Cameroun : l’armée neutralise quatre terroristes dans l’attaque d’un poste militaire

Les forces de défense ont riposté à une attaque des terroristes au poste militaire de Goldavi dans le département du Mayo-Tsanaga.

Quatre terroristes de la secte islamiste Boko Haram ont été tués dimanche 04 juin 2023 au cours de l’attaque d’un poste militaire en matinée. L’attaque a eu lieu dans la localité de Goldavi, commune de Mayo-Moskota, département du Mayo-Tsanaga, région de l’Extrême-Nord. La riposte des soldats a conduit à la mort de ces quatre et de nombreux autres ont été blessés. Du côté des l’armée, l’on enregistre aucune perte en vie humaine, informe nos confrères de Koaci.

Cette attaque survient quelques jours après celles de Mora et de Zigague qui ont fait sept morts dont un civil et deux terroristes, un soldat, un policier et deux agents de la douane. Cette autre attaque qui porte à cinq les assauts de Boko Haram dans l’Extrême-Nord Cameroun entre mai et début juin. Cette série d’intrusion des assaillants démontre du retour en force des terroristes qui n’ont pas beaucoup fait parler d’eux ces derniers mois.

Cameroun : sept morts dans deux attaques terroristes à l’Extrême-Nord

Des hommes armés non identifiés ont attaqué un poste de contrôle mixte à l’entrée de la ville de Mora dans la nuit du 29 au 30 mai 2023. Une autre attaque a eu lieu à Zigague aux environs de 23 heures.

Les images font le tour de la toile. Quatre cadavres sont couchés au sol ou sur des lits, gisant sur du sang. D’autres présentent les membres inférieurs d’un corps déchiqueté. Un message accompagne les photos. Il informe de la mort de quatre personnes au poste de contrôle mixte Police, Gendarmerie, Douane et Eau et forêt, situé à l’entrée de ville de Mora. C’est dans le département du Mayo-Sava, région de l’Extrême-Nord. L’attaque non revendiquée a eu lieu dans la nuit du 29 au 30 mai 2023.

D’après des sources concordantes, des hommes armés considérés comme appartenant à la secte terroriste Boko Haram ont fait irruption à ce poste de contrôle et ont ouvert le feu. Un civil, un policier et deux agents de la douane ont perdu la vie. Toujours selon des sources, des assaillants ont encerclé le village et incendié le poste de contrôle. Ils ont replié à Adakele, un autre village voisin avant l’arrivée des renforts de l’armée.

Vers 23heures le 29 mai 2023, une autre attaque perpétrée à Zigague sur la route de Kousseri, dans l’arrondissement de Waza, département du Logone et Chari, région de l’Extrême-Nord, a fait trois morts. Il s’agit du soldat de première classe Alain Guigolo du côte de l’armée régulière et de deux membres de Boko Haram. L’armée a récupéré deux armes AK47, tandis que les assaillants ont emporté une arme M21.

Depuis le début des attaques de la secte islamiste Boko Haram dans l’Extrême-Nord Cameroun en 2012, la ville de Mora a subi plusieurs exactions. Le 20 septembre 2015, cinq personnes dont les deux femmes portant des charges explosives ont perdu la vie dans un double attentat à Mora. Le 1er juillet 2017, quatre kamikazes ont actionné leurs explosifs dans la ville, emportant la vie d’une femme. Dans la nuit du 13 au 14 novembre 2019, une personne a été tuée dans le village Makoulahé à 18km de Mora.

Cameroun : accident de la circulation dans la mission ministérielle en visite à l’Extrême-nord

Le ministre de l’Habitat et du Développement urbain et la directrice de la protection civile parmi les blessés.

Il y a eu un accident ce samedi matin sur la route de Mora (région de l’Extrême-nord du Cameroun). Le carambolage de véhicules appartient à la délégation de sept ministres en ce moment en visite dans la région, pour constater les dégâts causés par les pluies diluviennes qui s’abattent sur la région depuis plusieurs semaines.

L’accident est survenu alors que la délégation de ministres se rendait à Kaï-Kaï, en visite sur les travaux de bitumage de la route Maroua-Bogo.

Selon les premiers constats, c’est l’état de la route et la vitesse du cortège qui sont en cause dans cet accident intervenu à près de 10 km de Mora.

Lire aussi :: Inondations dans l’Extrême-nord : pas moins de sept ministres déployés à Maroua

Le bilan fait état de 13 blessés graves et légers, parmi lesquels la ministre de l’Habitat et du Développement urbain, Célestine Ketcha Courtès et Mariatou Yap, directrice de la Protection civile au ministère de l’Administration territoriale. L’on compte également de nombreux soldats du Bataillon d’intervention rapide (BIR) chargés de la protection du convoi. Le délégation a repris la route pour Waza.

Cameroun/Boko-Haram: MSF constate un «retour progressif de la sécurité» à l’Extrême-Nord depuis 2018

Indicateur de cette situation, la baisse du nombre de patients dans les hôpitaux, à l’image de l’hôpital de district de Mora qui accueillait des Nigérians fuyant les terroristes

 

Les dommages infligés aux populations par les terroristes du groupe nigérian Boko-Haram – auquel le Cameroun a déclaré la guerre en 2014 – se sont atténués, selon le constat fait par Médecins sans Frontières (MSF) dans son Bulletin d’informations d’avril-juin 2020 partagé à JournalduCameroun.com cette semaine.

Illustration de cette accalmie : la baisse du nombre de patients affluant à l’hôpital de district de Mora, dans le département du Mayo-Sava

En 2015, MSF ouvrait un projet au sein de l’hôpital de district de Mora pour répondre aux besoins des populations qui avaient fui leurs villages près de la frontière nigériane en raison du conflit […] La gestion d’afflux massif de blessés faisait également partie de notre appui. Mais en raison du retour progressif de la sécurité dans la région depuis 2018 et du nombre élevé de patients provenant du district voisin de Kolofata (42% en 2019), MSF a décidé en janvier 2020 de se désengager progressivement de Mora pour soutenir l’hôpital de district de Kolofata, où les besoins en matière de santé sont encore plus criants », relève l’organisation dans son bulletin d’informations.

Boko haram: attentat à Meme (Cameroun)

Ce vendredi matin, peu avant 7h, une explosion a retenti dans la localité située à 13km de la ville de Mora.

