Le Forum International sur l’Entrepreneuriat réunit le Cameroun et le Canada

La rencontre sur deux jours a eu lieu du 1er au 2 novembre 2023.

Après la 1ère édition qui a eu lieu à Dakar au Sénégal et la 2ème édition qui s’est achevée à Cotonou au Bénin, la ville de Douala capitale économique du Cameroun accueille du 1er au 02 novembre 2023, la 3ème édition du Forum International sur l’Entrepreneuriat, sous le thème : « l’entrepreneuriat et l’innovation au coeur du développement« .
Pour S.E Iya TOURE Délégué Général du Québec à Dakar, le choix du Cameroun pour abriter cette édition n’est pas fortuit. Le Cameroun est le cœur de la CEMAC ; c’est un pays avec une capacité d’innovation en croissance, une dynamique entrepreneuriale en pleine structuration, une jeunesse très entreprenante et débrouillarde notamment dans la ville de Douala. Mais aussi ce choix découle de la collaboration avec le cabinet Active Space et ses promoteurs Rebecca ENONCHONG et Steve TCHOUMBA depuis 2 ans.
Le ministre des PME, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat quant à lui a exprimé sa gratitude au gouvernement du Québec et du Canada en général pour le choix de la ville de Douala pour abriter cette 3ème édition. Ce Forum International sur l’Entrepreneuriat permettra selon le ministre de mobiliser le savoir-faire des experts et des entrepreneurs à travers les opérateurs économiques. Son souhait est de voir des porteurs de projets camerounais qui vont présenter des pitch remporter la compétition et bénéficier des accompagnements des bailleurs de fonds présents, pour la mise sur le marché de biens et services innovants.
Plusieurs personnalités étaient présentes à cette rencontre. Entre autres,  Achille BASSILEKIN III, ministre des PME, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat. Aux côtés de S.E Iya TOURE Délégué Général du Québec à Dakar, de S.E Lorraine ANDERSON Haut-commissaire du Canada au Cameroun,  Judith Yah SUNDAY Directrice Générale de CAMTEL,  Alain Olivier Noël MEKULU MVONDO Directeur Général de la CNPS, des représentants des missions diplomatiques et des chambres consulaires, des représentants du monde de la finance et des promoteurs des PME et des porteurs de projets, le débat a été ouvert sur le rôle important de l’innovation dans le développement. Des opportunités d’échanges et d’affaires ont été nouées ainsi que des opportunités de sous-traitance et de cotraitance.

Le casino en ligne au Canada : comment ça marche ?

Aujourd’hui, le casino en ligne devient de plus en plus populaire en raison des avantages qu’il offre. Très pratique, il se présente comme une excellente solution pour s’amuser et pour gagner de l’argent.

 

Pour bien profiter des atouts de ce jeu d’argent en ligne, vous devez bien maitriser son mode de fonctionnement ainsi que la réglementation en vigueur. Au Canada par exemple, la loi qui régit les jeux de casino en ligne varie d’une région à une autre. Vous désirez en savoir davantage à ce sujet ? C’est parfait ! Nous vous invitons à lire cet article qui vous fournit toutes les informations nécessaires.

Le casino en ligne au Canada : quel est son fonctionnement?

Le casino en ligne Canada est une grosse industrie qui rapporte beaucoup d’argent. Son mode de fonctionnement est très simple. Pour y jouer, il faut choisir un opérateur fiable et créer votre compte sur sa plateforme web ou mobile. Lors de l’inscription, vous aurez à fournir vos informations personnelles ainsi que vos détails bancaires.

Lorsque l’enregistrement est validé, il vous revient de faire un premier dépôt sur le casino en ligne pour être en mesure de profiter de votre bonus de bienvenue.

Après cela, vous pouvez commencer à jouer. Toutefois, il est important de rappeler que le casino est un jeu de chance. La probabilité de gagner est égale à celle de perdre. Pour améliorer les chances de gagner, il faudra bien apprendre des règles de jeu et vous exercer avec des bonus.

Si vous gagnez, le retrait se fait via le mode de paiement choisi. Néanmoins, il est nécessaire de bien lire les exigences de mise pour éviter toute surprise désagréable. Ces dernières stipulent les conditions à remplir par tout joueur pour pouvoir effectuer un retrait. Si vous ne remplissez pas ces conditions, votre bonus par exemple ne sera jamais converti en argent réel pour être retiré.

Jouer dans un casino en ligne au Canada : est-ce légal?

Il est bien possible de jouer dans un casino en ligne au Canada. Néanmoins, cette autorisation n’est pas générale. Chaque province a sa réglementation spécifique en la matière.

Que dit la loi canadienne sur le casino en ligne?

À ce jour, aucune législation n’a été promulguée par l’État fédéral canadien sur les jeux d’argent en ligne. En d’autres termes, ces derniers ne sont ni autorisés ni interdits. Le contrôle entier est délégué aux provinces. Ainsi, la réglementation diffère d’une province à une autre.

Dans certaines régions par exemple, la pratique de casino en ligne n’est pas autorisée. Dans d’autres provinces, elle est bel et bien légale. Il suffit de respecter deux conditions essentielles. En effet, l’établissement de jeu en ligne :

  • doit disposer d’une licence légale,
  • ne doit avoir aucune présence physique dans le pays.

Une fois que ces critères sont remplis, vous pouvez légalement jouer.

Quel est l’âge minimal requis pour jouer au casino en ligne au Canada?

L’âge légal pour jouer dans un casino en ligne au Canada n’est pas fixe. Comme la législation, il varie d’une province à une autre. D’une façon générale, il est de 18 ou 19 ans minimum. Vous devez donc vous renseigner sur la limite d’âge imposée par l’État dans lequel vous vivez avant de jouer au casino en ligne.

En conclusion, le casino en ligne au Canada offre une expérience de jeu accessible et divertissante pour les joueurs. Cependant, il est essentiel de respecter la réglementation spécifique à chaque province pour jouer légalement. Assurez-vous également de connaître l’âge minimum requis dans votre région avant de vous lancer dans cette forme de divertissement en ligne.

Canada : Pascal Siakam, le basketteur camerounais au grand cœur

Le célèbre basketteur des Raptors Toronto à un programme de bourse d’études pour les jeunes camerounais à  l’Université du Nouveau-Brunswick (UNB).

Pascal Siakam s’occupe de l’éducation des jeunes Camerounais. Avec sa fondation PS43, ils s’associent à l’Institut McKenna de l’UNB et à la Fondation River Philip. Ensemble, ils investissent 200 000 dollars (un peu plus de 100 millions de Fcfa) dans une nouvelle bourse axée sur la technologie pour les étudiants camerounais.

« Mon père m’a dit qu’en tant que joueur, une blessure peut mettre fin à ta carrière avant même qu’elle ne commence, mais la seule chose que personne ne peut te prendre, c’est ton éducation. C’est pourquoi notre fondation se concentre sur le soutien des rêves et des aspirations des étudiants », a déclaré Siakam, qui a dédié la bourse à la mémoire de son père. Le Dr Paul Mazerolle, président et vice-chancelier de l’UNB, affirme que les étudiants seront bien préparés pour l’avenir grâce à une formation axée sur la technologie.

« À mesure que les avancées technologiques changent notre façon de vivre et de travailler, nous voulons nous assurer que nos étudiants sont prêts non seulement à faire face aux changements, mais aussi à les diriger », a déclaré le Dr Paul Mazerolle, président et vice-chancelier de l’UNB. « Nous sommes ravis de travailler avec Pascal et la fondation PS43 pour fournir aux étudiants camerounais de l’UNB les ressources dont ils ont besoin pour devenir des leaders dans le domaine de la technologie. »

La bourse pourrait changer la donne pour des étudiants comme Cedrick Tahmo, un étudiant en informatique de deuxième année qui a commencé à l’UNB après avoir passé trois ans à l’Université de Bamenda au Cameroun. Il a dû interrompre ses études lorsque des conflits armés ont éclaté en 2019 entre anglophones et francophones au Cameroun. « L’université au Canada est chère, mais l’éducation est importante dans ma famille, et je savais que cet investissement serait bénéfique pour mon avenir », a déclaré Tahmo.

Tahmo travaille dans un magasin d’électronique d’occasion local, Beats and Bytes, pour joindre les deux bouts. Mais concilier une charge de cours à temps plein avec un emploi à temps partiel n’est pas facile. « En tant qu’étudiant à plein temps dévoué, il est difficile pour moi de suivre le rythme des frais de scolarité et des frais de subsistance », a-t-il déclaré.

« Je pense que la bourse Pascal Siakam aidera les étudiants camerounais comme moi à se concentrer moins sur le travail et davantage sur nos études. » Frank McKenna, bienfaiteur de l’Institut McKenna, affirme que l’UNB est bien placée pour former les futurs leaders de la nation africaine.

« Je pense qu’il est tout à fait approprié qu’une université qui se trouve aux portes de notre pays soit celle qui accueille les futurs dirigeants du Cameroun et les aide à rêver grand », a déclaré McKenna. Siakam est honoré d’aider les étudiants de son Cameroun natal.

