Le combat de Francis Ngannou face à Tyson Fury lui rapportera plus de 3 milliards de F Cfa

« Le combat de l’année » entre le Camerounais Francis Ngannou et le Britannique Tyson Fury aura lieu le 28 octobre prochain à Riyad, en Arabie Saoudite.

Francis Ngannou, l’ancien sans domicile fixe, devenu numéro 1 mondial des poids lourds du MMA veut devenir champion du monde de boxe en défiant Tyson Fury. Quel qu’en soit l’issu de ce combat, le Camerounais empochera la somme de 5 millions de dollars, soit plus de 3 milliards de F cfa. Le plus gros cachet de sa carrière.

Dès l’annonce de ce combat qui est véritablement le grand buzz de l’année 2023, les bookmakers ont tôt fait d’initier toutes sortes d’analyses sur les chances de chacun des protagonistes. Et comme l’on pouvait s’y attendre, le moins côté est Francis Ngannou. Certains médias internationaux lui prêtent 2% de chance de l’emporter face à l’actuel détenteur du titre des poids lourds en boxe anglaise.

Sauf que c’est mal connaître le Camerounais, et encore moins son parcours. Lui-même se présente comme un détourneur de pronostiques. « Depuis le début, je ne me souviens pas d’un jour où j’ai pris une initiative et puis les gens ont dit : « ah Francis il va cartonner », confiait-il récemment sur un média international.

Et de poursuivre : « quand j’ai dit je vais faire de la boxe, j’étais au Cameroun, les gens ont dit : “ah oui mais il faut oublier”. J’ai prouvé que je pouvais faire le MMA. Je suis devenu Champion. Quand j’ai dit je vais prendre ma liberté, je n’aime pas la façon dont je suis traité, on m’a dit : « ah oui mais tu ne peux pas combattre le système ». « On dirait que j’ai l’art de donner tort aux gens. « 

Et d’ailleurs c’est quoi le pire ? : « Aujourd’hui, je n’ai pas peur de tomber, je n’ai pas peur de perdre. J’ai plutôt peur de ne pas essayer, j’ai peur de ne pas tout donner, j’ai peur de me retenir à cause de cette peur de l’échec. L’échec ce n’est pas de ne pas réussir, l’échec c’est de ne pas entreprendre, c’est de ne pas aller poursuivre son rêve.»

N’ayant plus combattu depuis décembre 2022 et  sa large victoire sur Dereck Chisora, Tyson Fury commence à s’impatienter. Depuis quelques semaines, il n’a de cesse de mettre l’eau à la bouche de ses fans sur Instagram, annonçant un combat épique face à Ngannou.

Cameroun-Boxe : Francis Ngannou très sollicité

Les meilleurs boxeurs du moment de la catégorie des poids lourds (Fury, Joshua, Wilder) se bousculent pour un combat contre le champion MMA. 

Depuis son départ de l’UFC (Ultimate Fighting Championship), la plus importante organisation d’Arts martiaux mixtes (MMA), Francis Ngannou est resté vague sur la suite qu’il entend donner à sa carrière. Le Camerounais a néanmoins ouvert la porte à un combat d’exhibition contre le Britannique Tyson Fury, l’actuel champion du monde des poids lourds de la WBC (World Boxing Council).

« Ça fait deux ans que Tyson Fury et moi on s’échauffe sur les réseaux sociaux. Maintenant, on a la possibilité de mettre les points sur les i », a fait savoir Francis Ngannou sur le plateau de Talents d’Afrique sur Canal +, il y a quelques semaines.

Dans une courte vidéo, Tyson Fury avait proposé au Camerounais un combat dans l’octogone, comme en MMA. Avec des gants de MMA et Mike Tyson, l’ancien champion du monde des poids lourds, comme entraîneur. Cette semaine, sur son compte Twitter, Francis Ngannou a accepté toutes ces propositions en concluant par un « What else » (quoi encore) taquin.

Ce qui laisse croire que plus que jamais l’annonce de ce combat pour le titre symbolique de « Baddest man on the planet » (l’homme le plus méchant de la planète) est imminente. Mais pour le moment, il n’y a rien de formel.

Surtout que Fury n’est pas la seule vedette mondiale de boxe dans la catégorie des poids lourds qui veut affronter Francis Ngannou, a en croire Stopblablacam. C’est le cas de l’Américain Deontay Wilder, considéré comme le meilleur puncheur de la planète par plusieurs analystes. « J’adorerais le faire en Afrique », a même dit Wilder. Qui propose même deux combats : un en boxe anglaise et l’autre en MMA.

