Coopération : le Port de Douala signe un accord pour le renforcement des capacités

La convention a été paraphée par Cyrus Ngo’o pour le compte du PAD et Evariste Evane pour l’ISTA.

Le Port autonome de Douala (PAD) et l’Institut sous-régional multisectoriel de technologie appliquée, de planification et d’évaluation de projets (ISTA) ont signé le 16 février 2024, un accord-cadre de coopération.

Les domaines de coopération visés portent entre autres sur : le renforcement des capacités sous forme de formation continue des personnels du PAD sur des thématiques préalablement identifiées ; la formation des personnels du PAD dans les programmes de Master professionnel en analyse et évaluation des projets.

Aussi, en gestion logistique et transport, en gestion des projets, en gestion de la biodiversité et des aires protégées, en évaluation des politiques publiques, ainsi que dans les programmes de Licence professionnelle en management de la chaîne logistique globale et de Licence professionnelle en entrepreneuriat et gestion des projets à la demande. Il est prévu également des MBA à la demande.

L’accord-cadre signé concerne par ailleurs : l’accueil et l’encadrement des stagiaires venant de l’ISTA au PAD ; l’assistance technique dans la réalisation d’études des projets du PAD, notamment en ce qui concerne le montage des dossiers de recherche de financement, l’évaluation des projets et programmes de développement ainsi que le suivi des projets de développement ; la formation continue et le perfectionnement des personnels du PAD dans les modules disponibles dans le catalogue de l’ISTA et bien d’autres modules.

Enfin, la formation dans les filières dédiées aux métiers maritimes et portuaires, suivant la cartographie des métiers. Chef de Division de l’Analyse, de la Prospective et de la Cooperation (DAPC), Joseph Nguene Nteppe, pilote du projet côté PAD, a rappelé le cadre global de cet accord-cadre et les étapes qui ont conduit à son élaboration.

L’accord-cadre signé a une durée de 3 ans renouvelable. Les collaborateurs des deux institutions sont désormais invités à travailler avec ardeur pour donner chair aux engagements pris par leurs patrons.

Journée de la femme maritime et portuaire : le PAD est en Espagne

L’évenement se tient depuis le 02 octobre 2023 et court jusqu’au 06.

Selon le port de Douala, une délégation de dames responsables de l’Autorité portuaire nationale (APN), du Port Autonome de Douala (PAD) et du Conseil national des chargeurs du Cameroun prend part depuis hier 2 octobre, et ce jusqu’au 6 octobre prochain à Las Palmas Gran Canaria en Espagne, à la 10ème Journée de la femme maritime et portuaire africaine et espagnole. Madame Pamela Nawang, épouse Chiawa, Conseiller technique N°1 au PAD, conduit la délégation.
Organisée par la « Fundacion Puertos de Las Palmas », en partenariat avec le Réseau des femmes professionnelles maritimes et portuaires de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (RFPMP-AOC), l’édition de cette année a pour thème : « Responsabilité sociétale des ports ». L’objectif de la rencontre est non seulement de favoriser le partage des bonnes pratiques qui ont trait à la thématique, mais aussi d‘offrir un cadre pour débattre de questions liées à l’autonomisation des femmes qui travaillent dans les secteurs maritime et portuaire.
Le Réseau des femmes professionnelles maritimes et portuaires de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (RFPMP-AOC) est composé de femmes occupant des positions de cadre moyen et de cadre supérieur au sein des autorités portuaires de leurs pays. Il a pour objectif d’obtenir des améliorations dans leur profession. La Fundacion Puertos de Las Palmas entretient des relations étroites avec le RFPMP-AOC et organise en partenariat avec ce Réseau, depuis 2010, ces journées de la femme portuaire et maritime africaine et espagnole.

Cameroun-investissement : bientôt un port sec à Ngoumou

Le conseil régional du Centre et l’entreprise portugaise, Technoedif Engenharia Portugal ont signé un protocole d’entente à cet effet.

Le Conseil régional du Centre et l’entreprise portugaise, Technoedif Engenharia Portugal ont signé mercredi dernier, un protocole d’entente, en vue de la construction d’un port sec dans la ville de Ngoumou, chef-lieu du département de la Mefou-et-Akono. Gilbert Tsimi Evouna, président du Conseil régional du Centre représentait l’institution, alors que Rui Antas Fernandes officiait au nom du Consortium portugais.

Cameroon tribune indique que les documents ainsi paraphés représentent la première étape d’un long processus. Celui-ci donne la possibilité à ce partenaire privé d’entamer des études techniques et financières qui permettent la réalisation du projet.

