Cameroun-assassinat Martinez Zogo : le cas Bruno Bidjang suscite des interrogations

Interpellé depuis le 06 février dans le cadre de l’affaire du meurtre de l’animateur de « Embouteillage », jusqu’ici peu d’informations circulent concernant sa situation.

Nommé Directeur du groupe l’Anecdote le 30 janvier 2023 par décision de Jean Pierre Amougou Belinga, promoteur du groupe, le jeune journaliste Bruno Bidjang sera interpellé le 06 février, soit une semaine plus tard et depuis lors il est au Secrétariat d’Etat à la Défense.

Amougou Belinga est cité dans l’affaire comme commanditaire, si l’on connait son avocat qui n’est autre que l’ancien Bâtonnier Me Tchoungang, ou même l’avocat du Colonel Danwe, Me Jacques Mbouny cité comme l’un des tueurs de Zogo, le cas Bruno Bidjang reste assez flou dans l’esprit de l’opinion publique.

Selon les indiscrétions, le journaliste a été auditionné une seule fois et n’a eu droit à aucune confrontation jusqu’ici. Même si l’on pense qu’il y est à cause d’un message envoyé au confrère Paul Daisy Biya. Message dans lequel il menaçait Martinez Zogo à la suite d’une émission conduite par le confrère suscité.

Pour rappel, Martinez Zogo a été enlevé le 17 janvier 2023 devant la brigade de gendarmerie de Nkol-Nkondi, dans la banlieue de Yaoundé, par des inconnus. Son corps sans vie a été découvert cinq jours plus tard par les riverains à Ebogo III, une autre banlieue de la capitale camerounaise. Il a été déposé à la morgue de l’Hôpital central de Yaoundé. L’autopsie réalisée dans la foulée a révélé que le corps a subi de nombreux sévices.

Cameroun : un militaire reconnaît avoir poignardé à mort un civil dans un bar

Un jeune militaire est accusé d’avoir causé la mort d’un homme dans un débit de boisson à Yaoundé. Détenu à la prison principale de Yaoundé, il reconnaît le forfait. Mais les témoins de l’accusation se contredisent devant la barre.

 

Le compte rendu d’audience est de Kalara. Gilly Landry Meva’a Ondoua est accusé d’avoir poignardé un homme dans un débit boisson au quartier Efoulan à Yaoundé. Le drame a eu lieu la nuit du 26 au 27 juillet 2020. Détenu à la prison principale de Yaoundé, l’homme en tenue reconnaît les faits qui lui sont reprochés.

Les débats avaient déjà été ouverts dans cette affaire lors d’une audience précédente devant le tribunal militaire de Yaoundé. Et le procès avait été renvoyé au 5 novembre 2021 pour que le mis en cause donne sa version des faits.

D’après les déclarations de l’un des témoins de l’accusation recueillies lors de l’enquête préliminaire, il ressort que dans la nuit 26 au 27 juillet 2020, Gilly Landry Meva’a Ondoua accompagné d’autres personnes, se sont retrouvés « dans une buvette » au quartier Efoulan de  Yaoundé. Alors que les clients disent avoir commandé des boissons alcoolisées, M. Kamgang Fontsing Hyacinthe, le barman lui aurait plutôt servi des jus. Ce qui va déclencher une première altercation entre le militaire et le barman.

Après quelques minutes d’accalmie, M. Kimbang, un autre client du bar,  qui n’était pas concerné par le premier incident, va se faire l’accusé qui a tenté de prendre le bijou que ce dernier portait. Une deuxième altercation a opposé les deux hommes. C’est ainsi que le militaire a poignardé à mort M. Kimbang au ventre.

Pendant que ce dernier était transporté dans un centre de santé, le militaire est reparti se coucher dans son domicile. Au cours de la bagarre, Meva’a Ondoua a perdu ses pièces d’identité, ce qui a permis aux enquêteurs de mettre la main sur lui quelques jours plus tard. Ce dernier a été inculpé des faits de coups mortels et violation des consignes.

Cameroun : les assassins d’un militaire passent aux aveux complets

Deux des malfaiteurs à l’origine de la mort d’un sergent de l’armée de l’air ont reconnu leurs forfaits. Ils sont poursuivis pour vol aggravé et meurtre en coaction. Les faits sont rapportés par Kalara.

Eric Ngah Nomo et Marthel François Loïc Engagnim méditent sur leur sort à la Prison centrale de Yaoundé Kondengui depuis près d’un an alors que leur acolyte, un certain Bidias alias «Bâtiment», est déclaré en fuite. Il a échappé de justesse aux filets de la police. Les trois compagnons d’infortune sont accusés d’avoir perpétré des agressions contre les personnes qui avaient emprunté leur taxi.

Ils avaient également causé la mort d’un jeune sergent de l’armée de l’air renversé et grièvement blessé en pleine chaussée par le véhicule des mis en cause. Le 24 septembre 2021, Ngah Nomo Eric et Engagnim Marthel François Loïc sont passés aux aveux complets. Ils ont reconnu tous les faits qui leur sont reprochés devant le Tribunal de grande instance du Mfoundi en présence des victimes et de M. Batje Daniel, le père du disparu.

Dans son exposé des faits au centre du procès, le représentant du parquet a expliqué que le 1er octobre 2020, aux environs de 21h, Mme Fimbo Béatrice, fonctionnaire de police, et Daniel Djakou, ingénieur agronome, ont emprunté un taxi au niveau de la Sous-préfecture de Yaoundé 1er.

A quelques pas de là, le chauffeur du taxi avait brusquement ralenti pendant que les deux autres occupants du véhicule armés de couteaux avaient neutralisé la policière et l’ingénieur agronome. Ces derniers avaient été dépossédés de tous leurs biens avant d’être projetés au sol à proximité de l’immeuble siège de la Caisse nationale de Prévoyance sociale (Cnps).

Blessure par balle

Informés de la situation, les collègues de Béatrice Fimbo avaient ouvert une enquête dans le but de retrouver les agresseurs. Pendant que les investigations se poursuivaient, un étudiant était tombé entre les mains des mêmes brigands au quartier Melen à Yaoundé. Il avait subi le même traitement que les premières victimes. Sauf que ce jour-là, un homme en tenue, témoin de la scène, engageait une chasse aux brigands.

Au cours de la course poursuite qui avait conduit les protagonistes au carrefour de l’hôtel Hilton, Ngah Nomo Eric, le chauffeur du taxi, avait été blessé par une balle au bras. Dans leur course folle, les agresseurs avaient percuté un sergent de l’armée de l’air qui était à bord d’une motocyclette. Conduit à l’hôpital, le militaire blessé avait rendu l’âme. M. Ngah Nomo Eric et Engagnim Marthel François Loïc avaient été appréhendés pendant que Bidias alias «Bâtiment» avait réussi à prendre la clé des champs.

Dans ses réquisitions, le représentant du parquet a estimé que le décès du militaire est un homicide volontaire, étant donné que Ngah Nomo était déterminé à échapper à l’homme en tenue qui le poursuivait. «C’est de manière délibérée qu’il avait balayé le motocycliste qui constituait un obstacle sur son passage. L’acte était voulu et l’objectif a été atteint», a-t-il déclaré. Il s’est réjoui du fait que les accusés, étant face à l’évidence, ont décidé de plaider coupables des faits qui leur sont reprochés.

 Il a ajouté que les aveux spontanés des mis en cause leur permettent de bénéficier des circonstances atténuantes. C’est la raison pour laquelle le parquet, dit-il, a requis l’infraction du meurtre dont la peine est moindre que celle de l’assassinat. L’avocat de l’accusation est allé dans le même sens que le ministère public.

Pour sa part, l’avocat de la défense a plaidé pour l’indulgence du tribunal, étant donné que ses clients ont reconnu leurs fautes et présenté les excuses au tribunal ainsi qu’aux victimes. L’avocat qui se présente comme l’oncle maternel de M. Ngah Nomo a déploré le revirement et les agissements de ce dernier qui avait pourtant suivi une formation en marine marchande à Douala.

Il a noté que son neveu, qui a été emporté par les mauvaises compagnies à son retour à Yaoundé, n’avait pas pour objectif d’assassiner le sergent. Il soutient que le but véritable des agresseurs était de déposséder leurs victimes des biens qu’elles détenaient. Il a demandé au tribunal de condamner les accusés à une peine permettant à ces derniers de se resocialiser.

Cameroun : un homme est accusé d’avoir tué sa conjointe et son enfant avec du poison

Incarcéré à la prison centrale de Yaoundé Kondengui depuis trois ans, un homme a été traduit en justice pour avoir causé la mort de sa compagne et leur enfant âgé de 18 mois au moment des faits. Il nie tout en bloc.