Les populations de Meme (dans le Mayo Sava) ont eu un réveil brutal ce vendredi 28 juillet. Des kamikazes, des femmes, sont rentrées dans la petite ville. Sans doute repérée, l’une d’elles a fait sauter sa charge explosive. Elle est morte. Deux autres kamikazes ont également été emportée par l’explosion. Une quatrième terroriste aurait été abattue par un policier. On n’en sait pas plus sur l’ampleur des dégâts. Le bilan serait en cours en ce moment et pourrait s’alourdir. Mais déjà, de source généralement bien informée, Journalducameroun a appris qu’en dehors des quatre kamikazes, une civile aurait perdu la vie après cette intrusion.

Meme est situé à 13km de la ville de Mora, dans la région de l’Extrême-nord du Cameroun. Cette localité accueille de nombreux déplacés nigérians et victimes de la guerre contre Boko haram. Le 19 février 2016, Meme avait déjà été la cible d’un attentat-suicide à l’origine d’un bilan lourd : au moins 20 morts et une cinquantaine de blessés.

Le dernier attentat kamikaze dans l’Extrême-nord date d’il y a une semaine. Le vendredi 21 juillet 2017, vers 20h45 à Dabanga (arrondissement de Waza), une terroriste repérée par un membre du comité de vigilance a déclenché la bombe qu’elle portait. Le vigile et la terroriste sont morts sur le champ, quatre personnes ont été blessées et évacuées à Kousséri.

L’ambassadeur de France au Cameroun en visite à l’Extrême-nord

Gilles Thibault s’est, entre autres, rendu au chevet des victimes du récent attentat de Waza.

Gilles Thibault, l’ambassadeur de France, se trouve à l’Extrême-nord(Cameroun) en ce moment. C’est sa troisième visite dans la région  depuis son arrivée au Cameroun. Ce lundi 17 juillet, il s’est rendu dans la ville de Mora, qui est régulièrement le théâtre d’attentats meurtriers. Une zone également exposée à la précarité, à la faim et, surtout, à la malnutrition, en raison de l’insécurité permanente qui paralyse les activités des ménages.

D’où cette visite de l’ambassadeur au Centre nutritionnel ambulatoire supplémentaire et au Centre nutritionnel thérapeutique interne de Mora, des structures situées à l’hôpital de district de la ville. Le diplomate est allé s’assurer de l’évolution de ces projets engagés avec l’Unicef, dans la lutte contre la malnutrition.

Ce déplacement de Gilles Thibault n’a, en effet, rien d’anodin. La France apporte une aide financière de 500 000€ (soit environ 328 millions de francs CFA) à l’Unicef dans le cadre de la réponse à la crise nutritionnelle pour prévenir et soigner la malnutrition aiguë chez les enfants de moins de 5 ans. Félicitée Tchibindat, la représentante de l’Unicef au Cameroun, fait d’ailleurs partie de la délégation actuellement en déplacement dans l’Extrême-nord, malgré les menaces sécuritaires qui pèsent dans la région.

L’ambassadeur de France au Cameroun s’est également rendu, ce lundi 17 juillet, au chevet des victimes de l’attentat de Waza, l’un des plus meurtriers depuis le début de l’année. En effet, le 12 juillet dernier, deux jeunes filles se sont introduites dans un quartier commerçant de la ville de Waza.  L’une d’elles est entrée dans une salle de jeux vidéo pleine de jeunes, a actionné sa charge explosive et tué sur le champ au moins 14 personnes.

La visite de l’ambassadeur de France dans l’Extrême-nord va se poursuivre mardi.

Au moins trois morts dans des inondations au Cameroun

Une forte pluie s’est abattue sur la région de l’Extrême-Nord lundi causant de nombreux dégâts matériels et une centaine de blessés.

La commune de Mora – dernière ville-étape sur la route entre Maroua et N’Djaména au Tchad est submergée par les eaux de pluie. Depuis samedi, de grandes pluies ne cessent de s’abattre sur la commune éponyme, causant, selon certaines sources contactées sur place, la mort de trois personnes, une centaine de blessés et d’énormes dégâts matériels.

«Il a plu abondamment samedi, même dimanche et toute la journée de lundi, la pluie ne faisait que tomber. Les villageois ont beaucoup perdu ici, j’ai vu des gens pleurer face aux dégâts. Les maisons sont dans l’eau», indique une source jointe au téléphone.

D’après des sources militaires, des pluies de grande envergure sont également tombées dans la commune de Makary, dans la région de l’Extrême-Nord et le département du Logone-et-Chari. Cette circonscription, située à proximité de la frontière avec le Nigeria et le Tchad, fait également l’objet de fortes inondations.

Cameroun : quatre morts dans un attentat-suicide

Deux terroristes ont été repérées par des vigiles de Homaka, localité située à une dizaine de kilomètres de la ville de Mora.

Lundi 03 juillet, aux environs de 20h30, un vigile du village Homaka dans l’Extrême-nord Cameroun, remarque deux femmes qui ne lui sont pas familières. Celui-ci se rapproche d’elles afin de les identifier. Pour ce faire, le vigile leur pose quelques questions auxquelles les femmes répondent maladroitement. Voyant leur hésitation, le membre du comité de vigilance se méfie. Un autre vigile rentre dans l’échange et somme son collègue de tirer sur les étrangères.

Paniquée, l’une des terroristes court se réfugier dans une case située non loin de là. L’autre active sa charge explosive, se tue et blesse les deux membres du comité de vigilance. La kamikaze, s’étant enfuie, décide alors de sortir de sa cachette pour ameuter les populations. Elle crie à la bombe. Curieux, les habitants du village du Cameroun se rapprochent d’elle pour découvrir ce qui s’est passé, ne sachant pas qu’elle est une terroriste. Celle-ci attend d’avoir le plus de personnes autour d’elle pour déclencher sa charge explosive. La deuxième explosion tue la kamikaze, en plus de deux habitants de cette localité, venue s’enquérir de la situation après la première détonation. Dix-neuf personnes ont été blessées. Quatre d’entre elles sont gravement touchées.

 

Boko haram : cinq morts à Mora (Cameroun)

Quatre kamikazes ont fait sauter leurs engins explosifs ce samedi matin, tuant une riveraine.

