L’élection présidentielle sera-t-elle anticipée au Cameroun?

Par Jacques Fame Ndongo, Secrétaire à la communication, Membre du Bureau Politique du RDPC

«L’élection présidentielle est certaine, mais lointaine»: ainsi parlait le Président Paul Biya, lors de la visite officielle, au Cameroun, de M. François Hollande, Président de la République Française, en réponse à une question que lui posait un journaliste français.

Au regard de la déferlante exceptionnelle d’appels à candidatures émanant de la base militante et citoyenne, ainsi que de toutes les régions du Cameroun, force est de reconnaître qu’il ne serait pas superfétatoire d’affirmer que ce scrutin est désormais «certain mais lointain ou proche». Cette conjonction alternative vaut son pesant d’or. En effet, le pouvoir exécutif est face à deux cas de figure: ou bien il maintient la date normale de l’élection présidentielle (2018), ou bien, au regard de la conjoncture politique, il prend toutes les dispositions constitutionnelles, législatives et réglementaires pour anticiper l’élection. Mais, quelle que soit l’hypothèse retenue par l’exécutif, conformément aux lois et règlements de la République, le RDPC est prêt. Il est, résolument, en ordre de bataille politique, derrière son Président National, S.E. Paul Biya, candidat statutaire (article 24, alinéa 3 des textes de base du Parti) à l’élection présidentielle.

Son prestige national et international, son éloquent bilan politique, diplomatique, administratif, économique, social et culturel, sa sagacité intellectuelle, sa probité avérée et sa grande expérience managériale militent en faveur de ce choix du RDPC, des Partis alliés et de la société civile. En tout état de cause, le Cameroun est un Etat de droit, un pays démocratique où tout n’est, certes pas parfait (que l’on me cite une seule Nation où tout soit pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles), mais où tout est perfectible, avec tous et pour tous (sans discrimination aucune).

Tout Parti a le droit de concourir à l’expression du suffrage, en toute liberté, ainsi que le stipule la Constitution. Le RDPC est un Parti républicain, tolérant et rassembleur. Il respecte les droits de l’homme, les lois et règlements de l’Etat, la liberté et l’opinion d’autrui. Mais, il ne transige ni sur la légalité, ni sur la légitimité, ni sur les intérêts supérieurs de la Nation. Au RDPC, nous le clamons haut et fort: «hors des urnes, il n’est point de légitimité démocratique». Tous les artifices utilisés par les ennemis de la voie des urnes sont un coup d’épée dans l’eau, car le peuple camerounais n’est pas dupe. Il est mûr et responsable.

Pr. Jacques Fame Ndongo
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Cameroun: Jacques Fame Ndongo reçoit un prix littéraire

La distinction a été décernée au ministre de l’Enseignement Supérieur, vendredi 26 février 2016, à l’institut français du Cameroun, par le Grand prix des associations littéraires (GPAL)

Dans la short-list comprenant les écrivains Eric Joel Bekale du Gabon et Fodjo Kadjo Abo de la côte d’Ivoire, c’est le nom du ministre camerounais de l’Enseignement supérieur (Minesup), Pr. Jacques Fame Ndongo, qui a été retenu dans la catégorie recherche. Ceci, grâce à son uvre à succès « Essai sur la sémiotique d’une civilisation en mutation ».

La distinction lui a été décernée par le Grand prix des associations littéraires (GPAL), structure qui uvre dans la promotion de la littérature en Afrique et dans le monde.

Le Minesup lance dans cet essai, un appel à nombre d’intellectuels occidentaux, suffisamment honnêtes pour concéder à l’Afrique les concepts de civilisation et de génie. Il présente également les valeurs du continent. « Je suis ému parce que, les jeunes du club Unesco de l’université de Douala m’ont présenté et le jury a entériné ce choix. Je vais continuer à chercher, à écrire, à créer et à donner l’espoir à l’humanité. En réalité, c’est mon père qui m’a transmis cet amour pour les belles lettres, c’est pourquoi je lui dédie ce grand prix », a déclaré Jacques Fame Ndongo après avoir été honoré.