Le Tribunal de grande instance (TGI) du Mfoundi est à la recherche des tueurs de Nadège Melingui Andjongo et de Stanislas Ndonkou, son fils. Les faits sont rapportés par le journal Kalara. Décédés dans la nuit du 25 septembre 2018 des suites d’intoxication alimentaire, les soupçons de cette horrible disparition n’étaient portés sur Stanislas Ndonkou, le père de cette famille. Détenu à la Prison centrale de Yaoundé Kondengui depuis trois ans, le mis en cause clame son innocence depuis l’enquête préliminaire.

Selon l’accusation, Stanislas Ndonkou vivait en concubinage avec Nagège Melingui Andjongo avec qui il a eu un enfant, qui porte son nom. Le couple occupait une chambre au quartier Nkomo à Yaoundé. L’homme est un apprenti chauffeur, tandis que sa conjointe est propriétaire d’une petite échoppe.

Le 25 septembre 2018, les corps sans vie de Nadège Meluigui et de son bébé ont été retrouvés dans leur chambre, et une autopsie réalisée sur leurs dépouilles a établi que les victimes sont décédées des suites d’une intoxication alimentaire. Et ce n’est que le lendemain, dans l’après-midi, que Ndonkou avait informé les voisins du drame. Une enquête ouverte par les éléments de la brigade de recherche  de Nkomo a permis d’interpeller Stanislas Ndonkou qui partageait la même chambre que les disparus.

Macabo malaxé

Pour sa défense, le 24 juin 2021, Stanislas Ndonkou a déclaré que le 24 septembre aux environs de 18 heures, il avait rejoint Nadège Melingui à son échoppe. Cette dernière lui avait offert un paquet de biscuit qu’il a dégusté avec son fils. Il soutient que sa compagne, qui avait mangé du poisson à la braise avec leur enfant en journée, a voulu lui en donner. « A mon arrivée, j’ai constaté qu’elle avait déjà fait le marché pour aller préparer à la maison. Je lui ai proposé plutôt de faire la cuisine au lieu de dépenser de l’argent pour m’acheter le poisson à la braise », a-t-il confié.

De retour à la maison vers 21 heures, Stanislas Ndonkou déclare que Nadège a préparé le macabo malaxé, qu’ils ont dégusté ensemble dans le même plat. Il relate que sa compagne a décidé de râper le reste de macabo pour apprécier le repas du lendemain. L’accusé dit s’être endormi après leur enfant, tout en demandant à la défunte de le réveiller tôt le matin pour le départ pour le travail. « Quand je me suis réveillé, j’ai constaté que je n’étais plus sur le lit, mais plutôt au sol, près de la porte. J’étais fatigué comme si on m’avait tabassé toute la nuit. J’ai rampé jusqu’au niveau du lit, en appelant Nadège, qui ne répondait pas. J’ai ensuite remarqué qu’il y avait la mousse sur sa bouche et celle de l’enfant. Puis j’ai perdu connaissance ».

Stanisals Ndonkou relate en outre qu’il s’était réveillé le lendemain vers 18heures, et avait constaté que sa femme et son enfant sont décédés. Il dit avoir informé la bailleresse de ce qui s’était passé, avant d’appeler les membres des deux familles concernées. La bailleresse qui soupçonnait déjà un empoissonnement, lui aurait fait boire de l’huile de rouge.

Les circonstances atténuantes

Le représentant du parquet n’est pas convaincu par le récit des faits présenté par le mis en cause. En effet, il ressort de l’ordonnance de renvoi que lors de la perquisition du domicile de Stanislas Ndonkou, les enquêteurs ont constaté que toutes les marmites étaient propres. Il n’y avait aucune trace de macabo malaxé, ni paré. De plus, les voisins ont témoigné que l’accusé n’était pas le copain de Nadège, mais que son véritable conjoint était connu de tous. Pour l’accusation, il ne fait l’ombre d’aucun doute que Stanislas Ndonkou est celui qui a empoisonné Nadège Melingui et son fils. Il demande  au tribunal de déclarer le mis en cause coupable de meurtre qui lui sont reprochés.

L’avocat de la défense a, pour sa part, plaidé la relaxe de son client. Il soutient que ce dernier est aussi victime de cette affaire. Pour lui Stanislas Ndonkou n’avait aucune raison  pour ôter la vie à la femme et son fils. L’avocat du mis en cause a également plaidé pour les circonstances atténuantes de son client, qui n’est autre qu’un délinquant primaire. Stanislas Ndonkou  connaîtra le sort qui lui est réservé le 12 juillet 2011, jour de la prochaine audience.

Yaoundé : arrestation du présumé assassin de l’ancien Sg de la commune de Ngoro

Le jeune homme de  24 ans est également le suspect principal dans une autre affaire de meurtre.

La compagnie de gendarmerie de Yaoundé II a présenté ce 30 novembre, un jeune homme soupçonné d’avoir tué François Ehongo Papi, ancien Secrétaire général de la commune de Ngoro, dans le département du Mbam et Kim, région du Centre.

L’homme avait été abattu dans son domicile de Yaoundé le 15 novembre dernier. Son meurtrier avait emporté ses téléphones et son porte-monnaie.

Après une enquête ouverte, la gendarmerie pense avoir mis la main sur l’auteur du crime : un jeune homme de 24 ans, titulaire d’un probatoire F4.

« Le suspect était sous l‘emprise de substance psychotrope. Il a pu inhaler cela chaque fois avant de commettre ses fortaits, explique le lieutenant Pierre Ndounda de la compagnie de gendarmerie de Yaoundé II. Lorsqu’on a effectué la battue autour du domicile de la victime, on retrouve un sac mbanjock avec beaucoup de ces substances ».

 Le jeune homme est par ailleurs le principal suspect dans le meurtre, quelques semaines plus tôt, de Évelyne Donfack et d’avoir blessé un autre au bras au cours d’une agression.

Lycée de Nkolbisson : un élève interpellé pour le meurtre de son enseignant

Bisse Ngosso, 15 ans, a été conduit au commissariat du 12e arrondissement à Nkolbisson pour le meurtre de son enseignant de mathématiques.

Les forces de l’ordre ont mis la main sur l’élève du Lycée de Nkolbisson recherché pour avoir blessé à mort son enseignant, le nommé Njomi Tchakounté âgé de 26 ans.

Les faits sont survenus au cours d’une dispute avec l’élève de 15 au sujet de la confiscation de son téléphone. La victime est décédée dans une formation hospitalière de la capitale.
Le mis en cause avait trouvé refuge dans le domicile familial sis à Oyom-abang lorsqu’il a été interpellé.

Le ministre de l’Enseignement secondaire, Nalova Lyonga, préside actuellement une réunion de crise au sein de l’établissement. Elle s’y est rendue après avoir annulé une visite de travail dans le Nkam. Elle s’est au préalable rendue au Centre hospitalier universitaire où se trouve la dépouille du regretté Njomi Tchakounté.

Crise anglophone : quatre séparatistes arrêtés pour le meurtre d’un militaire

Les concernés sont détenus à Buea pour le meurtre du maître principal Bernard Ndongo, tué à il y a deux semaines.

Les forces de sécurité ont récemment mis la main sur quatre combattants ambazoniens impliqués dans l’assassinat du maître principal Bernard Ndongo. L’infortuné avait été torturé puis enterré vivant dans une brousse de Bafia, non loin de Muyuka, dans le département du Ndian.

Le maitre principal Bernard Ndongo se trouvait en détachement en Muyuka depuis six mois. Il a été enlevé par des sécessionnistes, il y a deux semaines environ, alors qu’il était sorti de sa base pour effectuer une transaction financière afin de solder les frais de scolarité de ses enfants.

Les ravisseurs l’ont conduit dans une brousse où il a subi des tortures avant d’être enterré vivant, ont indiqué des sources contactées par Journalducameroun.com. Ces derniers sont arrêtés quelques jours après leur forfait, au cours d’une enquête qui a d’abord permis de mettre la main sur un des  mis en cause. C’est lui qui a conduit les forces de sécurité vers ses complices.

Le groupe est passé aux aveux et conduit les forces de sécurité à l’endroit où reposait la  dépouille du militaire. Elle a transférée à la morgue de Buea.

Plusieurs autres personnes impliquées dans cette affaire sont recherchées.

Crise anglophone : l’Onu condamne le meurtre d’un travailleur humanitaire

La coordonnatrice humanitaire des Nations unies, Allegra Baiocchi, qualifie le meurtre de Pascal Ngwayi de crime de guerre.

