Commerce : le Cameroun va abriter une rencontre internationale sur le Café

Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce a confirmé la disponibilité du son pays  le 24 aoput 2023.

Du 28-29 novembre 2023 le Cameroun va abriter cette grande rencontre sur le café à l’initiative du Ministère du commerce en collaboration avec le Centre Islamique de développement du commerce basé depuis 1983 à Casablanca au Maroc. Lors d’une visioconférence organisée à Yaoundé le 24 aoùt dernier, le Ministre Camerounais du commerce a confirmé la disponibilité du son pays à abriter ce grand rendez-vous.

Le Café produit d’importance capitale qui sera au centre des attractions dans quelques mois, est un produit stratégique pour le Cameroun, un produit de forte consommation. Le programme envisagé vise à promouvoir les investissements et le commerce autour du café dans une logique de chaine de valeur. Le CIDC dans le cadre des préparatifs de la réussite de cette prochaine rencontre d’affaires, bénéficie du soutien du Cabinet Mazars. Selon Abdou Diop le CEO, le Coffee Meet Cameroun « nous permettra d’accroitre les exportations. L’idée est de construire une chaine de valeur autour de ce produit de consommation mondiale .Nous nous engageons pour une mobilisation internationale pour la réussite du rendez-vous. L’objectif est de mobiliser 30-50 acteurs internationaux (vendeurs, acheteurs…) ».
Tout en se réjouissant de l’intérêt porté par l’Organisation Internationale du Café (OIC) sur le Cameroun, le Ministre du commerce Luc Magloire Mbarga Atangana qu’assistait le Secrétaire Exécutif du Conseil Interprofessionnel du Cacao et du Café(CICC) Omer Gatien Malledy ,s’est félicité de l’excellence de la relation qu’entretient le Cameroun principal exportateur de café avec l’OCI.
« C’est une opportunité que nous voulons saisir. Plusieurs réunions ont déjà été organisées avec les opérateurs économiques, nous formalisons les projets. Nous entendons les mobiliser pour ne rien rater », a déclaré Omer Gatien Malledy. Prenait part également à la visioconférence, l’Ambassadeur du Cameroun au Maroc qui en a profité pour présenter sa doléance au Mincommerce « Si on pouvait via le CIDC avoir directement de la banane camerounaise au Maroc ».

Cameroun-produits au formol : les responsables iront en prison

A l’occasion de la réunion relative à la mise en place d’une plateforme multisectorielle en charge des opérations conjointes de contrôle sanitaire des aliments, Luc Magloiure Mbarga Atangana a annoncé cette mesure.

L’utilisation du formol se fait par des commerçants véreux qui veulent accélérer le processus de maturation ou de conservation des denrées alimentaires telles que la banane, des fruits et légumes ainsi que la viande et le poisson. Une pratique qui inquiète les autorités car, le formol est une substance chimique toxique et cancérigène utilisée pour la conservation des morts.
Une reunion a eu lieu sous instruction du Premier ministre chef du gouvernement en présence des représentants des administrations sectorielles, de l’Agence des normes et de qualité (ANOR)du Conseil national de la consommation (CONACO) et de la Ligue Camerounaise des consommateurs (LCC) pour la prise des mesures. L’objectif  était de trouver les moyens de dissiper la psychose installée au sein de l’opinion publique suite au phénomène du murissage de la banane et de l’ananas par le biais du formol.
Cette assise avait également pour centre d’intérêts, la question de l’utilisation des pesticides régie par un accord sur les mesures sanitaires et phytosanitaires de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). « La loi prévoit des sanctions et des amendes pour les délinquants. Dans le cadre de la protection des consommateurs, plusieurs Administrations interviennent avec en première position, le Ministère du Commerce« .
A en croire Jacqueline Koa président du CONACO. Le conseil national de la consommation depuis 2020 effectue des descentes sur les sites de production des ananas.  Selon le membre du Gouvernement, « il y a un problème de la maitrise de la circulation des produits. Les mesures répressives doivent être prises. Le recours aux produits phytosanitaires n’est pas interdit, car le traitement du produit est obligatoire ».
Pour remédier à cette situation d’urgence le ministre du Commerce a annoncé la fin de la récréation et a formulé des recommandations fortes : le contrôle des articulations des produits, la présence permanence sur le terrain, veiller à l’application des sanctions administratives judiciaires et pénales.

Le Cameroun a pris part au Sommet du G25 sur le café africain

La rencontre a eu lieu du 8 au 9 août 2023 à Kampala en Ouganda.

En présence des Chefs d’Etats et de Gouvernement, des Ministres ,du Président en exercice de l’Organisation Interafricaine du Café (OIAC) SE Girma Amente ,et de nombreuses personnalités ,le Chef de délégation Camerounaise qui répondait sur instructions présidentielles à l’invitation adressée au Cameroun par SE Yoweri Museveni, Président de la République de l’Ouganda ,a rappelé que le Cameroun a toujours compté parmi les leaders de la production du café en Afrique(160000 tonnes pour la campagne 1986-1987,qui faisait du Cameroun le 2 ème producteur africain avant la chute des prix ayant occasionnée un déclin progressif de la filière.

Pour y remédier, une stratégie de développement de la filière a été élaborée en 2010 par le Gouvernement, avec l’appui des partenaires au développement. Elle a pour mission fondamentale, de passer d’une filière de subsistance, à une filière professionnalisée et durable, économiquement profitable pour les différents acteurs. D’après le Chef Département ministériel en charge des questions commerciales, le Ministre Luc Magloire Mbarga Atangana, le thème du Sommet du G25 sur le Café Africain : « Transformer le secteur café africain du café par la valeur ajoutée », correspond aux attentes de la stratégie camerounaise de développement du café.

Contexte

Ce rendez-vous international autour de la tasse intervient après la déclaration réussie signée en 2022 à Nairobi au Kenya par les membres afin d’ajouter le café à la liste des produits stratégiques de l’Union africaine, conformément à l’Agenda 2063 de l’UA. Pour la circonstance, les pays producteurs ont été invités par le Chef de délégation de la partie camerounaise, à « cesser d’être des fournisseurs de matières premières pour les usines des autres ou de simples comptoirs pour des produits transformés issus de l’Afrique mais transformés hors de l’Afrique. C’est l’heure de la transformation de notre café pour le développement de l’économie africaine ». Troisième boisson la plus consommée dans le monde, après l’eau et le thé, deuxième produit échangé dans le monde après le pétrole, le café est consommé par près d’un milliard de personnes. Selon le rapport de l’Organisation internationale du café (OIC), l’Afrique a consommé pour la période 2021-2022, ce qui équivaut à 12,87 millions de sacs de café (60 kg), Le taux de consommation s’accroit de 2,6% par an en raison de la relance de la politique de promotion de la consommation et de la transformation locale par les États à l’instar du Cameroun.

Cameroun : ouverture d’un magasin du port de Douala fermé depuis 2013 avec 7000 tonnes de riz

L’information est relayée par le Port autonome de Douala via sa page Facebook.