Dans les autres catégories, Fiston Mwanza Mujila de la RD Congo a remporté le prix des belles lettres avec « Team 83 ». Par ailleurs, le grand prix de la mémoire a été décerné à l’écrivain Cheick Anta Diop.

Le coordonnateur national du GPAL, Pierre Ndamé, s’est dit satisfait de la réussite de cette édition tandis que la présidente du jury, [b Claude Njikè Bergeret, explique que « la critériologie qui a permis aux membres du jury de sélectionner les auteurs était le fait d’insister sur l’idée-maîtresse, la leçon, la conduite, le style et l’approche méthodologique du livre. »

Une distinction de plus pour la science au Cameroun.
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Cameroun: les IPES accueillent 20% de la population estudiantine nationale

Au nombre de 185 au 30 septembre 2015, les instituts privés d’enseignement supérieur accueillent quelque 72 000 étudiants

Les Instituts privés d’enseignement supérieur (IPES) au Cameroun accueillent «quelque 72000 étudiants soit 20% de la population estudiantine nationale», a révélé mercredi le ministre de l’Enseignement supérieur au cours du conseil de Cabinet de septembre 2015, présidé par le Premier ministre.

«Leur nombre est passé de 12 en 2001, au moment de la promulgation de la loi d’orientation de l’enseignement supérieur, à 185 à ce jour. Autrefois concentrés à Yaoundé et Douala, ces instituts ont essaimé dans toutes les huit autres régions», a précisé le Pr. Jacques Fame Ndongo.

Cette croissance ne va pas cependant sans poser des problèmes. «En dépit des progrès réalisés, des efforts méritent d’être faits pour assurer l’employabilité des diplômés, moderniser les équipements didactiques, relever le niveau des enseignants et surtout renforcer la composante industrielle, scientifique et technologique des cursus offerts dans les instituts privés d’enseignement supérieur», peut-on lire dans le communiqué publié à l’issue du conseil de cabinet du mois de septembre.

Dans une annonce diffusée le 25 août 2015, le Minesup informait que les universités publiques et les instituts privés d’enseignement supérieurs (IPES) accueilleraient au total «environ 450 000 étudiants» pour la rentrée académique 2015-2016.


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Cameroun: les universités publiques et les IPES accueilleront 450.000 étudiants lors de la rentrée 2015-2016

Le chiffre a été communiqué mardi, 25 août, par le ministre de l’Enseignement supérieur. De nouvelles offres académiques annoncées

Le Cameroun connait chaque année une «croissance exponentielle du nombre d’étudiants», a expliqué mardi, 25 août 2015, dans un communiqué, le ministre de l’Enseignement supérieur. Le Pr. Jacques Fame Ndongo a souligné, pour illustration, dans ce document lu sur la radio publique nationale, que les universités publiques et les Instituts privés d’enseignement supérieurs (IPES) accueilleront «environ 450 000 étudiants» pour la rentrée académique 2015-2016.

Le Minesup a ainsi indiqué que, outre les formations déjà dispensées dans les huit universités d’Etat et les nombreux IPES recensés sur l’étendue du territoire, les étudiants camerounais auront droit à de nouvelles offres académiques dès la rentrée prochaine.

Il a ainsi été annoncé que l’université panafricaine, dont le siège continental a été attribué à Yaoundé en février 2015 par les pays membres de l’Union Africaine, sera installée «avant la fin de l’année 2015». La construction de son siège définitif, sur l’axe Yaoundé-Nsimalen, devrait débuter en 2016. «Les cours concernant le pôle « gouvernance, humanités et sciences sociales » se déroulent normalement à l’université de Yaoundé I et à l’université de Yaoundé II depuis octobre 2012», a précisé le ministre.

Autres nouvelles offres
L’Université inter-Etats Cameroun-Congo, qui sera installée à Sangmélima accueillera «dès novembre 2015» des étudiants des deux pays, «voire d’Afrique centrale» dans la filière «TIC, Ingénierie numérique scientifique», «et plus tard humanité numérique». Le concours sera lancé le 28 septembre 2015, a annoncé le Minesup. La première phase de construction des locaux définitifs de cette université a débuté le 28 août 2015, a-t-il rappelé. Le deuxième site sera quant à lui aménagé en 2016. Un siège et des locaux provisoires ont été «identifiés» à Sangmélima. «Les modalités pratiques d’inscription seront bientôt annoncés», a-t-on appris ce mardi.