« En tant que joueur de l’équipe de la NBA du Canada, c’est un véritable privilège de faire ma part en m’associant à l’UNB pour accueillir des étudiants du pays où je suis né, dans le pays que j’appelle chez moi », a ajouté le champion NBA, en 2020 La bourse Pascal Siakam est également soutenue par la Fondation River Philip. La bourse accordera 8 000 dollars aux étudiants originaires du Cameroun inscrits dans des programmes liés à la technologie à l’UNB.

 

 

 

 

Eliminatoires Mondial 2026 : les adversaires du Cameroun sont connus

Le tirage au sort de la Coupe du monde, zone Afrique, s’est déroulé ce 13 juillet 2023 en marge de la 45e Assemblée générale ordinaire de la CAF.  

Pour cette édition de la Coupe du monde 2026, la Fifa a choisi d’intégrer tous les pays dans des poules. Les 54 sélections en lice sont réparties en neuf groupes de six équipes chacun. Le Cameroun est tombé dans le groupe D, en compagnie du Cap-Vert, de l’Angola, de la Libye, de l’Eswatini (ex-Swaziland)  et de l’Ile Maurice. Rigobert Song et ses poulains savent désormais à quoi s’en tenir.

Basés sur le dernier classement Fifa, le Maroc, le Sénégal, la Tunisie, l’Algérie, l’Égypte, le Nigeria, le Cameroun, le Mali et la Côte d’Ivoire ont hérité du statut de tête de série et étaient assurés de ne pas tomber dans le même groupe en étant dans le chapeau 1. En revanche, des sélections comme le Ghana, la RD Congo ou encore le Burkina Faso, ont dû se contenter du chapeau deux et par conséquent affronter une tête de série.

L’édition 2026 du Mondial aura lieu aux États-Unis, au Canada et au Mexique et se jouera à 48 équipes pour la première fois, au lieu de 32. Cet élargissement va permettre au continent africain d’envoyer 9 à 10 représentants contre 5 auparavant.

Mini championnat

Les 54 sélections en lice sont réparties en neuf groupes de 6 équipes chacun. Les premiers de chaque groupe valident leur billet pour la phase finale, tandis que les quatre meilleurs deuxièmes s’affronteront dans un mini championnat qui permettra à son vainqueur de prendre part aux barrages intercontinentaux. Il vaudrait mieux pour le Cameroun de ne pas choisir ce chemin périlleux.

L’Afrique pourrait donc avoir dix représentants pour la Coupe du monde. Cependant, l’heureux élu devra faire un véritable chemin de croix pour espérer décrocher le fameux sésame. Cela commencera par un mini tournoi entre les quatre meilleurs deuxièmes parmi les neuf poules. L’équipe qui en sortira vainqueur après avoir disputé une-demi-finale et une finale rejoindra un pool de barragistes composées de six équipes issues des qualifications en Asie, Océanie, et Amérique centrale. Deux équipes sortiront de ces barrages intercontinentaux pour se qualifier à la Coupe du Monde 2026. Pour l’équipe africaine, il faudra gagner deux autres rencontres pour enfin valider cette fameuse dixième place pour le continent.

Le tirage au sort : 

Groupe A : Djibouti / Éthiopie / Sierra Leone / Guinée Bissau / Burkina Faso / Égypte

Groupe B : Soudan du Sud / Soudan / Togo / Mauritanie / RDC / Sénégal

Groupe C : Lesotho / Rwanda / Zimbabwe / Bénin / Afrique du Sud / Nigeria

Groupe D : île Maurice / Eswatini (ex-Swaziland) / Libye / Angola / Cap-Vert / Cameroun

Groupe E : Érythrée / Niger / Tanzanie / Congo / Zambie / Maroc

Groupe F : Seychelles / Burundi / Gambie / Kenya / Gabon / Côte d’Ivoire

Groupe G : Somalie / Botswana / Mozambique / Ouganda / Guinée / Algérie

Groupe H : São Tomé-et-Príncipe / Liberia / Malawi / Namibie / Guinée équatoriale / Tunisie

Groupe I : Tchad / Comores / Centrafrique / Madagascar / Ghana / Mali

Mondial 2026 : le format des qualifications en Afrique est connu

A l’occasion de la Coupe du monde 2026 aux États-Unis, au Canada et au Mexique, l’Afrique pourrait être représentée par 10 nations.

La zone Afrique a trouvé son nouveau système de qualification pour la Coupe du monde 2026. La Confédération Africaine de football (Caf) a dévoilé ce vendredi le nouveau format des qualifications. A l’image des éliminatoires en Europe, les 54 pays affiliés à la confédération africaine seront répartis dans 9 groupes de 6 équipes (10 journées au total). Le premier de chaque poule sera directement qualifié pour la compétition.

Les quatre meilleurs deuxièmes disputeront eux un tournoi de barrages. Le vainqueur de celui-ci affrontera ensuite un barragiste d’une autre confédération pour tenter de valider son billet pour l’épreuve reine. (A savoir l’AFC, la CONMEBOL, la CONCACAF et l’OFC. L’UEFA n’est pas incluse car disposant déjà de seize places qualificatives).

Les éliminatoires débuteront lors de la trêve internationale de novembre 2023 et prendront fin lors de la trêve internationale d’octobre 2025. Le tournoi de barrages africain se disputera en novembre 2025 et le tournoi de barrages intercontinental en mars 2026.

Avec ce nouveau format, le Cameroun, tout comme d’autres nations africaines, aura plus d’opportunités de se qualifier pour la Coupe du Monde. C’est une occasion pour l’équipe camerounaise de démontrer sa compétence et son talent sur la scène mondiale.

Dans le précédent format, l’Afrique devait passer par quatre phases, séparées en deux tours préliminaires, une phase de groupes et des barrages. Le tirage au sort de ces prochaines qualifications se déroulera le 12 juillet prochain à Cotonou, au Bénin.

 

 

Cameroun : 21 milliards F de la BID pour la reconstruction des régions anglophones

L’accord présidentiel a été donné par décret le 06 février 2023

Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a signé lundi un décret habilitant Alamine Ousmane Mey ministre de l’Economie à signer avec la Banque islamique de développement (BID) un accord de prêt d’environ 21,155 milliards de francs CFA (plus de 34,7 millions de dollars américains) destinés au Plan présidentiel de reconstruction et de développement des régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Selon Xinhua, « l’enveloppe globale dudit plan, de l’ordre de 1.810 milliards francs CFA (environ trois milliards de dollars), est prévue pour couvrir trois phases visant la réhabilitation et l’aménagement des infrastructures de base, la revitalisation économique et la promotion de la cohésion sociale de cette partie du pays, en conflit de sécession depuis 2017« .

Une vingtaine de centres de santé et 30 écoles ont été réhabilités, plus de 800 documents officiels perdus ont été reconstitués, quelque 2.400 agriculteurs et pêcheurs ont été dotés de matériels de travail et 19 systèmes d’adduction d’eau ont été construits pour alimenter plus de 170.000 personnes, a déclaré en juillet dernier le coordonnateur du Plan présidentiel, Paul Tasong, dressant le bilan des 18 premiers mois d’exécution du plan. La stratégie a aussi permis le financement et l’accompagnement de 120 start-ups et 47 coopératives, a-t-il ajouté.

Pour rappel, cette crise a débuté fin 2016 par un mouvement de grève des avocats suivi par des enseignants dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Ces grèves ont été farouchement réprimés par les forces de l’ordre et les anglophones ont alors créé des groupes armés pour faire face aux éléments de l’armée.

Selon le Canada qui récemment proposait sa médiation pouyr la résolution de la crise, « les civils sont les plus touchés par la crise actuelle au Cameroun » et « plus de 6 000 personnes ont perdu la vie depuis 2017 ».

En outre, « près de 800 000 personnes ont été déplacées en raison de cette crise, et 600 000 enfants n’ont pas pleinement accès à l’éducation ».

Cameroun-éducation : la crise anglophone met 700 000 enfants en difficulté

Le chiffre a été évoqué lors de la célébration de la journée mondiale de l’éducation qui s’est déroulée hier 24 janvier 2023.

«Depuis 2017, l’éducation de 700 000 enfants dans les deux régions anglophones du Cameroun a été perturbée par les insurgés séparatistes et les militaires. Les leaders séparatistes ont sans cesse ordonné la fermeture de nombreuses écoles dans ces deux régions, en particulier le lundi, qui est jusqu’à présent considéré comme une ville fantôme et mortelle. Malheureusement, ceux qui souffrent le plus sont les enfants et les jeunes qui paient le prix fort en sacrifiant leur avenir», indique un communiqué de l’International Crisis Unit Group.

Médiation du Canada?

Trois jours après que la ministre canadienne des affaires étrangères, Mélanie Joly, a annoncé que son pays avait obtenu l’accord du gouvernement camerounais et des séparatistes pour aider à trouver une solution de sortie de crise au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, , le ministre camerounais de la communication a publié en fin de journée du lundi 23 janvier 2023, un communiqué pour informer l’opinion publique «  qu’il n’a confié à aucun pays ou entité extérieurs, un quelconque rôle de médiateur ou de facilitateur pour régler la crise dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ».

le Canada a réagi. « Nous sommes en contact avec les parties et notre déclaration précédente tient toujours. Des représentants du gouvernement camerounais avaient assisté à toutes les réunions précédentes au Canada qui ont mené à l’accord » a déclaré Adrien Blanchard, attaché de presse de Mélanie Joly, ministre canadienne des Affaires étrangères.