« Le magasin d’entreposage 9 du Port de Douala-Bonabéri fermé depuis 2013 avec 7000 tonnes de riz scellées par les Phytosanitaires a été ouvert ce jour. Il doit être vidé par le propriétaire, et détruit par l’entreprise turque Erdem qui y érigera un nouveau magasin cale aux standards internationaux reconnus du secteur portuaire », a écrit l’entreprise portuaire sur sa page Facebook le 05 janvier.

Selon le PAD, le riz appartenant à une entreprise agricole alimentaire a été testé à l’initiative du PAD par la société HYDRAC qui l’a déclaré non conforme à la consommation. « C’est de la mafia, si ce riz était certifié impropre, pourquoi le garder pendant 10 années », a déclaré un internaute sous la publication du port.

« 7000 tonnes de riz impropre à la consommation ! Vous dites bien depuis 2013 soit 10 années, qu’attendait-on ? Pour qu’il (re) devienne propre à la consommation ? Soyons un peu sérieux là par moment ! 7000 tonnes c’est autrement dit 140000 sacs de 50 kgs soit un peu plus de 2 milliards de fcfa que cette société aurait perdu comme ça ? En tout cas c’est le lieu de comprendre les impropres à la consommation dans ce pays ! », a martelé un autre sous la même publication.

D’autres par contre craignent que ce riz se retrouvent sur le marché. « Qu’on ne le retrouve pas seulement en vente sur le marché local. On se connaît assez », a averti un autre internaute.

Rappelons que la demande annuelle de riz était  évaluée à presque 600 000 tonnes en 2020. Il existe un différentiel de 436 000 tonnes que le Cameroun se trouve contraint d’importer pour pallier son déficit de production. C’est en cela que le Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (Minader) avait annoncé un programme d’aménagement de 35 700 hectares qui devrait permettre d’ici 2023, de booster la production nationale de 350 000 tonnes supplémentaires, et ainsi mettre fin aux importations.

Cameroun-fête de fin d’année : le poulet est rare et cher

Dans les marchés, les ménagères sont aux abois.

Dans les habitudes de consommation des Camerounais, le poulet est certes bon à tout moment, mais le manger à Noël est devenue une tradition.

Pour le compte de l’année 2022, et à quatre jours de la fête de la nativité, les « prix sont effrayants » sur le marché selon les ménagères. « Je suis au marché Mvog-Ada depuis bientôt deux heures de temps, je tourne, je vais d’étals en étals sans trouver un bon poulet au prix accessible. C’est très grave », se plaint une ménagère rencontrée au marché.

Comme elle, plusieurs autres disent ne pas s’en sortir. « Je suis restauratrice au réfectoire dans une grande entreprise de la place, chaque année j’ai un budget pour servir le quart de poulet à chacun des 200 employés de cette entreprise pour Noel ; cette année j’ai proposé le poisson à la place du poulet. Je ne peux pas acheter un poulet à 6000F et m’en sortir », nous renseigne une restauratrice.

Du côté des vendeurs, le calcul est clair « nous vendons selon le prix d’achat ». « Le poulet qui coûtait 3500 FCFA il y a une semaine s’offre à 6750 ou 7000 FCFA selon les négociations », déclare Blaise, vendeur de poulet au marché Mvog-Ada.

Plus grave, risque de pénurie

Selon les vendeurs le poulet est d’abord rare, ce qui est l’une des raisons de cet envolé de prix. Face aux députés récemment, le ministre du Commerce, Luc Magloire Atangana a évoqué le risque d’un manque de poulets dans les marchés pendant la période des fêtes de fin d’année en raison de plusieurs facteurs combinés.

« La grippe aviaire qui sévit actuellement dans les pays exportateurs de volailles, (…) les problèmes de disponibilité des aliments d’élevage faits à base de maïs et de soja, accentués par la sècheresse dans certains bassins de production » pourraient être les facteurs explicatifs.

Cameroun-disponibilité des produits en fin d’année : le gouvernement rassure

Samedi 17 décembre 2022, le ministre du commerce a effectué des visites dans les entrepôts de la ville de Yaoundé.

« Les consommateurs peuvent rester sereins à quelques semaines des festivités de fin d’année et du Nouvel an, en dépit de la volatilité des prix sur le marché international insaisissable », a souligné le ministère du Commerce.

Luc Magloire Mbarga Atangana a effectué des visites dans certains entrepôts de la ville de Yaoundé le 17 décembre 2022.

« Ce tour du propriétaire visait à s’assurer de la disponibilité des produits de grande consommation et s’assurer que les prix des produits respectent ceux édictés par les pouvoirs publics et les opérateurs économiques. Le premier constat c’est qu’on peut sortir des oligopoles pour aboutir à la concurrence », a indiqué le ministre.

« Le cas des huiles raffinées. Il y avait une seule qui semblait plus disponible, il y a désormais plusieurs types d’huiles raffinées, il y a une diversité de l’offre et diversité des prix. Le riz aussi thaïlandais existait avant, d’autres origines sont venues compléter l’offre, cela aide à mieux maitriser les prix. J’envoie aux consommateurs un message de confiance et leur dis que la résilience est une réalité chez nous, nous n’aurons pas de pénurie, ni spéculations sur des prix. Même à Douala, les entrepôts s’installent dans les quartiers, c’est aussi un élément de diversification de notre politique, élément novateur. C’est un bilan totalement positif pour ces fêtes annoncées », ajoute Luc Magloire Mbarga Atangana.

Normes : l’Anor retire la sardine papa Nono du marché

La demande avait été formulée par la fondation Camerounaise des consommateurs (FOCACO) basée dans la ville de Douala.

Depuis plusieurs mois, la fondation Camerounaise des consommateurs (FOCACO) empile des plaintes des consommateurs des boîtes de sardines « Papa Nono », faisant état d’odeur et de goût désagréables de ladite conserve. La FOCACO avait alors saisi le directeur général de l’Agence des normes et de la qualité (ANOR), afin d’y effectuer des analyses.

Dans un document signé le 14 octobre 2022, « j’ai l’honneur de vous informer que le produit incriminé est de la contrebande issue du contournement du Programme d’évaluation de la conformité avant embarquement des marchandises importées en République du Cameroun (Pecae) », a réagi le directeur général de l’Anor, Charles Booto à Ngon.

Par conséquent, poursuit-il, « j’ai instruit mes services compétents de procéder au retrait de ces produits du marché et votre demande d’analyser en laboratoire a été prise en compte », a-t-il  répondu au président de la Focaco, Ayissi Abena. En clair, cette marque de sardine est impropre à la consommation.

La sardine pimenté papa nono est un nouveau produit sur le marché. D’une contenance de 125 mg, la sardine pimenté papa nono est faite d’huile végétale vitaminé, avec à l’intérieur 4 sardines par boite. Dans sa correspondance, le directeur général de l’ANOR indique précisément que le produit incriminé est de la contrebande, issu du contournement du Programme d’évaluation de la conformité avant embarquement des marchandises importées en République du Cameroun (PECAE).

Cameroun : les factures d’eau impayées de l’Etat s’élèvent à plus de 10 milliards de F

Selon le récent communiqué de la Camerounaise des eaux (Camwater), le gouvernement n’a pas soldé plusieurs factures depuis 2018.

Camwater, la société publique en charge de la production et la distribution de l’eau potable au Cameroun, réclame 10,3 milliards de FCFA à l’État du Cameroun au titre des impayés des factures d’eau consommée par l’administration publique.

