Françoise Collet évalue le projet MaGeTV implémenté par la commune de Dschang

Avant de se rendre à l’Université, le chef de la délégation de l’UE a tenu à toucher du doigt la mise en uvre du projet de maîtrise, et de valorisation des déchets dont l’UE est le principal bailleur

municipaux dans la commune de Dschang (MaGeTV). Le chef de cette représentation diplomatique, Françoise Collet, a exprimé ce point de vue dans la matinée du 14 avril 2016, à l’issue de sa visite à la commune de Dschang. Ce projet multi-bailleurs, étalé sur 04 ans, mis en uvre depuis le dernier trimestre de l’année 2014, est doté d’une enveloppe globale de 459 169 900 F CFA, dont 51% proviennent de l’UE. De façon globale, il vise à assainir la commune, tout en fournissant du compost, un engrais biologique destiné aux agriculteurs. L’Université de Dschang, à travers son groupement d’intérêt économique, est membre du comité de pilotage dudit projet.

Dès 09 heures 30, le 14 avril 2016, le premier adjoint au maire de la commune de Dschang, le Prof. Emile Temgoua, entouré du chef de la commission de la communication et de la coopération au conseil municipal, Jacquis Kemleu, a accueilli le chef de la délégation de l’UE, au pied du bâtiment annexe de l’hôtel de ville. Il s’en est suivi un échange de 45 minutes avec les différentes parties prenantes dans l’opérationnalisation du projet MAeGeTV.

Implémentation
Le premier adjoint au maire, représentant le maire empêché, a présenté l’état d’avancement. La commune a, en une année, traité 1 300 tonnes de déchets sur sa plateforme de Ngui, dont 90 tonnes ont été transformées en compost. Une deuxième plateforme de compostage est en construction au quartier Siteu. Le chantier devrait s’achever au mois de mai 2016. Une fois que l’infrastructure sera prête, le projet traitera 7 000 tonnes de déchets par an et permettra d’employer 57 personnes, a affirmé le Dr Emmanuel Ngnikam, coordinateur de ERA-Cameroun, organisation non gouvernementale chargée d’aider techniquement la commune de Dschang.

Il ressort que le projet MAeGeTV permet déjà à la commune de Dschang d’améliorer sa capacité de collecte des déchets. Elle vient de passer à 21% par an, soit 4000 tonnes. Le chiffre de 41 % est projeté comme objectif pour l’année 2016 en cours. 25 % des déchets actuellement collectés sont traités sur le site de compostage en fonctionnement. Les objectifs sont, d’ici à la fin du projet en 2018, de doter la commune d’une capacité de collecte des déchets produits sur son territoire, de l’ordre de 10 000 tonnes par an, soit 27.39 tonnes par jour. Pour ce faire, le maire de circonstance a expliqué que la commune a mis en place, depuis le mois de juillet 2015, l’agence municipale de gestion des déchets, un organe de pérennisation des actions menées dans le cadre du projet MAeGeTV. Pour l’instant, la quantité de compost produite n’est pas capable de satisfaire la demande, a affirmé le Prof. Emile Temgoua. L’on s’achemine donc vers une ère de «transformation des ordures en or», a conclu l’ambassadrice, F. Collet.

Françoise Collet, chef de la délégation de l’UE au Cameroun, récolte un épis de loufa produit à base du compost par Bioma
Ulrich Tadajeu)/n

Visite de terrain
Après ces échanges en salle, le chef de la délégation de l’UE a effectué une descente sur le terrain. Le site de compostage du quartier Ngui a constitué la première étape. Martin Anague, chef de site, a longuement expliqué le processus de transformation des ordures en compost. La diplomate y a croisé des étudiants inscrits au Master en changements climatiques, économie verte et développement durable, de l’Université de Dschang. Ils y étaient dans le cadre de travaux pratiques. La décharge municipale, laquelle abritera en même temps le deuxième site de compostage, a constitué la deuxième étape de cette visite de terrain. Là, l’ambassadrice et ses collaborateurs ont pu apprécier les dispositions prises par la municipalité pour éviter la pollution de l’environnement.

