Cameroun : Pierre Semengue accuse la Fécafoot de s’approprier l’argent appartenant à la Ligue 

Le président déchu du conseil transitoire du football professionnel de la Fécafoot revient sur sa collaboration avec Samuel Eto’o Fils et explique les accords qui les liaient.

Depuis la création de la Ligue de Football Professionnel du Cameroun, (LFPC), en 2010, l’instance a toujours eu à sa tête, le Général Pierre Semengue. Sa mission était alors de professionnaliser le football camerounais. Mais, le général d’armée à la retraite a été arrêté en pleine course.
C’était d’abord par la Fécafoot sous Seidou Mbombo Njoya, en 2021, qui avait décidé de dissoudre la LFPC. L’affaire a été portée devant le Tribunal arbitral du sport (Tas), où l’instance dirigeante du football au Cameroun avait été sommée de réhabiliter la Ligue. Ce qui ne s’est jamais produit.
Avec l’arrivée de Samuel Eto’o à la présidence de la Fécafoot, beaucoup espéraient une réhabilitation de la LFPC. L’actuel président de la fédération a plutôt pensé à mettre en place un Conseil transitoire  du football professionnel (CTFP) logé à la Fécafoot et dirigé par le général Pierre Séméngue.
Puis, l’assemblée générale de la Fécafoot a décidé de dissoudre la LFPC le 26 août dernier, « je n’étais qu’un pot de fleurs au Conseil de transition du football professionnel. C’est la Fécafoot qui faisait tout », informe le Général au micro de nos confrères de Magic FM .
Pierre Semengue continue comme le rapporte nos confrères d’Allez Les Lions, en donnant les raisons qui l’ont motivé à accepter l’offre de Samuel Eto’o à la direction du Conseil,
« je pensais que Samuel Eto’o voulait réunir des footballeurs, c’est pourquoi j’ai accepté sa main tendue lui faisant confiance. Il m’a promis que j’étais là pour normaliser la Ligue, mais malheureusement, rien n’a été fait, même l’argent de la ligue a été récupéré par la Fécafoot. Je voulais que les choses s’arrangent mais Eto’o n’est pas sincère ; il promet beaucoup de choses mais rien ne se réalise.»
Réunion ce conciliation entre Samuel Eto'o et Pierre Semengue
Au sortie de la réunion de conciliation entre Samuel Eto’o et Pierre Semengue
Par ailleurs, le tout premier président de la LFPC explique que la Fécafoot n’a pas compétence pour dissoudre la Ligue, 
« la Ligue est une entité juridiquement et financièrement indépendante. La Ligue est membre de la Fécafoot, association déclarée au Minat. Une association ne peut en dissoudre une autre. Je suis surpris par les actions de mon fils Eto’o. Il ne m’a même pas prévenu qu’il allait valider la dissolution de la ligue», a déclaré le Général Pierre Semengue. 

Cameroun-Organisation des championnats : la Fecafoot perd un autre procès contre la Ligue

La Fédération avait demandé que la réhabilitation de la Ligue de football professionnel soit suspendue. Cette requête a été rejetée par le Tribunal fédéral Suisse.

Le 9 février dernier, le Tribunal fédéral Suisse décide de rejeter une requête introduite par la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) contre la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC). Requête introduite le 18 octobre 2020 par la Fecafoot. « La requête d’effet suspensif est rejetée », déclare la juge.

En effet, après la décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) du 14 septembre 2020 réhabilitant la LFPC, la Fecafoot avait introduit une requête afin que l’effet de cette décision – c’est-à-dire, le retour immédiat de la LFPC – soit suspendu. Ce que vient de refuser le Tribunal fédéral Suisse.  Il s’agit ici de la forme. Dans le fond, la Fédération avait aussi interjeté appel de la décision du TAS. Autrement dit, une autre affaire reste pendante entre la Fecafoot et la LFPC au TAS.

La Fecafot avait suspendu le LFPC dirigée par le général Pierre Semengue le 3 septembre 2019 pour de nombreux manquements de gestion. La LFPC avait d’abord saisi la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité national olympique du Cameroun, qui avait confirmé la décision de suspension. La LFPC s’était alors pourvue auprès du TAS qui la réhabilitée en septembre 2020.

Pour autant, des clubs de football ont dissout la LFPC, la Fédération lui a retiré ses compétences. Une fédération dont le mandat de ses dirigeants ont été échus par le TAS le 15 janvier dernier. Si bien que certains acteurs ont décidé de ramener le dernier comité exécutif présenté comme légal, celui de 2009. Albert Mbida a été porté à la tête du Comité exécutif provisoire de la Fécafoot. Ce qui a crée un bicéphalisme à la tête de la fédération.  Complexifie ainsi la crise dans notre football.

 

Cameroun : Paul Biya ordonne la reprise des championnats par la Fécafoot

Le Secrétaire général des services du Premier ministre (SGPM) a transmis le 7 janvier  dernier au ministre des Sports, une instruction du président de la République qui commande de mettre tous les moyens  nécessaires à la disposition de la fédération camerounaise de football (Fécafoot).

La Fécafoot doit lancer sans délai les championnats professionnels de football. Instruction du président de la République contenue dans une correspondance. Celle-ci a été transmise le 7 janvier à Narcisse Mouelle Kombi, le ministre des Sports et de l’éducation physique, par le SGPM Séraphin Magloire Fouda.

L’on peut y lire que le chef de l’Etat Paul Biya recommande de mettre à la disposition de la Fécafoot, les ressources financières prévues à cet effet ainsi que les stades identifiés pour la reprise des championnats de football des Ligues I et 2.

S’agit-il d’un désaveu de la Ligue de football professionnel du général Pierre Semengue qui revendique d’être l’unique organisateur reconnu de ces compétitions ? Elle conteste sa suspension par sa tutelle, la Fédération camerounaise de football.

De toutes les façons, les championnats sont sensés reprendre après la clôture du Chan ce 7 février 2020.

Cameroun : la Fécafoot refuse les arbitres à la LFPC qui dispose des stades

Alors que le gouvernement à travers le ministre des Sports et de l’éducation physique vient de remettre les clés des stades à la Ligue de football professionnel, la Fédération quant à elle ne donne pas de suite à la demande de désignation des arbitres.

Les championnats de Ligue 1 et 2 restent bloqués. Pour cause, la guerre d’égo entre la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) et son démembrement la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC). Ce malgré l’ordonnance de mesures provisionnelles prise par le Tribunal Arbitral des Sports le 20 novembre 2020, laquelle rétablit pleinement la LFPC dans ses droits et compétences, mais aussi en dépit de la mise à sa disposition par le gouvernement des stades de compétition.

La suite de la première journée annoncée le 25 novembre n’a pas pu se tenir. La LFPC déplore le refus de la fédération de désigner les arbitres pour les rencontres. Ce refus avait  amené la Ligue à importer des arbitres de Guinée-équatoriale pour officier le match d’ouverture du championnat.

La FIFA dans une lettre  envoyée au secrétaire général de la Fécafoot le 16 novembre dernier recommande à la Fécafoot de « prendre sans tarder toute mesure permettant en priorité la reprise  du championnat Interrompu sous son égide ».