Il s’agit de 4 milliards 300 millions de Fcfa d’impayés de 2018 à 2021 et 6 milliards de Fcfa pour le premier semestre 2022.

« En vue d’assurer une meilleure desserte en eau et continuer à couvrir nos charges incompréhensibles (salaires, produits de traitement, maintenance des stations de production…), j’ai l’honneur de solliciter, sauf meilleure appréciation, le paiement du reliquat des créances de consommations d’eau des administrations publiques des années 2018, 2019, 2020 et 2021 s’élevant à 4 300 000 000 FCFA ».

« En rappel, les créances engagées pour le compte du premier semestre 2022, 6 000 000 000 FCFA notamment, sont aussi en attente de paiement, pour un total d’impayés de 10 300 000 000 FCFA », a mentionné Gervais Bolenga DG de Camwater dans une note adressé à Louis Paul Motaze, ministre des Finances.

Avec un portefeuille de 61,306 milliards de Fcfa des factures impayées des clients de la Camwater enregistré en 2021, les administrations publiques sont en tête de liste avec 31,265 milliards. Viennent ensuite les particuliers actifs avec 18,877 milliards de Fcfa. 4,442 milliards pour les particuliers et autres clients, 3 milliards pour les collectivités territoriales décentralisées (CTD) et 2,363 milliards pour les gros consommateurs actifs. Eneo s’en sort avec 836,114 millions de Fcfa.

Consommation : les Kinders Camerounais ne sont pas contaminés selon Ferrero

 

Alors que l’Agence des Normes et de la qualité (Anor), à travers un communiqué a instruit le retrait de certains produits Kinders soupçonnés d’être contaminés à la Salmonelle Typhimurium (bactéries pouvant causer les troubles gastro-intestinaux et de la fièvre), l’entreprise apporte des éclaircis.

Le 4 avril 2022, l’entreprise Ferrero a rappelé en Europe plusieurs chocolats de la gamme Kinder. En cause : la suspicion d’infection à la Salmonella Typhimurium, un type de salmonelle pouvant provoquer des troubles gastro-intestinaux et de la fièvre.

Dans un communiqué rendu public, l’Anor a indiqué : « faisant suite au retrait-rappel de certains produits de la marque Kinder par l’entreprise Ferrero, en raison d’une suspicion de contamination à la Salmonelle Typhimurium, L’Agence des Normes et de la qualité (Anor), ordonne, en absence de numéros de lots clairement identifiés et par principe de précaution, le retrait desdits produits des surfaces de ventes ».

Hier 06 avril, Ferrero Cameroun a rendu public un communiqué signé par Ange Steve Nsin, Directeur des ventes, indiquant que, « ce rappel volontaire ne concerne aucun produit Kinder commercialisé par Ferrero Cameroun ».

Pour mémoire, les produits rappelés en France concernait le Kinder Surprise 20g (par un, par trois, par quatre et par six) et 100g avec date de péremptions comprises entre fin Juin 2022 et fin Octobre 2022 ; Kinder Schoko-Bons avec date de péremption comprises entre Avril 2022 et fin Août 2022 ; Kinder Mini Eggs avec des dates de péremption comprises entre fin Avril 2022 et fin Août 2022 ; Kinder Happy Moments, Kinder Mix : 193.g panier 150g, peluche 133g, seau 198g, avec des dates de péremption à fin Août 2022.

Cependant, « dans le cas où ces produits seraient présents au Cameroun, ils n’ont pas été vendus par Ferrero Cameroun », souligne le communiqué de Ferrero Cameroun.

L’Anor a néanmoins indiqué dans son communiqué précédant celui de Ferrero Cameroun que, les brigades d’inspection et de contrôles sur l’ensemble du territoire national vont se déployer pour veiller à l’application des présentes mesures conservatoires, en vue de protéger la santé des consommateurs.

Cameroun : la BM veut investir 60 milliards F dans un projet pour lutter contre l’insécurité alimentaire

 

Le ministre de l’Agriculture a échangé sur le sujet le 08 mars avec le directeur régional Afrique pour le développement durable de la BM

Gabriel Mbairobe, ministre camerounais de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) a reçu en audience Siméon Ehui, le directeur pour la région Afrique de la Banque mondiale (BM) en charge du développement durable.

«  Nous sommes en discussion avec le Cameroun pour la finalisation d’un projet de lutte contre l’insécurité alimentaire, d’un montant de 100 millions de dollars (près de 60 milliards de FCFA). Il est question de voir comment maturer et finaliser ce projet », a déclaré Siméon Ehui au sortir de l’audience.

Selon le ministère de l’Agriculture, ce projet de lutte contre l’insécurité alimentaire devrait décupler l’assistance aux personnes en situation d’urgence alimentaire sur le territoire camerounais, accompagner les petits exploitants agricoles dans l’accroissement des rendements agricoles et sensibiliser les populations sur les effets des changements climatiques.

Statistiques

Environ 2,7 millions de personnes sont en insécurité alimentaire aiguë (Cadre Harmonisé (CH), Phases 3 à 5) au Cameroun pour la phase courante d’octobre-décembre 2020 et 2,3 millions (9%) en phase projetée (Juin-Août 2021). La grande majorité de ces personnes se trouvent dans les régions de l’Extrême-Nord, Nord-Ouest, Littoral et Sud-Ouest et Adamaoua selon l’Action contre la faim (ACF)

Selon Ocha Cameroon, les raisons sont d’ordre sécuritaire et climatique (rareté des pluies). Mais aussi  « les attaques des oiseaux granivores et des pachydermes sur les cultures qui ont sérieusement perturbé la saison agricole 2021 ». Pour toutes ces raisons, l’organisation parle de « menace à la sécurité alimentaire de plusieurs communautés ».

L’insécurité alimentaire résulte essentiellement d’une consommation alimentaire inadéquate (10.7% de la population), de stratégies adaptations négatives basées sur la consommation alimentaire ou sur les moyens d’existence (respectivement 10.2% et 17.2% des ménages), ou de la vulnérabilité économique, avec 33.2% de la population consacrant 65% ou plus de leurs dépenses aux aliments. Par ailleurs, 1.1% des ménages souffrent de faim grave à très grave.

 

Cameroun: l’inflation des prix à la consommation pourrait se poursuivre en 2019

Les prix des produits de première nécessité ont connu une hausse en 2018, passant de 1,1%, après 0,6% en 2017 et 0,9% en 2016. Une tendance qui pourrait continuer au courant de l’année 2019, révèle l’Institut national de la statistique.

Les prix à la consommation ont connus une augmentation significative en 2018. Selon l’Institut national de la statistique (Ins), cette hausse a été observée dans toutes les villes du Cameroun, principalement à Bertoua (2,8% contre 2,6% en 2017), suivie de Buea (2,0% contre 0,3% en 2017), Garoua (1,6% contre 0,8% en 2017), Ngaoundéré (1,3% contre 0,4% en 2017), Yaoundé (1,1% contre 0,8% en 2017) et Bamenda (1,1% contre 0,2% en 2017).