Il s’agit en réalité d’un conflit qui perdure depuis 2017 et qui a déjà fait près de 6000 victimes ainsi que quelques 800 000 déplacés de guerres.

Cameroun : le gouvernement méconnaît la médiation du Canada dans la crise anglophone

Dans un communiqué, le porte-parole du gouvernement camerounais affirme n’avoir confié  le rôle de facilitateur à aucun pays.

Le communiqué signé du ministre de la Communication date du 23 janvier 2023. Dans ce document, le gouvernement « informe l’opinion nationale et internationale qu’il n’a confié à aucun pays ou entité extérieurs, un quelconque rôle de médiateur  ou de facilitateur pour régler la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Il rappelle qu’il appartient d’abord au peuple camerounais, aux institutions et aux dirigeants qu’il s’est librement donnés, de rechercher des voies et moyens appropriés pour la résolution des problèmes auxquels notre  pays est confronté », écrit René Emmanuel Sadi.

«Le gouvernement de la République s’attèle à la mise en œuvre des recommandations du Grand dialogue. Il poursuit  par ailleurs ses efforts pour la reconstruction des zones affectés par la crise et l’assistance aux populations concernées (…) Il exhorte les pays amis à rechercher et à traduire en justice, ceux  qui, à partir de l’étranger financent et encouragent la violence dans notre pays. Il remercie le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique pour le actions ayant permis de traduire en justice les auteurs de tels actes et encourage les autres pays du Cameroun à faire de même », précise le mandataire  du gouvernement.

Cette communication du gouvernement camerounais vient battre en brèche la déclaration du ministre des affaires étrangères  du Canada. Le 20 janvier dernier, Melanie Joly a révélé dans la déclaration d’Ottawa qu’elle parle en qualité de « facilitateur dans le processus » qui est censé mettre fin à la crise séparatiste qui secoue les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest depuis 2016. Dans cette démarche, elle ajouté que « les parties ont également accepté de former des comités techniques pour commencer à travailler sur des mesures de renforcement de la confiance ».

Cameroun : le Canada facilite la résolution pacifique de la crise anglophone

L’Etat et plusieurs mouvements indépendantistes ont accepté d’initier un processus pour atteindre une résolution pacifique et politique du conflit.

Le ministre des Affaires étrangères du Canada l’a annoncé le 20 Janvier 2023. Melanie Joly a révélé dans la déclaration d’Ottawa qu’elle parle en qualité de « facilitateur dans le processus » qui est censé mettre fin à la crise séparatiste qui secoue les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest depuis 2016.

« Les parties ont également accepté de former des comités techniques pour commencer à travailler sur des mesures de renforcement de la confiance », ajoute Mélanie Joly.

« L’accord pour commencer un processus formel est une première étape essentielle vers la paix et une étape plus sure, inclusive et prospère pour des civils touchés par le conflit », a déclaré le ministre canadien.

Le Canada qui partage la même spécificité que le Cameroun avec une culture francophone et anglophone, salue également le fait que les parties se sont engagées dans un véritable dialogue.

Évolution dans la position de l’Etat

Les responsables du gouvernement n’ont pas encore réagi à cette annonce, qui peut être vue comme une évolution dans sa position. Depuis l’enlisement de la crise, le gouvernement a toujours maintenu que la forme actuelle de l’Etat n’est pas négociable.

La crise a commencé avec les sautes d’humeur d’avocats et d’enseignants, qui ont exigé que des caractéristiques anglophones spécifiques puissent être prises en compte dans le système judiciaire, dans le système éducatif, et a depuis évolué en un conflit d’autonome.

Une partie des ressortissants du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ont exigé un retour total à l’État fédéral, comme c’était le cas entre 1961 et 1972, et une autre, armée, réclame l’indépendance de ces deux régions en vue de former la « République d’Ambazonia ». Cela soulève des questions sur la motivation de Yaoundé à accepter une nouvelle médiation après l’échec de la tentative suisse en 2021. Surtout que le gouvernement a maintenant plus de contrôle sur la situation.

En effet, sur le terrain militaire, la situation est en grande partie favorable aux forces de défense et de sécurité. Dans ces régions, les villes sont sous contrôle de l’armée régulière. Les milices séparatistes ont été considérablement affaiblies par de multiples campagnes militaires.

Au plan international, la pression des partenaires sur le gouvernement est décroissante. Certains pays comme les États-Unis, ont même décidé de le faire interpeller des séparatistes de la diaspora pour leur implication dans les abus commis sur le terrain.

Ces abus ont découragé certains partisans de la cause de l’indépendance. En tout cas, l’agenda politique pourrait  expliquer la volonté du gouvernement de s’asseoir à la même table avec les séparatistes, qu’elle a longtemps refusés comme interlocuteurs. Une élection présidentielle est prévue dans deux ans. Ceci, selon de nombreux analystes, est crucial en ce qu’elle pourrait entraîner un changement à la tête de l’État, en désignant une autre personne à la place du président Paul Biya qui a maintenant 90 ans. Une pacification du pays devrait permettre de négocier ce grand tournant avec plus de sérénité.

Affaires : le Quebec en quête d’opportunités au Cameroun

Depuis le 28 septembre 2022, la province francophone du Canada dispose d’un Bureau économique à Douala.

Conquérir le marché sous-régional. C’est le but de cette opération. Ce Bureau a pour objectif principal, d’explorer et de promouvoir de nouvelles pistes de partenariat et opportunités de business entre ces deux pays de la sous-région Cemac (Communauté économique des États de l’Afrique centrale) et le Québec.

Concrètement, il s’agit de prospecter les marchés camerounais et gabonais afin de dénicher des débouchés pour l’expertise Québécoise. Expertise portant essentiellement sur le secteur minier, les infrastructures, les Ntics, les télécommunications, l’agro-industrie (volet transformation), les services, l’éducation, électromécanique, ou la mécanique automobile et l’électronique etc.

« L’expertise québécoise c’est le secteur minier, l’infrastructure, le numérique, les télécoms. On cherche vraiment des partenariats avec des entreprises locales dans ces secteurs. Mon rôle c’est d’être le point de contact, le point focal, en aidant les entreprises québécoises qui veulent venir au Cameroun. Mon rôle c’est aussi d’aider les entreprises camerounaises en leur trouvant des partenaires fiables au Québec », a expliqué Sandra Gouadjio (photo), l’attachée aux affaires économiques de la nouvelle représentation.

À moyen terme, le Québec va également étendre son intérêt vers les quatre autres pays de la Cemac (Tchad, Rca, Congo et Guinée Équatoriale).

Une Camerounaise poignardée à mort au Canada

La victime, Gisèle Etondi Betondi, a reçu plusieurs coups de poignard devant ses enfants près d’une station.

 

La jeune femme était installée au Canada depuis au moins cinq ans. Elle venaitt de mettre au monde son troisième enfant. Selon les témoignages, elle s’était distancée de son ancien mari en raison de la violence de ce dernier. Mais, visiblement, n’était  pas hors de danger. «  Le crime d’une grande violence s’est produit un peu avant 9 h, sur la rue des Oblats, dans l’arrondissement de LaSalle (…) le suspect aurait poignardé sa victime à plusieurs reprises, lui infligeant de très graves blessures  », écrit notre confrère journaldemontréal.com.

Gisèle Etondi Betondi âgée de 29 ans, ne prendra plus soin de ses trois enfants. N’ayant aucune famille à Montréal, elle bénéficiait de l’aide d’une communauté religieuse pour demeurer à l’abri de son ex-mari qu’elle fuit depuis un an. Elle a été brutalement arrachée à la vie le 8 septembre 2022.

L’assaillant, un individu encore non identifié a précipité son départ, rendant ses tout petits aussitôt orphelins. Selon notre confrère journaldemontréal.com, la jeune dame s’apprêtait à quitter le stationnement de l’immeuble qui lui servait de refuge avec ses enfants.

Suite au drame, « La police de Montréal, qui tente d’élucider le meurtre, aimerait maintenant retrouver l’ancien conjoint de Mme Betondi, d’autant plus qu’il a déjà été l’objet d’accusations de violence conjugale. Celui-ci, qui est le père des trois enfants de la dame, figure parmi les suspects, selon nos sources policières », peut-on lire sur  journal de Montréal.

L’homme dont  il est question est un Camerounais de 50 ans reconnu comme étant violent. « L’individu, qui ne fait pas l’objet d’accusation à la suite du meurtre de jeudi, était de retour à la cour le 31 août, en lien avec des bris de conditions qu’il aurait commis en janvier. Il lui était alors interdit de se trouver chez Mme Betondi, de s’approcher d’elle ou même de communiquer avec elle. Or, il aurait brisé ces trois conditions. Cet autre procès avait été fixé en décembre prochain », explique notre source en précisant que la police poursuit son enquête.

Canada : retards sans précédent dans la délivrance des visas

L’attente pour obtenir un visa de visiteur ou un permis de travail bat actuellement des records au Canada.