A l’université de Bamenda, les facultés des lettres et sciences humaines, des sciences juridiques et politiques et des sciences économiques et de gestion, créées en décembre 2010 «seront effectivement ouvertes à la rentrée»; «Tous les autres établissements étant déjà fonctionnels depuis 2011», relève le communiqué.

La faculté des sciences juridiques et politiques de L’université de Maroua, créée le 18 septembre 2013, sera quant à elle «ouverte en octobre 2015.»

Les étudiants de la région de l’Adamaoua n’ont pas été oubliés dans cette nouvelle configuration. L’Ecole de génie chimique et des industries minérales de l’université de Ngaoundéré, créée le 19 janvier 1993, «sera fonctionnelle dès la rentrée 2015.» Par ailleurs, «en vue d’une déconcentration optimale des effectifs de la faculté des sciences juridiques et politiques, l’annexe dudit établissement ouvrira ses portes dès octobre 2015 à Garoua, chef-lieu de la région du Nord. Les pré-inscriptions commenceront le 07 septembre 2015».

Le ministre de l’Enseignement supérieur a enfin informé que le Centre d’excellence en technologies de l’information et de la communication de l’université de Yaoundé I, financé à hauteur de 4 milliards de F CFA par la Banque mondiale, «démarrera bientôt ses activités» à l’Ecole nationale supérieure polytechnique. L’établissement abrite depuis quatre ans l’Université virtuelle nationale, financée par le gouvernement indien sous l’égide de L’Union Africaine. Le Pr. Jacques Fame Ndongo mentionne, dans cette perspective, que l’université virtuelle sous-régionale est domiciliée «à côté de la Faculté des sciences».

Le ministre a également rappelé que la Faculté des sciences de l’Education figure «parmi les derniers établissements qui fonctionnent à l’université de Yaoundé I».


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Le plus grand service que Jacques Fame Ndongo rende au Cameroun actuel est sa démission

Par Leon Tuam

Avec le scandale de l’IRIC (Institut des Relations Internationales du Cameroun) lié à deux listes différentes d’admis à cette école signées du ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo, ce dernier devrait rapidement démissionner de ses fonctions ou être démissionné, vu le contexte tumultueux où se trouve le pays.

Que d’aucuns vite se mettent à écrire ou à parler pour le dédouaner n’est pas bénéfique en ce moment à ce pays qui repose désormais sur la crête assez abrupte de toutes les occurrences désagréables possibles.

L’embrasement social au Cameroun peut partir de tout et des fautes les plus vénielles. Les pyromanes-pompiers étrangers et leurs valets locaux qui ne savent toujours par où entrer royalement tiennent des combustibles prêts pour arroser la moindre étincelle sociale qui jaillit.

Les autorités camerounaises doivent à tous les niveaux prendre des mesures punitives rapides contre ceux dont les actes concourraient à enfanter de telles situations. Il faut assez de vigilance et de promptitude à réagir et sévir quand de pareils actes se produisent, sinon, ceux qui disent que le Cameroun c’est le Cameroun seront très amèrement surpris.

Je rappelle que le ministre Jacques Fame Ndongo n’est pas à son premier coup ayant créé assez de mécontentements qui, par le passé, n’avaient été contenus que grâce à la sagesse et la maturité de certains patriotes camerounais.
L’aide aux groupes dits minoritaires ou désavantagés devrait être dans des encadrements et aides spéciales telles des bourses d’études, pour préparer et mettre ceux-ci en état aguerri pour passer de façon méritoire les concours nationaux. C’est ce qui se passe dans des pays forts ou qui se veulent forts.

On n’érige nulle part un pays fort et prospère avec des règles et personnes qui oppriment, tuent et enterrent l’excellence et portent au faîte la médiocrité ; je dis, nulle part. Tout est su du peuple sur les puanteurs et la méprise qui entourent ces concours, et Jacques Fame Ndongo devrait disposer.