Cette inflation résulte de la hausse des prix des produits alimentaires à l’instar des poissons et fruits de mer (6,5%), des pains et céréales (4,9%), ainsi que des laits, fromages et œufs (1,9%). N’eut été la baisse des coûts des légumes, des matières grasses, des fruits et des viandes, l’inflation aurait été plus importante, fait savoir l’Ins dans une note de synthèse disponible sur son site.

Les autres sources d’inflation sont: les articles d’habillement et chaussures (1,9%), les restaurants et hôtels (1,7%), les boissons alcoolisés, le tabac et les stupéfiants (1,5%).

«Les prix vont continuer à augmenter en 2019. En effet, la Loi de finances de 2019 prévoit une hausse des prix sur les importations de : pneumatiques, téléchargements pour les téléphones, tablettes électroniques ou numériques, téléphones et logiciels, véhicules de tourisme et autres véhicules utilitaires, véhicules de transport en commun, etc. En outre, la TVA et les droits d’accises sont revus à la hausse pour les boissons gazeuses, les vins, les spiritueux, les whiskys et les champagnes, les cigarettes, les parfums et les produits cosmétiques», indique l’Ins. Cette situation pourrait s’aggraver avec l’insécurité dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.

L’Afrique, grande perdante de la globalisation

Par Michel Lobé Etamé, journaliste

La globalisation a pour objet l’intégration des marchés sur notre globe pour en faire un espace commun et unique. Elle a brisé les barrières douanières et libéré les échanges sur toute la planète. Elle nous conduira sans doute à la levée des frontières nationales pour un nouveau monde. Dans ce contexte, pouvons-nous rêver dès aujourd’hui d’une planète où les femmes, les hommes et les marchandises circuleraient en toute liberté?

Les chantres du libéralisme ont une vision réductrice et égoïste qui favorise les échanges des marchandises sans tenir compte des situations sociales dans chaque pays. Ce choc provoque depuis peu la montée en puissance du populisme, du protectionnisme et du nationalisme qui s’expriment, sans complexe, dans les urnes en Occident.

La théorie libérale engrange des succès en trompe l’ il alors que les multinationales qui délocalisent laissent sur le carreau une frange de la population de plus en plus fragilisée. C’est un processus qui s’accompagne du chômage de masse, de la disparition des frontières nationales et qui précède la mondialisation prônée. La globalisation fragilise les états au détriment des multinationales et de la finance.

Mais peut-on imaginer un monde où circulent les marchandises et qui sédentarise les populations? Ce concept n’est pas viable. L’autre effet pervers de la globalisation est l’écart qui s’élargit de plus en plus entre les riches et les pauvres. En occident, les pays autrefois considérés comme riches et protecteurs de leur population sont confrontés aujourd’hui à une nouvelle forme de pauvreté observée jadis dans les pays du tiers-monde.

Mais le véritable choc vient de ce grand marché planétaire qui est devenue une véritable tempête incontrôlable qui se transforme en cyclone. A l’heure où les multinationales annoncent des bénéfices records et distribuent des dividendes, les prix des matières premières minières et agricoles sont en chute libre alors que les bourses s’envolent.

En Afrique, le pouvoir d’achat, très faible, continue à reculer. Les cadres au chômage, autrefois fer de lance de la consommation, sont déclassés vers les populations pauvres. Les sociétés d’état privatisées ont licencié en masse alors que les élites promettaient une augmentation du niveau de vie de la population. Le bien-fondé des privatisations des sociétés d’état se fait toujours attendre. Le chômage bat tous les records. La pauvreté et la maladie causent des drames au quotidien. Le peuple meurt dans l’indifférence.

Les conséquences de la mondialisation en Afrique

Alors que les concepts populistes s’affichent sans complexe en Occident pour dénoncer l’immigration sauvage aux portes de l’Europe, l’Afrique, la grande muette, ne se prononce pas. Elle voit ses enfants s’empiler dans les tombes invisibles de la Méditerranée.

Les rares productions locales disparaissent. Un poulet élevé sur place coûte trois fois plus cher qu’un poulet congelé importé. La mort des éleveurs est programmée et laissera sur le carreau des milliers de personnes. Le poisson congelé importé s’étale sur les marchés au détriment des pêches traditionnelles.

Les droits de douanes protecteurs sont supprimés au nom de la globalisation. Les économies des états sont soumises à des concurrences déloyales. Face à ce marasme sismique, l’Afrique de l’ouest est en passe de signer l’accord de libre-échange (APE) avec l’Union européenne qui va sonner le glas des productions industrielles du continent. Le Cameroun a déjà signé l’accord de libre-échange sans l’aval des membres de la CEMAC. Cet accord va démanteler les tarifs douaniers applicables aux importations européennes.

Aucun garde-fou n’est prévu aux frontières de l’Afrique pour protéger une industrie jeune et balbutiante qui crée, malgré tout, de l’emploi. Mais que propose en contrepartie l’Afrique ? Rien que le cacao, le café, le bois et les ananas. C’est là un arrêt de mort programmé qui va tuer le jeune tissu économique, social et industriel de tout le continent.

Les accords APE ouvrent toutes les frontières africaines aux produits européens. Il est étonnant que les barrières douanières et frontalières entre états africains soient toujours fermées. Pourquoi la globalisation ne s’exercerait-elle pas aussi entre états africains où les denrées, les produits manufacturés, les services, les femmes et les hommes ont tant à partager et à échanger ?

Les accords de libre-échange profitent aussi à la Chine et aux nouveaux dragons d’Asie qui inondent le marché africain de produits manufacturés bas de gamme.

L’Afrique entière sera soumise à ce dumping pour ne produire que les cultures d’exportation dont elle ne maitrise pas les prix et sans valeur-ajoutée. Face à une démographie galopante, nos hommes politiques, toujours sous la servitude coloniale volontaire, ruinent en silence leurs engagements à émerger. Leur crédibilité est vacillante et incertaine. Ils brûlent les ailes d’une jeunesse ambitieuse et sèment le chaos.

La globalisation, dans les conditions actuelles, appauvrit encore plus l’Afrique. Elle condamne tous les efforts de développement face à un marché incontrôlable où les seuls acteurs sont les multinationales qui imposent leurs règles et leurs codes aux hommes politiques corrompus, soumis, égoïstes, asservis et sans carrure.

L’Occident portera la responsabilité des exodes massifs des migrants à ses portes. Donald Trump, nouvellement élu aux USA vient d’abroger l’accord de libre-échange entre son pays et les états du pacifique, dont la Chine. Cet acte peut-il remettre en cause le concept du libre-échange imposé aux africains?

Michel Lobé Etamé, journaliste
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Cameroun: lancement d’une Journée de la consommation dès février

L’initiative du ministre du Commerce vise la création d’une plateforme de vente promotionnelle des produits de première nécessité

Dans l’objectif d’assurer une large et permanente animation de l’espace commercial national camerounais chaque mois, le ministre du Commerce (Mincommerce), Luc Magloire Mbarga Atangana, vient d’annoncer le lancement de la Journée de la consommation dès février prochain.

La création de cette nouvelle plateforme de vente promotionnelle des produits de première nécessité a été annoncée au cours de la série de rencontres du Mincommerce avec les opérateurs des filières alimentaire (poisson, sucre, riz, lait, farine, volaille, tomate, sel, viande de porc et de b uf.), de produits de construction (ciment, fer à béton.) et de distribution de masse, le 10 et 11 janvier 2017 à Yaoundé.