Le site d’agriculture biologique, situé dans le périmètre de l’Alliance franco-camerounaise de Dschang, a constitué la grande étape de cette sortie de terrain. Là, c’est le groupement d’intérêt économique, Biomar Cameroun, qui a créé un jardin pour faire de l’agriculture sans engrais chimique, le seul fertilisant étant le compost, fabriqué dans le cadre du projet MaGeTV. On peut y voir: des légumes, de la tomate, du maïs, du poivron, du loufa, des fraises. Françoise Collet s’est montrée impressionnée par la qualité des rendements. Elle a surtout affirmé que c’est la première fois qu’elle voyait des fraises au Cameroun. Le gérant de Biomar, Paul Kenmegni, a affirmé que ce GIE a reçu une commande importante de loufa d’une entreprise française. C’est avec ce produit agricole qu’on fabrique les gants de toilette.

Cadeau
Françoise Collet, avant de quitter le jardin de Biomar Cameroun, a reçu des mains de la présidente de ce GIE, Anasthasie Ngueguim, deux gants de toilette fabriqués à base du loufa, en guise de cadeau. Elle a affirmé être impressionnée par la façon avec laquelle, le projet MaGeTV «favorise le développement local. On constate que dans ce projet, les populations, la mairie et l’université de la ville sont engagées. On a affaire à une coopération décentralisée très encourageante.»

Avant de se rendre à l’université pour sa conférence, Françoise Collet a rendu une visite de courtoisie au préfet du département de la Menoua, Joseph Bertrand Mache. Elle a également pris part à un banquet offert par la commune en son honneur. Au cours de celui-ci, le maire de circonstance, Prof. Emile Temgoua, lui a remis une statuette de rhinocéros, en guise de cadeau. La commune de Dschang et l’UE sont plus que jamais ensemble.

Article précédent: Françoise Collet: « l’Université de Dschang n’est pas une université déconnectée de la réalité ».

Le chef de la délégation de l’UE honore de sa présence le banquet organisé en son honneur par l’Université de Dschang
Ulrich Tadajeu)/n

Gestion des déchets: L’UE évalue les capacités de la commune de Dschang

C’est en prélude à la mise en route d’un projet financé à hauteur de 700 000 euros (458 500 000 F CFA) et pour lequel, ce bailleur devra débourser 357 000 euros (233 835 000 F CFA).

Le contrat liant l’Union européenne et la commune de Dschang, à propos du projet d’amélioration de la gestion des déchets, sera signé en octobre 2014. Le maire, Baudelaire Donfack, donne cette assurance. C’est à la suite d’une visite d’évaluation des capacités de cette collectivité locale décentralisée dans le domaine, effectuée du 10 au 11 septembre 2014, par le chef du département des projets à la mission de l’UE à Yaoundé, Maxime Montagner.

La visite de l’envoyé de l’UE a commencé dans la matinée du 10 septembre par le suivi des exposés en salle. Le chef de la cellule de la coopération, de la communication et du développement, Barthélemy Ndongsong, a présenté les caractéristiques de la ville, dans le domaine des déchets. Il s’agit d’une commune de 262 m2, dotée d’une population estimée à 220 000 habitants dont, 112 000 dans le périmètre urbain. En moyenne, 60 tonnes de déchets y sont produits par jour. Seulement 60 % de cette quantité sont collectés. L’activité de collecte est rendue possible par les tricycles, deux camions à compaction et une décharge municipale. Le projet de compostage et le projet de gestion des déchets, tous deux fruits de la coopération internationale décentralisée, viennent en appui à l’équipe communale. Nantes métropole, Gevalor et Africompost sont les principaux partenaires. Dschang prête son expertise en matière d’assainissement aux communes de Kindia (Guinée) et de Tiassalé (Côte d’ivoire).