 La fédération quant elle reste sur sa position, à savoir que les compétences de la Ligue lui ont été retirées par le Comité exécutif  le 4 novembre. Par ailleurs, certains clubs ont pris la décision le 29 octobre de dissoudre la LFPC.

Conflit Fecafoot – LFPC: le TAS réitère sa position en faveur de la Ligue

Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rendu une ordonnance ce vendredi, rétablissant les compétences de la Ligue de football professionnel du Cameroun vis-à-vis de la Fédération camerounaise de football

 

Suite au retrait des compétences à la LFPC d’organiser les championnats nationaux de football Elite 1 et Elite 2, le général Pierre Semengue a saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour lui signifier le refus de la Fédération camerounaise de football de s’exécuter.

La juridiction basée en Suisse vient de réitérer sa position, à la suite d’une première décision le 14 septembre, en faveur de la réhabilitation de la LFPC. Ci-dessous l’ordonnance rendue ce vendredi 20 novembre.

 

ABDOURAMAN HAMADOU BABBA : « la Fecafoot fait un chantage à l’Etat »

Dans cet entretien avec JDC TV, Abdouraman Hamadou Babba analyse l’attitude de la Fédération camerounaise de football, qui, de son avis, s’obstine à ne pas appliquer la sentence du Tribunal arbitral du sport (TAS). La Fécafoot, estime-t-il, est obnubilée à vouloir diriger la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC), au détriment, par exemple, du championnat amateur dont elle à la charge.

Selon le président de l’Etoile filante de Garoua, la Fecafoot viole ses propres statuts et ceux de la Fifa; qui vient au Cameroun dans les prochains jours pour apaiser les tensions. Pour Abdouraman Hamadou Babba, la Fifa a indiqué la voie à suivre.

Il dit par ailleurs espérer que le TAS va invalider l’élection qui a conduit Seïdou Mbombo Njoya à la tête de la Fecafoot.

Cameroun : Franck Happi convoqué à la police judiciaire suite à la plainte de Pierre Semengue

Le président de l’Association des clubs du Cameroun est accusé d’avoir organisé une réunion non autorisée qui a débouché sur une décision de dissolution de la Ligue de football professionnelle.

Stades et tribunaux, les nouveaux terrains où se pratique le football au Cameroun. le dernier épisode est la convocation à la Police judiciaire du patron de l’Union sportive de Douala, président de l’association des clubs du Cameroun. Suite à une plainte du général Pierre Semengue dirigeant de la Ligue de football professionnel (LFPC) dont la compétence d’organiser les championnats vient d’être retirée par la Fédération camerounaise de football. En partie à cause de dissolution la LFPC par une vingtaine de clubs.

Franck Happi, l’un des auteurs de la dissolution de la LFPC est identifié comme le principal organisateur de la réunion du 29 octobre qui n’aurait reçu d’autorisation du sous-préfet de Mbankomo. Pour cela, la plainte de Pierre Semengue vient d’aboutir à sa convocation par le commissaire divisionnaire Jacques Dili, directeur de la Police Judiciaire, à se présenter à la sous-direction des Enquêtes criminelles de la direction de la police judiciaire à Yaoundé.

Pendant ce temps, la Fécafoot qui a repris ses compétences déléguées à la Ligue en 2011 annonce qu’elle lance les championnats de première et deuxième division le 18 novembre 2020.

CHRISTIAN MBALLA MEKONGO: l’instabilité institutionnelle cause beaucoup de préjudices à notre football

Christian Mballa Mekongo revient, avec Journal du Cameroun TV, sur la crise qui continue de secouer la Fecafoot et la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC); deux instances qui sont, hélas, amenées à fonctionner ensemble.

Pour cet analyste de sport, l’assemblée générale de la LFPC tenue le 27 octobre 2020 n’a pas été convoquée selon les statuts de la Ligue. Seule celle convoquée le 29 octobre 2020, par un groupe de présidents de clubs dissidents, a à ses yeux force de loi.

Pour Christian Mballa Mekongo, il faut mettre en place une organisation nouvelle qui viendra améliorer le processus managérial de notre football professionnel en suivant les prescriptions de la Fifa sur le respect du cadre normatif.

Cameroun : la Fécafoot annonce le lancement officiel du championnat de ligue 1 le 10 novembre 2020

La Fédération camerounaise de football annonce qu’elle va procéder au lancement du championnat national Elite One le mardi, 10 novembre 2020.

Après le retrait de l’organisation des championnats  professionnels à la Ligue de football professionnel du Cameroun le 4 novembre, la Fecafoot annonce le lancement officiel le mardi, 10 novembre. A travers un communiqué l’information  signé de son secrétaire général..

Dans une autre circulaire publiée ce jour, Benjamin Didier Banlock prie les clubs à déposer leurs dossiers de licence au plus tard lundi le 10 de ce mois.

Le département de la Communication que gère Parfait Nicolas SIki informe pour sa part la presse que les badges de la saison dernière restent valident pour couvrir les matchs d’Elite one et two.

Tout ceci se déroule deux jours après que la fédération ait retiré à la LFPC, les compétences d’organiser les compétitions professionnelles. Elle qui avait organisé un lancement de la saison le 1er novembre avec un trio arbitral équato-guinéens en raison de l’indisponibilité des arbitres locaux en recyclage.

Cameroun : Coton sport et Panthère du Ndé au conseil de discipline de la Fécafoot

Il est reproché aux deux clubs leur participation sans licences au match du 1er novembre 2020 organisé par la Ligue de football professionnel, et  officié par des arbitres  équato-guinéens et un camerounais à la retraite.

Les dirigeants de Coton sport et Panthère du Ndé traduits devant la Commission de discipline. Une décision du Comité exécutif de la Fédération camerounaise de Fécafoot dont les travaux commencés le 2 ce sont achevés ce 4 novembre 2020.

Le Comex de la Fécafoot reproche aux dirigeants des deux clubs de Ligue 1 d’avoir engagé leurs équipes sans licences de joueurs à un match organisé par la Ligue de football professionnelle. Match par ailleurs dirigé par des arbitres  équato-guinéens et un arbitre camerounais à la retraite.

Au lendemain de la partie, ils avaient été sommés de s’expliquer sur leur engagement à ce match dirigé par un trio équato-guinéen, à l’occasion du « lancement du championnat de première division ».

Par ailleurs, la rencontre s’était déroulée  dans un climat de tension. Certains clubs avaient peu avant,  décidé de dissoudre la LFPC.

Cameroun: la Fecafoot se sépare du général Pierre Semengue, retrait de toutes les compétences de la LFPC

Le Comité exécutif de la Fédération camerounaise de football réuni ce jour à son siège, à Yaoundé, a décidé que la Ligue de football professionnel n’a plus le droit d’organiser et de gérer les championnats professionnels sur l’ensemble du territoire

 

C’était attendu, c’est confirmé! Aux yeux de la Fecafoot, la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC) est désormais une coquille vide.