À l’occasion, le patron du Commerce au Cameroun a aussi annoncé la mise sur pied bientôt d’un Comité interministériel de régulation des produits de consommation de masse, organe prévu par l’arrêté du Premier ministre d’octobre 2016.

D’après le membre du gouvernement, il s’agit de «réguler le marché en associant toutes les parties prenantes». Notamment, les acteurs du secteur de production, de la distribution, de la commercialisation, de la société civile (associations des consommateurs), des organisations patronales.

Manifestement, les pouvoirs publics camerounais mettent le cap sur la professionnalisation des circuits d’approvisionnement des produits de grande consommation. Afin de mettre définitivement le pays à l’abri d’éventuelles pénuries des produits et de spéculations ayant pour conséquence la hausse vertigineuse des prix.


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Grippe aviaire: la vente de poulets continue malgré une mesure d’interdiction

Depuis un mois, cette interdiction en vigueur dans plusieurs villes du Cameroun, dont la capitale Yaoundé, est peu suivie par le marché de consommation

Depuis un mois, la vente du poulet et des dérivés est interdite dans plusieurs villes du Cameroun dont la capitale Yaoundé à cause de l’émergence de la grippe aviaire, une mesure peu suivie par le marché de consommation qui, profitant du laxisme de l’administration, se montre plus excité par des informations faisant état d’une trêve dans la circulation du virus.

La capitale du pays d’Afrique centrale avait été le point de départ de la maladie, suite à un constat de présence révélé mi-mai par les autorités de l’influenza aviaire, le virus de la grippe aviaire encore connu sous le nom de H5N1, au Complexe avicole de Mvog-Betsi, une ferme publique dans un quartier de la ville.

Alors que les pouvoirs publics avaient ordonné l’interdiction de vente du poulet et ses dérivés dans cette ville et l’ensemble du département du Mfoundi, dont elle est aussi le chef-lieu, de nouveaux foyers de contamination ont par la suite été détectés d’autres localités camerounaises, comme Ebolowa (Sud), ou encore Bafoussam et Bayangam (Ouest).

Dans un souci de stopper l’évolution de la circulation du virus et éviter une épidémie aux conséquences économiques désastreuses pour la filière, déjà confrontée à une situation similaire en 2006, le gouvernement n’a pas hésité à étendre sa mesure de fermeture des marchés au commerce de la volaille jusqu’à Douala, la métropole économique.

Pris de panique, le marché de consommation, lui, s’est en revanche vite ressaisi et a ramené le produit prohibé en les réaménageant, pour ne pas attirer l’attention des équipes de contrôle d’une administration laxiste et députée corrompue, dans ses circuits d’approvisionnement ordinaires.

Fait marquant, ce choix qui n’est pas sans risque s’est opéré avec la complicité des consommateurs, qui digèrent mal de perdre l’accès à un de leurs aliments préférés.

Aussi, une certaine opinion a véhiculé la thèse d’une crise artificielle créée pour permettre de rouvrir le marché aux importations, suspendues depuis des années, de poulets dits « congelés » (vendus nettoyés et prêts à la consommation) de l’étranger. Des allégations rejetées par l’Interprofession avicole du Cameroun (IPAVIC).

« Il faut beaucoup d’émotion dans cette affaire-là. Le virus est là, en fait il faut réellement travailler pour bien sensibiliser la population », a souligné Blaise Kamdoum, vice-président de cette organisation qui regroupe en sein plus d’un millier de producteurs de poulets indépendants, sur 2.500 à 3.000 déclarés sur l’ensemble du territoire camerounais.

La gestion de la menace par les pouvoirs publics eux-mêmes n’a pas aidé à la prendre au sérieux par la population. En cause, le manque de moyens financiers, observe M. Kamdoum.

C’est une remarque juste, qui ne permet cependant pas de faire oublier que la déclaration de la maladie au Complexe avicole de Mvog-Betsi avait été tardive, de sorte qu’une partie des poulets contaminée s’était retrouvée en vente dans les marchés, selon l’IPAVIC.

Par ailleurs, après cette annonce, il a fallu attendre plusieurs jours pour voir les équipes du ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales se déployer pour une désinfection discutable des marchés.

En outre, la proposition faite à l’administration par l’IPAVIC d’effectuer des prélèvements en vue des analyses de laboratoire et se faire une idée sur la situation dans les fermes officiellement épargnées par le virus n’a pas été prise en compte, confie celle-ci.

« Ce n’est pas facile de bloquer 800.000 poulets dans les fermes et continuer de les nourrir. Le respect de la décision d’interdiction n’a pas été aisé. Même les consommateurs viennent inciter les producteurs à vendre, faisant accroître le risque de propagation du virus », observe toutefois Blaise Kamdoum, qui écarte cependant l’éventualité de la reprise des importations de poulets.

Comme en 2006 où le virus H5N1 avait fait son apparition par le biais de deux canards découverts morts dans le Nord du pays, la rapide progression de la maladie dans plusieurs villes n’a pas provoqué une épidémie. Aucun cas de contamination humaine n’a été déclaré.

Depuis deux semaines, aucun nouveau foyer de contamination n’a été enregistré, une lueur d’espoir pour la filière.

« Le fait qu’on n’a pas déclaré de nouveau foyer est une bonne nouvelle. Ça rassure », se réjouit le vice-président de l’IPAVIC, qui se projette déjà comme l’ensemble des membres de cette organisation et les autres producteurs indépendants vers la levée de l’interdiction de vente poulet et ses dérivés.

Mais, prévient-il au demeurant, « pour arriver à la levée de cette mesure, il faut être sûr que la maladie ne circule plus réellement ».
Autrement dit, avoir la certitude que la menace a été jugulée.

Une des filières de production nationales en vue, le marché de consommation du poulet du Cameroun représente quelque 70 milliards de francs CFA (environ 140 millions de dollars) d’investissements et environ 400 milliards de francs (800 millions de dollars) de chiffre d’affaires annuel, selon les estimations.

En plus des besoins locaux, ses produits sont aussi écoulés dans des circuits d’exportation, dont ceux à destination du Nigeria, pays voisin de quelque 170 millions de consommateurs et première économie d’Afrique.


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Cameroun: vers une meilleure consommation de l’électricité

Eneo a annoncé jeudi, une vaste campagne nationale de sensibilisation du grand public sur des façons simples, rapides et propres de réduire la consommation d’électricité

La société Energy of Cameroon (Eneo), concessionnaire du service public d’électricité, a annoncé jeudi, une vaste campagne nationale de sensibilisation du grand public et des acteurs de la société civile « sur des façons simples, rapides et propres de réduire nos consommations, et donc nos factures d’électricité », a indiqué son directeur général Joël Nana Kontchou.

Une campagne de sensibilisation qui intervient dans un contexte social marqué par l’implémentation du plan gestion de l’étiage et dont des consommateurs redoutent les délestages comme c’est généralement le cas en saison sèche.

« Nous devons partager la ressource électrique. Il y va de notre devoir et de notre avenir. L’idée maitresse étant de partager ce bien commun qu’est l’électricité entre tous les copropriétaires de la communauté nationale. Si chacun de nous ne consomme que ce dont il a absolument besoin, le reste pourrait être partagée à toute la communauté », a-t-il souligné.