 « Nous ne sommes pas en mesure de mener des opérations en toute sécurité », souligne Allegra Baiocchi dans un communiqué publié le 30 novembre pour condamner le meurtre d’un agent de l’Ong Cominsud  (Community Initiative for Sustainable Development).

« Les travailleurs humanitaires risquent tout pour pouvoir aider les plus nécessiteux. Ils doivent être respectés et protégés, pas ciblés », a-t-elle déclaré au lendemain de l’enlèvement puis de l’assassinat du regretté Pascal Ngwayi dans la division de Donga Mantung (Nord-Ouest).

Au moment de son enlèvement, l’infortuné effectuait une évaluation humanitaire pour s’assurer que les personnes dans le besoin recevaient un soutien approprié.

« Le ciblage délibéré de l’aide et des travailleurs humanitaires constitue un crime de guerre », rappelle Allegra Baiocchi.

La coordonnatrice humanitaire de l’Onu au Cameroun appelle tous les acteurs armés à assurer la protection des travailleurs humanitaires et à respecter les droits de l’homme ainsi que le droit international humanitaire.

Criminalité à Bertoua: le gouverneur restreint la circulation des motos taxis

Après minuit, ils ne sont plus autorisés à circuler. En l’espace d’une semaine, plusieurs conducteurs de motos taxis auraient été assassinées dans la ville.

L’alerte est au rouge dans la région de l’Est Cameroun. «Suite à la montée en puissance de la criminalité dans les villes de Bertoua et de Mandjou, […], la circulation des motos taxis est interdite sur toute l’étendue de ces agglomérations de minuit à 6h», précise une décision du gouverneur de la région de l’Est et datée du 30 juillet.

La criminalité tisse sa toile dans cette zone du pays. Le président régional du Syndicat des motos taxis de l’Est le déclare sans ambages aux confrères de Cameroon Tribune «en l’espace d’une semaine, au moins cinq professionnels de notre corps de métier ont été tués par des malfrats».

Des meurtres sur des populations d’autres corporations sont également enregistrés régulièrement à Bertoua et à Mandjou dans la région de l’Est Cameroun.

Un univers d’insécurité qui a poussé des motos taximen a manifesté leur ras-le-bol le 19 juillet dernier. Ceci, en protestation de l’assassinat de l’un des leurs, la veille. Ils ont barricadé des voies d’accès, empêchant ainsi aux usagers de circuler.

Pour endiguer ce phénomène, le gouverneur de la région de l’Est, Grégoire Mvongo a convoqué des autorités administratives à une réunion afin de trouver des solutions à la criminalité montante. Assises qui auront accouché de la restriction de circulation des motos taxis.

Meurtre du bébé de quatre mois: le gouvernement donne sa version des faits

Le ministre de la Communication, Réné Emmanuel Sadi, dans un communiqué réfute l’idée selon laquelle l’armée aurait perpétrée ce crime. D’après lui, l’acte odieux serait le fruit des milices armées en faction dans les régions anglophones.

Une mise en scène bien orchestrée. C’est le fruit des enquêtes menées par les «équipes spécialisées» mandatées pour faire la lumière sur les images qui défraient la chronique depuis le 20 mai. Celles «des images articulées en questions-réponses, [qui] mettent en présence, une voie masculine et une voie féminine en sanglots dont les échanges véhéments accusent l’armée camerounaise d’avoir commis ce crime odieux à Muyuka dans le département du Fako, région du Sud-Ouest sans le moindre indice sur les raisons qui auraient pu motiver un acte aussi irresponsable que barbare et inhumain de la part d’une armée régulière», renseigne le communiqué signé du ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi qui poursuit: «Le gouvernement dément formellement ces allégations mensongères».

Le gouvernement, à travers «les services spécialisés» a pu recouper l’information afin de remonter aux vrais coupables «des individus issus des bandes armées criminelles prises de cours par la dynamique d’apaisement de reprise en main de la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest». D’après le communiqué rendu public ce 22 mai, il s’agissait d’une expédition punitive dirigée contre un ancien rebelle sécessionniste aujourd’hui repenti. Ayant été informé de ces représailles, le monsieur aurait fui précipitamment son domicile avec son épouse et deux de leurs enfants. Ils auraient cependant laissés derrière eux leur fillette de quatre mois. Celle-là même qui a subi le sort des milices séparatistes, le 20 mai.

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Comme autres éléments brandit par le gouvernement, «l’analyse minutieuse de la vidéo sus-évoquée effectuée par des spécialistes» qui indique «clairement que la blessure sur la tête de la fillette a été infligée à l’aide d’une arme blanche et non pas d’une munition dont l’impact sur la tête d’un enfant de moins d’un an aurait été totalement différent».

La posture de la fillette couchée sur le côté avec des douilles ostensiblement rangées près du corps, les réponses «mécaniques et instrumentalisées» de la femme «en pleurs supposées être la mère de la fillette assassinée et celle de l’individu qui lui pose des questions qui n’apparaissant à aucun moment sur la vidéo», sont autant d’éléments qui confortent la position du Mincom dans «le jeu de rôles clairement établi».

Fort de tous ces arguments, le gouvernement appel l’opinion publique à plus de vigilance contre les individus «qui n’ont de cesse de diaboliser nos forces de défense et de sécurité».

Cameroun : quatre présumés assassins aux arrêts à Yaoundé

Les concernés, âgés de 17 à 22 ans, sont détenus à la brigade de gendarmerie de Soa. Ils sont suspectés d’implication dans le meurtre d’un expatrié français.

Les éléments de la gendarmerie ont arrêtés cette semaine, quatre jeunes soupçonnés d’avoir donné la mort à Christophe Rémy Holtzer, un expatrié de nationalité française, au mois de février 2019. Ce sont A. Bello, 19 ans, copine de la victime et également en couple avec la mineure M. Onana, 17 ans.  Les jeunes S. Yacouba (22 ans) et H. Kenfack (20 ans) sont également suspectés dans l’affaire, indique la presse publique dans son édition de ce vendredi.

Ces personnes sont par ailleurs soupçonnées d’avoir volé deux téléphones portables, une somme de 4 millions de Francs Cfa, et des documents comptables, etc, appartenant à la victime. Ce, après l’avoir abattu d’un coup à la tête.

Les supposés assassins ont été retrouvés après examen des opérations téléphoniques de la victime auprès de son opérateur téléphonique. La gendarmerie est encore à la recherche de trois autres suspects.

Cameroun : la police rattrape un présumé assassin en fuite depuis janvier 2018

Nguele Nguele Jean-Michel, la trentaine, a été interpellé à Kye-Ossi mercredi. Il est suspecté d’avoir tué sa petite amie, Christelle Mfegue, en janvier 2018.

La police camerounaise a interpellé, mercredi, un jeune homme suspecté du meurtre de sa compagne au quartier Olembé le 16 janvier 2018. Nguele Nguele Jean-Michel se trouvait à Kye-Ossi, dans la région du Sud, où il s’était réfugié au lendemain des faits.

Nguele Nguele Jean-Michel est gardé dans les cellules de la Direction régionale de la police judiciaire pour le centre, sise à Yaoundé, où il a été présenté à la presse ce vendredi. Il aurait assommé à l’aide d’un tabouret puis asséné des coups de couteau à sa petite amie Christelle Mfegue.

La scène s’était déroulée au domicile de la famille Onana, les parents de la défunte, le 16 janvier 2018. Ce soir-là, la victime reçoit la visite de son amant à une heure tardive. Ce qui n’est une surprise pour personne. Le repas est servi par la nièce de Christelle Mfegue Onana. Le couple mange et se retire dans les appartements occupés par celle-ci.

Seulement le climat est tendu. Christelle Mfegue Onana ne semble pas se réjouir de la visite. «Elle ne m’a pas accueilli de manière chaleureuse. Elle m’a seulement demandé est-ce qu’on vient chez les gens sans prévenir ? Je me suis tu. J’ai essayé de la toucher un peu. Elle ne réagissait pas. Elle a commencé à regarder une émission à la télé. J’ai sorti un document de mon sac et comme je me sentais isolé, j’ai commencé à le lire. Le sommeil m’a finalement emporté et c’est autour de 2h30-3heures du matin que je me suis réveillé. Elle suivait la télé avec un volume élevé. Je lui dis, s’il te plaît est-ce que tu peux baisser le volume ? Elle m’a répété que je n’étais pas chez moi. Je me suis mis en colère», raconte Nguele Nguele Jean-Michel.