La bataille sans merci que se livrent la Fecafoot et la LFPC a connu un tournant décisif ce 04 novembre. L’une des résolutions de la réunion du Comité exécutif de la Fecafoot, tenue ce mercredi indique clairement qu’au « vu des manquements, dysfonctionnements internes ou défaillances constatées de la LFPC qui transparaissent à travers la remise en cause de la résolution N° 13 prise par l’Assemblée générale de la Fecafoot le 25 septembre 2020, la cacophonie dans l’organisation de l’Assemblée générale au sein de la LFPC , l’organisation au mépris des statuts et règlement de la Fifa, de la Caf et de la Fecafoot d’un match de football auquel les joueurs sans licences et des officiels d’une association sportive étrangère ont pris part ainsi que le procès-verbal des auditions ordonnées, le Comité exécutif statuant à l’unanimité des membres présents décide de retire , à compter de ce jour, l’ensemble des compétences délégués à la LFPC.

D’ailleurs, il n’existe aucune convention de la délégation de compétences entre ladite Ligue et la Fecafoot. L’ensemble des modalités relatives à l’organisation des championnats professionnels Ligue 1 et Ligue 2, sera communiqué en vue du démarrage effectif desdits championnats dans les tous prochains jours. »

Par ailleurs, le comité exécutif de la Fecafoot a instruit le président de la Fecafoot de traduire devant les organes juridictionnels compétents les dirigeants de clubs ayant participé au match de football dit « d’ouverture de la saison sportive 2020/2021» organisé par la LFPC en violation de la réglementation en vigueur ainsi que les organisateurs dudit match.

En clair, les dirigeants de Coton sport de Garoua et de Panthère sportive du Ndé seront poursuivis. Le match Fecafoot- LFPC est loin d’être terminé.

Cameroun : la Fécafoot va auditionner Pierre Semengue et les clubs dissidents de la LFPC

Le Comité exécutif de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) donne mandat au président Seidou Mbombo Njoya de rencontrer les parties en conflit pour une ouverture harmonieuse du championnat

Le dirigeant de la Ligue de football professionnelle du Cameroun (LFPC) Pierre Semengue et les clubs dissidents sont attendus à la Fédération camerounaise de football pour s’expliquer. Le Comité exécutif (Comex) de la Fécafoot vient de donner mandat à son président de les auditionner afin de trouver une piste de sortie de crise en vue du démarrage du championnat.

C’est sur cette décision du Comex qu’ont été suspendus les travaux du Comité exécutif de la Fécafoot ce 2 novembre 2020 à son siège. Lesdits travaux doivent se poursuivre le 4 novembre prochain. Une décision de la fédération sera alors prise sur la base des échanges entres les différentes entités.

Ci-dessous le communiqué final de la réunion du Comité exécutif de la Fécafoot tenu ce jour. 

Cameroun : le Comité exécutif de la Fécafoot va se prononcer sur la dissolution de la LFPC de Pierre Semengue

Ce 2 novembre 2020 une réunion extraordinaire dudit Comité se tient au siège de la Fédération camerounaise de football.

Notifiée de la dissolution de la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC) par 19 clubs des championnats Ligue 1 et 2, la Fécafoot tient ce 2 novembre une session extraordinaire de son Comité exécutif.

Ceci en dépit d’un match d’ouverture de la saison organisé hier par la LFPC. Match ayant vu la victoire de Coton Sport de Garoua (2-0) sur Panthère de Bagangté.

Du fait de la non désignation des arbitres par la Fécafoot, la LFPC a fait recours à un trio arbitral équato-guinéen. A l’issu de la rencontre le président de la Ligue le général Pierre Semengue a lancé un appel au ralliement a la Fécafoot et aux clubs au 20h30 de la télévision nationale la CRTV. Afin dit-il de « sauver le football camerounais » qui fait face aux échéances de l’organisation du Chan et de la CAN.

Ce cri a-t-il été entendu par les membres du Comité exécutif de la Fécafoot ? La réponse tombera dans les prochaines heures.

Cameroun : Pierre Semengue tient le pari de l’organisation de l’Assemblée générale de la LFPC

Malgré les boycotts de certains clubs, l’AG de la Fécafoot s’est tenue à Yaoundé ce 27 octobre 2020. La reprise du championnat est annoncée au plus tard le 7 novembre prochain.

D’ici le 7 novembre prochain débuteront les championnats élite one et Two. L’annonce a été faite au cour de l’Assemblée générale de la Ligue de football professionnelle du Cameroun (LFPC) tenue contre vents et marées ce 27 octobre 2020 à Yaoundé.

20 clubs sur 36 étaient présents. Trois résolutions ont été prises.  La première est la modification des textes, notamment le délai de renouvellement des membres du conseil d’administration. Ceci,  à la demande du gouvernement qui avait souhaité, au cour d’une concertation avec la Fécafoot autour du Premier ministre, que ledit délai soit raccourci pour remplacer les six membres ayant perdu leur qualité ou démissionné du conseil d’administration.

La deuxième résolution est la validation de la saison 2019-2020. Une saison organisée par la Fédération camerounaise de football lorsqu’elle a pris la décision le 3 septembre 2019 de suspendue la LFPC. Une décision  qualifiée d’illégale par le Tribunal arbitral du sport dans un verdict rendu le 14 septembre dernier. « En suspendant la Ligue elle a suspendu les clubs. Mais elle a organisé le championnat avec les clubs suspendus. Malgré ça la Ligue réhabilitée a validé ce championnat. C’est notre contribution au bon fonctionnement du football », a-déclaré le général Pierre Semengue.

Troisième résolution, la validation des calendriers des championnats de la saison 2020-2021. « Bien que ce ne soit nous qui ayons organisé le championnat la saison dernière, nous l’avons validé. Ce qui signifie que nous aurons 21 clubs en élite one et 14 en élite two », indique le président de la LFPC.

Au sujet des fonds, il annonce que le gouvernement a versé le 26 octobre dernier la première tranche de sa subvention dédiée aux clubs. Selon Pierre Semengue, ils passeront à la caisse dès demain pour retirer  la première partie de la subvention publique aux équipes professionnelles.

Cameroun : Contre toute attente Pierre Semengue convoque l’Assemblée générale de la LFPC

Le président de la Ligue de football professionnelle du Cameroun (LFPC) appelle les présidents de clubs de Ligue 1 et 2  le 27 octobre 2020 à une AG extraordinaire à Yaoundé.

Un contre-pied du général Pierre Semengue. Alors que des présidents de clubs projettent d’organiser une Assemblée générale le 29 octobre 2020 pour prononcer la dissolution de la LFPC, il prend les devants et la convoque deux jours plus tôt. Le président de la Ligue de football professionnel fixe trois points à l’ordre du jour.

Le premier est l’examen de la proposition de modification du délai de candidature pour être membre du Conseil d’administration de la LFPC. Le deuxième point, la validation des résultats de la saison 2019-2020 organisée par la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) lors de la suspension illégale de la LFPC, confirmée par le Tribunal arbitral du sport. Et le troisième point à l’ordre du jour est l’examen et  l’adoption du calendrier de la saison 2020 – 2021, dont le général Pierre Semengue annonce le lancement le 31 octobre prochain.

L’ordre du jour du président ne prend pas en compte le mécontentement presque généralisé au sein de l’institution en charge du football professionnel au Cameroun. Suite notamment à l’opposition du général Pierre Semengue de laisser la Fécafoot nommer le secrétaire général et le directeur des affaires financières de la LFPC. Un bras de fer que désapprouvent certains clubs. Environ 25 présidents de clubs ont à cet effet décidé de se retirer de la Ligue. De même, plusieurs d’entre eux ont démissionné du conseil d’administration de la LFPC.