Ce n’est pas tout. L’encadrement d’Antony Joshua veut aussi organiser un combat avec Francis Ngannou. Là aussi, rien n’est formellement arrêté. Le promoteur de boxe Eddie Hearn est d’ailleurs très intéressé par ce combat…

Boko Haram ou l’éloge de la cruauté

Par Michel Lobé Etamé

La multiplication des foyers de guerre par les mouvements islamistes laissent présager un comportement suicidaire d’une idéologie aux abois. Il faut donc redouter les actes de Boko Haram qui planifie un nettoyage complet de la civilisation actuelle pour un nouveau monde où la charia serait imposée. A l’instar du fascisme espagnol qui chantait glorieusement « Viva la muerta », Boko Haram s’est affranchie de la pitié. L’éloge de la cruauté et de la peur est son crédo.

Boko Haram n’a pas de frontière. Ce mouvement terroriste a su s’implanter de l’Afrique de l’Ouest en Afrique Centrale. Il a réussi à fédérer à sa cause criminelle des populations abandonnées par les pouvoirs en place. L’implantation de Boko Haram s’est faite en douceur. Personne n’a vu cette organisation gagner du terrain dans un désert social qui va du Mali jusqu’au Cameroun. Son implantation au Nigeria était pourtant prévisible. Dans un pays où une poignée de personnes détient la totalité des richesses issues du pétrole, le reste de la population est soumis à la misère absolue.

Les images de cartes postales du Nigeria sont trompeuses. Le pays est mal géré. Et c’est le cas de tous les pays où Boko haram a facilement ouvert des antennes. Enrôler des jeunes s’est fait de manière très banale. Un peuple affamé est disponible et malléable. Il ne fait donc aucun doute que Boko Hram s’est implanté dans tous ces pays avec la complicité implicite des autorités.

Boko Haram trouve un écho favorable auprès des populations affamées en Afrique. Dans les régions abandonnées, l’islam radical s’implante facilement car il véhicule un message que les populations attendent des autorités. Car, ne l’oublions pas, les inégalités sociales, la corruption, l’affichage insolent des richesses pillées, le tribalisme et le népotisme sont autant de freins, non seulement au développement, mais à l’éclosion de groupuscules dissidents et sans morale. Nous devons redouter Boko Haram autant que nos hauts fonctionnaires qui affichent, sans scrupule, les richesses pillées.

Une propagande bien relayée
Boko Haram a fait allégeance à l’État islamique. Nous ne pouvons nous en étonner. Il met en pratique des méthodes brutales, barbares et d’une extrême cruauté. Ses implantations, en petits groupes, dans les coins les plus reculés rendent plus difficiles les stratégies militaires des états. Boko Haram frappe et disparaît. Cet art de la guerre n’est pas nouveau. Mais, les gouvernements en place semblent incapables de casser cette machine de guerre décidée à prendre le pouvoir par la peur.

Il serait donc illusoire de croire que Boko Haram et ses alliés sont condamnés. Les inégalités criardes, les dictatures, les pillages par une minorité consolident Boko Haram. Les peuples en perdition n’ont d’autres repères que des bandits armés et sanguinaires. Mais en face, les régimes légaux semblent s’accommoder à ces brutes. Ils sont confortés par la communauté internationale dont le seul objet est de préserver ses acquis : l’exploitation des matières premières dans ce contexte social continue.

Boko Haram promet un état qui remet en cause l’émancipation des femmes. Ces dernières seront réduites en esclaves sexuelles. Avons-nous besoin d’une société qui régresse en droit et en devoir ?

Les armes ne suffiront pas à éradiquer Boko Haram. Cette lutte ne peut se traduire par les dérives sécuritaires et les restrictions liberticides comme nous pouvons l’observer par les pays affectés. Seule la lutte contre le chômage, les inégalités et l’injustice mettront à mal l’éloge de la cruauté de Boko Haram.

Le combat contre Boko Haram nous interpelle tous. Nous feignons de l’ignorer. Mais il est à nos portes. Toutes les dictatures sont à combattre. Aujourd’hui, nous subissons la dictature de nos dirigeants. Nous ne pouvons y ajouter celle des extrémistes sanguinaires.

Michel Lobe, Journaliste
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Cameroun: message de nouvel an de Patty Bebe

Par Patty Bebe

Pourquoi n’introduirons-nous pas une assurance maladie et une aide sociale minimale pour tous? Pourquoi ne mettrons-nous pas sur pied un numéro personnel unique pouvant nous aider à identifier chacun de nous et à réduire la fraude identitaire, l’impunité, les détournements des derniers publics… ? Qu’attendons-nous pour recenser et nommer chaque rue, chaque ruelle et introduire le système d’adresse permanente obligatoire dans notre identification afin de faciliter les recensements, limiter les fraudes et doublons administratifs, responsabiliser les bailleurs et les locataires, faciliter aux agents de sécurité la recherche des auteurs de délits, bref mieux organiser la gestion de l’espace publique? Des pays moins nantis que le nôtre en sont capables et pourquoi pas nous ?