Leon Tuam
DR)/n

Jacques Fame Ndongo: «La loi est drastique mais c’est la loi»

Pour le ministre de l’Enseignement supérieur, les étudiants en médecine des instituts privés n’ont plus droit à la subvention de l’Etat depuis l’année académique 2013-2014

Les étudiants en médecine de l’Institut supérieur des Sciences de la santé de Bangangté (Ouest-Cameroun) et ceux de l’Institut supérieur des Technologies médicales de Nkolondom à Yaoundé, n’ont plus droit à la subvention de l’Etat dans le cadre de leur formation, explique le ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo. Cette mesure est en vigueur depuis la rentrée académique 2013-2014. «Comme dit l’adage latin, «dura lex, sed lex», (la loi est drastique mais, c’est la loi)», affirme-t-il, dans une interview accordée au quotidien gouvernemental mardi, 18 novembre.

La sortie du Minesup intervient après les plaintes, médiatisées, de nombreux étudiants priés par les promoteurs de ces deux établissements de s’acquitter des frais exigibles sous peine d’en être exclus. Les frais de formation oscillent autour de 1.200.000 F CFA par étudiant dans ces instituts. Avant la réforme de la formation médicale en 2013, chaque étudiant payait juste 50.000 F CFA, comme dans les facultés de médecine des universités publiques, le reste étant supporté par l’Etat. Ce qui est quasiment impossible aujourd’hui, explique le Minesup.

«Le ministère des Finances qui pourrait (le cas échéant) être sollicité dans ce cas, fait déjà l’objet de multiples contraintes (dette publique extérieure, dette publique intérieure, subventions statutaires aux établissements publics administratifs, salaires des fonctionnaires et personnels de l’Etat, etc.) Telle est la situation objective de ce dossier. Elle a été largement portée à l’attention des parents et étudiants dès l’année dernière et à l’occasion du concours national 2014-2015, afin que nul n’en ignore», poursuit-il.

Lors du concours, toujours d’après le Minesup, les candidats avaient la possibilité de choisir entre deux modules: un module public et un module privé. L’une des différences étant le montant des droits universitaires. «Ceux qui optent pour le public sont astreints à faire état d’un deuxième choix, relatif à l’un des deux établissements privés de formation médicale. La situation actuelle était donc connue par tous les candidats et bien entendu, par tous les requérants. Mais nous comprenons le désarroi des étudiants qui risquent de perdre une année académique, du fait de leur impécuniosité alors qu’ils ont été admis au même concours national, avec le même jury», reconnait le Pr. Jacques Fame Ndongo. Néanmoins, «chaque étudiant doit s’acquitter de ses droits universitaires fixés par le promoteur de l’institut privé», suggère le ministre face à ce problème.

Pour rappel, la première session de la commission nationale de la formation Médicale, pharmaceutique et odontostomatologique du Cameroun s’est tenue le 30 juillet 2013. A l’issue des travaux, six établissements (quatre structures publiques et deux privées) avaient été habilités à dispenser les enseignements dans ce domaine pour l’année académique 2013-2014: La faculté de Médecine et des Sciences biomédicales de l’université de Yaoundé I ; La Faculté des Sciences de la santé de l’université de Buéa; la faculté de Médecine et des Sciences pharmaceutiques de l’université de Douala; La faculté des Sciences de la santé de Bamenda; l’Institut supérieur des sciences de la santé de Bangangté ; l’Institut supérieur des technologies médicales de Nkolondom à Yaoundé.

Jacques Fame Ndongo, ministre de l’Enseignement supérieur du Cameroun
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Université des Montagnes: Les lauréats reçoivent enfin leurs diplômes

La cérémonie de remise de parchemins aux dix premières promotions de cette institution académique a eu lieu le 14 novembre 2014

Les lauréats des dix premières promotions de l’université des Montagnes de Bangangté ont reçu leurs diplômes le 14 novembre 2014, au campus de Banekane, un des trois que compte cette institution académique. La cérémonie officielle s’est tenue sous la co-présidence du ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr Jacques Fame Ndongo, et de son collègue de la Santé publique, André Mama Fouda. Ce sont 745 récipiendaires, qui ont achevé leur formation entre 2004 et 2013, qui ont reçu des parchemins : 383 médecins, 109 docteurs en pharmacie, 228 ingénieurs d’informatique et génie biomédical et 25 spécialistes médico-sanitaires. Leurs enseignants, venus du Cameroun et de plusieurs pays européens et africains, ont pris part à la fête.