Il dit s’être assis sur le bord du lit, à ruminer sa colère suffisamment longtemps pour que sa compagne s’endorme. « Sous l’impulsion de la colère, parce que je me disais que comment elle me traite comme un vaurien alors qu’elle a mon argent, j’ai ramassé un tabouret à côté d’elle et je le lui ai frappé au niveau de l’oreille. Elle a perdu connaissance et moi-même j’étais étonné de ce qui m’a poussé à agir ainsi. Je l’ai un peu observé pendant quelques secondes et ma colère a encore augmenté parce que je me disais que tu as foutu ma vie en l’air, car je savais bien que ma vie était foutue à cause de mon geste. J’ai donc pris le couteau dans mon sac et j’ai tranché sa gorge. Je suis immédiatement allé aux toilettes pour nettoyer mes mains. J’ai ensuite repris mon sac, et j’ai aussi ramassé un parfum, une montre et un ordinateur dans la chambre et je suis parti », raconte le suspect ce vendredi 28 septembre.

Selon Nguele Nguele Jean-Michel, l’arrogance affichée le soir des faits par la victime l’aurait poussé à commettre son forfait. D’autant plus que d’après lui, elle lui devait une somme de 200. 000 francs CFA. « J’avais passé la journée à l’appeler et elle  ne décrochait pas le téléphone, alors je me suis dit pourquoi autant de mépris, d’insubordination. C’est ce qui m’a inspiré à acheter le couteau », confie-t-il.

Christelle Mfegue Onana détenait deux licences, en comptabilité et en droit public. En 2012, elle a été admise à la section Impôts de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature, cycle B. Elle en est sortie diplômée en 2014 et a été affectée à la direction générale des impôts.

Son petit-ami, quant à lui, était sans emploi. Information qu’il s’était abstenu de communiquer à sa compagne. Au contraire, il lui avait fait croire qu’il était cadre à la Société nationale de raffinerie (Sonara). Elle aurait tout découvert.

La dépouille de Christelle Mfegue Onana avait été retrouvée aux environs de 10 heures le 17 janvier. La police avait été immédiatement saisie. Le suspect, recherché depuis huit mois, a finalement été interpellé hier à la frontière entre le Cameroun et le Gabon.

Nguele Nguele Jean-Michel affirme regretter son geste, même s’il ne dégage aucune émotion à l’évocation de ces tristes événements.

L’Université de Bamenda confirme le meurtre d’un étudiant par des militaires

L’institution a révélé vendredi que la victime, étudiant en deuxième année de géographie, a été abattu dans un hôtel mercredi.

L’Université de Bamenda vient de confirmer, par inadvertance, que des militaires camerounais ont tué un civil le 11 juillet dernier. Il s’agit d’un de ses étudiant, le nommé Birli Cary Kusynyuy.

Dans un communiqué signé par le chef de la communication de ladite université, Victor Cheo, la était inscrit au département de géographie et de la planification.

La déclaration de l’Université de Buea visait à apporter un démenti sur une information relayée par la Bbc. Le média rapportait que des militaires avaient tué cinq étudiants de l’Université après les avoir fait sortir de leurs résidences.

Allemagne: un Camerounais condamné à perpétuité pour le meurtre de sa belle-fille

Nougni Marcel Laurier avait assené 28 coups de couteau à la fille unique de sa femme le 19 mai 2017. Trois jours plus tard, la gamine en était décédée.

La Cour d’assises de Karlsruhe en Allemagne a condamné, mardi, le nommé Nougni Marcel Laurier alias Léopold Asontia à une peine de prison à perpétuité. Celui-ci avait assené 28 coups de couteau à sa belle-fille âgée de sept ans au moment des faits le 19 mai 2017. Les blessures se sont avérées mortelles pour la petite Emilie.

Sa maman et elle avaient quitté le domicile familial quelques jours plus tôt. Elles s’étaient réfugiées chez une amie pour échapper aux violences de Nougni Marcel Laurier. Celui-ci avait fini par retrouver le domicile et s’y était présenté. En l’absence d’adultes dans la maison, il a agressé la petite Emilie.

 

 

 

 

Meurtre de gendarmes à Kousseri: l’agresseur aurait agi par «vengeance»

L’élève gendarme aurait tué le commandant de l’escadron 33 de Kousseri par balle pour le punir d’avoir refusé de favoriser son avancement en grade.

Les auditions de Jude Woumessi sont en cours au Tribunal militaire de Maroua depuis samedi, 15 juillet 2017, aux fins de déterminer les motivations qui ont conduit cet élève gendarme à tuer, par balles, le Capitaine Ondoua, commandant de l’escadron 33 à Kousséri, et trois autres gendarmes vendredi dernier.

Le quotidien Le Jour dans son édition du lundi 17 juillet révèle que cet élève gendarme aurait agi pour se «venger», de son supérieur hiérarchique à qui il reprochait de bloquer son avancement en grade. La même thèse avait déjà été soulignée par Journal du Cameroun vendredi. Le site indiquait alors que Jude Woumessi avait accusé son supérieur d’avoir fourni un mauvais rapport sur lui, ce qui avait eu pour conséquence de l’empêcher d’évoluer normalement dans sa carrière. En cause dans cette tragédie : une permission prolongée sans l’autorisation du capitaine Ondoua.

«Courant octobre 2016, j’étais souffrant et j’ai demandé la permission au co-escadron pour me rendre au CHU de Garoua. Il m’avait accordé quatre jours. A l’issue des examens, le medécin mévait demandé d’attendre cinq jours pour les résultats», se défend Jude Woumessi dont les propos sont rapportés par Le Jour.

C’est ainsi que vendredi, Jude Woumessi va se saisir d’un AK47, entre dans le bureau du capitaine Ondoua et lui tire une balle qui va s’avérer fatale, sors de là et croise la gendarme Mey-Bébé qu’il tue de six balles avant d’abattre également trois de ses collègues. «Lors de son audition, d’après une source, le gendarme Jude Woumessi n’a pas regretté son geste vis-à-vis du commandant mais  des autres victimes», précise le quotidien.

 

Cameroun: le meurtre de Eric de Putter toujours pas élucidé

Eric de Putter, coopérant français et enseignant en théologie a été assassiné à Yaoundé en 2012. Deux suspects ont été interpellés puis relâchés 14 mois plus tard, et depuis plus rien.

Cinq ans après le décès du Français Eric de Putter, toujours pas d’avancée dans les enquêtes menées au Cameroun. La veuve de cet enseignant, Marie-Alix de Putter, s’est épanchée sur son chagrin cette matinée de lundi, 10 juillet, sur les antennes de Radio France internationale.

Eric de Putter était au Cameroun en qualité de volontaire de la coopération. Il enseignait la théologie à l’Université protestante d’Afrique centrale dont le campus se trouve à Yaoundé. Il a retrouvé sans vie dans son domicile sis au sein de cette Université le 08 juillet 2012 après avoir dénoncé de nombreux dysfonctionnements au sein de cette institution. Ce dernier aurait succombé aux coups de poignards à lui infligés par son agresseur, sous le regard impuissant de son épouse.

Le 05 juillet 2016 les protestants lui avaient rendu hommage bien qu’à ce moment – comme aujourd’hui d’ailleurs – les circonstances sa mort restaient un mystère. Une enquête avait pourtant été ouverte à ce sujet par la police camerounaise. Un de ses étudiants avait été placé en détention préventive, de même que l’alors doyen de l’Université. Seulement, quatorze mois après, ces derniers ont été relâchés et depuis plus rien, la justice camerounaise semble s’être enlisée sur ce dossier.

 

 

La toile s’enflamme après la disparition de Mgr Jean-Marie Balla

 La mort supposée de l’évêque de Bafia suscite des passions sur les réseaux où les internautes sont partagés entre des théories de meurtre et des témoignages sur la personnalité du prélat.

Au Cameroun, la disparition de l’abbé Jean Marie Balla suscite bien des émotions. Après des informations relatives à un suicide présumé conforté par la phrase « je suis dans l’eau » laissé par le prélat dans sa voiture, les avis sont mitigés. Les Camerounais se livrent à toutes sortes de scénarii pour expliquer cette tragédie.  » Il s’est peut-être  enfui et a fait tout ce qu’on voit là pour créer une diversion. Les prélats par le billet des confessions ont beaucoup d’informations et des secrets. L’un des secrets peut avoir occasionné une chasse à l’homme et le prélat pour semer ses poursuivants a monté cette scène », analyse un internaute.

Sur la toile, deux autres thèses s’opposent : la première porte sur le meurtre du prélat tandis que l’autre ouvre le doute sur l’effectivité du décès du prêtre. Chacun y va de sa propre analyse.