Au moment où ces dirigeants  ambitionnent dissoudre la Ligue le 29 octobre, le président convoque une assemblée générale. Et déjà, des indiscrétions font état de ce qu’ils viendront à l’Assemblée générale du 27 octobre avec leur  ordre du jour. La rencontre du 27 s’annonce houleuse.

Cameroun : les clubs de Ligue 1 et 2 ont jusqu’au 20 octobre pour justifier les subventions perçues de l’Etat

Dans une circulaire servie aux 33 clubs de Ligue 1 et 2, le président de la Ligue de football professionnelle du Cameroun (LFPC) les invite à les produire pour prétendre à d’autres financements publics.

Louis Paul Motaze, le ministre des Finances demande aux clubs de Ligue 1 et 2 de produire les justificatifs des dépenses des deniers publics, affectés à l’appui du paiement des salaires des joueurs et encadreurs.

Depuis le 5 octobre 2020 qu’ils ont été notifiés de cette exigence, très peu ou presque ont dénié s’exécuter. C’est pourquoi le 17 dernier, le président de la Ligue de football professionnelle du Cameroun a initié de les relancer via une deuxième correspondance écrite. « Le délai de 72 heures à vous imparti pour la production desdits documents étant largement dépassé, j’ai l’honneur de vous inviter å nouveau, à produire lesdits justificatifs au plus tard le mardi 20 octobre 2020 », sollicite le général Pierre Semengue.

Il prévient que : « le renouvellement du versement de la subvention étatique est conditionné par la production desdits justificatifs ».

Le président de la LFPC annonce la reprise des championnats le 31 octobre prochain. Bien qu’environ 25 clubs sur les 33 ont démissionné de la Ligue qu’il dirige.

Cameroun : Pierre Semengue annonce un championnat peu probable le 31 octobre 2020

Dans un contexte de crise avec la Fédération, et d’appel à la dissolution de la Ligue de football professionnelle du Cameroun (LFPC), son président projette néanmoins d’organiser les  championnats Elite one et two à la fin du mois d’octobre.

Le général Pierre Semengue se montre insensible aux sons discordants autour de lui. Empêtré dans une querelle avec la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) qui a nommé un secrétaire général au sein de la structure qu’il dirige (la LFPC), et bientôt un directeur des affaires financières. Du fait de la contestation du général-président, environ 25 clubs sur les 33  que comptent la Ligue 1 et 2 ont quitté le navire pour rallier l’instance faitière. Ils souhaitent la dissolution de la LFPC.

Dans le Conseil d’administration, des démissions en cascade. Sur la dizaine de membres, il n’en reste plus que trois. Parmi les démissionnaires, le Capitaine Joseph Feutcheu, resté  longtemps fidèle au général Pierre Semengue aux moments de fortes turbulences avec d’une part la Fécafoot, et d’autre part les autres dirigeants de clubs.

Ainsi, le patron de la LFPC connait l’une des déchéances les plus sévères de son magistère (2011-2020). Sentant l’ampleur du tourbillon,  il s’est attaché les services d’Abdouraman Hamadou, le très redouté président du club Etoile filante de Garoua, qu’il a nommé président de la Commission ad hoc en charge de la préparation et du suivi des championnats de Ligue 1 et Ligue 2, poste créé.

Alliés de guerre…

Abdouraman Hamadou est l’homme qui a attaqué l’élection de l’exécutif élu à la à la Fédération camerounaise de football en 2015 à travers la saisine du Tribunal arbitral du sport. La sentence a conduit à la mise  en place d’un Comité de normalisation à la tête de la Fécafoot. En 2018,  il a de nouveau saisi la juridiction de Lausanne pour annuler le processus électoral ayant porté l’actuel bureau fédéral.

Plus qu’un collaborateur au général Semengue, il s’agit d’un allié de guerre. La preuve, lors de la dernière réunion organisée au sujet du différend Fécafoot -LFPC autour du premier ministre Joseph Dion Ngute,  sieur Abdouraman faisait partie de la délégation qui a accompagné le général à l’Immeuble étoile. Bien que n’étant ni président d’un club affilié en élite one ou two, encore moins membre du conseil d’administration de la LFPC.

Abdouraman Hamadou et Pierre Semengue sont prêts à organiser les championnats. Alors que les clubs ont les regards ailleurs. D’aucuns ont commencé à affilier leurs équipes à la Fédération et non à la LFPC.  Ce qui confirme que la date du 31 octobre avancée par le président de la LFC pour lancer les championnats est peu probable.

Cameroun – Football : le redouté Abdouraman Hamadou refait surface

Le président de l’Etoile filante de Garoua, adversaire déclaré de l’actuel exécutif de la Fécafoot, a été nommé président de la Commission ad-hoc chargée de l’organisation et du suivi des championnats de Ligue 1 et de Ligue 2 pour la saison 2020/2021.

Le match serré que se livre la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) et la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC) sur le point de connaître un nouveau rebondissement. A travers un communiqué signé le 15 septembre 2020, le président rétabli de la LFPC Pierre Semengue annonce la création d’une Commission ad-hoc chargée de l’organisation et du suivi des championnats de Ligue 1 et de Ligue 2 pour la saison 2020/2021. Avec comme président Abdouraman Hamadou adversaire déclaré de l’actuel exécutif de la Fécafoot.

 Le président de la LFPC, le général Pierre Semengue « recrute » en effet le très redouté Abdouraman Hamadou Baba, qui a connu ses heures de gloires à la Fécafoot sous l’ère Iya Mohamed, d’abord en étant que responsable de la Communication, puis directeur de cabinet, avant de tomber en disgrâce.

Pendant sa traversée du désert, le président de l’Etoile filante de Garoua a mené plusieurs batailles pour le respect des statuts et règlements de la Fécafoot. Ce qui a notamment conduit à la chute du l’ex-président Tombi à Roko et à l’instauration de deux Comités de normalisations à la Fécafoot. Sieur Abdouraman Hamadou émet à nouveau des réserves sur l’élection de l’actuel président Seidou Mbombo Njoya. L’affaire est pendante au Tribunal arbitral du Sport.

 S’agissant de sa nouvelle fonction à la LFPC, le président de l’Etoile filante de Garoua est à la tête d’une commission placée sous la supervision du Conseil d’administration. Sa mission est notamment :

–         D’élaborer les projets des règlements des championnats de la Ligue 1 et de la Ligue 2 pour la saison 2020/2021

–         D’élaborer les projets des calendriers des championnats de Ligue 1 et Ligue 2 pour la saison 2020/2021.

–         De procéder à l’évaluation des championnats de Ligue 1 et Ligue 2 à la mi- saison la saison et à la        fin de la  2020/2021.

Ignorant la nomination par la Fécafoot de Paul Mebizo’o comme secrétaire de la Ligue de football professionnel du Cameroun, Pierre Semengue a nommé  Benjamin Beyeck comme rapporteur de la Commission ad-hoc chargée de l’organisation et du suivi des championnats de Ligue 1 et de Ligue 2 pour la saison 2020/2021. Ce dernier assure le secrétariat général de la LFPC depuis le 13 octobre 20t8. La fin de ce match à rebondissement est loin d’être terminé.