Les lauréats de la médecine et de la pharmacie ont prêté serment, respectivement devant une délégation de l’Ordre national des médecins du Cameroun et une autre de l’Ordre national des pharmaciens du Cameroun. Le Dr Guy Sandjon, président de l’Ordre des médecins a, dans son allocution, souligné la qualité de la formation médicale dispensée à l’UDM. Car, à l’issue de l’évaluation des établissements privés opérant sur ce créneau en 2013, «votre école était parmi les meilleures», a-t-il affirmé à l’endroit de ses désormais 383 collègues. De plus, leur arrivée vient réduire le déficit en personnels soignants au Cameroun.

D’après les chiffres qu’il a évoqués, le pays compte 6 000 médecins, dont 4 000 seulement opèrent sur le territoire national, soit un ratio de 02 pour 10 mille patients, alors que l’Organisation mondiale de la Santé recommande 04 médecins pour 10 000 patients. Après avoir écouté ces enjeux, les nouveaux venus ont prêté le serment d’Hippocrate : «Je m’engage à servir l’humanité toute ma vie. J’exercerai consciencieusement et avec dignité ma profession. La santé du malade sera ma première préoccupation», ont-ils répété à haute voix.

Tutelle académique
Les diplômes de médecine et de pharmacie ont été co-signés par l’université de Yaoundé I, tutelle nationale de l’UDM et l’université Paul Sabatier de Toulouse III. Les meilleurs lauréats ont été primés. Par exemple, le prix du ministère de l’Enseignement supérieur, récompensant la meilleure thèse de médecine de toutes les promotions, est revenu à Ngueleko Tafam. Stive Ngankou Tchankeu et Mopa Tchuendem sont respectivement le meilleur étudiant et la meilleure étudiante de médecine, depuis la création de l’UDM. Marcel Nyat Njifendji, élite du Ndé, prendra en charge les frais de la première inscription de tous les diplômés de médecine et de pharmacie, aux différents ordres professionnels. L’annonce a été faite par Jean Claude Mgbwentchou, son représentant. Au nom de tous les lauréats, Ruth Ngongang, lauréate de la toute première promotion de médecine (2000 – 2007), a remercié les penseurs du projet UDM et les enseignants. «Finies les frustrations dues à nos origines udémoises. Finies les railleries quant à la clandestinité de notre école. Finis les propos désobligeants quant au niveau de la formation à l’UDM», a déclaré celle qui est désormais en 3ème année de spécialisation de biologie clinique, à la Faculté de médecine et des sciences biomédicales de l’université de Yaoundé I.

Invité à prononcer une leçon inaugurale sous le thème «Penser la fable du commencement», le philosophe Fabien Eboussi Boulaga a indiqué aux lauréats que «l’important n’est pas de sortir de l’UDM, mais de sortir de l’ordinaire, par votre professionnalisme, votre probité, vos qualités morales». Dans son allocution de bienvenue, le président de l’UDM, le Pr Lazare Kaptue, a retracé l’historique de cette université, ainsi que les succès qu’elle a déjà engrangés. L’on retient que, fonctionnelle depuis 2000, elle est une création de l’Association pour l’Education et le Développement. Aujourd’hui, «la qualité des produits formés à l’UDM est unanimement reconnue. Le retour que nous en avons de manière récurrente, est que partout où ils se trouvent, ils se montrent à la hauteur de la tâche. Nous en voulons pour preuve, leur succès massif aux différents concours organisés ces dernières années pour l’accès à la fonction publique camerounaise. Ceux qui ont choisi de continuer en cycles de spécialisation dans les différentes universités camerounaises, européennes et américaines n’ont rien à envier à leurs camarades», a-t-il affirmé.