Ce samedi 01er juillet, les habitants du quartier Ngalbi, dans la ville de Mora (Extrême-nord Cameroun), ont repéré trois présences suspectes. Ils ont aussitôt alerté le 42ème bataillon d’intervention motorisé, qui est intervenu tout de suite. Démasquées, deux kamikazes ont déclenché les bombes qu’elles transportaient, se tuant sur le champ et faisant un blessé. La troisième a couru se cacher dans la maison d’une sexagénaire du nom de Madjile. Elle y a fait sauter son engin explosif. L’explosion a tué la kamikaze, la sexagénaire et détruit la maison dans laquelle la terroriste avait trouvé refuge.

Après ces explosions, une autre a retenti peu après 6h30, toujours au quartier Ngalbi. Une kamikaze, cachée dans un recoin, a activé sa bombe parce qu’effrayée par un serpent.

Pour préciser le contexte, demain dimanche est le jour du grand marché à Mora. D’après nos sources, les kamikazes se prépositionnaient pour faire un carnage à cette occasion. Elles en veulent  pour preuve le nombre de terroristes déployées ce samedi à Mora. Habituellement, Boko haram envoie deux kamikazes pour perpétrer des attentats suicides et tuer les populations. Mais, depuis deux ou trois semaines, l’organisation fait grimper le nombre de bombes humaines déployées en terre camerounaise.

 

Cameroun : un soldat tué à Wambache

Il est tombé dans une embuscade tendue par des membres de la secte Boko haram, ce mardi 27 juin.

Le soldat de première classe Abdoulaye Oumarou a perdu la vie ce mardi matin, aux environs de 7h. Il est tombé dans une embuscade sur une route de Wambache, localité située dans l’arrondissement de Mora, à la frontière du Nigeria. Le militaire s’y était aventuré avec un de ses camarades de la Force multinationale mixte. D’après nos informations, tous deux étaient permissionnaires pour cette journée.

Journalducameroun.com n’a pas encore obtenu des informations plus précises sur l’attaque. En revanche, l’on sait que les militaires camerounais ont été surpris par des terroristes à leur passage. Les membres de la secte, dont on ignore le nombre pour le moment, ont tué le soldat de première classe Abdoulaye Oumarou, et pris son arme. Le second militaire camerounais aurait réussi à s’échapper. Cette dernière information reste tout de même à confirmer.

Cameroun : le Mindef célèbre le Ramadan dans l’Extrême-nord

Joseph Beti Assomo s’est rendu à Kolofata, dans le but d’apporter du réconfort aux populations et aux soldats en poste dans cette ville.

Le ministre délégué auprès de la présidence de la République chargé de la Défense est à l’Extrême-nord depuis le samedi 24 juin 2017 pour une visite de travail de deux jours. Il va passer la fête du Ramadan dans cette partie du pays. Le membre du gouvernement a assisté à la grande prière du Ramadan à Maroua ce dimanche.

Samedi, il s’est rendu à Kolofata, alors qu’un attentat y a été déjoué vendredi, aux environs de 6h20.  Une femme a tenté de s’infiltrer dans le camp des réfugiés nigérians de la ville. Elle a été repérée par un vigile, puis abattue.

Mardi, toujours à Kolofata, onze personnes -dont deux kamikazes- sont mortes après l’explosion d’une bombe humaine. Trois enfants ont également perdu la vie après cette attaque.

Conscient des menaces sécuritaires qui pèsent sur la région, Joseph Beti Assomo s’y est rendu en visite de travail, pour faire le point sur les opérations militaires en cours dans la lutte contre la secte Boko haram.

A Kolofata, Joseph Beti Assomo a réconforté les troupes, leur a dit toute la reconnaissance de la nation et les a encouragé à poursuivre leur mission de défense de l’intégrité des frontières du Cameroun.

Le ministre de la Défense, accompagné de quelques hauts gradés de l’armée camerounaise, est également allé à Kolofata pour transmettre des dons en denrées de première nécessité du chef de l’Etat aux populations de cette partie du pays. Celles-ci sont confrontées à la menace permanente d’incursions sournoises de bombes humaines. Depuis trois mois, Kolofata est le théâtre d’attentats suicides au moins une fois par semaine.

Joseph Beti Assomo s’est également rendu à Mora, samedi, où il a rencontré les soldats et les populations.

La dernière visite de Joseph Beti Assomo dans les villes de Kolofata et Mora date de décembre 2015. Deux mois après sa nomination comme ministre de la Défense, il avait passé le réveillon de la Saint-sylvestre 2015 à Kolofata, aux côtés des troupes. Une action qui avait fait grimper sa cote de popularité auprès des camerounais.

Cameroun: deux personnes tuées dans un attentat-suicide

L’attaque, survenue à Limani, a également fait cinq blessés. Trois sont gravement touchés.

Jeudi soir, deux personnes sont mortes dans un attentat-suicide survenu à Limani, dans l’arrondissement de Mora (région de l’Extrême-nord), proche de la frontière du Nigeria. Une source bien informée indique que la kamikaze, en provenance de Tarmoa au Nigeria, s’est faufilée dans les vergers du domicile de Moudou Dala, situé à côté de l’école primaire de Limani. La terroriste est ensuite entrée dans la maison où la famille était regroupée pour le repas du soir et a activé sa charge explosive. Selon nos sources, l’attentat a tué la kamikaze et un enfant âgé de trois ans. Cinq personnes ont également été blessées au cours de cette attaque. Trois d’entre elles, gravement touchées, ont été transportées à Maroua, tandis que les deux autres sont prises en charge à Mora.

La dernière attaque meurtrière à Limani date du vendredi 12 mai 2017. Peu avant 6h du matin ce jour-là, deux kamikazes ont été repérées. La première a aussitôt fait sauter sa bombe. La deuxième a tenté de fuir. Un membre du comité de vigilance est mort en essayant de l’attraper.

 

 

Trois kamikazes se donnent la mort à Mora et Kolofata

Les terroristes ont tenté de faire des victimes dans ces villes respectives aux premières heures de ce vendredi 09 juin.