Cameroun : le gouvernement prend le contrôle du conflit entre la Fécafoot et la LFPC

Le ministre des Sports et de l’éducation physique met sur pied un groupe de travail pour faire appliquer le verdict qui réhabilite la Ligue de football professionnel. Une sorte de désaveu des résolutions de l’assemblée générale de la Fécafoot du 25 septembre 2020.

Narcisse Mouelle Kombi revient à la charge. Ayant pris connaissance des résolutions de l’assemblée générale de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), le ministre des Sports et de l’éducation physique (Minsep) s’aperçoit que la Fécafoot s’est livrée à un juridisme face à la sentence du Tribunal du Sport (TAS) dont il avait prescrit l’application pur et simple. Le Minsep a créé à cet effet le 28 septembre 2020, un groupe de travail  dont la mission est de faire appliquer le verdict qui réhabilite la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC) que la Fécafoot avait illégalement suspendue en 2019.

Le groupe de travail a à sa tête Joseph Yerima le secrétaire général du Minsep. Plusieurs autres membres le composent. Parmi lesquels les représentants de la Fécafoot, de la LFPC, du Comité national olympique et sportif et du Comité local d’organisation du prochain championnat d’Afrique des nations (CHAN). Le Chan est selon le ministre des Sports, le principal enjeu à sauver. Raison pour laquelle il  prescrit le lancement rapide du championnat en vue de préparer les footballeurs pour  cette compétition qui se jouera  à domicile entre janvier et février 2021.

La mesure du ministre n’est cependant pas la bienvenue pour la Fécafoot. Son assemblée générale a réhabilité la LFPC le 25 septembre dernier en y mettant toutefois d’autres points qui enlisent le conflit. Par exemple, la Fécafoot affirme qu’elle accorde une dérogation de huit mois au président de la LFPC Pierre Semengue pour qu’il achève son mandat. Au motif que son âge (85 ans) a dépassé les 75 ans requis pour être président de la LFPC, suivant le nouveau règlement que la Fécafoot a arrêté en 2019. En déphasage avec celui de la FIFA auquel sont soumis toutes les fédérations, qui interdit toute exclusion dans le football pour des raisons d’âge, de sexe, de religion ou de race.

Toujours sur la base de ce règlement adopté par la Fécafoot le 26 juillet 2019, la récente assemblée générale de cette institution donne plein pouvoir au président de la Fédération de nommer le secrétaire général et le responsable du département financier de la LFPC. Une autre décision que conteste la LFPC qui bandit  son autonomie.

Le groupe de travail mis sur pied par le Minsep est sensé remettre la balle au centre. Sauf ci une des deux parties décide de le passer outre.

Cameroun : Pierre Semengue révèle que la Fecafoot veut déstabiliser les institutions à travers le football

À l’issue des travaux de l’Assemblée générale de la Fecafoot, le président de la Lfpc  a fait une sortie peu ordinaire au micro de Sky One Radio.  Maintenu à la tête de la Lfpc jusqu’en 30 juin 2021, il annonce qu’après avoir échoué en politique, l’on peut utiliser le football pour fragiliser le pays.

Pierre Semengue, le président réhabilité de la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lpfc) a fait une déclaration forte, à l’issue des travaux de l’Assemblée générale de la Fécafoot qui se sont achevés ce vendredi 25 septembre 2020. Réagissant au téléphone du journaliste Thierry Ndoh, Pierre Semnegue a tenu à préciser qu’il est encore un militaire  et par conséquent reste un homme très renseigné.

 « Je sais qu’après avoir échoué sur le plan politique, le sport peut également être utilisé. Et je pense, qu’on veut utiliser le sport, notamment le football pour déstabiliser le pays. Nous avons des échéances très rapides comme le Chan et la Can, si on enlève ça au Cameroun, ça va créer un désordre terrible. Les gens veulent donc utiliser cela. C’est pour cela, qu’ayant ces informations, j’ai donc signé pour faire en sorte qu’ils soient piégés, pour voir comment ils vont se débrouiller pour faire cela. Ils m’ont piégé, je les piège aussi pour voir où on va aller et je les suis », a-t-il déclaré.

L’ancien président de Tonnerre Kalara club de Yaoundé ajoute par ailleurs que : « Dans tous les cas, ils montrent par eux-mêmes qu’ils ne sont pas d’accord avec le ministre. Le ministre a donné deux prescriptions absolument indispensables : Application immédiate et rapide de toutes les sentences du TAS.; Et, continuer à préparer les échéances, dont faire le championnat et préparer nos équipes pour les compétitions africaines, et également préparer les échéances qui arrivent. Nous voulons le faire et il faut le faire pour démontrer comment la Fécafoot  veut ignorer les sentences du TAS  et les prescriptions du ministre ; il fallait que ce soit mis à jour ». Pour le général Pierre Semengue, il va travailler à l’avenir pour démontrer comment  la Fecafoot  viole les textes de la Fifa et les textes du gouvernement.

Pierre Semengue  maintenu pour neuf mois

En effet, l’Assemblée générale de la Fécafoot a validé à une très grande majorité la proposition de son Comité exécutif, notamment au sujet de la résolution 10 de ses travaux, en rapport avec la LFPC. L’Assemblée générale de la Fécafoot  a pris acte de la sentence du Tas qui réhabilite le Lfpc. Une résolution du Comité exécutif adopté en Assemblée générale avec 64 voix contre 2 sur les 66 votants. Considérant que la Lfpc  rétablie dans ses droits, elle ne peut exercer pour autant que si elle justifie d’organes légalement et statutairement habilités pour la représenter. Mais que tel n’est plus le cas depuis l’expiration du mandat du conseil d’administration en date du 25 juillet 2020. Mais surtout que, quand bien même certains mandats auraient encore été en cours, la relégation en championnat amateur entraîne automatiquement la perte de la qualité de membre du mandat.

Le général Pierre Semengue est donc maintenu pour neuf mois à la tête de la Lfpc et conduira les activités de la Ligue avec un secrétaire général qui sera nommé dans les 72 heures suivant cette Assemblée générale par le président de la Fecafoot qui a reçu le quitus de l’Assemblée générale pour le faire.  Une décision à laquelle Semengue est en total désaccord.

Pour ce qui est des membres qui ont perdu leur qualité, l’Assemblée générale  donne 30 jours à la Ligue pour tenir une Assemblée générale, afin d’élire les membres qui remplaceront ceux qui sont partis. Enfin, l’Assemblée générale de la Fécafoot donne également quitus au Comité exécutif de prendre les décisions qu’il faudra si jamais ces exigences ne sont pas respectées par la Lfpc.

Cameroun : la Fécafoot aménage le départ à la retraite du général Pierre Semengue

La Fédération camerounaise de football accorde une « dérogation » au président de la Ligue de football professionnelle du Cameroun (LFPC) pour achever son mandat. Elle s’octroie par ailleurs le droit de nommer dorénavant le secrétaire général de la LFPC. Des décisions que n’approuvent pas le général Pierre Semengue, à qui la Fécafoot donne huit mois pour organiser les prochains championnats.