Avec une capacité installée de 1237 Mégawatts (MW), le Cameroun présente un mix énergétique qui réserve 65 à 70 pour cent à l’hydroélectricité, une « énergie réputée propre et moins chère » mais dont « le revers de la médaille est que notre système est ainsi fortement exposé aux aléas climatiques et à l’indisponibilité de certains équipements pour des raisons de maintenance ou de défaillance », insiste-t-on à Eneo.

Les statistiques révèlent que la demande annuelle en électricité est de 7,5 pour cent et environ 85 000 nouveaux clients par an, soit un besoin en capacité supplémentaire de 800 MW à 1000 MW pour les cinq prochaines années.

Pour faire face à l’étiage, le directeur général d’Eneo a précisé que des capacités additionnelles sont attendues de certains ouvrages existants, entre autres, 25 MW liés à la mise à niveau de la centrale thermique de Limbé, 12 MW additionnels de la centrale d’Oyomabang à Yaoundé, 8 MW dans d’autres centrales thermiques, sans oublier a poursuite des activités de la centrale d’urgence de 50MW au gaz de Bassa/Logbaba.

Depuis une quinzaine d’années, « la disponibilité, la qualité et le coût de fourniture de l’électricité ont été clairement indexés comme un frein à la croissance de notre pays, avec une estimation de 1 à 2 pour cent points de perte du taux de croissance annuelle », a indiqué M. Nana Kontchou.

Selon les études de la Banque Mondiale 2/3 des entreprises camerounaises citent l’énergie comme une contrainte et évaluent à environ 5 pour cent de leur production les pertes liées à l’instabilité du service électrique.

A Eneo, on affirme « qu’ensemble, nous pouvons réaliser des progrès sérieux en vue de faciliter un développement économique durable de notre pays » puisque l’économie d’énergie est une des dimensions du plan de gestion de l’étiage 2016.


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Fête de fin d’année: les produits de grande consommation disponibles sur le marché

C’est ce qu’a affirmé le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, au cours de sa visite lundi dans quelques magasins de la ville de Yaoundé

Les promoteurs estiment que les magasins de produits de grande consommation à l’instar du riz, du poisson, du savon, de tomates en boîte, des huiles végétales, etc sont fournis de manière à satisfaire les besoins des populations du Cameroun au moins pendant les six prochains mois.

Ces produits ont été emmagasinés tout au long de l’année afin d’éviter les pénuries et la flambée de prix en période de grande consommation comme en décembre.

D’après le directeur des ventes, Gilles Ngono, «les stocks de son entrepôt de riz peuvent supporter les quatre prochains mois». Pour ce qui est de la farine, la demande reste largement inférieure à l’offre. «Les prix vont encore chuter», a indiqué Gilles Ngono.

Les entrepôts des magasins Soacam et Olamcam à Yaoundé sont pleins à craquer des sacs de riz de 50 kg. L’un a une capacité de 60 000 sacs de riz. L’on compte environ 150 000 tonnes de riz dans l’ensemble des magasins disséminés sur le territoire camerounais.

Selon le secrétaire général de l’Association des raffineurs des oléagineux du Cameroun (Asroc), Jacquis Kemleu Tchabgou, les huiles végétales sont disponibles sur le marché surtout en cette fin d’année.

«La production actuelle est de l’ordre de 18 000 tonnes pour un marché de 12 000 tonnes», a-t-il affirmé. L’huile de palme, le Sg de l’Asroc a annoncé qu’«il n’y aura pas d’importation cette fin d’année. La disponibilité étant d’environ 22 000 tonnes, les grossistes ont de quoi alimenter les ménages et les industries».

En ce qui concerne le poisson, les congélateurs sont pleins, les prix connaissent une baisse de 100 F sur le kilogramme de maquereau. «Il faudrait maintenant jouer sur les prix pour que la consommation soit plus forte et aide à alléger les anciens stocks pour reconstituer de nouveaux», a déclaré M. Luc Magloire Mbarga Atangana.


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Consommation des produits au Cameroun, les prix en hausse de 2,8%

Selon une note publiée vendredi par l’Institut national de la statistique (Ins), les prix ont grimpé de 2,8% au cours du 1er trimestre de l’année en cours par rapport à la même période en 2014

Les prix des produits à la consommation finale des ménages ont augmenté de 2,8% au cours du premier trimestre de l’année en cours au Cameroun, par rapport à la même période en 2014 où la hausse était de 1,3%, selon une note de conjoncture rendue publique vendredi, 05 juin 2015, par l’Institut national de la statistique (INS).

Sur les 12 dernier mois, la hausse aura été de l’ordre de 2,3% contre 1,7% observé à la même période à la même période l’an dernier. La métropole économique, Douala, enregistre la plus forte inflation sur le plan spatial.

L’Ins justifie en grande partie cette hausse du niveau général des prix par l’ augmentation des prix des transports (11,0%), qui découle de la révision à la hausse (15% en moyenne) des prix des carburants à la pompe depuis le 1er juillet 2014.

Dans les services de restaurants et hôtels, le renchérissement (4,2%) s’est aggravé avec l’augmentation des prix des bières industrielles (entre 50 et 100FCFA), les sociétés brassicoles répercutant sur le consommateur la nouvelle taxe (droit d’accise) sur les boissons alcoolisées décidée par le gouvernement.

Sous l’hypothèse que les prix des produits alimentaires continuent de se tasser, et qu’il n’y a pas un autre choc exogène en dehors de la hausse des prix des boissons alcoolisées enregistrée en février 2015, l’Ins table sur un taux d’inflation autour de 3% (norme communautaire) à la fin de l’année en cours.


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Promotion du riz camerounais

Une campagne annoncée par le gouvernement tout le long du mois de mars dans six régions du pays

Le gouvernement, qui voudrait résorber le déficit dans la balance commerciale du Cameroun et par ricochet encourager la consommation des produits locaux, initie une campagne de promotion du riz local. Ladite campagne, pilotée par le ministère du Commerce, se tiendra dans six régions du Cameroun tout le long du mois de mars.

Les sites choisis pour cette promotion sont localisées à Yaoundé (Esplanade du ministère du Commerce et délégation régionale du ministère du Commerce pour le Centre ; Douala, Garoua, Maroua, Buea, Bamenda : dans les délégations régionales du Mincommerce de ces villes.

Le ministère du Commerce indique qu’au travers de cette campagne promotionnelle, l’objectif est « d’intégrer le riz produit localement dans les habitudes alimentaires des Camerounais ». Il devrait par ailleurs être disponible dans les points commerciaux « à bref délai ».