 

Les services de l’immigration du Canada accusent d’énormes retards dans la délivrance de visas et permis de travail aux citoyens étrangers. Selon la presse canadienne, l’attente n’a jamais été aussi longue.

Les ressortissants de 147 pays ont besoin d’un visa de visiteur pour le Canada. Les délais de traitement s’élèvent en moyenne à 58 jours et peuvent actuellement s’étirer jusqu’à cinq mois selon la nationalité du demandeur.

D’après le quotidien Le Devoir, les autorités canadiennes auraient également négligé et abandonné les demandes de visas présentées durant la pandémie de coronavirus, sans alternative de remboursement.

Jusqu’à 5 mois d’attente pour obtenir un visa de visiteur

Selon les données recueillies par Le Devoir, basée sur l’estimation publiée par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC), les délais de traitement du visa de visiteur sont de plus de deux mois pour 105 pays, soit la majorité des nations étrangères.

Toutefois, dans certaines régions, les retards administratifs sont considérables. Le temps d’attente est notamment de 219 jours pour l’Arabie saoudite, qui se place au sommet des pires délais.

Les délais actuels seraient en partie influencés par l’abandon discret d’un grand nombre de demandes de visa de visiteur présentées en 2021. En effet, les retards entraînés par la crise sanitaire seraient impossibles à rattraper et les missions diplomatiques invitent les demandeurs à déposer une nouvelle demande, sans remboursement.

Pour faire face à ce chaos, les autorités canadiennes promettent de s’efforcer de réduire les délais de traitement du visa de visiteur. Le ministère de l’Immigration prévoit notamment d’embaucher de 500 fonctionnaires supplémentaires et d’introduire un système de demande électronique.

Un délai jugé inacceptable pour le traitement des visas

Stéphanie Valois, présidente de l’Association des avocats et avocates en droit de l’immigration (AQAADI), a déclaré : « Plus de trois ou quatre mois d’attente pour un visa de visiteur, c’est inacceptable. »

Selon Benjamin Brunot, avocat spécialisé en immigration, « d’autres pays arrivent à délivrer [leurs visas] en une semaine. C’est de cet ordre de grandeur qu’on parle ». Il ajoute que ces retards ne datent pas de la pandémie mais que « la COVID-19 a amplifié un chaos, une non-efficacité qui existe depuis des années. »

Conséquence de ce mécontentement, les ambassades reçoivent un nombre croissant de plaintes déposées par les citoyens étrangers dont la demande n’a toujours pas été traitée après des mois d’attente. Cependant, le ministère de l’Immigration est le seul responsable du traitement des dossiers de demande de visa.

La délivrance des permis de travail également à la traîne

Les retards ne touchent pas uniquement le visa de visiteur. L’attente pour obtenir un permis de travail temporaire pour le Canada bat également des records. Les délais de traitement peuvent même atteindre plus d’un an pour les demandeurs de certains pays.

Tout comme pour le visa de visiteur, il existe une importante disparité entre différentes régions du monde. « Oui, il y a le volume. Mais généralement, ce qu’on constate dans le quotidien, c’est que quand on vient d’un pays riche et blanc, ça va plus vite », s’indigne Benjamin Brunot.

En effet, selon l’enquête menée par Le Devoir, les demandeurs en provenance du golfe Persique font face à une attente particulièrement longue. IRCC a reconnu prendre entre 58 et 79 semaines pour traiter les demandes des travailleurs des pays comme le Qatar, les Émirats arabes unis, Oman, Bahreïn et le Koweït.

Une dizaine d’autres nationalités doivent aussi attendre généralement plus de 6 mois pour recevoir leur permis de travail canadien.

Nancy Caron, porte-parole du ministère, a indiqué : « Nous savons que plusieurs demandeurs connaissent des temps d’attente considérables pour le traitement de leur demande. Nous continuons à faire tout notre possible pour réduire les délais. »

Un impact colossal sur les entreprises canadiennes

De nombreuses entreprises dépendent des travailleurs étrangers et la situation actuelle nuit à leurs activités. Plusieurs employeurs peinent à trouver la main-d’œuvre nécessaire, notamment en raison des retards dans la délivrance des permis de travail, et certains doivent se résoudre à réduire leurs services.

Selon Patrice Brunet, avocat spécialisé en immigration d’affaires, l’une des conséquences du temps d’attente pour l’obtention des visas est la perte de compétitivité des entreprises canadiennes à l’échelle internationale.

Coopération : le Cameroun et le Canada signent un accord aérien

Le ministre des Transports, Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe a procédé le 1er juin 2022, avec le Haut-Commissaire du Canada au Cameroun, Richard BALE, à la signature d’un accord sur le transport aérien.

Un accord aérien entre le Cameroun et le Canada pour densifier les opportunités commerciales entre les compagnies aériennes des deux pays. « Cet accord vient renforcer les relations de coopération déjà perceptibles entre les deux pays et contribuer au développement de l’aviation civile », a souligné le Mintransports.

Cette signature qui ouvre également de nouvelles opportunités commerciales entre les compagnies aériennes des deux pays, elle va faciliter le mouvement de personnes et permettre ainsi l’accroissement des flux économiques.

Le ministère des Transports indique que cette collaboration va également faciliter le mouvement des personnes, dont le volume est en constante évolution, permettant ainsi l’accroissement des flux économiques et de développement de l’industrie de l’aviation civile, du tourisme, ainsi que les activités connexes.

Rappelons que, cet accord est le résultat d’un long processus qui date de 2017. En effet, l’accord a été paraphé le 17 décembre 2017 à Colombo au Sri Lanka.

Canada-volleyball : la camerounaise Davina Ngameni sacrée meilleure joueuse du championnat feminin

La joueuse de Seneca Sting a été désignée meilleure volleyeuse de la compétition inter collège, Ontario Colleges Athletic Association pour la saison 2021-2022.

Elle a 20 ans. Et elle fait déjà des merveilles. Reine Ngameni Mbopda Davina a, il y a encore quelques mois seulement, quitté Bafia Volleyball Club s’envolant vers le Canada. Arrivée de ce côté, son talent n’a pas tardé à s’exprimer.

Evoluant avec le club canadien de Seneca Sting, celle qui joue au poste de libéro en équipe nationale comme en club a vite fait de s’imposer. Le sacre n’a pas tardé. Elle vient de recevoir la distinction de meilleure joueuse du championnat de volleyball féminin de l’OCCA, Ontario Colleges Athletic Association. Un prix qui compte pour la saison 2021-2022. L’OCCA est une compétition inter collège dans la province canadienne de l’Ontario.

Davina Ngameni
Distinction honorifique pour Davina Ngameni

Depuis son arrivée au Canada, Davina Ngameni a séduit son encadrement technique par une stabilité au niveau de la réception et des relances de balles. Des performances qui lui ont garanti des titularisations tout au long de la saison. Pas étonnant qu’elle fût aussi désignée joueuse la plus utilisée de son club lors de la saison 2021-2022.

Avec le Cameroun, elle a fait ses classes dans les différentes catégories de l’équipe nationale remportant avec l’équipe première le Championnat d’Afrique de volleyball en 2021. Elle est l’un des éléments sur lesquels Jean René Akono va s’appuyer lors du championnat de monde dames de volleyball qui se dérouleront du 23 septembre au 15 octobre 2022 co organisé par la Hollande et la Pologne.

Le Cameroun et le Canada s’apprêtent à célébrer 60 ans de coopération

L’événement était au menu des échanges lundi 28 mars 2022 entre le ministre des Relations extérieures (Minrex) Lejeune Mbella Mbella et le haut-commissaire de Canada au Cameroun Richard Bale.

La coopération entre le Cameroun et le Canada date de 1962, soit deux ans après l’accession à l’indépendance du pays de Paul Biya. En cette année 2022, les deux pays vont célébrer leur soixantième anniversaire des relations bilatérales. Plusieurs activités sont ainsi en vue pour donner à cette célébration un caractère particulier.

Il s’agit pour l’essentiel des rencontres à caractère scientifique sur des thèmes d’actualité liés aux relations internationales. « Il y aura une conférence académique en juillet à l’Université de Yaoundé I, précédée par une autre conférence organisée conjointement par l’Université de Maroua et une université canadienne qui aura lieu en juin. Celle-là sera axée sur le terrorisme en Afrique », a informé Richard Bale au sortir de l’audience au Minrex.

Puis sur exhortation du ministre des Relations extérieures, une autre conférence pourrait se tenir dans la région du Sud-Ouest Cameroun en proie à la crise sécuritaire. Le haut-commissaire dit pouvoir compter sur les « bonnes relations avec l’Université de Buea » pour la tenue de cette rencontre scientifique qui est désormais en étude.

Par ailleurs, cette célébration est une opportunité qui annonce le renforcement des relations entre Yaoundé et Ottawa. Dans ce sens, le Canada entend ouvrir un bureau d’immigration à Yaoundé dans le but de faciliter les voyages aux hommes d’affaires, aux touristes, aux étudiants… Et puisque 80% des entreprises canadiennes au Cameroun sont des compagnies québécoises, « la province du Québec va bientôt embaucher un consultant basé à douala. Il va travailler sur les aspects commerciaux Québec-Cameroun », a déclaré Richard Bale.