«C’est un meurtre pure et simple, ils le savent et nous le savons : c’est un meurtre». «Toujours est-il qu’il faut ouvrir une enquête ne nous bornons pas à il s’est jeté dans l’eau pensons aussi à il a été assassiné et jeté dans l’eau»,déclarent certains internautes. «Toujours faire la distinction entre le décès et la disparition». « Moi je parlerai du décès quand le corps sera retrouvé . Donc il n’est pas encore mort à mon avis« . «A ma connaissance on n’a pas encore retrouvé le corps du prélat donc on ne peut encore parler de suicide ou de meurtre encore moins de décès. Pour l’instant il est porté disparu», soutiennent d’autres.

Pour d’autres abonnés des réseaux sociaux, l’heure est à l’optimisme. «Le mal du clergé c’est de mélanger religion et politique tant que le clergé sera englué dans cette voie il y aura toujours mort dans leur rang ce qui est dommage et pendant qu’on y est, vivement qu’on retrouve sain et sauf ce prêtre de Bafia.»

Des témoignages et autres messages de sympathie sont également publiés sur la toile. «J’ai connu cet évêque et j’ai travaillé avec lui en 2000 comme maître d’internat a Mvolyé et lui recteur. Effectivement, j’ai de lui l’image d’un homme solide, debout, équilibré, lucide et mesuré. L’homme que j’ai côtoyé ne serait pas capable d’un tel geste. C’est vrai, les hommes changent et l’homme est un mystère, mais je me permets ce doute pour avoir côtoyé cet homme au quotidien durant 10 mois. Certains détails me confortent dans mes analyses. 1. Il serait parti de l’évêché à 23 heures… or monseigneur etait farouchement opposé aux déplacements nocturnes. 2. Pour se suicidé, a t il besoin de parcourir 60 km? Alors qu’il semblerait qu’il avait l’autorisation du port d’arme. Il aurait suffi qu’il entrât dans sa chambre pour se tirer une balle dans la tête. 3. Monseigneur savait nager paraît-il. Un bon nageur choisirait-il ce mode opératoire pour se donner la mort? 4. C’est assez spectaculaire ce genre de mort. En plus, le message est léger, enfantin et digne d’un film de Nollywood. «Je suis dans l’eau».

« Ce caractère exotique du drame et cette analyse éclectique me portent vers le doute cartésien. Je doute parce que je veux connaître la vérité. Je doute parce que ma raison ne veut pas l’admettre. Je doute encore plus parce que monseigneur était un homme de foi, enraciné dans le message du christ, moulé par l’enseignement de l’église et convaincu de servir Dieu, le vrai Dieu. J’en doute également parce qu’en homme de foi, je crois en Dieu. Je crois aussi que ce beau reflet de l’image de Dieu que j’ai vu et côtoyé, et qui m’a conforté dans ma vocation n’aie pas pu, en si peu de temps, se dénaturer à ce point. Mais nous sommes des hommes. Et si c’était établie, cette thèse du suicide me ferait davantage approfondir le sens du mystère qui entoure nos vies », a publié une internaute sur sa page Facebook.

«Sérieux!je ne fais que lire des posts de moqueries depuis l’annonce de la mort de l’évêque de Bafia.
Vous devriez avoir honte, honte de vous moquer, honte de rire du malheur du prochain. Aucun de vous ne sait comment il quittera ce monde, au lieu de tourner cet événement si triste en dérision, vous devriez vous interroger sur vous-même. Je ne veux pas savoir ce qui s’est passé conduisant cet évêque à une telle extrémité si bien sûr la piste du suicide est avérée, mais il mérite un certain respect. Courage à sa famille et amis. Rip Prélat! Dieu reste le seul et unique juge», a déclaré une internaute sur Facebook.

Cameroun : il tue ses neveux dans leur sommeil à l’aide d’une hache

Le présumé coupable souffre de handicap mental depuis sa naissance.

Abdourahman Mai Koudi, la trentaine, est actuellement sous détention provisoire à la prison centrale de Garoua (Nord Cameroun). Le jeune homme est accusé du meurtre de ses deux neveux perpétré dans la nuit du 23 au 24 mai. Ce sont les voisins qui ont fait la découverte et appelé les gendarmes de la bourgade.

Abdourahman Mai Koudi souffre d’un handicap mental depuis sa naissance. Il suit régulièrement des traitements, mais n’est pas assez autonome pour vivre tout seul. Jusqu’à son interpellation, il occupait un logement dans la concession familiale, là où même son frère, Wada, lui avait confié la garde de ses deux enfants âgés de 4 et 6 ans. Celui-ci  s’était rendu avec son épouse au Nigeria pour assister aux obsèques de son beau-père. Wada connaissait bien les problèmes de santé de son frère. Il est difficile d’affirmer si le présumé coupable avait des antécédents violents. Mais, si tel était le cas, Wada aurait-il pris le risque de mettre en danger la vie de ses enfants?

Toujours est-il que, le 24 mai, les voisins de la famille ont fait la découverte des corps sans vie des enfants. Ils ont aussi trouvé, sur les lieux du crime, une hache ensanglantée, sans doute l’arme du crime. Les circonstances exactes ayant conduit au drame restent floues. Cependant, Abdourahman Mai Koudi a déclaré aux enquêteurs qu’il croyait avoir affaire à des agresseurs, raison pour laquelle il s’est « défendu ». Lors de son audition, n’ayant pas conscience des accusations portées contre lui, le présumé assassin  s’inquiétait davantage des travaux champêtres qu’il avait laissé en suspens.

 

Allemagne: un Camerounais tue sa belle-fille

La victime, huit ans, a succombé vendredi aux huit coups de couteau que le mari de sa maman lui assené.

Dans la ville de Karlsruhe en Allemagne, un Camerounais est aux arrêts pour le meurtre de sa belle-fille. Le concerné, un certain laurier, aurait assené huit coups de couteau à la fille unique de son épouse, lesquels se seraient avérés fatals pour l’enfant.

Selon l’information relayée sur les réseaux  sociaux, le scène se serait déroulé vendredi, 19 mai, en l’absence de la maman. Cette dernière avait quitté le domicile conjugal depuis plusieurs semaines pour se réfugier chez une amie avec sa fillette. En cause la violence et l’agressivité de son époux. Seulement vendredi, Laurier aurait repéré le domicile où logeait sa famille et s’y serait rué armé d’un couteau. En l’absence d’adulte pour le stopper, ce dernier s’attaque à sa belle-fille et lui assène huit coups de couteau.

France: une Camerounaise soupçonnée du meurtre de deux fillettes

Les premières constatations faites sur place par la police privilégieraient la mort par asphyxie des fillettes de trois ans et demi et dix-huit mois. Reste à préciser le mode opératoire et les motifs

Le drame s’est, semble-t-il, noué au petit matin de dimanche, 01er janvier 2017, rue du Général Mangin, à Nancy, quartier de la Chiennerie, dans un appartement du premier étage de l’entrée A du bâtiment Les Lilas. Même si les circonstances du drame restent à déterminer et à éclaircir, les premiers éléments confirmeraient bien la thèse du double infanticide.

Un double meurtre qui aurait été perpétré par la maman de deux fillettes. D’origine camerounaise, c’est la jeune femme qui a donné l’alerte, ce dimanche matin, aux alentours de 6 h, en composant le 17. Une fois sur place, les secours n’ont pu que constater le décès des deux enfants. L’aînée, qui allait fêter ses quatre ans dans deux jours, et celui de sa petite s ur, âgée, elle, de seulement de dix-huit mois.

L’hypothèse d’une mort par asphyxie
Hospitalisée, la mère de famille, âgée d’une vingtaine d’années, devrait être auditionnée rapidement. Tout comme d’éventuels témoins. Parallèlement, les examens médico-légaux des petites victimes permettront de déterminer les causes précises de leurs décès. Les premières constatations faites sur place par l’identité judiciaire privilégieraient une mort par asphyxie, aucun autre élément suspect n’aurait été relevé. Reste à préciser le mode opératoire et surtout ce qui a poussé cette maman à ôter la vie à ses deux enfants en ce jour de fête.


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Yaoundé: deux suspects aux arrêts pour le meurtre des s urs Chatap

Les présumés assassins des s urs Blandine et Lucie, tuées dans la nuit du 30 au 31 juillet 2016 au quartier Emombo dans la capitale camerounaise, ont été arrêtés par la police

Trois semaines après le drame ayant touché la famille Chatap, l’enquête introduite par les éléments de la Division régionale de la police judiciaire du Centre a abouti à l’interpellation des deux présumés auteurs de l’assassinat des deux s urs. Blandine et [Lucie Chatap] avaient été tuées à domicile dans la nuit du 30 au 31 juillet 2016 au quartier Emombo à Yaoundé, la capitale camerounaise.