Le mandat du général Pierre Semengue devrait à ce jour  être échu, si la Fécafoot n’avait pas illégalement suspendu la LFPC. La Ligue de football professionnel aujourd’hui réhabilitée par le Tribunal arbitral du sport, son président veut achever les 10 mois du bail qui lui restait. Certains dirigeants de la Fécafoot qui  voulaient s’y opposer ont revu leur position.

L’assemblée générale de ce 25 septembre 2020,  dit accorder à Pierre Semengue (85 ans) une dérogation pour terminer son mandat, en dépit du règlement adopté en juillet 2019 qui fixe la limite d’âge pour être président de la  LFPC à 75 ans.

L’assemblée générale de la Fécafoot s’octroie le droit de nommer le secrétaire général de la LFPC.

Des décisions qui n’arrangent pas le général qui y perçoit un refus d’appliquer les sentences du Tribunal arbitral du sport dans un esprit d’apaisement, tel que l’a d’ailleurs recommandé le ministre des sports le 17 septembre dernier au cour d’une concertation.

La fédération  charge par ailleurs Pierre Semengue d’organiser les championnats élite one et two et de les boucler dans huit mois maximum et  faire place ensuite à de nouvelles élections.

Tout laisse croire que les points d’achoppement vont ouvrir un nouvel épisode du bras de fer entre la Fécafoot et la LFPC.

Cameroun : le torchon brule à nouveau entre Seidou Mbombo Njoya et Pierre Semengue

Nonobstant les sentences du Tas qui demandent la réhabilitation de la Ligue de football professionnel, le président de la Fecafoot a, lors de la réunion du Comité exécutif tenu ce jour, indiqué au général Pierre Semengue que son mandat a échu depuis octobre 2019 et qu’il est atteint par la limite d’âge.

Le match Fécafoot-Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC) est décidément sans fin ! La réunion du Comité exécutif de la Fécafoot, tenu en son siège ce jeudi 24 septembre 2020, censée entériner la sentence du Tribunal arbitral du sport (Tas) en faveur de la LFPC a plutôt mis de l’huile sur le feu.

Pendant que l’opinion publique camerounais s’attendait à une assisse sereine, au vu de la dernière mise en garde du ministre en charge des Sports, le président de la Fécafoot, a, d’entrée de jeu, contre toute attente, ouvert les hostilités en indiquant au général Pierre Semengue (85 ans) que son mandat est arrivé à son terme depuis le 26 juillet 2019. SeÏdou Mbombo Njoya a ajouté que les nouvelles dispositions statutaires de la LFPC disqualifient Pierre Semengue du fait de la limite d’âge.  En guise de réponse, le président de la ligue, a, quant à lui,  brandi la décision du TAS à ses interlocuteurs.

Dans un pays, où il n’y a pas de limite d’âge pour être président de la République, il est qu’en même curieux que la limite d’âge pour être président de la  LFPC soit fixée à 75 ans. A titre de rappel, la Fifa considère la limite de l’âge à tout poste électif comme étant discriminatoire.

Pour mieux comprendre l’attitude du président de la Fécafoot affichée ce jour,  le journaliste Thierry Ndoh explique  : «  Qu’Il s’agit d’un acte que la presse et les réseaux sociaux ont pressenti tout au long de cette semaine, au regard des connivences nocturnes de ces dernières heures entre les responsables de l’actuel exécutif de la Fécafoot et certains irréductibles présidents de clubs réunis sous la bannière du Sycec, qui depuis le 14 septembre dernier, n’ont jamais digéré la pilule amère du TAS, et donc ont décidé de contourner, ou à défaut de saboter la sentence réhabilitant le conseil d’administration de la LFPC dans ses droits à partir du 18 octobre 2019 »

Suspension du Cameroun

Pour ce journaliste de sport : « La manœuvre presque désespérée du président de la Fécafoot, eu égard au caractère irréversible de l’application de ladite décision, et à la suite de la sortie du Minsep le 17 septembre dernier, s’apparente à un dernier coup de poker, pour essayer de sauver les meubles… Car, comment comprendre qu’un mandat suspendu par une décision illégale, puis réhabilité par une décision du TAS a du mal à être digéré par la Fécafoot qui va à l’encontre des dispositions statutaires de la FIFA qui interdit l’immixtion et l’ingérence d’une association à l’égard de ses membres ».

Ce match Fécafoot-LFPC joue les interminables prolongations alors que lors d’une réunion tripartite,  tenue les 14 et 15 septembre dernier, le ministre Narcisse Mouelle Kombi, a, dans un ton conciliateur, sifflé la fin de la récréation : « Je voudrai recommander aux deux parties de s’investir pleinement pour un retour à la normale dans la légalité et sans manœuvre dilatoire au juridisme excessif et contreproductif. Il s’agit par conséquent de faciliter l’application immédiate et sans condition, des sentences prononcées par le Tas les 14 et 15 septembre 2020. L’image du Cameroun, État de droit, s’en trouverait davantage grandie, tout comme le football camerounais qui, hélas, reste plongée, depuis plus d’une décennie dans des crises regrettables ».

En décidant d’entamer un énième bras de fer avec la LFPC, le Comité exécutif de la Fécafoot mesure-t-il toutes les conséquences ? A la veille d’accueillir le Chan et plus tard la Can, comment un comité exécutif peut délibérément décider d’escamoter une sentence de la plus haute juridiction sportive au monde?  Ont-ils pensé un seul instant que leur entêtement peut amener la Fifa, en cas de saisie de la LFPC, conduire à la suspension du Cameroun ? Match à suivre.

Cameroun : le gouvernement somme la Fécafoot d’exécuter les sentences du Tribunal arbitral du sport

La Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC) reprend le contrôle des championnats Elite one et two et New Star de Douala évoluera la saison prochaine en première division. Ce sont les principales recommandations du ministre des Sports et de l’éducation physique. A terme de la réunion de concertation tenue ce 17 septembre 2020.

Nul ne va contourner les sentences du Tribunal arbitral du sport du 14 et 15 septembre 2020. Le ministre des Sports et de l’éducation physique (Minsep) a instruit le respect de la décision qui réhabilite la LFPC comme instance chargée d’organiser les championnats Elite one et two, de même celle qui maintient New star en première division.

Le professeur Narcisse Mouelle Kombi recommande aux deux parties de « s’investir pleinement pour un retour à la norme, sans dilatoire ni juridisme, et qui n’écorne en aucune manière l’image de marque du Cameroun, notamment en facilitant l’application immédiate et sans conditions des sentences prononcées par le TAS les 14 et 15 septembre 2020. Le Cameroun, pays de droit, s’en trouverait davantage grandi, tout comme le football camerounais, qui reste plongé depuis près d’une décennie dans de graves atermoiements »,

A la Fécafoot principalement, le ministre des Sports instruit de : « continuer à s’impliquer, dans le cadre voire au-delà de ses obligations traditionnelles, à l’accompagnement effectif du démarrage sans délai et le bon déroulement des championnats professionnels de football sous la houlette de la Ligue de Football Professionnel du Cameroun rétablie dans ses droits; d’impliquer davantage tous les acteurs à la gestion des problèmes inhérents à l’organisation et á la pratique du football au Cameroun, en renforçant le dispositif de concertation permanente actuel ».