La nuit a été courte pour les populations du quartier Guirvala, dans la ville de Mora. En effet, ce vendredi 09 juin, aux environs de 3h du matin, une présence suspecte a été repérée. Une patrouille des militaires du 42ème bataillon d’infaterie motorisée, accompagnée de membres du comité de vigilance local, a détecté un mouvement étrange. A cette heure-là, une moto dépose un passager avant de repartir à toute vitesse.

Après avoir sommé l’individu à moto de s’arrêter, les militaires ont ouvert le feu dans sa direction pour le freiner ou le neutraliser. Voyant la réaction des militaires, le passager préalablement déposé a activé la charge explosive qu’il portait, ce qui a déclenché une forte explosion.

Quelques heures plus tard, c’est à Kolofata que deux terroristes se sont fait exploser. Selon nos sources, ils auraient paniqué en voyant sortir un blindé du camp de l’opération alpha.

 

Cameroun : attentat-suicide dans l’arrondissement de Mora

Les terroristes essayaient d’entrer dans la ville lorsqu’elles ont été interceptées par un vigile de la localité de Djakana.

Ce jeudi 01er juin, vers 06h du matin, un attentat suicide a eu lieu à Djakana, localité située à 2km de Limani, dans l’arrondissement de Mora (région de l’Extrême-nord).  Les terroristes, deux jeunes filles, ont été repérées par l’un des membres du comité de vigilance. Paniquée, l’une d’elles a immédiatement activé sa charge explosive et s’est tuée sur le champ. L’explosion a mortellement blessé l’autre terroriste, qui a été abattue quelques minutes après par les militaires du Bataillon d’intervention rapide de Limani. L’attentat-suicide de ce 01er juin a également blessé deux membres du comité de vigilance, dont celui qui avait repéré les terroristes.

Quelques heures avant l’attentat de ce jeudi, des éléments de la Force multinationale mixte ont intercepté un membre présumé de la secte Boko haram qui transportait des colis suspects sur une moto. L’arrestation a eu lieu à une dizaine de kilomètres de la ville de Mora.

Il y a quelques jours seulement, Mora a été la cible d’une autre attaque de kamikaze. Trois personnes dont une civile y avait perdu la vie.

Cameroun : trois morts dans un attentat kamikaze à Mora

Deux femmes kamikazes tentaient de s’échapper après avoir été repérées par les vigiles ce vendredi 19 mai

Peu avant 6h, ce vendredi 19 mai, deux femmes suspectes ont été repérées au quartier Wallande à Mora, dans la région de l’Extrême-nord (Cameroun). Des membres du comité de vigilance se sont aussitôt mis à leur poursuite. Pourchassées par les vigiles et la clameur publique, elles ont couru se réfugier dans le domicile de Baba Malla et y ont déclenché leurs bombes. Les terroristes sont mortes. La maîtresse de maison aussi. Deux enfants ont été blessés. La maison est partiellement détruite.

La ville de Mora fait régulièrement l’objet d’incursion de bombes humaines. En fin de semaine dernière, la ville était pourtant en alerte. Des informations sur une possible attaque avait contrait les forces de défense et les autorités administratives à demander aux populations d’éviter les regroupements. Une situation qui avait contraint les commerçants à rester chez eux dimanche, pourtant jour de grand marché dans la ville.

Cette alerte découlait d’une attaque kamikaze survenue le vendredi 12 mai, soit une semaine avant celle de ce matin. Ce jour-là, peu après 5h20, deux femmes suspectes ont été repérées à Limani, dans l’arrondissement de Mora. L’une d’elles s’est fait exploser sur place. L’autre, a couru se réfugier dans une maison voisine. Suivie par un membre du comité de vigilance, elle s’est fait exploser, provoquant sa mort ainsi que celle du vigile. Cinq personnes avaient été blessées lors de cette attaque.

Cameroun : Alerte à l’attentat à Mora

La ville est bouclée depuis ce matin en raison d’informations circulant sur de possibles attaques kamikazes.

Le dimanche est jour de grand marché dans la ville de Mora (Extrême-nord, Cameroun). Mais, depuis ce matin, les populations n’ont pas pu commercer. Le marché n’a pas ouvert.  La ville est sur ses gardes. Une alerte à l’attentat kamikaze a été lancée par les autorités. Il a été recommandé aux habitants de la ville d’ouvrir l’œil, mais aussi de se montrer prudents. Il leur a aussi demandé d’éviter des regroupements. L’armée camerounaise est déployée sur le terrain pour intervenir dans le cas où une présence suspecte lui était signalée. Les membres des comités de vigilance ne sont pas en reste.

La ville de Mora n’a pas tort d’être sur les dents. Si une attaque a bel et bien lieu ce dimanche, elle serait la deuxième en trois jours. Vendredi, peu après 5h20, des terroristes, des femmes, ont été repérées à Limani, dans l’arrondissement de Mora. L’une d’elles a aussitôt activé sa charge explosive et s’est tué. L’autre, a couru se cacher dans une case. Suivie par un membre du comité de vigilance, elle s’est fait exploser, provoquant sa mort ainsi que celle du vigile. Cette attaque avait également fait cinq blessés.

Cameroun : Des kamikazes font trois morts à Limani

L’explosion des bombes humaines tôt ce matin dans l’arrondissement de Mora a également fait cinq blessés.

Ce vendredi 12 mai, entre 5h20 et 5h40, deux femmes kamikazes ont été repérées à Limani, dans l’arrondissement de Mora (Extrême-nord du Cameroun). L’explosion de la première l’a tuée et fait un blessé. La seconde a couru se cacher dans une case. Un membre du comité de vigilance local l’a suivie et elle s’est fait exploser. La kamikaze et le vigile sont morts. Le bilan provisoire de ces attentats fait état de trois morts et cinq blessés.

Par ailleurs, un élément du secteur n°1 de la force multinationale mixte qui allait en intervention à Limani a découvert un engin explosif improvisé sur la route entre Boudoua et Limani. Une équipe du génie militaire a été dépêchée pour procéder à son désamorçage.

Cameroun : un militaire tué dans un bar

Il a été blessé au cours d’une bagarre dont les circonstances n’ont pas encore été élucidées.