Selon les forces de sécurité, les présumés meurtriers sont arrivés sur le lieu du crime vers 20h30. Une dispute entre le nommé Demoko Boris et sa cousine Blandine Chatap va mal tourner. La dame de 61 ans est alors assassinée à l’aide d’une arme blanche. Son bourreau va ensuite s’acharner sur la s ur aînée de sa première victime, Lucie, âgée de 67 ans.

Ledit drame s’est déroulé devant le papa des deux s urs, Chatap Émile. Malvoyant, ce dernier n’a pu observer la scène de ses yeux, ni appeler les secours. Démoko Boris, 39 ans d’âge, et son complice Tsoungui Henri Richard, 28 ans, vont donc s’enfuir en emportant une importante somme d’argent et des équipements domestiques. C’est le 11 août 2016 que la police a finalement mis la main sur eux.

Accusés de complicité dans ces meurtres, Demoko Moise, Mvounkep Gabriel et Mbassa Roméo ont également été arrêtés par les éléments des forces de l’ordre. Tous comparaitront devant un juge dans les jours à venir.


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Maroua: un homme tué, son bourreau en fuite

Le drame s’est produit dans la nuit de dimanche à lundi. Après avoir tiré à bout portant sur l’adjudant-chef Gérôme Bailasse, le maréchal de logis Francis Mvogo a pris la clé des champs

L’histoire rapportée dans le quotidien national, édition du mardi 12 janvier 2016, remonte à lundi dernier. Les faits se sont produits dans la nuit du 10 au 11, au lieu-dit « ministère du soya » à Maroua, chef-lieu de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Le maréchal de logis Francis Mvogo voulant se désaltérer, toquait avec insistance la porte d’un débit de boisson, où apparemment des consommateurs s’y abreuvaient.

Embêté par le vacarme orchestré par Le maréchal de logis, l’adjudant-chef Gérôme Bailasse, domicilié à proximité du débit de boisson, sort de chez lui et invite le maréchal de logis Francis Mvogo à décliner son identité. Au lieu de s’exécuter, il abat son interlocuteur par plusieurs coups de feu et prend la clé des champs.

L’adjudant-chef Gérôme Bailasse va quant à lui succomber à ses blessures, avant même que les secours aient pu le transporter à l’hôpital.

Une enquête a été ouverte et l’assaillant est actuellement recherché par les forces de maintien de l’ordre de la ville.


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Bafoussam: un jeune homme tue son père pour 40 000 F

Sans vie, le corps de Mathieu Simo, âgé d’une soixantaine d’années a été découvert mercredi dans une laverie au lieu-dit Akwa, par des éléments de la brigade Ter du chef-lieu de la région de l’Ouest

Agé d’une soixantaine d’années et promoteur d’un hôtel à Bafoussam, Mathieu Simo a été retrouvé mort mercredi, 12 novembre 2015. Son corps, sans vie, a été découvert dans une laverie au lieu-dit Akwa, en face de Jourdain Bar, par les éléments de la brigade Ter de la ville, chef-lieu de la région de l’Ouest.

La dépouille était dissimulée à l’aide de chaises dans son véhicule, un pick-up Toyota, immatriculée OU 721 AL. Sur les circonstances de son décès, il ressort de source policière que son fils, Cyril Kamga Simo, 18 ans, est l’auteur de l’acte.

Le crime s’est produit le 06 novembre dernier, après une empoignade entre le père et son fils. Auparavant, Mathieu Simo attendait que son fils vienne assurer la relève à l’hôtel. C’est autour de 21h que le fils est venu après avoir consommé de l’alcool avec ses amis à Akwa. En colère, son père attire son attention sur son attitude.

Le jeune homme engage une bagarre avec son géniteur à l’issue de laquelle ce dernier trouve la mort. La mère du présumé criminel, dont l’identité n’a pas été dévoilée, confie aux forces de maintien de l’ordre qu’il avait prémédité son coup car, deux jours avant, Cyril Kamga Simo reprochait à son père d’avoir réglé les salaires des employés sans payer le sien, à savoir 40 000 Fcfa.

Le mis en cause est passé aux aveux lors de son exploitation à la brigade Ter de Bafoussam. Il reconnaît avoir donné la mort à son père et instruit un chauffeur de transporter le véhicule à Akwa. Un avis de recherches a été lancé contre le chauffeur dont l’identité reste inconnue. Une enquête a également été ouverte afin de déterminer s’il a agi seul ou avec des complices.


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L’Onu condamne le meurtre d’un casque bleu camerounais en RCA

Des casques bleus de la Minusca ont été attaqués par un groupe armé lors d’une opération de recherche d’un criminel présumé, en application d’un mandat judiciaire du procureur de Bangui

Le Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Ban Ki-moon a condamné le meurtre d’un casque bleu camerounais de la Mission des Nations-unies multidimensionnelle intégrée pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca).

Le chef de l’Onu a également présenté ses condoléances à la famille endeuillée, au gouvernement et au peuple du Cameroun, souhaitant un prompt rétablissement aux blessés.

Un communiqué de l’Onu publié lundi à New York, a indiqué: « Le Secrétaire général déplore dans les termes les plus forts les attaques contre les soldats de la paix des Nations-unies et appelle à une action rapide pour traduire les auteurs de ce crime en justice ».

Ban Ki-moon a également appelé tous les groupes armés à respecter l’impartialité de la Minusca.

Le communiqué souligne que les casques bleus de la Minusca ont été attaqués par un groupe armé au cours d’une opération de recherche destinée à arrêter un criminel présumé, en application d’un mandat judiciaire du procureur de Bangui.

L’un d’eux a été tué et huit autres ont été blessés et trois suspects ont été arrêtés lors de l’opération.

Ban Ki-moon a réitéré l’engagement des Nations-unies à soutenir les autorités centrafricaines dans leur lutte contre la criminalité et de mettre fin à l’impunité, en droite ligne avec le mandat de la Minusca et dans sa zone de déploiement.


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Homicide à Yaoundé, une étudiante retrouvée morte

La jeune fille, âgée de 25 ans environ, aurait été victime d’un meurtre dans la nuit de lundi à mardi au quartier Jouvence

Nommée Tatiana Gaëlle Medjo Meye, le corps d’une une jeune fille a été retrouvé sans vie vers 5heures, dans la matinée de mardi, 23 juin 2015. C’était à près de 200m au lieu-dit Montée Jouvence, non loin de la maison familiale. Conduit à l’hôpital central, les spécialistes de la santé ont conclu qu’elle est morte de suite d’assassinat.

Selon l’un des frères de la victime, Etienne Kengue, le drame se serait produit tard dans la nuit, entre lundi et mardi. «C’est autour de 6h que j’ai fait la découverte du corps de ma s ur au carrefour. Les gens qui étaient à côté ne la reconnaissaient pas. A mon arrivée, je voulais voir cette dépouille comme les autres. Malheureusement, je me rends compte qu’il s’agit de ma s ur. Vu l’état du corps, elle serait morte dans la nuit», raconte-t-il.

Les parents de la victime expliquent que leur fille recevait ses amies du Lycée au restaurant de sa mère à quelques kilomètres de la maison. Cependant, sa mère avec qui elle était, est retournée plus tôt au domicile familial. C’est à 22heures passées que la famille va commencer à s’inquiéter du fait que la jeune fille ne soit pas encore de retour. Après plusieurs appels restés sans réponses, l’attente va se poursuivre jusqu’au lendemain mardi.

«Pour une étudiante de 25 ans environ, on ne peut pas dire que sortir avec ses camarades à 20h est un drame. Surtout que ses amies avec qui elle était avouent qu’elles se sont séparées à 22h. C’est difficile de nous exprimer. Nous souhaitons que la police attrape les coupables afin que justice soit faite», a déclaré un membre de la famille éplorée.

La regrettée Gaëlle Medjo était étudiante en science politique à Yaoundé II. Saisie, la Police judiciaire a ouvert une enquête.


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Le père d’Albert Ebossé réclame justice

André Bodjongo, géniteur du joueur camerounais décédé le 23 août dernier, affirme qu’il s’agissait d’un meurtre et pas d’un accident

C’est une histoire bien sombre qui n’a toujours pas connu son dénouement.

Le 23 août 2014, Albert Ebossé Bodjongo, joueur camerounais du JS Kabylie, meurt peu de temps après le match. La thèse officielle parle d’un objet reçu des tribunes, ayant causé un choc hémorragique fatal. Seulement, près d’un an après, le père de la victime affirme lui qu’il s’agissait d’un meurtre, et pas d’un accident.