Cameroun : Alexandre Song promoteur d’un établissement scolaire à Douala

L’ancien Lion indomptable annonce ce 8 octobre 2020 la fin des travaux de son établissement scolaire, situé la capitale économique.

Alexandre Song se lance dans le domaine de l’éducation. Le milieu de terrain, récemment joueur du championnat Suisse, annonce que les travaux de son établissement scolaire la   » Canadian international school and college  » sont achevés.

Une structure qui, en plus du nom du Canada, porte  les couleurs blanche et rouge de ce pays de l’Amérique du Nord . L’école est composée d’une crèche, et des sections maternelle, primaire et secondaire.

Ce n’est pas la première fois qu’Alexandre Dimitri  Song Bilong se lance dans une autre activité que le football. Il s’était déjà illustré dans le domaine de la mode. A travers sa marque vestimentaire  »Tchakap ».

Le vainqueur de la Coupe d’Afrique des nations 2003 des moins de 17 ans en Swaziland, ne connaîtra certainement pas un problème de reconversion après sa carrière de footballeur.

Coupe du monde féminine 2019: entrée difficile des Camerounaises

Les Lionnes sont tombées face au Canada, 5ème mondial, par une défaite de 0-1, ce lundi à Montpellier. Les Camerounaises se sont montrées généreuses mais trop limitées techniquement pour espérer mieux.

Tout s’est joué en fin de première mi-temps. Sur le septième corner des Canadiennes frappé à droite par Beckie, la défenseure Buchanan est arrivée au second poteau et a profité de son manque de marquage surprenant pour placer une tête piquée gagnante et ouvrir la marque. Le Cameroun est plombé par son attentisme et des errements de sa gardienne. Les Lionnes peuvent s’en vouloir pour ce corner bêtement concédé sur une passe en retrait risquée de Marlyse Ngo Ndoumbouk vers sa gardienne.

Avant ce but, les Canadiennes, dominatrices depuis le début de la partie, ont trouvé le poteau. Lancée sur son côté gauche, Chapman a accéléré et délivré un joli centre enroulé du gauche à ras de terre. Au deuxième poteau, Prince a placé une frappe croisée du droit qu’a déviée Leuko sur le poteau gauche du dernier rempart Ngo Ndom. Ce corner n’a rien donné, avant que dans la foulée les camerounaises ne concèdent un autre qui va s’avérer fatale.

Les Camerounaises avaient pourtant misé sur un schéma ultra défensif en 5-4-1. La carte de la prudence s’est avérée payante mais dépassée. Au milieu du terrain, les Camerounaises ont été dangereuses sur un jeu plus direct, des flèches lancées vers Gabrielle Aboudi Onguene, courageuse mais isolée en pointe. Il faut dire que les milieux Yango et surtout Feudjo ont balancé de longs ballons vers l’avant sans toutefois chercher à être précises.

Lors du deuxième acte, le coach des Lionnes Alain Djeumfa a changé deux de ses attaquantes, avec les entrées d’Henriette Akaba et Gaëlle Enganamouit. Ces entrées ont amené la plus dangereuse occasion des Camerounaises. Sur un corner, une tête de Claudine Meffometou, à l’image de celui de Buchanan est passé de peu à côté.

Mais la marche était un peu trop haute pour les Lionnes, qui aimeraient faire mieux qu’il y a quatre ans au Canada, quand elles avaient atteint les huitièmes de finale pour leur première participation. Ce sera dur, elles doivent maintenant se frotter aux championnes d’Europe, les Pays-Bas, samedi à 14 heures, au stade de Valenciennes. Puis, elles termineront le premier tour par un match, le 20 juin à Montpellier face à la Nouvelle-Zélande, à 17 heures.

Le Camerounais Just Wôan invité au Festival nuits d’Afrique 2017

Le musicien prestera le 17 juillet au club Ballatou de Montréal. Il devrait interpréter les mélodies de son dernier album «A second chance».

Just Wôan, voilà un musicien camerounais qui n’a pas peur de présenter sa recette pour construire un monde meilleur et plus équitable. Son troisième album, «A second chance», est une invitation à changer les modes de vie. Il est inspiré des attentats de Bruxelles que l’artiste a vécu en direct de la capitale belge et est disponible depuis le mois de mai.

Le public canadien aura l’occasion de se délecter des 11 titres de cet album, à l’occasion de la 31e édition du Festival nuits d’Afrique qui se tiendra du 11 au 23 juillet à Montréal. Just Wôan sera en concert le 17 juillet au Club Ballatou de Montréal. «La musique de Just Wôan, magnifiée par sa voix sublime, colle à la peau de l’artiste. Profondément ancrée dans la culture camerounaise chérie, comme en témoigne l’intensité des percussions, sa musique baigne dans les courants folk et rock dans lesquels il s’immerge depuis son arrivée ici», rapportent les promoteurs du Festival.

Just Wôan – de son vrai nom Justin Itoko – découvre la musique à l’âge de 15 ans par le biais de la chorale. Il fait ses premiers pas dans le monde professionnel avec des rythmes Soul et R&B, continue de perfectionner ses techniques de chant, de guitare et l’apprentissage de la basse, du clavier et des percussions. «Désormais, il peut enchaîner un morceau funky après une ballade, puis faire danser le public sur des rythmes endiablés. Qu’il chante en français, en bassa, en douala, en éwondo ou en pidgin, Just Wôan a le chic pour embarquer les auditeurs vers son pays natal, pour les faire plonger tout entier dans cette autre culture», souligne l’équipe du Festival.

Just Wôan fait, depuis plusieurs années, tous les plus grands festivals de musique du Québec (Festival de Jazz de Montréal, Francofolies de Montréal, Festival des nuits d’Afrique, Festival d’été de Québec… Hier, jeudi 29 juin dernier, il était invité au Festival international du Jazz de Montréal.

Crise anglophone : Une députée canadienne suggère la médiation de son pays

Hélène Laverdière a adressé une correspondance à la ministre des Affaires étrangères du Canada pour solliciter la recherche des solutions au problème qui perdure au Cameroun

La crise qui paralyse les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest du Cameroun fait encore parler d’elle. Cette fois, c’est du Canada que des échos parviennent. En effet, le 15 mars dernier,  Hélène Laverdière, députée à l’Assemblée nationale du Canada a écrit à la ministre des Affaires étrangères de son pays pour lui demander de « faire le point sur la position actuelle du Canada, relative au conflit qui perdure au Cameroun. J’apprécierais également vos suggestions de solutions pour l’avenir, car de nombreux Canadiens m’ont écrit afin de connaître les mesures de soutien concrètes qu’ils peuvent apporter au Cameroun ».

La députée dénonce le fait qu’ « en plus de la crise humanitaire et des réfugiés qui sévissent dans la région du Lac Tchad, auxquels s’ajoute la lutte contre Boko Haram, le Cameroun est aux prises avec une crise politique interne complexe. Au cours des derniers mois, le gouvernement du président Biya, au pouvoir depuis 1982, a restreint les droits des Camerounais anglophones. Des rapports indiquent que la liberté de presse est réduite, que des organisations de la société civile ont été démantelées, que des écoles ont été fermées et que les communications électroniques sont interrompues dans les régions anglophones ».

Dès lors, Hélène Laverdière justifie sa position par le fait que comme le Cameroun, le Canada compte deux langues officielles, le français et l’anglais. De ce fait, « le Canada est bien placé pour jouer un rôle positif et constructif afin d’encourager le respect des droits de la personne, y compris  ceux liés à la langue au Cameroun », soutient l’élue. Aussi, elle suggère, que le Cameroun puisse bénéficier de l’expertise du Canada en matière de « prévention de conflits et de médiation qui pourrait s’avérer cruciale pour trouver une solution politique à cette crise ».

Fort de tout cela, Hélène Laverdière demande à la ministre des Affaires étrangères de communiquer avec ses homologues camerounais, pour leur offrir « le soutien du Canada concernant les enjeux mentionnés ».

 

Le Barreau du Haut-Canada demande la libération de l’avocat Nkongho Agbor Talla

Ledit organisme demande au gouvernement camerounais de libérer ce leader anglophone et de s’assurer que toutes les procédures contre lui soient menées dans le respect de son droit à un procès juste

Alors que le procès des leaders de la contestation anglophone, détenus depuis le 17 janvier, entre à sa deuxième audience le 23 mars, des soutiens continuent à affluer pour la cause de l’avocat Nkongho Félix Agbor Talla jugé pour terrorisme. C’est le cas du Barreau du Haut-Canada qui a indiqué, dans, un communiqué datant du 24 février, être  «très préoccupé» par l’arrestation de ce dernier.

Nkongho Félix Agbor Talla et Fontem Neba  ont été interpellés dans le cadre de leurs activités à la tête du Consortium de la société civile du Cameroun anglophone. Un mouvement, frappé de nullité, à l’origine des appels aux villes mortes qui ont paralysé les régions du Sud-Ouest et du Nord-ouest les 09, 16 et 17 janvier. Nkongho Félix Agbor Talla et Fontem Neba  sont les signataires desdits appels.