Lire le communiqué officiel du ministère du Commerce

Le gouvernement veut encourager la consommation des produits locaux en commençant par le riz
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10 astuces pour consommer moins de carburant

Le respect permettra de faire des économies importantes

1- Eteindre son moteur lors d’un arrêt prolongé
L’embouteillage est l’une des situations les plus néfastes pour une automobile sur le plan environnemental. Une voiture à l’arrêt ou dans les embouteillages, pol¬lue et consomme énormément. Le mo¬teur chauffe et les émissions de polluants tout comme la consommation augmen¬tent. Lorsque l’attente doit, selon vous, se prolonger plus d’une minute ou deux, éteindre le moteur vous permettra de ré¬duire vos rejets et votre consommation

2- Adopter une conduite souple
Selon l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie ADEME, un véhicule rejette du CO² en proportion de sa consommation de carburant. Or cette dernière varie considérablement en fonction du type de conduite adopté. Une conduite souple avec beaucoup d’anticipation permet d’éviter les accélérations et les freinages inutiles. La «rentabilité» de la consommation énergétique de votre moteur en sera meilleure. Les effets seront positifs tant sur le plan des consommations que pour l’usure des organes roulants et mécaniques.

3- Bien choisir son rapport de vitesse
Chaque motorisation a une plage de régime moteur où la consommation est minimum. Si vous roulez dans cette plage de régime moteur sur chacun des rapports, la consommation de carburant diminue avec l’augmentation des rap¬ports engagés. Ainsi, il est préférable de rouler, si votre régime moteur le permet, avec une vitesse haute enclenchée soit par exemple en quatrième ou cinquième le plus souvent possible, même en ville à vitesse réduite. Le moteur sera peu sollicité et consommera moins. Votre conduite sera également plus souple.

4- Limiter le chargement et favoriser l’aérodynamisme
La consommation en carburant de votre véhicule dépend de son poids toutes charges comprises et de son aérodynamisme. Plus votre véhicule est lourd, plus votre prise au vent est conséquente, plus vos émissions de CO² seront conséquentes. Il convient donc de limiter au plus juste les charges utiles. La méthode : Utilisez des coffres de toit et des portes-vélos adaptés. Si vous n’en avez pas utilité, n’hésitez pas à les enlever.

5- Rouler doucement sur les premiers kilomètres
Un moteur froid consomme plus de carburant et rejette plus de polluants lorsqu’il est fortement sollicité par son conducteur. Veillez donc à adopter une allure modérée sur les premiers kilomètres en attendant que la température de l’huile et de l’eau atteignent la température d’usage. Ce type de conduite est bénéfique sur le plan mécanique puisqu’il préserve votre moteur.

6- Utiliser les équipements disponibles pour maîtriser sa consommation
Les équipements disponibles pour le conducteur permettent d’être plus attentif sur la consommation de carburant : L’ordinateur de bord fournit la consommation instantanée et moyenne. Ces chiffres peuvent inciter à rouler à un régime moteur moins élevé ou à réduire la vitesse. L’usage d’une boîte automatique est plus propice à une conduite souple. Le régulateur de vitesse permet d’adopter une conduite calme et de rouler à une vitesse stable. Sur un trajet donné, l’utilisation du régulateur de vitesse permet de réduire la consommation moyenne.

7- Contrôler régulièrement la pression des pneus
La pression des pneumatiques est un facteur déterminant sur la consommation de votre voiture. En effet, une pression inférieure de seulement 0.3 bars à celle conseillée provoque une consommation de carburant majorée d’environ 1 %. Un contrôle du bon gonflage des pneus doit être effectué au minimum tous les mois pour un gonflage à l’air et tous les 6 mois pour un gonflage à l’azote

8- Régler la climatisation sur une température modérée
Selon l’ADEME, le seul usage par les particuliers de la climatisation augmente de 1 % à 7 % la consommation nationale de carburant. La climatisation peut provoquer une surconsommation allant jusqu’à 20 %. Essayez donc de régler une température désirée inférieure de 4 ou 5 °c (si possible) par rapport à celle de l’extérieur. Par temps très chaud, utilisez la fonction «recyclage de l’air» en plus de la climatisation afin de récupérer l’air frais de l’habitacle. Le condenseur de climatisation est rempli de fluides frigorigènes très volatiles. Ces derniers s’échappent du circuit de climatisation. Il faut donc solliciter votre climatisation au moins dix minutes toutes les semaines, même en hiver. Contrôlez régulièrement l’état du filtre d’habitacle.

9- Effectuer un entretien régulier de sa voiture
Une automobile mal entretenu consomme plus qu’un véhicule à l’entretien régulier.
Un contrôle suivi de l’état des organes mécaniques de la voiture, de la propreté de l’huile et des filtres (air, huile, gasoil ou essence) est un gage d’une consom¬mation maîtrisée.
Selon le plan d’entretien des construc¬teurs, un véhicule doit être révisé en moyenne tous les ans ou tout les 15 000 km.

10- Diminuer sa vitesse sur autoroute
La consommation de carburant et les rejets d’émissions polluantes augmentent avec la vitesse. La conduite à haute vitesse sur les longues distances est donc à éviter. Le temps gagner sur autoroute sera perdu à la station-essence. Réduire sa vitesse sur autoroute permet donc de moins consommer. Par exemple, rouler 10 km/h moins vite permet d’économiser 6 euros de carburant pour 500 km parcourus. N’hésitez pas à utiliser votre régulateur de vitesse sur route à faible relief.

Réduire sa consommation de carburant est importante
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Cameroun: Le panier de la ménagère se vide au jour le jour

L’instabilité des prix des produits très consommés pousse à la grogne

Arachide: Les prix grimpent toutes les semaines
Dans les marchés de Yaoundé, la tasse qui sert de mesure aux arachides est passée de 75 Fcfa il y a deux semaines à 80 Fcfa la semaine dernière et finalement à 100 Fcfa cette semaine. En plus affirment les marchands, on risquerait d’assister à une pénurie dans les semaines à venir due au fait que c’est la période de culture et les cultivateurs préfèrent privilégier les semences à la vente. Et les commerçants avertis ont fait des réserves de stocks pour se faire un trop plein de bénéfice en revendant le précieux produit, incontournable dans les plats de toutes les régions du pays, à des prix exorbitants lorsque la rareté se fera ressentir. Du coup, c’est le repas des familles qui prend un coup direct parce que le dosage de l’arachide dans les plats sera réduit.

L’arachide, aliment prisé au Cameroun, devient de plus en plus cher
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Huile de palme: Les prix virent au rouge
L’huile de palme est l’une des huiles les plus consommées au Cameroun surtout dans les régions du nord-ouest, du sud-ouest et de l’ouest. Elle était réputée être la plus moins chère parce que produit à 100% au pays. Mais de plus en plus, ce produit connait de légères hausses régulières. Autrefois vendue à 450Fcfa le litre, l’huile de palme ou l’huile rouge est commercialisée ces jours à 650Fcfa et 700fcfa en fonction de la qualité et de sa provenance. Les consommateurs qui ne peuvent plus s’en passer, peuvent acheter le précieux liquide rouge en détail. C’est ainsi que sur le marché, on a retrouvé de l’huile pour toutes les bourses : 100Fcfa, 200Fcfa.

L’huile de palme, indispensable

Plantain: La rareté entraine la surenchère
Le plantain est devenu un aliment de luxe pour les ménages au Cameroun. Comme on le dit communément, ne le mange que qui peut et non plus qui veut. Sur le marché cette semaine, les prix du plantain sont exorbitants, crient les ménagères. Selon la grosseur du doigt, on retrouve 5 doigts à 500Fcfa et même parfois 4. Le prix des régimes aussi va de 1200Fcfa à plus. Et au Cameroun, les femmes futées ont trouvé la variante banane pour parfois remplacer le plantain. Même si cette dernière n’est pas gratuite, elle coûte moins que le plantain. Bien que le plantain soit plus apprécié, la banane n’est pas à négliger.