Au micro de la BBC World Service’s Sportshour, André Bodjongo a réclamé justice. «Ce n’était ni une pierre ni un accident, mon fils a été assassiné. Depuis qu’il a été tué, ni le président du club ni même ses coéquipiers ne m’ont fait parvenir leurs condoléances. Personne. Moi, je ne réclame que la justice» a-t-il expliqué. «Les responsables du football mondial devraient s’assurer que le football reste un sport, pas une guerre. Si l’enquête est menée correctement, on trouvera ses assassins. Albert adorait son travail, il adorait le football», a-t-il confié, avant de dresser un bien triste bilan. «Albert a laissé une petite fille d’un an. Son grand frère, qui est mort il y a huit ans, a laissé derrière lui quatre enfants de moins de 20 ans. Et moi, je suis leur grand-père, j’ai déjà 75 ans. Je suis en larmes. Penser à tous ces enfants, ça me fait pleurer».

Albert Ebossé Bodjongo, ancien joueur camerounais du JS Kabylie.
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A Bafoussam, un homme poignarde sa femme devant leurs trois enfants

Refusant d’accepter le départ de sa femme, après 15 ans de vie commune, Achille Ngankap, quadragénaire, a ôté la vie à son ex-compagne mardi dernier

Achille Ngankap, quadragénaire, originaire de Bangou dans les Hauts plateaux, a mortellement poignardé sa concubine, Rode Kouangang, 30 ans, originaire de Bamendjou, dans le même département, le 15 avril 2014, devant leurs trois enfants dont l’aîné, âgé de 11 ans. Selon le témoignage de l’épouse du frère de Rode Kouangang, qui a rendu l’âme sur le chemin de l’hôpital régional de Bafoussam, c’est par jalousie que Achille Ngankap a commis ce meurtre.

Rode Kouangang est rentrée comme d’habitude de son travail d’hôtesse dans une société de téléphonie mobile à 18h. Rendue chez son concubin, avec qui ils avaient déjà passé près de 15 ans commune, elle a réitéré sa volonté de se séparer de lui du fait de nombreuses souffrances qu’elle aurait subies, expliquant avoir refait sa vie. C’est courroucé que le quadragénaire, qui a reçu un avis négatif à toutes ses demandes pour voir Rode rester dans sa maison, est allé chercher un poignard.

Sa compagne n’a eu que le temps de pousser un léger cri avant de perdre son sang sous le regard tétanisé de leurs trois enfants. Alertée par une voisine qui a suivi le cri de détresse de Rode, Flavine M., la belle-s ur de Rode K., se rend sur les lieux. Achille affirme spontanément que sa compagne est sortie de la concession familiale. Mais l’un des enfants va indiquer du doigt le chemin de la cuisine, où Flavine va retrouver Rode baignant dans une mare de sang. Achille N. a pris la clé des champs depuis ce forfait.


France: Aurélie Noubissi, la mère du défunt Kevin, a reçu la visite du Président de la république

C’est une mère digne, mais meurtrie, et un petit frère « sous le choc » que François Hollande a rencontré lundi dans le quartier de Granges à Echirolles

Suite au meurtre de deux jeunes de 21 ans vendredi 28 septembre dernier dans un quartier de la banlieue grenobloise, le président français a téléphoné aux deux familles de victimes, dont Aurélie Noubissi, pédiatre d’origine camerounaise. Dans la nuit du lundi 1er octobre, il a décidé de faire une visite surprise pour partager la peine des proches car touché par le sens des responsabilités dont fait preuve ces familles. C’était en compagnie de Manuel Valls, ministre de l’intérieur. Prévue pour une demi heure, la rencontre qui a duré un peu plus d’une heure était en huis clos. Aurélie, la maman de Kevin, sans être révoltée, dit ne pas toujours comprendre: c’est dur, c’est absurde. Pas parce que c’est la mort, mais c’est comme elle arrive, qu’on me donne des éléments rationnels, car j’en ai pas. Je dis plus jamais ça. Au sortir de cette rencontre, vers 21h, le président de la République a fait part de sa solidarité au nom de la France toute entière. Quant aux agresseurs, une fois appréhendés, ils seront traduits devant la justice pour recevoir la condamnation qu’ils méritent, a-t-il ajouté.

morts pour rien!
Tout commence vendredi 28 septembre à la sortie du lycée Marie-Curie d’Echirolles, un quartier des environs de Grenoble (commune française du département de l’Isère). Wilfried, petit frère de Kevin a une dispute avec un camarade à la sortie du lycée, pour une histoire de mauvais regard. Kevin exige à l’adversaire de son frère de s’excuser. Plus tard dans la soirée, alors que Kevin et Sofiane, son ami, vont dîner, ils sont lynchés dans un parc par un groupe d’une quinzaine de jeunes munis de manches de pioche, de marteau et de couteaux. Selon des témoignages, ces assaillants seraient des jeunes d’un autre quartier. Mais comme le rappelle aurélie Noubissi, il ne s’agit pas d’un règlement de comptes entre bandes rivales de quartiers. Il n’est pas un délinquant, il n’a jamais fait de trafic, c’est un garçon carré. Il ne s’agit donc pas d’une guerre entre bandes, comme certains ont pu le dire, assure la maman. Kevin était étudiant en master à Aix-en-Provence. Les deux amis d’enfance étaient inconnus des services de police et avaient grandi dans le quartier de la Villeneuve à Echirolles.

Ce mardi à 18 heures, une marche blanche est prévue en hommage aux deux jeunes. Et déjà, les premières arrestations ont eu lieu.

Aurélie Noubissi, pédiatre d’origine camerounaise, a perdu son fils Kevin suite à un lynchage
LE DAUPHINÉ/C. AGOSTINIS)/n

Cameroun: Revue de la presse du vendredi 26 août 2011

Eto’o Fils, présidentielle, recrutement spécial, cambriolage au contrôle supérieur de l’Etat et des prédicatrices interpellées pour meurtre…

Le nom d’Eto’o Fils alimente la majorité des conversations. Et la presse nationale n’est pas en reste. Le quotidien Mutations titre: «Anzhi Makhachkala le nouveau club de Samuel Eto’o ». Selon le journal:après la visite médicale à Rome, le buteur de l’Inter Milan déposera finalement ses valises à Anzhi Makhachkala. Le quotidien bilingue national Cameroon Tribune explique que: l’Anzhi Makhachkala a été fondé en 1991 et est monté pour la première fois en division d’élite en 1999 avant de redescendre en 2002. Après sept ans, le club remontera en première division. Le club n’a remporté aucun trophée majeur même s’il a été finaliste de la coupe en 2001. Mais sa véritable histoire s’est écrite lorsque l’oligarche Suleyman Kerimov a acheté le club le 18 janvier 2011. Le quotidien Le Jour annonce alors que: « 13 milliards pour s’offrir Eto’o ». Car: le club russe d’Anzhi Makhachkala a cassé sa tirelire pour recruter le capitaine des Lions Indomptables qui deviendra le joueur le mieux payé de la Terre. Le journal a également donné la parole au public en leur demandant: « Si vous étiez Eto’o, que feriez-vous de votre fortune »? Certains répondent qu’ils feront des dons aux pauvres, d’autres pensent qu’ils doivent construire des stades, et un troisième groupe est sûr qu’il ne perdrait pas la tête. Le Jour ajoute aussi que:le capitaine des Lions Indomptables, Samuel Eto’o fils, désormais se rendra à son travail en jet privé chaque jour. Il partira de sa datcha de Moscou (villa en russe, ndlr) de 900 m2. De là, il va rejoindre ses coéquipiers du Fc Anzhi, à chaque match qu’ils joueront à Makhatchkala la capitale du Daguestan. Pour le quotidien La Nouvelle Expression c’est: «Anzhi Makhachkala : Quel avenir pour Eto’o »? Le journal dit que: l’annonce de la venue probable de Samuel Eto’o à l’Anzhi Makhachkala pour un salaire record d’environ 20 millions d’euros divise la Russie.

