 ans, celui-ci siègera désormais en lieu et place du Fon Victor Mukete.

Bertrand Pierre Soumbou Angoula est le nouveau directeur de l’Ecole normale d’administration et de magistrature (Enam). Il prend les rênes de cet établissement d’enseignement supérieur à seulement 32 ans.

Le nouveau promu est titulaire d’une Maitrise en en sciences économiques et de gestion obtenue en 2009 à l’Université de Yaoundé II. Il est recruté comme cadre d’administration la même année et affecté au courant de la même année, et affecté au Cabinet civil de la présidence. Il y a travaillé plusieurs mois durant avant d’être envoyé au ministère des Finances.

En 2012, Bertrand Pierre Soumbou Angoula est affecté à la Trésorerie générale de Bamenda en 2012 où il intègre le service de la dépense, du personnel et du matériel.

Il prend la tête d’une école qu’il a eu de la peine à intégrer pour des études. Il réussit au concours d’entrée à l’Enam en 2014, après plusieurs échecs. Dès la fin de la formation, sa promotion est directement intégrée à la fonction publique et en février 2017, à la suite d’un conseil supérieur de la magistrature suprême, Bertrand Pierre Soumbou Angoula est affecté à la Chambre des comptes.

Paul Biya nomme de nouveaux administrateurs de structures publiques

Le chef de l’Etat a signé une série de décrets ce vendredi pour changer les directoires de l’Enam, de Camtel et du Mideno. L’intégralité des nominations.

Un nouveau directeur prend les commandes de la Camerounaise des télécommunications (Camtel). Il s’agit de Judith Yasonde, l’épouse de l’ancien premier ministre Achidi Achu. Elle remplace David Nkoto Emane qui aura en définitive passé treize à la tête de cette structure. Judith Yasonde sera assisté dans ses fonctions par Olé Daniel Désiré nommé directeur général adjoint de Camtel et de Mohamadou Saoudi, le nouveau Pca.

A l’Ecole normale d’administration et de magistrature (Enam), Paul Biya a désigné Soumbou Angoula Bertrand Pierre comme directeur général en remplacement de Linus Toussaint Mendjana récemment éclaboussé par un scandale lié aux résultats du concours d’entrée dudit établissement.

Cletus Matoya prendra quant à lui les rênes de la Mission de développement du Nord-Ouest. Il devra par conséquent œuvrer à la mise en place de solutions durables aux problèmes réels des populations, à leur demande et avec leur participation.

Les nominations du chef de l’Etat surviennent un jour après un réaménagement du top managérial de la Société nationale des dépôt pétroliers (Scdp). Le conseil d’administration de cette structure a désigné Madame Moampea Mbio née Manzoua Véronique directrice de la Scdp.

Camtel envisage l’ouverture de succursales au Brésil, au Nigeria et en Afrique du Sud

L’information a été révélée par le directeur général de cette entreprise, au cours d’une interview accordée à la télévision nationale.

Le directeur général de la Cameroon Telecommunications (Camtel) a annoncé le 07 septembre dernier, l’ouverture prochaine de trois filiales de la Camtel dans les villes de départs des câbles sous-marins qui relient le Cameroun au réseau internet mondial. Il s’agit de Fortaleza au Brésil, de Lagos au Nigeria et de Durban en Afrique du Sud. Dans cette interview relayée par le magazine Digital Business Africa, David Nkoto Emane a expliqué l’origine de ce projet. Il indique ainsi que ces succursales viendront assurer la mise en œuvre et l’exploitation desdits câbles, pour une amélioration de la couverture internet du pays.

Il affirme à cet effet : « Nous sommes en train de revoir le statut, l’organigramme et le règlement intérieur de Camtel. Nous allons à Fortaleza. C’est tout à fait normal que Camtel ait une succursale à Fortaleza au Brésil, une succursale à Lagos au Nigeria, parce qu’en 2016, Camtel a posé un câble qui relie la ville de Kribi à la ville de Lagos. Donc, il y aura une succursale à Lagos, à Fortaleza et certainement aussi en Afrique du Sud ».