Les principaux responsables du projet de compostage des déchets de la commune de Dschang ont également pris la parole. Pour le responsable de la production, Jean Charcot Djonkam, 1152 tonnes de déchets ont été traités sur la plateforme située au quartier Ngui, entre juin 2013 et août 2014, soit une moyenne de 72 tonnes par mois. De juin 2013 à juin 2014, les 12 agents qui y travaillent ont produit 1460 sacs de 50 kg chacun de compost, une denrée vendue aux agriculteurs. La qualité de ce produit, précise le premier adjoint au maire, Dr Emile Temgoua, est certifiée par les laboratoires des universités de Dschang et de Lausanne.

Le responsable de la production, Jean Charcot Djonkam explique le processus de compostage
West-Cameroun Regional News Agency)/n

Réactions
À l’issue des différentes présentations, Maxime Montagner s’est dit prêt à signer dans un bref délai, le contrat qui permettra de débloquer les financements de l’Union européenne. Il a cependant insisté pour que le nouveau projet soit logé à la cellule en charge de la coopération. Dans la même journée du 10 septembre, le représentant de l’UE a visité la plateforme de compostage au quartier Ngui et la décharge municipale au quartier Siteu.

Une fois le contrat signé, le nouveau projet de gestion des déchets de la commune de Dschang s’étalera sur quarante-huit mois. Il vise à soulager cette ville à la démographie galopante, de ses ordures. En même temps, il a pour objectif de fournir aux agriculteurs, le compost qui est un engrais n’abimant pas les sols. À terme, la commune devra traiter dix mille tonnes de déchets par an. Le projet va employer 75 personnes, dont 06 cadres. Pour sa mise en route, la commune de Dschang va créer une agence municipale de gestion des déchets (AMGED). Elle va fournir 19 650 000 F CFA. Les autres partenaires financiers sont : la commune de Nantes (14 737 500 F CFA), le Fonds français pour l’environnement mondial et le Fonds Suez (45 850 000 F CFA). Le programme français Africompost et l’Organisation non gouvernementale ERA Cameroun forment le chapeau des partenaires techniques. Il reste maintenant à Dschang, de trouver le moyen de se débarrasser de ses déchets solides.

Descente sur le terrain pour apprécier le travail des camions
West-Cameroun Regional News Agency)/n

Commune de Dschang: 33% d’exécution des dépenses budgétaires au 10 septembre

Le maire a promis de mettre un accent sur le recouvrement fiscal lors de la session ordinaire du conseil municipal, tenue le 12 septembre dernier

La commune de Dschang, à la date du 10 septembre 2014, n’a pu collecter que 46.87% (546.876.776 F CFA) des recettes prévues dans son budget 2014. En termes de dépenses prévues, l’institution n’est qu’à 33.04% (385.526.753 Francs CFA) de ce qui été prévu. Le maire, Baudelaire Donfack, a annoncé ces chiffres dans son allocution d’ouverture de la session ordinaire du conseil exécutif communal. Elle s’est tenue le 12 septembre 2014 dans la salle des actes de l’institution.

Le chef de cet exécutif a qualifié de mauvaises, ces performances. Le préfet du département de la Menoua, Joseph Bertrand Mache Njonwet, a pris part aux travaux. Il a annoncé que 70 millions de F CFA destinés au financement d’une dizaine de projets ont été transférés à la commune, dans le cadre de la décentralisation. Les marchés ont été passés, mais l’exécution attend toujours, s’est-il étonné.

Pour redresser la barre avant la fin de l’année, «nous réalisons que l’accent doit désormais être mis sur le recouvrement pour consolider davantage nos recettes propres… Aussi, toutes les stratégies doivent être mises en uvre pour réaliser les projets issus des ressources transférées et de la coopération décentralisée», a affirmé le maire. Pour ce faire, le préfet de la Menoua a recommandé au receveur municipal, de mettre à jour le fichier des contribuables.