Aux 250 ethnies camerounaises, faisons-nous concurrence dans la loyauté! Que chaque ethnie innove, incite la commune dont elle est originaire à innover et amène les autres à l’imiter. Rendons-nous compte de nos problèmes, assumons-les et prenons la responsabilité. Cela commence par un changement individuel. Nous ne saurons réclamer un changement, je dirai une évolution, sans en être les vecteurs ? Oui nous avons besoin de beaux aéroports, de beaux hôpitaux, de beaux établissements scolaires, des cantines scolaires, des centres de santés équipés, de beaux axes routiers éclairés, des grands ports et des business centers…mais comment est-ce possible si nous n’avons pas l’énergie, base de toute réussite économique, industrielle et sociale dans le monde actuel?

Ne rêvons pas de voir nos dirigeants changer de méthode d’un jour au lendemain sans notre pression. Non, nos gouvernants ne le feront jamais car ils n’ont pas conscience de nos besoins réels et prioritaires. Ils ne connaissent pas les besoins de la masse car ils n’ont pas le même train de vie que nous. Alors oui, prenons notre responsabilité en cette nouvelle année et donnons un autre visage de nous, innovons, scrutons les activités de nos différentes communes, informons les populations à propos, aidons les uns et les autres à devenir des citoyens. Engageons-nous!

La base d’une économie moderne je disais plus haut c’est l’énergie. On ne le dira jamais assez! Peut-on parler de croissance dans un pays où 75% de la population s’éclaire à la lampe tempête ? Peut-on former la relève de demain en laissant les jeunes étudier à la bougie ? Peut-on préparer une société responsable en intimidant, en assassinant la libre pensée ? Nos universités au lieu d’être des lieux de formation responsable et citoyenne se sont transformées en des mouroirs intellectuels où se défient sexe, drogue et affairisme. Nos hôpitaux jadis des places qui sauvaient des vies sont désormais des centres de trafic d’êtres et organes humains… Nos décideurs au lieu de gérer les affaires de l’Etat se comportent tels des actionnaires des multinationales étrangères.

Nous devons les secouer pour qu’ils s’en rendent compte et nous proposent des solutions pratiques, durables et endogènes. Les plans d’urgences n’ont jamais résolus des problèmes si importants, ce sont des pansements sur des plaies cancérogènes ! Ils sont simplement la preuve que l’on est à court d’idée et manque de notion de priorité, qu’on a échoué et refuse de l’admettre. Cela n’a que trop duré et durera encore des décennies si nous ne prenons pas nos responsabilités.

Attention, pendant ce temps d’autres pays africains avancent à grands pas. Les cas du Rwanda, de la Guinée Equatoriale, du Nigéria nous interpellent ou encore celui du Gabon, unique pays de la Cemac classé moyennement développé dans le rapport IDH du PNUD en 2015. Parlant de ce rapport même si je doute de la fiabilité et de la transparence de la méthode analytique appliquée, le Cameroun notre pays y est classé 23e pays africain et 153e mondial avec un RNB -1. Cela témoigne de la gravité des inégalités sociales, le RNB/ha et l’IDH se tenant et dépendant l’un et l’autre du revenu. Et qui dit revenu dit source de revenu et qui dit source de revenu parle emploi, salarié ou non salarié.

Nous savons le chômage endémique chez nous avec près de 40% de sans emplois. Je parle de 40% de camerounais qui n’ont aucun revenu, pas même celui obtenu par la débrouillardise. Le chiffre de centaines de milliers d’emplois créés en 2015, avancé dans le discours du président du Cameroun en fin d’année est donc mensonger. Avec le rapport du PNUD et un discours mensonger, le cap de l’émergence 2035 devient une vue d’esprit si nous ne changeons pas de régime. Il confirme simplement l’illusion dans laquelle les pays totalitaires aiment renfermer leurs populations afin de gagner du temps.

Il n’y aura pas d’émergence, ni en 2035 ni en 2100 si ce régime perdure car il est fabricant d’une élite paresseuse, fanfaronne, jouissive, inculte, cleptomane et sans imagination à l’image de la société qui l’a formée, la société française !

J’ai pourtant la ferme conviction grâce à l’ingéniosité des jeunes et leur ouverture sur le monde par les nouvelles technologies de l’information, génératrices d’emploi, que nous pouvons remettre le Cameroun sur le chemin de la croissance, de la culturalité et de la modernité. Nous pouvons améliorer les conditions de vie de nos s urs et frères. Mais cela n’est possible que si nous reconnaissons nos responsabilités, si nous nous engageons et prenons notre destinée en mains.

Il est urgent d’abandonner la culture étrangère dans nos actes quotidiens. Un pays ne saurait se développer en ignorant son histoire, sa culture et en marginalisant les femmes, les personnes handicapées ou démunies. Sans quitter l’école occidentale qui sert plus les intérêts des oligarchies africaines et occidentales, 2016 doit être cette année du retour à nos origines, qui introduira et maintiendra enfin dans nos programmes scolaires nos classiques et les livres d’histoire écrits sans complaisance par nos écrivains.