Le Dr Guy Sandjon, au nom de l’Ordre des médecins
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Réactions officielles
Le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda a affirmé que «le système de santé du Cameroun peut se réjouir de ces compétences qui répondent à ses besoins essentiels. Les marques de l’UDM sont désormais évidentes dans le domaine de la santé au Cameroun.» D’ailleurs, a-t-il reconnu, le Dr Hermine Meli, produit de cette université, a reçu de son département ministériel, en 2010, le prix de meilleur médecin généraliste de l’hôpital central de Yaoundé.

Quant au Pr Jacques Fame Ndongo, ministre de l’Enseignement supérieur, il a affirmé être «un homme heureux et comblé». Il a longuement félicité le Pr Lazare Kaptue, président de l’UDM, pour le bilan qu’il a qualifié d’ «exploit époustouflant». «La Nation toute entière est fière de cette prouesse. Le président de la République, Paul Biya, et le premier ministre m’ont chargé de vous transmettre leurs encouragements les plus patriotiques, les plus paternels», a-t-il indiqué. Il souhaite que les promoteurs maintiennent la cadence. Aux lauréats, il leur faudra «une authentique ascèse, voire une métamorphose, pour passer agréablement, sans heurts, de la vie de l’école à l’école de la vie. Vos diplômes ne seront jugés que dans la mesure où ils seront justifiés par des résultats remarquables», a-t-il conclu.

Le Pr Jacques Fame Ndongo remet les diplomes aux lauréats
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L’université des Montagnes de Bangangté compte à ce jour trois établissements: la faculté des sciences de la santé, la faculté des sciences et technologie et l’institut d’études africaines. Elle dispose d’une clinique universitaire au sein de laquelle un service d’hémodialyse va voir le jour en décembre 2014, grâce aux financements de Marcel Niat Njifendji.

Le président, Pr Lazare Kaptue, donne rendez-vous en 2016, pour l’inauguration des nouvelles infrastructures sur le campus de Banekane. La construction se fera grâce à un financement de l’ordre de 5 millions d’euros, octroyés par l’Agence française de développement. D’où l’affirmation du Minesup: «Nous sommes ici sur le chantier du rêve, de l’avenir, de l’utopie. Mais sans utopie, il n’y a point de grande uvre». L’homme d’affaires, Victor Fotso, et le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, Pr Maurice Kamto, ont pris part à cette cérémonie de quatre heures de durée.

Les nouveaux médecins pretent serment
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Une grève désamorcée dans les universités d’Etat camerounaises

Le ministre de l’Enseignement supérieur indique avoir trouvé une entente avec le Syndicat national des enseignants du supérieur (Synes) qui avait lancé un mot d’ordre de grève pour ce lundi

Le 25 avril 2014, le ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo a rencontré une délégation du Syndicat national des enseignants du supérieur (Synes) conduite par son secrétaire général, le Pr Alexis Téguia, suite au mot d’ordre de grève lancé le 24 avril 2014 par cette organisation syndicale et qui devait être effective dès ce lundi.

Dans un communiqué publié par le Minesup, Jacques Fame Ndongo se félicite de ce que le Synes « après avoir pris acte des explications fournies sur les questions abordées », s’est engagé à suspendre le mot d’ordre de grève. Les principaux soulevés par le syndicat ont été étudiés par le Minesup. Notamment : l’augmentation de l’allocation spéciale pour la modernisation de la recherche, qui a fait l’objet d’un « examen favorable ». Le paiement de la tranche du premier trimestre de cette allocation serait « imminent » tel que l’affirme Jacques Fame Ndongo.

Le syndicat se plaignait en effet du retard accusé, rendu en avril 2014, pour le paiement de la première tranche de cette prime instaurée par le chef de l’Etat en 2009. Pour le syndicat, le paiement de cette prime qui se chiffre en 2014 à 14 milliards de F CFA, devrait être effectué selon un calendrier connu de tous. Pour l’autre requête concernant le paiement de la dernière tranche de la prime aux assistants recrutés dans le cadre des 25.000 emplois pour l’année 2012, Jacques Fame Ndongo a rassuré que la prise en compte des assistants nouvellement recrutés « est effective dès la signature de leur contrat ». Une accalmie dans les universités d’Etat après la grève du 21 avril dernier qui a touché les hôpitaux publics.

Jacques Fame Ndongo, le ministre de l’Enseignement supérieur du Cameroun
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