Le sergent Réné Paul Ndjock a été tué samedi 29 avril. Il a été blessé par un tesson de bouteille dans un bar de la ville de Mora, relate le quotidien Le Jour. Le jeune homme est mort lors de son évacuation sur Maroua, la capitale régionale de l’Extrême-nord du Cameroun. Le militaire, qui appartenait au 42ème bataillon d’infanterie motorisé, détaché au secteur n°1 de la force multinationale mixte, a trouvé la mort après une bagarre avec d’autres militaires dont les circonstances restent non-élucidées.

Par contre, selon certains témoignages, il était un peu plus de 22h lorsque la scène s’est produite. Ils étaient une bonne dizaine de militaires assis dans ce bar, à profiter de leur samedi soir, transgressant ainsi les termes de l’arrêté préfectoral fixant l’heure de fermeture des buvettes à 20h.

Le sergent Réné Paul Ndjock était visiblement bien connu dans la ville de Mora. Les tristes événements ont drainé une foule nombreuse, dispersée par les tirs de sommation d’un militaire présent sur la scène.

 

 

Cameroun: une kamikaze tue deux civils à Mora

Une femme qui circulait sur un vélo s’est faite exploser après avoir été repéré par des membres du comité dans cette localité de la région de l’Extrême-Nord

Un kamikaze, qui visait « certainement » un lieu de culte en ce jour de Noël, a tué deux civils en se faisant exploser dimanche à Mora, dans le nord du Cameroun, zone d’activité du groupe jihadiste nigérian Boko Haram, selon le gouverneur de la région.

« Le kamikaze visait certainement un lieu de culte, mais nous ne pouvons pas dire avec exactitude lequel. Nous sommes un jour de Noël. Il y a des prières ici et là », a déclaré à l’AFP Midjiyawa Bakari, le gouverneur de la région de l’Extrême-nord du Cameroun, frontalière du Nigeria et du Tchad.

« On a enregistré deux morts sur place, donc le kamikaze et un membre du comité de vigilance. Une troisième personne », un élève de 19 ans, « est décédée à l’hôpital », a ajouté le gouverneur.

Le kamikaze, qui circulait à vélo, « a été repéré par des membres du comité de vigilance qui ont constaté qu’il portait une charge sur lui. Il a été sommé de faire voir sa charge, qu’il a actionnée. Il y a eu en outre cinq blessés. Ils sont hospitalisés, mais leurs vies ne sont pas en danger », a précisé le gouverneur.

« Nous avons prié en présence de policiers postés autour de l’Eglise. Les militaires quadrillent la ville », a témoigné à l’AFP sous couvert de l’anonymat un enseignant chrétien à Mora, dans cette région où vivent aussi des musulmans et des animistes.

Le nord du Cameroun a souvent été visé par des attentats de Boko Haram, l’armée camerounaise coopérant avec l’armée nigériane pour combattre le groupe jihadiste.

L’armée du Cameroun intervient actuellement au Nigeria pour porter un « coup fatal » à Boko Haram, a indiqué un responsable militaire, précisant qu’il s’agissait d’une opération d’envergure dans la localité nigériane de Ngoshe, un des fiefs de Boko Haram, où était déjà intervenue en février.

Le président du Nigéria a annoncé samedi « l’écrasement final des terroristes de Boko Haram dans leur dernière enclave dans la forêt de Sambisa ».

« Ils (les Boko Haram) sont en débandade. Ils vont continuer de se répandre dans la nature pour viser des lieux de grands rassemblements », a prévenu le gouverneur de la région de l’Extrême nord du Cameroun, appelant à la « vigilance ».


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Attentat de Mora: ces monstres qui veulent détruire notre vivre ensemble

Par Vincent-Sosthène Fouda, Président du Mouvement camerounais pour la social-démocratie (M.C.P.S.D)

Chers compatriotes, camerounaises, camerounais, avec cette jeune femme kamikaze explosée ce matin (vendredi 24 novembre 2016, Ndlr) à Mora au carrefour Mahama GAO, une nouvelle étape a été franchie dans la barbarie.

Ces monstres s’attaquent à tout ! Le 21 novembre dernier, ce sont six de nos vaillants soldats qui sont tombés arme aux poings pour défendre l’intégrité de notre territoire et notre vivre ensemble à Darak.

Des paisibles paysans, mobilisés en comité de vigilance parce qu’ils veulent paître leur bétail ou cultiver leur lopin de terre, sont égorgés, ces monstres s’attaquent à l’harmonie religieuse millénaire dans notre pays entre nos trois religions, les Religions traditionnelles, l’Islam et le Christianisme.

Ils s’attaquent à notre joie de vivre, ils déciment tout sur leur passage, ils veulent anéantir nos racines du refus du crime de sang cher à nos traditions ancestrales.

En réalité ces monstres veulent détruire notre pays le Cameroun, ce qu’il incarne, notre République, notre civilisation.

Les responsables politiques au-delà des mots naturels de compassion ne devraient se poser qu’une seule question : est-ce qu’aujourd’hui notre pays se donne les moyens de gagner cette guerre contre la barbarie ?

Vous connaissez ma réponse : Non, malheureusement !

Vous connaissez mes propositions.

Si nous ne changeons pas d’échelle, de mentalité, nous allons perdre cette guerre et partir dans l’engrenage de l’horreur de la guerre civile.

Nous n’avons pas le droit d’accepter le défaitisme, l’autosatisfaction, la routine.

Voilà pourquoi il faut prendre les mesures qui s’imposent.

C’est le meilleur hommage que nous puissions rendre aux centaines de victimes qui aujourd’hui sont les nouveaux martyrs de notre pays.


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Attentat de Mora: ces monstres qui veulent détruire notre vivre ensemble

Par Vincent-Sosthène Fouda, Président du Mouvement camerounais pour la social-démocratie (M.C.P.S.D)

Chers compatriotes, camerounaises, camerounais, avec cette jeune femme kamikaze explosée ce matin (vendredi 24 novembre 2016, Ndlr) à Mora au carrefour Mahama GAO, une nouvelle étape a été franchie dans la barbarie.

Ces monstres s’attaquent à tout ! Le 21 novembre dernier, ce sont six de nos vaillants soldats qui sont tombés arme aux poings pour défendre l’intégrité de notre territoire et notre vivre ensemble à Darak.