Endettement
Bertrand Mbondji, conseiller représentant la jeunesse, a attiré l’attention du maire sur la non organisation cette année dans la commune, des stages de vacances à l’attention des jeunes. Baudelaire Donfack a justifié cette absence par les dettes de la commune qu’il fallait absolument payer. «C’est ainsi que nos comptes bancaires viennent, pour la deuxième fois en trois mois, d’être bloqués par les impôts à qui nous avons déjà payé 26.000.000 FCFA sur les 42.OOO.000 FCFA que nous leur devons. Nous venons de faire la connaissance d’une dette jusque là méconnue et qui s’élève à près de 20.000.000 FCFA. En juin, les impôts ont prélevé de nos comptes 10.000.000 FCFA pour amorcer le paiement de ladite dette. Ce qui donne le paiement de 36.599.000 FCFA en trois mois par la commune de Dschang», a-t-il affirmé.

Sur le plan des réalisations, la commune de Dschang a procédé, depuis le début de l’année, à l’entretien de près de 200 kilomètres de routes en terre. 120 lampadaires éclairent désormais les points stratégiques de la commune. La micro-centrale hydroélectrique, construite au village Tchouadeng, a connu des travaux, pour permettre l’électrification du village Nkeuli, dans le groupement Foto. Cela a été rendu possible grâce à la coopération avec la commune de Nantes.

Un deuxième camion à compaction a été acquis par le biais de la coopération française, pour intensifier l’enlèvement des ordures dans la ville. L’équipe dirigeante a procédé trois fois, à l’aménagement de la décharge municipale. Avec l’appui de la commune italienne de Vassanelo, le réseau d’eau de la commune a été étendu. Avec le même partenaire, la commune a doté l’hôpital de district de Dschang de matériels médicaux et pharmaceutiques d’une valeur de 50 millions de F CFA.

Ambiance des travaux
West-Cameroun Regional News Agency)/n

Perspectives
Le président de la commission de la coopération et de la communication, Jacquis Kemleu Tchabgou, annonce un avenir radieux pour la commune de Dschang. Grâce à une convention signée avec l’Association internationale des maires francophones (AIMF), vingt latrines à fosses ventilées vont être bientôt construites dans les écoles et autres lieux publics. L’opération va coûter 276 millions F CFA.

L’Union européenne va signer, d’ici au mois d’octobre 2014, le contrat pour le projet d’amélioration de la gestion des déchets de la ville de Dschang. Il est financé par plusieurs bailleurs à hauteur de 458 500 000 F CFA. La commune est candidate à un appel à projets lancé par la coopération allemande, à travers le programme PDFVM-KWF. Si elle est finalement retenue, un centre commercial, une station d’épuration et l’éclairage public à base de l’énergie solaire seront installés à Dschang. Enfin, très fructueuse jusqu’ici, la coopération avec la commune de Nantes sera renouvelée en décembre 2014, pour la période 2015 – 2017.

Cette session du conseil municipal, consacrée à l’évaluation à mi-parcours de l’année budgétaire, s’est achevée sur une promesse du maire, Baudelaire Donfack, d’aménager la gare routière de Lefock située au nord de la ville. Le préfet lui a recommandé de doter les écoles, au plus vite, du paquet minimum pour l’année 2014 – 2015. Les 41 conseillers de la commune de Dschang se réuniront à nouveau, au mois de décembre 2014, à l’occasion de la session consacrée à l’examen du budget 2015.

Le maire de Dschang, Baudelaire Donfack
West-Cameroun Regional News Agency)/n

Tourisme: Une nouvelle stratégie pour relancer la destination Dschang

La nouvelle équipe dirigeante de l’Office communal de tourisme de cette ville vient de se doter d’un plan triennal (2015- 2017)

La commune de Dschang veut relancer les activités touristiques sur son territoire de compétence et dans les environs. L’Office communal de tourisme s’est doté d’un plan stratégique dont l’exécution s’étendra de 2015 à 2017. L’objectif global, d’après le document, est de «positionner Dschang comme une destination de choix d’ici à 2017». Pour cela, le plan va être exécuté en trois axes: la redynamisation du fonctionnement administratif de l’office, le développement de l’offre touristique et la promotion de la destination, l’organisation des acteurs et l’observation statistique de l’activité touristique à Dschang. Tout cela va coûter 14, 8 millions de F CFA (14.808.300 F CFA).