«Dans le cadre de l’enquête judiciaire ouverte pour établir les responsabilités de ces exactions qui ont causé d’importants dégâts matériels et humains, un certain nombre de personnes, dont les nommés Fontem Aforteka’a Neba et Nkongho Félix Agbor Balla, ont été interpellées et placées sous-main de la justice. Les intéressés bénéficieront, cela va de soi, de toutes les garanties légales pour un procès équitable», avaient indiqué le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, le 20 janvier.

Ces derniers sont jugés pour actes de terrorisme, hostilité contre la patrie, sécession, révolution, insurrection, outrage au président de la République, aux corps constitués et fonctionnaires, rébellion en groupe, guerre civile, propagation de fausses nouvelles et apologie de crimes. «A ces chefs d’accusation principaux, il faut prévoir d’ajouter ceux qui pourraient ensuite être liés à leurs conséquences prévisibles. Au regard de ces chefs d’accusations, on peut se rendre à l’évidence qu’aucune des personnes poursuivies ne l’est pour le simple fait d’avoir fait grève, d’avoir instigué ou participé à une manifestation pacifique.», avait souligné Issa Tchiroma Bakary au lendemain de leur première audience tenue le 13 février au Tribunal militaire de Yaoundé.

Pour le Barreau du Haut-Canada, qui prend note de tous ces faits, «les avocats, comme tous les autres citoyens, doivent jouir de la liberté d’expression, de croyance, d’association et de réunion. En particulier, ils ont le droit de prendre part à des discussions publiques portant sur le droit, l’administration de la justice et la promotion et la protection des droits de l’homme et d’adhérer à des organisations locales, nationales ou internationales, ou d’en constituer, et d’assister à leurs réunions.»

Par conséquent, le Barreau du Haut-Canada «presse» le gouvernement camerounais de respecter ses obligations en vertu du droit international en matière de droits de la personne. Il appelle les autorités à  «libérer immédiatement et inconditionnellement Felix Agbor Balla ; à garantir en toutes circonstances l’intégrité physique et psychologique de Felix Agbor Balla ; à garantir que toutes les procédures contre Felix Agbor Balla soient menées dans le respect complet de son droit à un procès juste, en conformité avec le droit international ; à mettre fin à tous les actes de harcèlement contre Felix Agbor Balla ainsi que contre tous les autres avocats et défenseurs des droits de la personne au Cameroun ; ainsi qu’à assurer en toutes circonstances le respect des libertés et droits fondamentaux de la personne conformément aux normes internationales en matière de droits de la personne et aux instruments internationaux

 

Le cacao camerounais dans la fabrication du chocolat au Canada

Christelle et Christian Mekoh ont ouvert une entreprise spécialisée dans la fabrication artisanale de chocolat à Winnipeg le 17 décembre sur l’avenue Corydon. La matière première est issue du Cameroun

Une petite entreprise spécialisée dans la fabrication artisanale de chocolat vient d’ouvrir ses portes le 17 décembre sur l’avenue Corydon à Winnipeg.

Les copropriétaires de la chocolaterie Aschenti Cocoa, Christelle et Christian Mekoh, souhaitent faire découvrir l’histoire et les diverses étapes de fabrications du chocolat à leur clientèle.

«On veut que les gens vivent une expérience, qu’ils découvrent le chocolat, le chocolat pur», indique Christelle Mekoh.

«Les gens commencent à se questionner. Ils se demandent comment est fait le chocolat, ça vient d’où?, ajoute Christian Mekoh. Pour nous, on a décidé que c’était un devoir de faire savoir comment est fait le chocolat. On veut éduquer les gens.»

Christian Mekoh raconte que l’aventure du couple a commencé en 2012, lorsqu’il est venu rejoindre son épouse au Manitoba. Un travail de recherche s’est alors mis en branle.

Le couple a même décidé d’aller à la source en faisant l’acquisition d’une plantation de cacaoyers au Cameroun. Un achat qui leur permet de contrôler la qualité de leur produit du début à la fin.

L’entrepreneur dans la trentaine poursuit en affirmant que le développement de l’entreprise a été un travail de longue haleine, «mais en 2014, on avait une très bonne idée de l’image et du concept que l’on voulait. Notre idée, c’était de partager.»

Un local qui permettait un concept d’espace ouvert a donc été cherché par les deux entrepreneurs. Une recherche qui a été ardue et qui a pris quatre mois aux dires du couple. «Quand tu as un nouveau concept, c’est parfois difficile parce que la ville et la province n’ont pas d’exemples pour comparer», mentionne Christelle Mekoh qui ajoute toutefois que Winnipeg a plusieurs organismes pour accompagner les entrepreneurs.

Pourquoi Aschenti ?
Un nom dérivé du mot Ashanti, une population de l’Afrique de l’Ouest et qui serait un des premiers peuples à cultiver le cacao au Ghana. «C’était un peu notre façon de rendre hommage à ce peuple pionnier du cacao en Afrique», mentionne celle qui a été immergée dans le cacao à un très jeune âge puisque son grand-père avait une plantation familiale.

Moins d’une semaine après l’ouverture de leur boutique, Christelle et Christian Mekoh sont satisfaits. «On atteint notre objectif : le chocolat ce n’est pas seulement une friandise, mais un met en soi», convient Christelle.

la boutique Aschenti Cocoa
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Pourquoi le Canada ne devra pas envoyer ses troupes en RDC?

Par Isidore Kwandja Ngembo, Politologue

Depuis l’accession de la République démocratique du Congo (RDC) à son indépendance du royaume de Belgique en juin 1960, le Canada a toujours été parmi les membres de la communauté internationale qui sont intervenus militairement pour aider à chaque fois que ce pays était au bord de l’implosion. Le Canada est également l’un de ceux qui contribuent financièrement à la Mission de l’organisation des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco), une mission qui dure depuis maintenant dix-sept ans.

En 2010, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, avait sollicité le gouvernement Harper pour déployer des troupes canadiennes et prendre le commandement de la Monusco. Mais le premier ministre, dont la doctrine de politique étrangère était : « If you’re not effective, he does not see why we should be going out there », avait décliné l’offre de Nations unies de déployer des militaires canadiens dans un pays où le gouvernement et son armée sont minés par une gouvernance médiocre et une corruption endémique.

Depuis l’élection de Justin Trudeau en octobre 2015, la doctrine de politique étrangère a changé. Le Canada veut marquer sa présence dans les opérations de maintien de la paix, notamment en Afrique. En août dernier, le ministre canadien de la Défense, Harjit Sajjan, accompagné de l’ancienne haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Louise Arbour et du général à la retraite et commandant de la MINUAR lors du génocide rwandais, Roméo Dallaire, avaient fait une tournée africaine qui les avait amenée en Éthiopie, au Kenya, en Tanzanie, en Ouganda et en RDC pour explorer la possibilité d’engager des troupes canadiennes dans une des missions des Nations unies en Afrique : RDC, Mali, Sud-Soudan ou Centrafrique.

Mais depuis cette mission d’exploration jusqu’à ce jour, le ministre Sajjan n’a toujours pas encore dévoilé où et quand les troupes canadiennes seront déployées. Ce que l’on sait actuellement c’est que le Canada s’engagera pour une période d’au moins trois ans dans des missions de maintien de la paix en Afrique, pour un coût de 450 millions de dollars canadiens.

À première vue, on aurait pensé que la préférence pour le déploiement des troupes canadiennes irait très probablement à la Monusco, compte tenu des intérêts économiques du Canada dans la région, notamment la présence les compagnies minières canadiennes, mais aussi et surtout, des priorités du Canada dans la lutte contre la violence sexuelle faite aux femmes et aux enfants comme arme de guerre, pour la promotion des droits de la personne, l’édification d’un État démocratique régi par la primauté du droit et fondé sur le respect des libertés fondamentales, etc. Mais selon toute vraisemblance, il est sûr et certain que les troupes canadiennes ne seront pas déployées en RDC.

On avait pourtant espéré que fort de son expérience reconnue comme un acteur ayant joué un rôle important pour le maintien et la consolidation de la paix dans le monde, l’intervention des troupes canadiennes en RDC – un conflit armé le plus sanglant au monde et dont le bilan en vies humaines perdues dépasse de loin ceux actuellement très médiatisés de l’Irak, de l’Afghanistan et de la Syrie réunis -, aurait pu avoir un impact significatif dans la consolidation de la paix dans ce pays. Mais, il n’en sera malheureusement pas ainsi, et cela, pour des raisons qui sont sans doute assez évidentes et que nous évoquons ci-dessous.

La RDC se trouve actuellement dans une phase cruciale de son histoire. Le 19 décembre 2016 marque la fin du deuxième et dernier mandat du président Kabila, mais ce dernier répugne à quitter le pouvoir. Il défie ouvertement la communauté internationale, en ignorant les appels réitérés lancés non seulement par les Américains, mais aussi par les Européens, les demandant de quitter le pouvoir au terme de son dernier mandat.

Ce régime de Kinshasa se sert de la police et de l’armée nationale pour étouffer toutes manifestations publiques, et ce, en utilisant aveuglement de manière excessive et disproportionnée la force, au vu et au su de tout le monde, pour réprimer une population sans défense, qui ne lui demande rien d’autre que le respect de la Constitution de son pays. Mais même s’il réussit à se maintenir au pouvoir par la force, après la fin de son mandat, il n’aura plus aucune légitimité pour engager l’État congolais.