Des paisibles paysans, mobilisés en comité de vigilance parce qu’ils veulent paître leur bétail ou cultiver leur lopin de terre, sont égorgés, ces monstres s’attaquent à l’harmonie religieuse millénaire dans notre pays entre nos trois religions, les Religions traditionnelles, l’Islam et le Christianisme.

Ils s’attaquent à notre joie de vivre, ils déciment tout sur leur passage, ils veulent anéantir nos racines du refus du crime de sang cher à nos traditions ancestrales.

En réalité ces monstres veulent détruire notre pays le Cameroun, ce qu’il incarne, notre République, notre civilisation.

Les responsables politiques au-delà des mots naturels de compassion ne devraient se poser qu’une seule question : est-ce qu’aujourd’hui notre pays se donne les moyens de gagner cette guerre contre la barbarie ?

Vous connaissez ma réponse : Non, malheureusement !

Vous connaissez mes propositions.

Si nous ne changeons pas d’échelle, de mentalité, nous allons perdre cette guerre et partir dans l’engrenage de l’horreur de la guerre civile.

Nous n’avons pas le droit d’accepter le défaitisme, l’autosatisfaction, la routine.

Voilà pourquoi il faut prendre les mesures qui s’imposent.

C’est le meilleur hommage que nous puissions rendre aux centaines de victimes qui aujourd’hui sont les nouveaux martyrs de notre pays.


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Cameroun: deux morts dans une double tentative d’attentat-suicide

Deux autres personnes ont été blessées lors de l’attaque survenue jeudi à Mora dans l’Extrême-Nord du pays

Deux personnes sont mortes et deux autres blessées lors d’une double tentative d’attentat-suicide survenue jeudi matin aux environs de 7h locale (06h GMT) à Mora dans l’Extrême-nord au Cameroun, apprend-t-on de source sécuritaire.

Les deux victimes sont deux femmes, des kamikazes présumées affiliées à la secte islamiste nigériane Boko Haram ayant pénétré cette localité proche de la frontière nigériane dans le but de commettre des attentats.

La première s’est fait tuer à l’entrée du marché de cette petite ville en activant sa charge en tentant d’échapper à un chien de la brigade canine du bataillon d’intervention rapide (BIR, une force spéciale de l’armée camerounaise), lancé à sa poursuite, a rapporté cette source.

Une forte explosion a suivi, sans faire d’autre victime en dehors de la kamikaze présumée elle-même.

La deuxième kamikaze présumée a par la suite été repérée et abattue d’un tir de cette unité vite alertée par la première tentative d’attentat. Cette tuerie a occasionné une autre explosion au cours de laquelle deux civils circulant à moto ont été blessés, apprend-on en outre.

Aucune source officielle ne s’est prononcée au sujet des deux tentatives d’attaque.


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Cameroun: le phénomène des transes persiste à Mora

Excédés par cette situation, des élèves des lycées et collèges de la ville ont détruit certains bâtiments du bloc administratif de la ville vendredi, 14 octobre 2016

Une grève générale des élèves. C’est ce qu’a entraîné le phénomène des transes à Mora, chef-lieu du département du Mayo Sava dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Des élèves, excédés par cette situation, ont pris d’assaut les collèges d’enseignements secondaires et les lycées bilingue et classique de la ville, en saccageant «presque tout» sur leur passage. Un doigt accusateur est porté sur les responsables desdits établissements. Pour ces apprenants, leurs proviseurs seraient responsables des convulsions des jeunes filles en particulier.

A la recherche de leurs « présumés bourreaux », ils ont saccagé des édifices, détruit de nombreux bâtiments du bloc administratif et des motos taxis. Conséquence : arrêt momentané des cours. L’un des proviseurs n’aura la vie sauve que grâce à l’intervention des forces de maintien de l’ordre.

Il faut souligner que le phénomène des transes est de retour depuis quelques semaines dans ce département de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. À ce jour, le bilan fait état de 30 victimes, toutes des filles, élèves au Collège d’enseignement secondaire, au lycée bilingue et au lycée classique.


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La France condamne l’attentat de Mora au Cameroun

Au cours d’un point de presse, lundi, le porte-parole du ministère des Affaires Etrangères et du Développement International français a présenté ses condoléances aux familles des victimes

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères et du Développement international français a condamné l’attaque terroriste qui a fait quatre morts et 24 blessés dans la localité de Mora à l’Extrême-Nord du Cameroun le 21 août 2016.

«La France condamne les attentats perpétrés par le groupe terroriste Boko Haram les 20 et 21 août près de Chibok au Nigéria et à Mora dans l’extrême-Nord du Cameroun, qui ont fait plus d’une quinzaine de victimes», a affirmé Romain Nadal au cours d’un point de presse le 22 août.

Présentant les condoléances de la nation française aux familles éprouvées, Romain Nadal a souligné que «La France exprime au Nigéria et au Cameroun toute sa solidarité et réaffirme son soutien à tous les États de la région engagés dans la lutte contre le terrorisme.»

L’attaque, qui a visé des commerçants et des clients au marché périodique tenu habituellement le dimanche à Mora, a été commise par un homme non identifié, à bord d’une moto, qui a foncé sur un groupe de ces personnes devant une boucherie avant d’actionner une ceinture d’explosifs qu’il portait.


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Cameroun: l’armée redoute de nouveaux attentats après l’attaque de Mora

Des personnes dissimulées dans la population, dont l’auteur de l’attentat du 21 août qui a fait quatre morts, seraient venues du Nigéria

Les forces de défense et de sécurité camerounaises sont en alerte à la suite d’un attentat qui a fait quatre morts et 24 blessés dimanche matin dans la région de l’Extrême-Nord, où un grand nombre de kamikazes pourraient s’être infiltrés.

Une quinzaine de personnes venues du Nigeria voisin se seraient dissimulées dans la population après avoir franchi la frontière dans le but de commettre des attentats-suicides dans cette partie du pays, a confié dimanche soir à Xinhua une source de sécurité sous couvert d’anonymat.

« Nous sommes en état d’alerte. Vraisemblablement, c’est un de ces kamikazes qui s’est fait exploser ce matin à Mora », a précisé cette source.

Tôt dimanche matin, un homme à moto a fait irruption sur le marché de Mora, dans l’Extrême-Nord, où il a actionné une ceinture d’explosifs devant une boucherie. L’attentat a fait quatre victimes, dont le kamikaze, et 24 blessés, selon un bilan communiqué par des sources de sécurité.