Ce plan stratégique est l’ uvre de la nouvelle équipe dirigeante de l’Office de tourisme de Dschang, en place depuis le 30 mai 2014. Le directeur par intérim, Eric Hervé Dontong Tonfack, nommé par arrêté du maire, a trouvé sur place, le développeur, Olivier TEGOMO. Le premier est titulaire d’un Master en sociologie et d’une Licence professionnelle en tourisme et en gestion des établissements touristiques. Le second jouit d’une longue expérience dans le domaine de la promotion du tourisme. Ils ont reçu pour mission, de réinstaurer les règles de bonne gestion à l’Office, afin d’attirer de nouveau les touristes et de reconquérir la confiance des bailleurs de fonds.

Pour atteindre ses objectifs, la nouvelle équipe a tenu le 05 août 2014, dans la salle des actes de la commune de Dschang, une réunion avec les différents intervenants dans la filière qui exercent dans la ville: hôteliers, établissements culturels, conservateurs de patrimoines culturels, tenanciers de grands restaurants, artisans, délégations départementales du Tourisme et des Loisirs et petites et moyennes entreprises et promotion de l’artisanat. D’après le directeur, Eric Hervé Dontong Tonfack, il était question de renouer le dialogue et de dresser un état des lieux de la filière. Il en ressort que de 2011 à 2014, l’activité a fortement décliné. De 5 000 touristes en 2010, on est arrivé à environ 850 en 2013. Pour ce qui est de cette dernière année, 71% des touristes sont des résidents de Dschang, 3.4% habitent les autres coins du pays et 25.85% sont venus de l’étranger. La réunion s’est achevée sur une promesse de ces différents intervenants de travailler en synergie et, de se voir régulièrement pour des séances d’évaluation.

Le musée des civilisations de Dschang, vue externe
West Regional News Agency, Hindrich Assongo)/n

Historique
Créé en 1998 par un arrêté du maire de l’ex-commune urbaine de Dschang, l’OTD est le tout premier office qui a vu le jour au Cameroun. Il est né de la coopération avec la commune française de Nantes. Ce partenaire extérieur a financé ses activités jusqu’en 2013. D’après le chef de la cellule de la coopération, de la communication et du développement de la commune de Dschang, Barthélemy Ndongson, les financements se sont arrêtés à cause du manque de stratégie, de visibilité dans les actions menées par le directeur précédent.

Le nouveau directeur de l’Office du tourisme, Eric Hervé Dontong Tonfack, dans son bureau
West Regional News Agency, Hindrich Assongo)/n

Pour faire émerger le tourisme à Dschang, l’OTD mise sur les atouts touristiques de cette commune et de ses environs. D’après le développeur, Olivier TEGOMO, «la commune est attractive sur le plan naturel. On a un paysage pittoresque. On a la possibilité de visiter des grottes et des chutes. Sur le plan culturel, l’architecture des chefferies traditionnelles, représentative des chefferies Bamiléké en général, est à voir. Il existe une sculpture sur bois et un art de la poterie qui constituent un point d’attractivité. Sur le plan historique, l’histoire coloniale de Dschang, avec tout ce que cela comporte comme vestiges, est suffisante éloquente. Ầ ce propos, il y a un musée des civilisations qui a une vocation internationale. Il est situé au bord du Lac municipal qui abrite une base nautique». Le v u de la commune est de voir les touristes revenir.

Le marché d’art de Dschang qui jouxte le musée des civilisations
West Regional News Agency, Hindrich Assongo)/n