En effet, la situation d’insécurité récurrente qui prévaut en RDC depuis plus d’une vingtaine d’années, est due au fait que les dirigeants de ce pays sont très peu préoccupés par le sort de leurs concitoyens, pour ne pas dire qu’ils sont les premiers responsables de l’absence de sécurité et de stabilité intérieures.

Dans ce contexte, le Canada ne voudra pas apparaître, aux yeux des Africains, comme celui qui vient implicitement à la rescousse d’un dictateur qui veut se cramponner au pouvoir, sans scrupules, au c ur du continent.

En effet, pendant les quinze années au pouvoir et malgré les appels incessants, tant au niveau intérieur qu’international, de reformer les services de l’ordre à même de protéger la population civile, le régime de Kabila n’a rien fait et s’accommodait bien avec la présence des troupes onusiennes à qui l’on demande de se substituer à la police pour protéger la population civile et à l’armée pour protéger l’intégrité territoriale. Alors que la protection des citoyens et de leurs biens contre les menaces intérieures et extérieures est le premier objectif de tout État digne de ce nom. Et, cela est une obligation essentielle qui légitime même l’action du pouvoir public.
Les troupes onusiennes actuellement en RDC, issues essentiellement de pays en développement, font un effort de maintenir un semblant de paix et de sécurité, mais en réalité n’interviennent dans la plupart de cas, que pour constater les dégâts et autres violations massives de populations civiles, causés aussi bien par les multiples groupes rebelles qui pullulent dans la sous-région d’Afrique centrale, mais aussi par l’armée régulière.

Le Canada n’a pas non plus l’intention d’aller servir de police ou d’armée nationale d’un pays dont les dirigeants ne se préoccupent pas assez de la protection leurs citoyens et ne font aucun effort pour reformer leurs services de l’ordre (l’armée et la police) afin de les rendre en mesure de protéger leur territoire.

Nous pensons que le choix du déploiement des troupes canadiennes répondra au nouveau programme pour la stabilisation et les opérations de paix (PSOP), une approche mise en place par le gouvernement Trudeau, qui intègre à la fois les questions de politique étrangère, de défense, de développement et de sécurité nationale.

Même si le choix du Canada était porté sur la mission des Nations unies au Congo, si le régime de Kabila se maintient après le 19 décembre, il est certain que celui-ci n’y verrait pas d’un bon il l’arrivée des troupes canadiennes bien rodées à sa porte. Ces troupes seront perçues à la fois comme les témoins gênants, mais surtout comme une menace qui, au besoin, est capable de l’anéantir. Et comme il est de coutume dans le système de Nations unies d’obtenir l’accord du pays d’accueil, il est fort possible que le régime de Kabila utilise toutes sortes de subterfuges pour retarder le déploiement.


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Canada: le Prix Innovation-produit attribué à un Camerounais

Constant Wette Tchouati, ingénieur chercheur et spécialiste en Data Science, a été récompensé pour son système d’identification et d’authentification numérique mobile

Le Camerounais Constant Wette Tchouati est récompensé pour sa participation au développement de la recherche et de l’innovation. Le 24 novembre dernier, Il a reçu le Prix Innovation-produit qui lui a été décerné au Palais des congrès de Montréal, pour la conception d’un système d’identification et d’authentification numérique mobile.

C’est en 2008 que cet Ingénieur d’Ericson, s’est lancé dans la conception dudit système, lequel permet de connaître l’identité d’une entité ou d’un ordinateur et de la valider avant tout accès à des ressources (systèmes, réseaux, applications.). Il est utilisé dans le nouveau standard d’authentification universel «Mobile Connect» mis en place par l’association mondiale des opérateurs mobiles (GSMA).

Constant Wette Tchouati est diplômé de l’École nationale supérieure Polytechnique de Yaoundé, de l’école de commerce HEC Montréal et de l’Université de Harvard.


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Lutte contre Boko Haram: le Canada en phase avec le Cameroun

Reçu en audience mercredi par le président Paul Biya, le haut-commissaire canadien a réitéré le soutien de son pays dans le renseignement et la formation des troupes

Le Canada, à travers son haut-commissaire accrédité à Yaoundé, René Cremonese, a réitéré son soutien au Cameroun dans la lutte contre la secte islamiste Boko Haram.

S’exprimant face à la presse mercredi 16 novembre 2016, au sortir d’une audience avec la président Paul Biya, le diplomate a précisé que cet appui va se décliner à travers une augmentation substantielle de l’aide humanitaire pour les réfugiés et les personnes déplacées, aujourd’hui estimée à 5 millions de dollars.

De même, le Canada apportera son concours au Cameroun dans la collecte du renseignement, la formation des troupes, l’approvisionnement en équipements des forces spéciales de sécurité et bien d’autres domaines encore, en cours d’exploration et qui devraient être implémentés dès 2017.

S’agissant de l’économie, René Cremonese a déclaré que l’expertise de son pays était « très adaptée » aux besoins du Cameroun en matière d’infrastructures de transport, d’énergie et de l’éducation, des projets dans ce sens ayant été identifiés et n’attendant plus que l’arrivée imminente des investisseurs canadiens pour leur mise en uvre.

Le programme bilatéral de développement, note-t-on, s’est achevé en août 2011, mais le Cameroun a continué de bénéficier de l’aide canadienne par l’entremise d’initiatives régionales et multilatérales.

En effet, selon les données du haut-commissariat de ce pays à Yaoundé, en 2013-2014, l’aide au développement pour le Cameroun, estimée à 2,23 millions de dollars, concernait les secteurs de la gouvernance, l’appui à la société civile, l’assistance humanitaire et l’éducation.

En 2013, indique la même source, le Cameroun constituait à la fois le 2ème marché d’exportation et la 2ème source d’importation du Canada en Afrique centrale, le commerce de marchandises entre les deux pays ayant atteint 53,1 millions de dollars pendant la période étudiée.

Par ailleurs, les exportations de marchandises canadiennes vers le Cameroun s’élevaient à 44,1 millions de dollars et les principales importations canadiennes en provenance du Cameroun se chiffraient à 9 millions de dollars.

En 2014-2015, le plan commercial et économique du Canada pour le Cameroun mettait en avant les infrastructures, l’éducation, l’exploitation minière, les machines industrielles ainsi que la construction d’un terminal au complexe industrialo-portuaire de Kribi (Sud).

René Cremonese (gauche) et le président Paul Biya (droite) au Palais de l’Unité, mercredi 16 novembre 2016.
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Squares Union, un service de transfert d’argent entre le Canada et le Cameroun au taux unique de 6 dollars

Le service en ligne prélève précisément 5,99 CAD (environ 2 650 F CFA) pour toute transaction comprise entre 0 et 1000 dollars

Si vous vivez en Europe ou dans un autre pays à l’étranger et que vous souhaitez envoyer de l’argent au Cameroun, disons 1 000 euros (environ 655 957 F CFA), il faudra débourser en plus 25 euros (environ 16 400 F CFA) comme « frais de traitement » si vous décidez d’envoyer cet argent par Western Union, même à partir de son site web.

Si vous optez d’envoyer le même montant par WorldRemit (spécialisé dans les transferts en ligne), les frais de traitement seront sensiblement les mêmes, soit 21,99 livres sterling (environ 16 400 F CFA) pour un montant compris entre 900 et 1 000 livres Sterling – c’est malheureusement la seule monnaie dans laquelle les envois peuvent être faits sur ce service.

Squares Union, nouveau venu dans les transferts d’argent en ligne, permet, à partir de sa plateforme, d’envoyer 1 000 dollars canadiens (environ 443 450 F CFA) vers le Cameroun à un taux unique de 5,99 CAD (dollars canadiens), l’équivalent de 2 656,26 F CFA. Au delà de 1 000 euros, la plateforme prélève 1,5% du montant.

« Le site (squaresunion.ca) est très simple d’utilisation, on choisit « démarrer une transaction » et il suffit de suivre la procédure. En moins de 5 minutes le transfert est effectué (..) A la fin de la procédure, un code de transaction vous est donné et c’est ce code qu’il faudra donner à votre destinataire pour qu’il puisse retirer le cash dans un point de retrait au cameroun », indique la start-up dans des informations communiquées à Journalducameroun.com.

Les retraits sont possibles actuellement, à travers le Cameroun, dans les agences de deux établissements de microfinance: FODEC et FIGEC.

Le service a été lancé seulement depuis deux mois. Les promoteurs de cette entreprise comptent la rendre disponible au Togo et en Côte d’Ivoire « le mois prochain ».

D’après des informations obtenues auprès de l’entreprise, Squares Union est l’initiative de trois Camerounais vivant au Canada: Freddy Ghislain Noumeyi, Stephan Dowouo et Hugues Gimou. « Ils ont voulu créer un modèle d’affaires afin d’améliorer un problème connu: le coût élevé des transferts », problème auquel ils ont souvent fait face, indique-t-on officiellement en interne.