L’attaque n’a pas été revendiquée, mais les services de sécurité camerounais l’ont attribuée à Boko Haram, un groupe terroriste nigérian affilié à l’Etat islamique (EI).

Depuis 2013, cette secte islamiste mène des raids dans l’Extrême-Nord du Cameroun, région qui partage une frontière réputée poreuse d’environ 400 kilomètres avec le Nigeria.

Ces attaques se résument aujourd’hui à quelques incursions sporadiques de faible portée et à des attentats-suicides qui ont fait plus d’une centaine de morts depuis juillet 2015, dont une majorité de civils.

Grâce au renforcement du dispositif de sécurité camerounais et à l’entrée en fonction de la Force multinationale mixte (FMM) créée par la Commission du Bassin du lac Tchad (CBLT) pour lutter contre Boko Haram, les offensives armées de grande envergure ont quant à elles cessé depuis plus d’un an.

Limitrophe du Nigeria, la ville de Mora abrite la base du secteur numéro un de cette coalition militaire formée par le Nigeria, le Cameroun, le Tchad, le Niger et le Bénin, non membre de la CBLT.


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Cameroun: au moins 4 morts et 24 blessés dans l’attentat de Mora

L’attaque a été commise par un homme non identifié, à bord d’une moto, qui a foncé sur un groupe de personnes devant une boucherie et a actionné la ceinture d’explosifs qu’il portait

Au moins quatre personnes ont été tuées et environ vingt-quatre autres blessées dans un attentat-suicide survenu dimanche, 21 août 2016, matin au marché de Mora, localité de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun proche de la frontière avec le Nigeria, révèle un bilan provisoire communiqué par des sources sécuritaires.

L’attaque, qui a visé des commerçants et des clients prenant part au marché périodique tenu habituellement le dimanche dans cette ville, a été commise par un homme non identifié « à bord d’une moto » qui a foncé sur un groupe de ces personnes devant une boucherie et a actionné une ceinture d’explosifs qu’il portait, a indiqué un responsable.

Pour l’heure, le bilan de l’attentat fait état d’au moins « quatre morts dont le kamikaze lui-même et environ vingt-quatre blessés parmi lesquels huit dans un état grave », a précisé un autre.

Tous les vingt-quatre blessés ont été transportés à l’hôpital de Mora où ils reçoivent des soins, en attendant l’évacuation des cas graves vers des formations plus performantes comme l’hôpital régional de Maroua, la principale ville de l’Extrême-Nord, ont annoncé des sources.

L’attaque n’a pas été revendiquée, mais les services de sécurité camerounais pointent du doigt le groupe terroriste nigérian Boko Haram qui sévit dans cette partie du pays.

Depuis juillet 2015 plus d’une centaine de personnes en majorité des civils y ont été tuées dans de tels attentats.

La ville de Mora, limitrophe du Nigeria, abrite la base du secteur numéro un de la Force mixte multinationale (FMM) créée par la Commission du Bassin du lac Tchad (CBLT) en 2015 pour lutter contre Boko Haram.

Grâce à cette coalition militaire, les attaques armées massives observées au cours de la deuxième moitié de 2014 et une partie de 2015 ont cessé et seuls les attentats-suicides commis par des kamikazes incluant parfois de jeunes filles endoctrinées à l’idéologie jihadiste persistent.


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Boko Haram: près de 2000 otages libérés dans la région de Walassa au Nigéria

C’est le résultat d’une opération offensive de trois jours, menée par le premier secteur de la Force multinationale mixte et le 152e bataillon nigérian

Les éléments de la force multinationale mixte (FMM) et le 152e bataillon nigérian ont mené une vaste opération de trois jours dans la région de Walassa, localité située à près de 35 km du nord de Kumshe au Nigéria, a-t-on appris ce matin à la radio publique nationale du Cameroun. Au cours de cette vaste opération, plus de 300 terroristes de Boko Haram ont été neutralisés et 17 villages détruis; suivi de la libération de plus de 2000 personnes.

Pour le général de brigade Bouba Dobekreo, commandant du premier secteur de la Force multinationale mixte basé à Mora (Extrême-Nord du Cameroun), cette opération a été un véritable succès car elle a permis de: «nettoyer une base logistique où on fabriquait des kamikazes, récupérer plusieurs armes et de détruire plusieurs véhicules, mobylettes, appartenant à la secte Islamiste Boko Haram ».


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Des militaires reçoivent épaulettes et galons à l’Extrême-Nord

Le ministre camerounais de la Défense, Joseph Beti Assomo, a présidé les cérémonies y relatives le 1er janvier 2016 à Kidji-Matari et à Mora

Le lieutenant-colonel Beltus Kwene Ekwelle est le premier à avoir reçu ses épaulettes des mains du ministre de la Défense (Mindef), Joseph Beti Assomo, depuis sa promotion à cette fonction. Officier supérieur, commandant du Bataillon d’intervention rapide (Bir), zone sud de l’opération Alpha à Kolofata, Beltus Kwene Ekwelle était à l’honneur le 01er janvier 2016 au camp des forces de défense camerounaises à Kidji-Matari dans le département du Mayo-Sava dans l’Extrême-Nord du pays. Comme lui, une trentaine de sous-officiers ont également reçu leurs nouveaux galons. La cérémonie y relative était présidée par le gouverneur de région, Midjiyawa Bakary. C’était en présence du chef d’état-major des armées, le général de corps d’armées René Claude Meka.

Après Kidji-Matari, le Mindef s’est rendu à Mora pour une cérémonie similaire. Là-bas, deux officiers supérieurs et un lieutenant ont reçu leurs épaulettes. Joseph Beti Assomo a ensuite assisté à la remise des galons à une cinquantaine de sous-officiers et à deux militaires du rang, avant de regagner la base du 1er secteur de la Force multinationale mixte (FMM) où il a échangé avec des soldats nigérians.