La politique cette semaine est toujours marquée par la présidentielle de cette année. Cameroon Tribune écrit: « Eyebe Ayissi interpelle Tansparency International sur l’inscription des électeurs par Sms ». Selon lui: il n’a jamais été question pour Transparency International Cameroun (TI-C) d’inscrire les Camerounais sur les listes électorales. Me Charles Nguini, président de la branche nationale de l’ONG, a tenu à le préciser lundi au sortir de l’audience avec le ministre des Relations extérieures. Mutations estime que: « Présidentielle 2011: René Sadi envoie les intellectuels au front médiatique ». Car:à Akonolinga, le Sg du comité central du Rdpc les a invités à défendre les idées du chef de l’Etat sur les ondes. Le journal ajoute que: « Présidentielle 2011: Le Bureau politique de l’Undp exige la candidature de Bello Bouba». Puisque:l’instance, qui s’est réunie à Yaoundé, estime que le parti ne peut pas répondre du bilan du Renouveau. Le Jour annonce aussi que: «Cndhl pour une élection transparente» parce que:la Commission des droits de l’Homme a réuni les acteurs nationaux à Yaoundé pour échanger sur la présidentielle de 2011. Pour La Nouvelle Expression: « Inscription sur les listes électorales: Paul Biya et Fru Ndi créent le blocage ». A une semaine de la fin de l’échéance, certains Camerounais attendent que les deux leaders se prononcent pour s’inscrire dit-elle.

Le recrutement spécial des 25000 à la fonction publique refait surface. Mutations titre: « Recrutements des 25.000: Près de 24.000 dossiers litigieux enregistrés ». pour le journal: des vérifications spécifiques ont été conduites auprès de certains organismes et ont permis de débusquer 23.804 candidats dont les dossiers présentent les anomalies suivants: 7.408 cas de changement d’âge, de substitution d’identité, de double identité et d’usurpation de la nationalité camerounaise, 3.153 cas de dépassement d’âge, 110 cas de dépôt multiple, 13.133 cas de fiche de candidature mal remplie ou présentant des informations inconsistantes ou incohérentes selon le Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme administrative (Minfopra), Emmanuel Bondé. Pour Le Jour ce sont: « Les exclus des 25 000 emplois ». Car:les Camerounais disposant déjà d’un emploi ne devront pas faire partie des 25 000 personnes qui seront recrutées dans la Fonction publique. D’après les indications du ministre Emmanuel Bondé, les titulaires d’un matricule-solde dans l’administration publique, les salariés des établissements publics et les bénéficiaires d’un contrat de travail à durée indéterminée dans le secteur privé seront systématiquement exclus du processus.

Une autre affaire, le cambriolage au Contrôle Supérieur de l’Etat n’est pas passé inaperçu dans certains journaux. Mutations informe d’abord que: « Cambriolage: Un coffre-fort du Contrôle supérieur de l’Etat emporté». des centaines de millions de Fcfa retirés quelques jours plus tôt du Trésor s’y trouvaient gardés a-t-il dit. Pour La Nouvelle Expression finalement: « Contrôle Supérieur de l’Etat: Les bandits interpelés à Douala ». Elle continue:les deux qui sont tombés dans les filets des éléments de la gendarmerie trainaient un sac plein de millions de nos francs. Victor Fotso (aucun lien avec le milliardaire de Bandjoun) et Jean Paul Soman ont été rattrapés par les éléments de la gendarmerie nationale au quartier Bépanda de Douala. Dès qu’ils ont senti qu’ils étaient suivis, ils ont tenté de s’enfuir à bord d’une motocyclette. Pendant la course poursuite, ils sont blessés par leurs poursuivants et neutralisés. Mutations a ajouté que: « Contrôle supérieur de l’Etat: Le coffre-fort emporté par les cambrioleurs retrouvé ». Mais:les enquêteurs s’activent toujours pour retrouver les centaines de millions de Fcfa qui s’y trouvaient.

Le fait de société cette semaine est publié par Mutations et intitulé: « Crime: Des prédicatrices interpellées pour meurtre à Douala ». Voilà l’histoire: Jacqueline Tsengan, Marthe Tsala et la prénommée Brigitte ont été déférées vendredi 19 août 2011 en fin de matinée à la prison centrale de New-Bell à Douala, après un séjour dans les locaux de la Division régionale de la Police judiciaire pour le Littoral (Drpjl). Les trois femmes sont accusées de coaction et d’assassinat de la petite Abigaïl Engomè, âgée de 16 mois avant sa mort. Les présumées assassins ont, aussitôt leur forfait, procéder à l’inhumation de la défunte au quartier Pk 23, sur le terrain appartenant à Jacqueline Tsengan, sans en informer les parents de l’enfant. Les trois femmes appartiennent, apprend-on, à une église dite de réveil appelée «Les guides de l’univers» dont le siège se trouve au quartier Makèpè. Selon les déclarations des trois femmes, la petite Abigaïl était malade lorsqu’elle leur a été emmenée par sa grand-mère. Elles ont procédé à diverses séances de prières durant des semaines. Elles ont expliqué que l’enfant souffrait d’une maladie mystique qui ne pouvait être soignée que par la prière, confie un officier de police à la Drpjl. Mais Abigaïl Engomè n’a pas pour autant retrouvé la santé. La petite va finalement rendre l’âme la semaine dernière. A la question de savoir pourquoi elles ont agi sans le consentement des parents de l’enfant, les trois femmes vont déclarer aux enquêteurs qu’elles ont procédé ainsi après avoir reçu «le message de Dieu». Les parents, informés, vont saisir la police. Et c’est le commissariat du 10ème arrondissement qui se saisit de l’affaire. Après l’obtention des premiers éléments de l’enquête, les trois complices vont être transférées à la Drpjl sur les instructions du â€,commissaire Oumarou, avant leur déferrement. Deux d’entre elles sont des repris de justice.

Le recrutement spécial des 25000 fonctionnaires au Cameroun continue d’alimenter les journaux
quotidienmutations.info)/n

Nouvelle tentative d’assassinat sur une prostituée camerounaise en France

Les actes subis rappellent ceux qui avaient entrainé la mort de Dorothée Nnomo-Rey en mars dernier

Une attaque similaire à celle il y a quelque temps de Dorothée Nnomo Rey
Une autre camerounaise a été victime d’une agression au couteau dans la localité de Chalon en France, a-t-on appris des médias français. L’agression a eu lieu samedi 2 avril et la victime est présentée comme étant une prostituée. le parquet de Chalon a ouvert lundi une information judiciaire (enquête) pour tentative d’assassinat contre X. La victime qui a échappé de peu à la mort en recevant un coup de couteau au thorax est toujours hospitalisée. Un juge d’instruction chalonnais a été saisi et l’enquête des gendarmes se poursuit. Selon les médias français, les enquêteurs semblent trouver des similitudes troublantes avec le crime de Dorothée Nnomo-Rey, tuée de 30 coups de couteau. Comme la nouvelle victime, Dorothée n’avait pas subi d’acte sexuel et sa camionnette n’avait pas été forcée. L’affaire préoccupe aujourd’hui d’autant plus que les enquêtes ne débouchent encore sur aucune piste. Pour l’instant, la police de la localité semble ne négliger aucune piste. Le 10 février un important réseau de prostitution animé par des camerounais avait été démantelé dans la même région de Chalon. « Il peut y avoir des liens entre ces affaires, faisait remarquer Bénédicte Masson, substitut du procureur à Chalon. Ce qui peut faire pencher vers cette hypothèse, ce sont les origines de la victime, et le fait qu’elle se prostituait ». Même si jamais Dorothée Nnomo-Rey n’a été citée dans l’affaire du réseau démantelé à Chalon, ni même entendue comme témoin.

L’enquête cependant n’exclut aucune piste et procède à de nombreuses vérifications, « Nous étudions précisément les faits et beaucoup de témoignages, poursuit-elle. Nous voulons savoir ce qui s’est passé dans les heures et les jours précédant le crime, et élucider certaines questions, comme la raison pour laquelle Dorothée Nnomo-Rey avait récemment changé d’emplacement de travail », a insisté Bénédicte Masson. Aux dernières nouvelles, aucune interpellation n’a été réalisée. Les investigations des gendarmes se poursuivent activement avec les vérifications techniques qui succèdent aux auditions de l’environnement de la victime. Plusieurs téléphones portables appartenant vraisemblablement à la camerounaise ont été saisis par les enquêteurs dans le fourgon qui n’a donc pas été « nettoyé » par l’auteur ou les auteurs du crime. Les camerounaises agressées sont elles la victime d’un client psychopathe, d’un règlement de comptes d’un « gang » de prostituées africaines ou d’une concurrence mal vécue ? Les questions demeurent sur le mobile de ces crimes dont les coups de couteau mortels témoignent d’un acharnement synonyme d’une vengeance. Le fait que la nouvelle victime ait survécu pourra apporter une voie de solution aux enquêteurs. Les traces d’ADN laissés sur la victime et même son témoignage pourront aider à faire avancer les choses.

C’est dans le village de Uchizy que cette camerounaise a été poignardée
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