Bien que le plantain soit plus apprécié, la banane n’est pas à négliger
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Les oignons: Nette amélioration des prix
C’est le grand retour des oignons sur le marché pour le grand bonheur des consommateurs qui se sentaient déjà asphyxiés par les prix on ne peut plus élevés. Les oignons sont beaucoup plus cultivés dans le Nord du pays et les consommateurs sont de toutes les régions parce que tous convaincus que non seulement elles relèvent le goût de la nourriture, mais aussi, elles sont thérapeutiques. Sur les étals dans les marchés, les oignons sont à nouveau visibles et surtout à des prix très abordables. Une gousse d’oignon qui le mois dernier coûtait 100Fcfa, aujourd’hui on en met 4 pour le même prix. Notons que selon les commençants d’oignon, la variation du prix dépend des saisons de l’année. Lorsque c’est la saison sèche, la production est moins abondante et par conséquent plus cher.

C’est le grand nord du Cameroun qui approvisionne le pays
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Le sucre: Les plats moins sucrés
Le sucre est un produit très consommé dans les ménages camerounais. Produit localement, il est aussi importé. La pénurie du sucre a fait grand bruit l’année dernière au point où le paquet d’un kilogramme qui se vendait jadis à 550Fcfa était passé à pratiquement 1500Fcfa. Le gouvernement avait alors mis sur pied des boutiques témoins qui ravitaillaient la population à 750Fcfa le kilogramme. Mais depuis la semaine dernière, on assiste à une montée du prix de ce produit. Il est pour le moment vendu entre 900 et 950Fcfa en fonction des lieux. La population qui ne sait vers qui se tourner, crie à l’arnaque des revendeurs. En attendant à nouveau la réaction du ministère de tutelle à savoir le ministère du Commerce, les revendeurs ne cesseront d’avoir des accrochages avec les consommateurs.

Le sucre est vendu aujourd’hui entre 900 Fcfa et 950 Fcfa
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Grande consommation: La présidence du Cameroun met le ministère du commerce hors jeu

Paul Biya a signé un décret portant création d’une structure en charge de l’approvisionnement et de la commercialisation des produits de grande consommation

Certains objectifs de la mission relèvent aussi du ministère du commerce
Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a signé ce mardi 02 février 2011, un texte créant la mission de régulation des produits de grande consommation. Cette structure aura la responsabilité de donner l’alerte, d’acheter, d’importer et de stocker les dits produits, en vue de l’approvisionnement dans des conditions optimales du marché camerounais. Elle procèdera à la constitution des stocks de sécurité et veillera à la mise en place des magasins témoins. Le gouvernement fait savoir que la création de cette structure vise à améliorer la disponibilité des produits de grande consommation sur le marché camerounais. La structure ainsi créée est une réponse des autorités face à la hausse des prix de divers produits sur le marché camerounais. D’un autre côté, elle semble être une manière de mettre le ministère du commerce hors jeu sur le contrôle de la vente des produits de grande consommation. Bien qu’étant membre du comité de pilotage de la mission, le ministère ne joue qu’un faible rôle d’assistance technique ou de proposition. Toutes les autres compétences dans ce domaine étant retournées à la présidence de la république et la primature. Cette mission examine aussi les questions à elle soumises par le président, et elle lui rend compte de la situation des stocks. Pour ce qui est du premier ministre il dresse la liste des produits de grande consommation devant faire l’objet d’achat ou d’importation, il crée les marchés témoins et fixe les modalités d’organisation des marchés périodiques.

Réponse politique ou intervention économique ?
Il reste difficile de comprendre objectivement l’opportunité de la création de cette structure, qui semble finalement être une mesure plus politique que socio-économique. Certains observateurs ayant lu le dossier estiment qu’un renforcement des capacités du ministère du commerce aurait été plus adéquat pour régler l’ensemble des problèmes intervenant dans ce domaine. La vérité est que sur les dernières crises de prix ou de pénurie des produits de grande consommation, le ministère du commerce s’est parfois montré défaillant. C’est rarement que les hausses ont été évitées et les mesures prises pour contrer les pénuries se sont avérées d’une efficacité relative. Il faut cependant comprendre que sur certaines matières, la compétence du ministère est partagée, ce qui amoindrit son action. Une des grandes questions est de savoir si dans l’exercice de ses fonctions, la mission aura vocation à faire des bénéfices. De même il reste assez difficile de savoir si dans le cadre d’une intervention directe, elle procèdera par marché public ou par acte de commerce. Des interrogations portent aussi sur les rapports entre la mission et les importateurs. Seront-ils désormais sous son contrôle, ou des partenaires. D’autres interrogations portent sur la capacité des cadres de la mission à maitriser les réalités du commerce tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Enfin il sera intéressant de voir à quoi ressemblera la première liste des produits de grande consommation, le Cameroun important presque tout. L’expérience de nombreuses missions techniques au Cameroun ne poussent pas à l’optimisme, surtout dans un domaine aussi flexible et complexe que le commerce.

Une mission qui devra faire ses preuves
Au plan interne, les prix restent fortement influencés par de nombreux facteurs d’alourdissement comme l’enclavement de nombreuses zones de production, l’attraction des producteurs par des marchés plus intéressants en rentabilité financière et le manque de professionnalisme de 70% de ceux ci, qui subissent facilement les aléas des différentes conjonctures. Sur le plan international, il faut tenir compte de l’appréciation ou la dépréciation de l’euro dont dépend la monnaie camerounaise, le Franc CFA par rapport au Dollar américain, monnaie des échanges internationaux, et qui influe significativement sur les prix de différents produits de consommation sur le marché national. Malgré sa tendance à la diversification, l’économie camerounaise reste tributaire des importations de l’espace euro, de différents biens d’équipement, des produits manufacturés d’usage courant, des intrants agricoles, voire de certains produits alimentaires. Une forte appréciation de l’euro renchérit durablement les prix sur le marché local. Peu importe l’origine des produits (nord, sud-américaine, moyen orientale, asiatique), la triangulation des transactions financières par l’Europe expose irrémédiablement le marché camerounais aux fluctuations de l’euro. Au regard de l’étroitesse de la surface financière de la plupart des banques locales et de leur isolement international, nombre de transactions s’opèrent via les banques de l’espace euro aussi bien pour le paiement des fournisseurs, l’affrètement des navires, des avions. Que pour le transbordement des produits via les grands ports européens (Anvers, Amsterdam.). La mission se devra donc d’être plus qu’une simple réponse politique, elle devra aussi être un véritable bureau du commerce extérieur et intérieur, avec des cadres hautement qualifiés en fonction des secteurs. Or le nombre de personnel maximal affecté à son fonctionnement, 30, et son mode de fonctionnement sous supervision de la présidence, des services du premier ministre et de certains ministère, fait craindre qu’elle ne puisse tenir elle aussi, le défi de la grande consommation au Cameroun.

Le Cameroun importe de nombreux produits de première nécessité comme le sucre
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