Il a également rappelé l’origine du projet de connexion au réseau de l’atlantique sud – South Atlantic Inter Link (SAIL). « Il [Paul Biya, Ndlr] a donné des instructions pour que nous rendions les communications fluides et agréables. Il y a eu plusieurs solutions pour régler ce problème. Il fallait travailler par le satellite, mais on s’est dit que ce satellite n’appartiendrai pas aux Camerounais. Il fallait trouver une infrastructure qui soit purement camerounaise. C’est pour cela que nous avons travaillé avec la fibre optique. Six mille kilomètres de fibre optique », révèle David Nkoto Emane.

Le DG de Camtel affirme également que  de nombreux défis ont dû être surmontés, notamment le financement du projet. « Le premier défi c’était de faire admettre à notre gouvernement qu’il était possible pour le Cameroun, avec des partenaires tels que Huawei Technologies, de pouvoir mener cet important projet. Le deuxième défi était celui de trouver des financements. Avec ce partenariat entre la Chine et le Cameroun, EximBank China a accepté de financer ce projet. Il y a aussi eu le défi technologique sur comment poser ce câble sous-marin. Il y a eu beaucoup d’études de fond-marins et des études météorologiques. Ce qui nous a conduit à mettre sur pied le tracé définitif qui permettait de poser le câble sur une distance de 6 000 km », fait savoir David Nkoto Emane.

L’interconnexion du Cameroun devrait, à court terme, permettre une baisse conséquente des coûts de l’internet, ainsi qu’une augmentation de la qualité de service offerts.

Cameroun : des vigiles bloquent l’entrée de Camtel à Limbe

Mercredi, pendant plusieurs heures, ils ont exigé le paiement de cinq mois d’arriérés de salaire.

Les vigiles en charge de la garde des bâtiments de l’entreprise Camtel à Limbe, dans la région du Sud-Ouest du Cameroun, ont organisé une manifestation mercredi. Devant les bureaux de ladite entreprise, ils ont décidé d’exiger leurs arriérés de salaire.

Ces travailleurs ont érigé des pancartes et bloqué l’entrée principale de l’entreprise mercredi, pour réclamer cinq mois de salaire impayés et demander de meilleures conditions de travail. Un manifestant a déclaré à journalducameroun.com que plusieurs négociations engagées dans le sens d’apporter des réponses à leurs réclamations n’ont abouti à rien. Les vigiles en colère disent n’avoir pas pu envoyer leurs enfants à l’école à cause du manque d’argent. D’où le mouvement d’humeur.

Epalle Seraphin, le sous-préfet de Limbe I, a donné une semaine à la hiérarchie de Camtel pour payer les grévistes. Il a donné ce délai après avoir présidé une réunion de crise à huis clos avec les vigiles et les responsables de Camtel et les forces de l’ordre. A la suite de cela, les bureaux de Camtel ont de nouveau été ouverts, en milieu de la journée.

Cameroun : des responsables de Camtel interdits de sortir du territoire

Le directeur général, son adjoint et le responsable du budget et des finances sont visés par les ordres de la DGSN.

La Délégation générale à la Sûreté nationale (Dgsn) appelle les responsables des différentes portes d’entrée et de sortie du Cameroun à ne pas laisser passer quelques responsables de l’entreprise Cameroon telecommunications (Camtel), notamment : le directeur général, David Nkoto Emane, son adjoint Richard Maga Enow Kenneth Agbor, le directeur des finances Enow Kenneth Agbor.

Boris Judicael Nganou (coordonnateur du programme Mcn), Evarist Dieutoss (directeur des ressources humaines), Marcellin Tsaam Ngah (ingénieur des marchés), Benjamin Gerard Assouzo’o (chef de service des marchés), Jean Claude Mfou’ou (commissaire aux comptes), sont aussi interdits de sortir du territoire national.

Selon la correspondance de la Dgsn du 2 mars, la mesure y relative est prise en application de quelques instructions du chef de l’Etat suite à un rapport du Contrôle supérieur de l’Etat sur de présumées affaires de malversations financières opérées entre 2010 et 2015. Montant querellé : 9 milliards de francs CFA.