Le patron des Sports lui recommande par ailleurs de : « collaborer pleinement à la reprise sereine des championnats professionnels de football et à la participation des clubs camerounais méritants aux compétitions internationales dans le respect des règlements édictes par la CAF. En outre, il s’agit d’éviter toute atteinte aux droits des acteurs impliques (clubs), ainsi que de nouveaux rebondissements dans les affaires déjà tranchées par le TAS (cas de News Stars de Douala) »

S’adressant à la LFPC du général Pierre Semengue qui hérite des résultats d’un Championnat organisé par sa tutelle pendant sa suspension, à travers une instance de suppléance, le ministre des Sports demande de : « de tout mettre en œuvre pour mieux gérer la continuité; de trouver la formule adéquate pour le déroulement serein des championnats professionnels, déjà annoncés par la tutelle fédérale ».

L’on annonce pour bientôt une rencontre, cette fois bipartite, entre la Fécafoot et son démembrement la LFPC pour mettre en exécution les sentence du TAS dans le respect des consignes du gouvernement.

Cameroun : la Fécafoot acculée par des défaites au Tribunal arbitral du sport

Après avoir perdu son procès contre la Ligue de football professionnel le 14 septembre, la Fédération camerounaise de football a essuyé un autre revers le lendemain face à New star de Douala.

Sale temps pour la Fédération Cameroun de football (Fécafoot).  L’appel déposé au Tribunal arbitral du sport (TAS) pour maintenir New star de Douala en deuxième division, a tourné contre elle.

C’est le dénouement d’un conflit qui a démarré en 2019. En effet, au terme des play-offs, New Stars de Douala avait contesté sa relégation en Elite Two du fait de l’application d’un règlement de la compétition, autre que celui du 11 janvier 2019, qui prévoyait la relégation d’un seul club en Elite One et en Elite Two. Le club avait saisi la chambre de conciliation et d’arbitrage contre cette décision de la LFPC et avait obtenu gain de cause.

La Fécafoot pour sa part a refusé de l’exécuter en faisant appel au TAS, maintenant New Stars en Elite Two. Car, Faustin Domkeu a refusé d’affilier son club dans cette division, lequel a passé une saison blanche.

Le 15 septembre, le TAS a confirmé le verdict de la Chambre de conciliation et d’arbitrage (CCA) du Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC). New star est réhabilité et doit donc rejoindre en Elite one la prochaine saison.

La sentence du TAS  tombe 24 heures après celle qui a donnée gain de cause à la Ligue de Football Professionnel du Cameroun (LFPC) contre la Fécafoot.  Le Tribunal arbitral du sport a déclaré lundi dernier que la suspension de la Ligue de football professionnel du Cameroun est illégale, tout au  moins depuis  le 18 octobre 2019.

Un coup dur qui remet en cause les décisions « de guerre » prises ces derniers mois par la fédération et menace d’annulation la saison 2019-2020 qu’elle a fait organiser par un Comité technique transitoire.

Cameroun – Pierre Semengue : « contre la Fécafoot, j’avais promis que j’irai jusqu’au bout… »

Le président de Ligue professionnelle de football du Cameroun (Fécaffoot) se réjouit de la décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) qui, hier,  a jugé illégale la suspension de la LFPC par la Fécafoot. Le général Pierre Semengue demande à la Fécafoot d’annuler le Comité technique transitoire  mis sur pied pour organiser les championnats professionnels afin que la LFPC reprenne droit de cité.

« J’avais promis lors d’une conférence de presse que j’irai jusqu’au bout. Les gens pensaient que j’allais agir comme un militaire. Je n’ai pas voulu agir comme un militaire, encore qu’un militaire doit rester dans la légalité. Donc j’ai voulu suivre les lois et les règlements, jusqu’au Tribunal suprême, en matière de Sport », se félicite le Général Pierre Semengue après un ans de suspension.

Joyeux, l’homme refait ainsi surface grâce à le verdict du Tas rendu le 14 septembre 2020 qui qualifie d’illégale la suspension de la LFPC par le Comité exécutif de la Fédération camerounaise de football. Le Général Pierre Semengue attend à présent de la Fécafoot qu’elle réhabilite la LFPC et annule tous les actes pris depuis le 18 octobre 2019 par le Comité technique transitoire créé pour organiser les championnats de première et de deuxième division.

« Je voudrais que la FECAFOOT prenne acte des décisions prises et que tout soit rétabli en bonne et due forme. Et qu’elle annule tout ce qui avait été fait à cet effet à savoir, la mise en place d’un Comité technique transitoire. Il faudrait même que je discute avec la Fécafoot, parce qu’ils ont suspendu la ligue, y compris les clubs. Ça veut dire que les clubs étaient suspendus. Comment a-t-on alors organisé un championnat avec les clubs suspendus ? Voilà une autre chose. Donc je voudrais vraiment qu’on s’asseye avec la Fécafoot pour régler le problème, sans faire beaucoup de bruits. Ils ont perdu, ils ont perdu. Quand on perd un procès, on le perd dignement. Je suis prêt à relancer la saison. Il faudrait tout simplement que toute l’organisation soit très rapidement, mise sur pied », a ajouté le Général Pierre Semengue.

La décision d’annulation, selon les experts du droit du sport, implique la nullité de la saison 2019-2020  remportée par PWD de Bamenda. Entre temps, la Ligue attend d’être dédommagée pour tous les préjudices subis. C’est donc un nouveau feuilleton à suivre.

Cameroun –Conflit Fécafoot – LFPC : Le TAS rétablit Pierre Semengue dans ses droits

Le Tribunal arbitral du sport déclare illégale la suspension de la Ligue de Football Professionnel du Cameroun (LFPC) par le comité exécutif de la Fédération camerounaise de football. La décision tombée ce 14 septembre 2020 indique que la LFPC est  compétente pour organiser les championnats de première et deuxième division.

 Ci-dessous l’intégralité de la décision du Tas :

POUR CES MOTIFS

Le Tribunal Arbitral du Sport :

1- Est compétent pour statuer sur l’appel interjeté le 19 février 2020 par la Ligue de Football Professionnel du Cameroun contre la décision rendue le 3 septembre 2019 par le Comité Exécutif de la Fédération Camerounaise de Football.

2- Dit que l’appel formé par la Ligue de Football Professionnel du Cameroun contre la décision rendue par le Comité Exécutif de la Fédération Camerounaise de Football le 3 septembre 2019 est recevable.

3-  Admet partiellement l’appel déposé par la Ligue de Football Professionnel du Cameroun contre la décision rendue par le Comité Exécutif de la Fédération Camerounaise de Football le 3 septembre 2019. Déclare que la suspension de la Ligue de Football Professionnel du Cameroun est illégale, à tout le moins depuis le 18 octobre 2019.

4- Dit que la suspension de la Ligue de Football Professionnel du Cameroun a pris
fin le 18 octobre 2019,.

6- Dit que les droits de la Ligue de Football Professionnel du Cameroun, notamment ceux liés à l’organisation des championnats professionnels de football au Cameroun, sont pleinement rétablis à compter du 18 octobre 2019.

7- Décide que les frais d’arbitrage, dont le montant sera communiqué ultérieurement aux parties par le Greffe du TAS, sont mis entièrement à la charge de la Fédération Camerounaise de Football.

8- Ordonne à la Fédération Camerounaise de Football de verser à la Ligue de Football Professionnel du Cameroun un montant de CHF S’000.- (cinq mille francs suisses) á titre de contribution à ses frais de procédure et d’avocat.