La plateforme financière compte se déployer aussi à l’international, notamment en Europe où les promoteurs cherchent actuellement « les autorisations financières à obtenir. »


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Coupe du monde U17: les Lionnes entrent dans le vif du sujet

L’équipe nationale du Cameroun qui prend part pour la première fois à la compétition joue son premier match ce vendredi 30 septembre contre le Canada

Le Cameroun va faire ses grands débuts dans la Coupe du monde de football féminin des U17 le vendredi 30 septembre 2016. Pour son baptême du feu, le Cameroun va se frotter à un habitué du tournoi, le Canada.

On imagine la pression qui pèsera sur les frêles épaules des adolescentes camerounaises lorsqu’elles entreront sur la pelouse du stade International Al Hassan, Irbid de Jordanie où se déroule l’édition 2016 de la compétition. Représenté un pays comme le Cameroun à une compétition Fifa est un fardeau souvent lourd à porter.

Pour couronner le tout, le destin leur a réservé le Canada, qui doit sa qualification pour la Jordanie grâce un match de la dernière chance dans le Championnat féminin U-17 de la Concacaf.

Le Canada est donc un adversaire, certes habituel au tournoi, mais prenable pour Soline Djoubi et ses coéquipières qui seront les premières à chanter l’hymne camerounais dans cette compétition Fifa.

Elles auront à c ur de bien débuter, surtout après leur victoire en amical contre le Brésil (2-0), qualifié pour la compétition.

Déjà ce soir, elles sont allées repérer le stade sur lequel elles devront faire valoir leurs talents demain. C’est au cours de la séance officielle reconnaissance de la pelouse.

Arrivées en Jordanie le 23 septembre dernier, les Camerounaises qui préparent cette compétition depuis plusieurs mois, ont multiplient des séances d’entrainements. Des moments qui ont permis au sélectionneur Minkreo Birwe de régler les derniers détails avant l’entrée en scène.

Au moment de descendre dans l’arène, les Bébés Lionnes espèrent une première participation à l’épreuve mondiale digne de celle de leurs aînées, huitième de finalistes à Canada 2015.

Les Lionnes U17 en séance d’entraînement.
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Le Cameroun et le Canada ont échangé pour 47 milliards de F en 2015

Le Canada a exporté pour plus de 42 milliards de FCFA de marchandises contre près de 5 milliards de FCFA d’exportation pour le Cameroun

Les échanges économiques et commerciaux entre le Canada et le Cameroun en 2015 tournent autour de 47 milliards de FCFA, a récemment indiqué le Haut-Commissariat du Canada au Cameroun.

Sur la base des données officielles, ces échanges sont largement en faveur du Canada qui a exporté pour plus de 42 milliards de FCFA de marchandises vers le Cameroun contre à peine 5 milliards de FCFA d’exportation pour le Cameroun envers ce pays d’Amérique du nord.

Ces exportations canadiennes en direction du Cameroun sont constituées de produits tels que les céréales, les véhicules, les équipements électriques et électroniques, ou encore les machines industrielles et du papier.

La balance commerciale pourrait encore être plus déficitaire au cours des trois prochaines années avec la présence des entreprises canadiennes dans la réfection des infrastructures sportives au Cameroun, en l’occurrence la réhabilitation du stade de la réunification de Douala, en prélude à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019 qui se déroulera dans ce pays.

De son côté, le Cameroun entend accroître ses exportations vers le Canada, en l’occurrence dans le secteur agricole, où le Canada se montre notamment intéressé par l’importation des produits agricoles, ce pays constituant son principal partenaire économique en Afrique centrale.


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Elle refuse de rentrer au Cameroun de peur de mourir

Rose Kadje qui vit, sans statut, au Québec depuis sa greffe du foie en 2012 demande au gouvernement canadien d’annuler son expulsion, afin qu’elle puisse poursuivre son traitement

Rose Kadje , 64 ans, du village de Bandjoun, au Cameroun, est venue au Québec ( Canada) en 2011 dans le but de rendre visite à ses enfants. Mme Kadje bénéficiait du statut de visiteur au Canada. Or, durant son séjour au Québec, elle a connu des ennuis de santé. En 2012, elle a subi une greffe du foie à l’hôpital Saint-Luc, à Montréal. Depuis l’opération, elle poursuit des traitements et elle devra prendre des médicaments pour le reste de sa vie. Cependant, les traitements et médicaments sont inexistants dans son pays, dit-elle. Elle se voit donc condamner à mourir si Ottawa décide de la renvoyer chez elle sous peu.

Entre temps, elle a fait appel aux services de l’avocat Stéphane Handfield. Ce dernier affirme que la demande de résidence permanente pour motifs humanitaires de Mme Kadje a été rejetée. L’avocat a fait une demande de réouverture de dossier, mais la décision initiale a été maintenue.

«J’ai examiné les renseignements supplémentaires qui ont été présentés après le refus de la demande, au vu de leur importance par rapport à la décision qui a été rendue, et j’ai décidé de rouvrir le cas», écrit l’agent principal d’immigration, G. Lanthier.

Il ajoute que tous les facteurs ont été pris en considération.«Un agent a conclu que les facteurs n’étaient pas suffisants pour justifier une dispense pour circonstances d’ordre humanitaire. Par conséquent, la décision initiale est maintenue et votre demande de résidence permanente présentée au Canada pour des circonstances d’ordre humanitaire est refusée. Vous êtes actuellement au Canada sans statut. Nous tenons de plus à vous rappeler que vous êtes présentement sous le coup d’une mesure de renvoi.»

Rose Kadje demande au ministre de l’Immigration à Ottawa, John McCallum, de reconsidérer sa demande pour motifs humanitaires. Son médecin au Québec, le docteur Marc Bilodeau, écrit dans une lettre: «Il va sans dire que si Mme Kadje n’avait pas accès au suivi et à la médication nécessaires pour le maintien de sa greffe, elle serait à très fort risque de faire un rejet, de perdre son foie et ainsi de mourir de cette condition.»

Au cabinet du ministre McCallum, on ne commentera pas ce cas particulier. Or, nous les avons prévenus de la diffusion du topo. Le cabinet a répondu qu’il allait regarder le reportage.


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Le consortium Sodevi s’intéresse à la réfection du stade omnisports de Douala

Les entrepreneurs canadiens ont exprimé leur ambition de rendre fonctionnel et de remettre ledit stade aux normes de la FIFA, s’ils venaient à être sélectionnés pour la tâche

Des entreprises canadiennes regroupées au sein du consortium Sodevi International, basé à Montréal, sont intéressées par la rénovation du stade de la Réunification de Douala, a-t-on appris mardi, au terme des échanges avec le ministre des Sports et de l’Education physique (MINSEP) Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt.

Ce stade de 40 000 places, construit il y a 44 ans, lors de la 8è Coupe d’Afrique des nations (CAN) que le Cameroun a abrité en 1972, ploie sous le poids de l’âge.

La visite des installations vétustes à vue d’ il devrait permettre au consortium canadien de formuler des offres commerciales et techniques au gouvernement camerounais.

A en croire François Quenneville-Dumont, chargé d’affaires au Haut-commissariat du Canada au Cameroun, «depuis plusieurs mois, les entreprises canadiennes ont manifesté leur intérêt dans la construction et la réhabilitation des infrastructures dans la perspective de la Coupe d’Afrique des nations 2019».

Les entrepreneurs canadiens ont notamment exprimé leur enthousiasme à rendre fonctionnel à temps et remettre ledit stade aux normes de la FIFA, s’ils venaient à être sélectionnés pour la tâche.

Le consortium canadien regroupe des entreprises expertes dans les travaux d’infrastructures sportives.

Pour sa part, le MINSEP a principalement rappelé le défi que représente l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations 2019 pour le Cameroun et l’impératif du respect du cahier de charges de la Confédération africaine de football (CAF), par l’entreprise qui sera adjudicataire des travaux.


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Yaoundé: le CHU reçoit 64 Kg de sang

Le don du Canada au Centre hospitalier universitaire vise à soutenir la recherche sur les hématologies au Cameroun

Le service d’hématologie et de transfusion sanguine du Centre hospitalier universitaire de Yaoundé (CHU) vient d’entrer en possession de 64 Kg de sang répartis en 500 tubes à essai.

Ce don du Canada vise à soutenir les recherches sur les hématologies au Cameroun. En effet, les directeurs généraux de Fedex Monde et Fedex Canada, Fréderick W. Smith et Lisa Lisson, partagent l’idée de renforcer les efforts de recherche faits en matière d’hématologies au Cameroun.

Selon doyen du département d’hématologie de la faculté de médecine et des sciences biomédicales de l’université de Yaoundé I, Dora Mbanya, ce sang sera surtout utilisé pour le combat de l’hémophilie, une maladie qui empêche le sang de coaguler. Il est prévu en amont, des études visant à déterminer les modes d’évolution de cette maladie, d’une race à une autre.

En rappel, le Cameroun célébrait la journée mondiale du donneur de sang le 14 juin 2016 avec en trame de fond, les questions d’insuffisance des poches de sang dans les hôpitaux, due aux réticences des donneurs, la sécurité plus ou moins assurée autour du sang recueilli et la situation des patients ou demandeurs de sang de plus en plus inquiets.


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