Joseph Beti Assomo, ministre camerounais de la Défense
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Cameroun: les services de renseignement étaient informés de la préparation d’un attentat à Mora

Selon le préfet du département du Mayo Sava, le double attentat suicide survenu dimanche à l’Extrême-Nord, en faisant cinq morts, était prévu jeudi, 17 septembre, jour de marché

Le double attentat suicide survenu dimanche, 20 septembre 2015, à Mora, dans l’Extrême-Nord, en faisant cinq morts, aurait pu causer plus de dégâts, n’eût été la vigilance des forces de défense et de sécurité et celle des populations. C’est la certitude du préfet du département du Mayo Sava (dont le chef-lieu est Mora), et du gouverneur de la région de l’Extrême-Nord. Les services de renseignement étaient même au courant de la préparation de ces attentats à Mora, poste de commandement du premier des quatre secteurs de la Force multinationale mixte contre Boko Haram, a-t-on appris.

«Il y a eu cinq morts dont un policier, un civil et trois kamikazes. Lorsqu’on voit le bilan, ce n’est pas pour se féliciter, nous trouvons que c’est plus les malfaiteurs qui ont péri que les civils. C’est peut être grâce à la vigilance à tous les niveaux (.) Dès que nous avons eu l’information, je tiens à dire que le jeudi, à 4h du matin, nous avons tenu une réunion de crise à mon bureau. On a mobilisé 230 soldats dans toutes les parties criminogènes, c’est ça qui nous a permis d’éviter l’attentat jeudi, qui était un jour de marché. Comme la mesure s’est poursuivie, depuis pratiquement quatre jours, les kamikazes n’ont pas pu entrer dans la ville et ont vite été appréhendés à la périphérie», s’est félicité le préfet du Mayo Sava, Babila Akaou, sur la radio publique nationale lundi matin.

Le double attentat a eu lieu hier, aux premières heures de la matinée (vers 07h30 selon certains témoins). Un inspecteur, en poste au commissariat de sécurité publique de Mora, aurait en premier intercepté trois individus suspects (deux femmes et un homme dont l’âge approcherait la vingtaine) se dirigeant vers le centre-ville de ce chef-lieu de département. Découverts, l’une des femmes kamikazes se fera exploser, tuant sur le coup l’inspecteur et leur compagnon ; la deuxième, ayant pris la fuite, se fera exploser des mètres plus loin. Bilan de ces actes: cinq morts, dont les trois terroristes, le policier et un civil. Un autre civil, blessé, a quant à lui été transporté à l’hôpital de district de Mora.

«Les kamikazes se précipitaient certainement pour aller se positionner dans les marchés, pour pouvoir commettre leur forfait. Cet inspecteur a pu s’en apercevoir, il a pu les intercepter mais il a dû payer de sa vie. Nous magnifions cet acte-là, c’est un héros. Nous avons pour le moment enregistré cinq morts. Nous présentons, au nom du chef de l’Etat, au nom du couple présidentiel, nos condoléances les plus attristées. Je voudrais également ici féliciter les forces de défense et de sécurité, et les comités de vigilance. Ces kamikazes n’ont pas pu atteindre leurs objectifs. A chaque fois, ils ont été stoppés net. N’eût été cette vigilance accru, le bilan aurait pu être très lourd», a pour sa part déclaré dimanche le gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, Midjiyawa Bakary. Il a invité les habitants de sa région à redoubler de vigilance, face à cette «nébuleuse en désarroi», notamment en cette période où les musulmans s’apprêtent à célébrer la Tabaski (Fête du mouton).

Le double attentat de Mora, attribué par les autorités camerounaises au groupe terroriste Boko Haram, est le troisième du mois de septembre dans l’Extrême-Nord, après celui perpétré le 13 septembre à Kolofata, et le 03 du même mois à Kerawa. C’est le sixième du genre en terre camerounaise depuis les premiers attentats enregistrés à Fotokol le 12 juillet 2015. Ces différents actes terroristes ont déjà causé la mort d’environ 100 personnes pour près de 300 blessés.

Babila Akaou, préfet du département du Mayo Sava
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Boko Haram: le commandant du secteur n°1 de la Force mixte en poste

Le général Bouba Dubekréo a pris fonction vendredi à Mora dans l’Extrême-Nord du Cameroun. La cérémonie y relative s’est tenue en présence de Iliyasu Isah Abbah, commandant de la FMM

Le général Bouba Dubekréo, commandant du premier secteur de la Force mixte multinationale (FMM), a été installé officiellement à son poste de commandement vendredi, 11 septembre 2015, à Mora dans l’Extrême-Nord du Cameroun, par le général nigérian Iliyasu Isah Abbah, commandant de la FMM.

Chargée de lutter contre Boko Haram, la FMM comporte trois secteurs, dont le premier comprend le nord du Cameroun, jusqu’au lac Tchad, et la ville de Gambaru au Nigeria. On se rapproche donc d’un début effectif des opérations de la FMM contre le groupe Etat islamique en Afrique de l’Ouest, ex-Boko Haram.

Une cérémonie solennelle de prise de fonction s’est déroulée ce matin dans la localité de Mora au nord du Cameroun. C’est dans cette ville située à une trentaine de kilomètres de la frontière nigériane et donc des positions du groupe Etat islamique en Afrique de l’Ouest que le général Bouba Dubekréo dirigera le premier secteur de la force.

Sous ses ordres, des contingents camerounais et tchadien qui opéreront tout le long de la frontière avec le Nigeria jusqu’au lac Tchad.

Pour le colonel Badjeck, responsable de la communication de l’armée camerounaise, la clé du succès résidera dans la coordination entre la FMM et les forces d’élite du Cameroun comme le bataillon d’intervention rapide (BIR).

8 700 hommes sur les trois secteurs
«C’est une force mixte, il y a des chefs militaires qui appartiennent à tous les pays, explique le colonel Badjeck. La coordination va se faire de manière excellente et les actions également. Ce sont des ordres de coordination qui vont être faits. C’est assez facile, dans notre lexique militaire, de comprendre ce genre d’organisation, donc il n’y aura d’aucun problème dans l’intégration de toutes les forces en présence et sur le terrain.»

Dans le premier secteur, la FMM disposera du contingent tchadien, fort de trois mille hommes, ainsi que des 2 450 soldats camerounais, dont certains éléments de la marine déployés sur le lac Tchad. Au total la force comprendra à terme 8 700 hommes sur l’ensemble des trois secteurs.

Des éléments de l’armée tchadienne au front contre Boko Haram.
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