9- Rejette toutes autres ou plus amples conclusions des parties.

                                                                                             Lausanne, le 14 septembre 2020

Franck Happi : « plusieurs clubs sont champions du Cameroun par la corruption »

Le président du conseil d’administration de l’Union sportive de Douala soutient que de 2011 à 2019 que la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC) a existé, au moins quatre vainqueurs du championnat ont été fabriqués dans les bureaux.

Une révélation de plus sur la corruption dans le football. Celle du président de l’Union sportive de Douala –  club mythique du Cameroun – a été faite le 28 août 2020 lors d’une conférence de presse à Yaoundé.

Durant l’existence de la LFPC, aujourd’hui suspendue,  Franck Happi affirme que son club a souffert de sa volonté de diriger le football professionnel. « L’Union sportive de Douala  était interdite de victoires à l’extérieur. On faisait au plus des matchs nuls vierges à l’extérieur. Juste parce que je m’étais porté candidat à la présidence de la Ligue de football professionnel du Cameroun.  Mon club était condamné à jouer en deuxième division. Si ce n’était la justice divine,  Union de Douala ne serait restée en élite one. Parce que sportivement je ne pouvais rien faire. »

Le président du conseil d’administration de l’Union de Douala déclare qu’au moins quatre clubs ont été sacrés champions du Cameroun ou accédé en élite One sans le mériter.  « Vous pensez que dans un championnat organisé, Yafoot (Yaoundé football club, en élite Two. Ndlr) peut jouer en première division ? Je n’insulte pas madame Thérèse Manguélé (administratrice à Yafoot, ancienne SG de la LFPC. Ndlr). Mais Yafoot c’est une des équipes les plus pauvres de deuxième division qui a réussi parce qu’il y a à sa tête une dirigeante qui comprend le football camerounais. En temps normal, pensez-vous  qu’une telle équipe serait un jour montée en première division ? Vous croyez que même si on joue le championnat 10 fois, un club comme PWD de Bamenda (actuel champion. Ndlr) peut être un jour champion ? C’est ainsi qu’au moins ont été champions ces dernières années sans le mériter », dénonce Franck Happi.

Le dirigeant de club refuse cependant de conclure que les championnats élite One et Two de football sont régis par  la mafia.  « Je ne remets pas en cause le football camerounais, je remets en cause les matchs qui se jouent dans les bureaux. Ces gens qui décidaient dans les bureaux de qui doit être champion. Dieu merci ce n’est plus le cas. Là c’est le deuxième championnat qui va démarrer, ceux qui espèrent qu’on réhabilite la LFPC vont toujours attendre », intrigue Franck Happi.

Cameroun : l’arbitre du conflit Fécafoot – LFPC est connu au TAS

Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a désigné le 12 mai dernier,  le juge qui va statuer sur le litige qui oppose la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) à son démembrement qui était chargé de l’organisation des championnats professionnels.

Le Prof. Pascal Pichonnaz, chaire de droit privé et de droit romain à Fribourg en Suisse, est le  juge unique désigné par le TAS  le 12 mai 2020. C’est lui qui va statuer sur le litige qui oppose la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC) à la Fécafoot.

Le général Pierre Semengue, président de la LFPC accuse la Fécafoot – sa tutelle- de l’avoir illégalement suspendu. Surtout avant la fin de son mandat à la tête de la structure. S’appuyant sur de nombreux dysfonctionnements dont la LFPC s’est rendue coupable.

Le  conflit a commencé par la  Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité national olympique et sportif du Cameroun (CCA-CNOSC) où  la LFPC avait été déboutée.  Elle a interjeté appel grâce au soin de son conseil Me William Sternheimer du cabinet Morgan Sports Law situé à l’avenue du Théâtre 7 CH 1005à Lausanne en Suisse.

Tandis que la Fécafoot est défendue par Me Abdoul Aziz basé à la Rue des Palmiers à
Bonapriso à Douala.

Le général Pierre Semengue réclame la réhabilitation de la LFPC comme structure en charge d’organiser les championnats professionnels au Cameroun.

Conflit Fécafoot – LFPC : Le gouvernement désavoue Pierre Semengue

En choisissant de verser à la Fécafoot la subvention destinée aux salaires des footballeurs de Ligue 1 et 2, l’Etat désarme le président de la Ligue de football professionnel qui combat sur tous les fronts pour sa réhabilitation.

C’était un acte attendu. Savoir qui de la Fécafoot ou de la Ligue de football professionnelle (LFPC) suspendue mais qui conteste, recevrait la subvention de l’Etat destinée aux clubs. Le gouvernement camerounais a décidé de la remettre à l’instance faitière nationale de football auteur de la suspension de la LFPC.

Parfait Siki, patron du département communication, confie à Journal du Cameroun.com  que « les accords de la primature ont été donnés pour le virement des 350  millions de FCFA dans les comptes de la Fécafoot ». Les championnats de Ligue 1 et 2 reprenne donc ce jour du fait de cette annonce.

Pendant ce temps le général président de la Ligue de football poursuit son combat pour prouver l’illégalité de la suspension de la LFPC qu’il  dirige depuis huit ans.   Reçu par le Premier ministre, par le ministre des Sports pour exposer sa version des faits. Beaucoup se seraient attendus que les membres du gouvernement prennent résolument fait et cause pour lui. L’Etat s’est juste contenté de mener une médiation qui n’a pas abouti, puis a versé dans les caisses de la Ligue le reliquat  de la subvention de la saison dernière.  De quoi régler les salaires et le loyer de la structure.

Sur le front judiciaire, la LFPC garde sa plainte au tribunal de grande instance de Yaoundé. Son président menace de saisir également le Tribunal arbitral des sports à Lausanne en Suisse. Ce après avoir été débouté par la  Chambre de conciliation et d’arbitrage de Comité national olympique  qui avait tranché en faveur de la fédération.

Au quartier Fouda à Yaoundé, les bureaux de la LFPC restent ouverts tous les jours et bien sécurisés. Une partie du personnel a été récupérée par la Fécafoot, tandis qu’une autre  est restée fidèle au général Pierre Semengue.

 

 

Ligue de football: le verdict de la Chambre de conciliation du Cameroun attendu

L’instance saisie par le général Pierre Semengue, président de la Ligue de football professionnel du Cameroun doit rendre sa décision ce 18 octobre 2019.

Après près de 5h de débats, l’affaire de la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc) contre la Fécafoot a été mise en délibéré devant la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité national olympique et sportif du Cameroun. Le verdict est prévu ce vendredi à14h, selon les informations relayées par la CRTV.

La chambre va statuer sur la suspension de la Ligue de football professionnel du Cameroun par la Fédération camerounaise de football (Fécafoot).

La ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc) a été suspendue de toutes activités, par le Comité exécutif de la Fécafoot pour «manquement à ses obligations.»

Le général Pierre Semengue, président de la Lfpc, après une plainte au tribunal, a saisi la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc). Instance qui va rendre sa copie ce jour. Ceci en attendant la décision de la Fifa que le général a contacté via une correspondance ayant pour objet « Information sur les violations graves des dispositions légales et statutaires par la Fédération Camerounaise de Football.»