Je me suis souvent retenue de poser ces quelques questions mais je le ferai aujourd’hui. Qui peut me donner la signification des broderies sur les képis et tenues d’apparat de nos armées et magistrats (préfets, gouverneurs, sous-préfets)? Que représente les feuilles de chênes et de lauriers brodées sur celles-ci dans la symbolique camerounaise/africaine? Qui peut me donner la signification dans nos sociétés endogènes de ces grosses chaînes en or massif que portent certains présidents des institutions francophones pendant la passation de pouvoir ? Qui peut me dire pourquoi nos magistrats de tribunaux portent des perruques blanches ? Est-ce Africains ? Pourquoi nos préfets, gouverneurs, sous-préfets ne porteraient-ils pas un tissu en imprimé africain ? Décidément, oui décidément, l’année 2016 ne manque pas de quoi nous occuper.

Les Camerounais avec d’autres pays de la zone devraient accentuer le combat pour abandonner le FCFA. Issue non négociable car c’est une possibilité que chaque dirigeant de la zone a le droit d’user sur simple décret sans avoir à rendre compte au trésor français. Ce n’est pas pour rien que la France à l’intention de renégocier les clauses de cette monnaie d’esclaves. Elle sait que nous n’avons pas de compte à lui rendre si nous venons à décider de laisser tomber le FCFA dont elle est l’unique bénéficiaire. Ne nous leurrons pas, ce qui mystifie le FCFA c’est l’absence de communication entre les dirigeants et les peuples des zones concernées et rien de plus. Nous avons le devoir de travailler à changer cela encore plus intensément cette année!

Je serai peut-être extrême en proposant pour ce qui est du Cameroun, de changer de drapeau et de devise pour en adopter ceux aux couleurs qui inspirent la paix, le courage, la responsabilité et la citoyenneté. D’adopter une langue officielle en dehors du français et de l’anglais. Nous avons des linguistes pour cela et la langue utilisée par les enfants du renouveau est déjà une piste ! Parce que oui, le français tout comme l’anglais sont des langues qui retardent et font régresser la libre pensée chez nous. Des langues auxquelles nous ne nous identifions pas ne sauraient nous servir dans la construction intellectuelle, culturelle et spirituelle profonde dont nous avons besoin afin de nous définir en tant que peuple libre! Elles resteront cependant des langues de communication avec l’extérieur.

Enfin, peut-être devrons-nous sérieusement reconsidérer le fédéralisme, meilleure forme de décentralisation, le Nigéria en est une preuve matérialisée et je vous invite à rechercher la vidéo sur New face of Imo ou encore celle de The New Uyo sur youtube! Elles nous prouvent que la volonté politique et citoyenne dépasse la théorie de la domination et de la conspiration.

Cela dit, quelque soit ce que nous déciderons d’entreprendre cette année, faisons-le ensemble avec détermination et humanisme, faisons-le avec hargne et respect pour la vie ! Faisons-le avec passion et résistance, c’est pour nos enfants, ces générations futures dont nous devons être les modèles!

Je souhaite beaucoup de courage aux habitants du Grand-nord et aux familles des soldats engagés sur le front dans une guerre qui nous a été imposée pour nous plier aux exigences mafieuses des oligarchies…
Excellente, Courageuse et Résistante Année 2016 !


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«Waka», un film camerounais en compétition au Hollywood Film Festival

Réalisé par la camerounaise Françoise Ellong, le long métrage sorti en 2014 sera projeté à la 19ème édition de l’évènement cinématographique prévu du 23 au 27 septembre prochain aux Etats-Unis

Le premier long métrage de la réalisatrice camerounaise Françoise Ellong est en sélection officielle au Hollywood Film Festival qui se déroule du 23 au 27 septembre prochain aux Etats-Unis. Il sera projeté dans les salles de l’Hollywood Arclight et de Beverly Hills.

Waka est un film de 90 minutes qui raconte le combat d’une mère célibataire prête à tout pour subvenir aux besoins de son fils. Mathilde, une jeune fille, mène une double vie. La nuit elle devient Maryline, une prostituée que son fils Adam ne connaît pas. Se servant de sa vie cachée, son entourage va s’employer à détruire cette relation mère-fils.

Par son entrée en compétition au Hollywood film festival, Waka poursuit un parcours entamé depuis sa sortie officielle en 2014. Il avait remporté le Prix spécial du jury à la 17ème édition du Festival du cinéma africain de Khouribga au Maroc le 14 juin 2014. Le film a également été classé première uvre de long-métrage à la 11e édition du Festival international du film panafricain de Cannes en France.


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