Ce projet ambitieux regroupe toutes les opérations inhérentes aux ports autonomes  de Kribi et de Douala. Ainsi, en tant que terminal intérieur servant de point de départ, marchandises, il devrait abriter des zones commerciales, industrielles et logistiques. Des activités de services, technologiques, ainsi que agropoles et technopoles sont également prévues.

Du coup et d’après les détails fournis par le président du groupement Technoedif Engenharia Portugal, le port de sec de Ngoumou comprendra : une zone de magasins et des aires de dédouanement ; un hypermarché, un centre logistique, des entrepôts frigorifiques, un centre de commercialisation des produits de premières nécessité et un guichet unique pour les opérations du commerce extérieur.

La réalisation de cette infrastructure charrie beaucoup d’enjeux économiques, tant pour la localité qui l’abrite, que pour la région du Centre, ainsi que pour le pays tout entier. Elle est appelée à être un moteur d’amélioration des échanges entre les ports de Kribi et Douala, de la région du Centre, et surtout du corridor Douala-Yaoundé-Ndjamena ou encore Kribi-Douala-Ndjamena. Pour cela, le président du conseil régional du Centre a émis le vœu de voir les études de faisabilité technique et financière débuter le plus tôt.

 

Chemin de fer : un projet de 5400 milliards F entre le Cameroun et le Congo

Pour l’exploitation du fer de Nabemba-Mbalam, le Congo et le Cameroun envisagent la construction de 510 km de chemin de fer.

Un contrat de partenariat d’une valeur de 5400 milliards F CFA a été signé, le 2 mars au Cameroun, entre un consortium d’entreprises pour acter la construction de deux infrastructures économiques en présence du ministre des Industries minières et de la Géologie, Pierre Oba, et de son homologue du Cameroun, Gabriel Dodo Ndoké.

En effet, le gisement de fer Nabemba-Mbalam a une capacité de production estimée à environ 35 millions de tonnes par an, exploitable sur plusieurs années.

Ainsi dans le contrat, il avait été prévu la construction d’une ligne de chemin de fer et d’un port minéralier dans la partie camerounaise, destiné à l’acheminement de la production.

Le premier projet concerne la construction d’une voie doublement ferrée, longue de 510 km, allant du mont Nabemba dans le district de Souanké, département de la Sangha, au nord du Congo, au terminal minéralier multimodal de Kribi, au Cameroun.

Il est question également de la construction d’un rail de déchargement des wagons ; un chantier de ravitaillement et d’entretien des voies dans le terminal ; une gare de triage principale avec des installations d’exploitation et de maintenance.

Par ailleurs, la construction d’un système de communication, de contrôle et de signalisation des trains de haut standard ; d’une route d’accès ferroviaire ainsi qu’une infrastructure d’exploitation et de maintenance est prevue.

Ensuite, il sera construit un terminal portuaire en eau profonde situé au sud du Cameroun qui servira d’évacuer la production vers l’étranger. Les travaux proprement dits consisteront notamment à la construction d’un quai au standing international.

Ils s’exécuteront sur une superficie d’environ 400 hectares, comprenant, entre autres, un poste d’amarrage principal et une plateforme de déchargement et de déchargement de vraquiers d’une capacité moyenne de 170 000 tonnes.

 

Cameroun : Le forum économique de Kribi se prépare

Kribi, Chef-lieu du département de l’océan, accueille, les 30 et 31 mai 2019, un forum économique sous le thème « L’impact du port dans le développement socio-économique de Kribi et de ses environs ».

Le Forum Economique de Kribi est une plateforme d’échanges entre acteurs économiques et partenaires au développement. Germain R. Salla, fondateur de l’Institut des matières premières et responsable de l’organisation du forum, explique le sens de l’initiative : « Le FEK répond sans aucun doute, à la nécessité d’impliquer davantage tous les groupes socio-économiques au développement de la région. »

En effet, la ville côtière n’est plus seulement une attraction touristique, mais devient peu à peu une ville industrielle. Cette tendance est due à la réalisation de plusieurs projets à Kribi et dans ses environs. Ce sont : la centrale à gaz de Mpolonguwe, l’exploitation du fer de Mamelle et plus récemment, la création du Port Autonome de Kribi.

Le FEK a deux principales articulations : des conférences débats et des espaces d’informations des différents partenaires du forum.

Ce cadre d’échanges vise trois cibles. La première est composée des milieux économiques, petites et moyennes entreprises, partenaires au développement. La deuxième est faite d’étudiants, universitaires et la troisième de populations civiles.

Le rendez-vous est pris pour fin mai, afin d’encourager la dynamique, la consolidation et le développement socio-économique de la ville de Kribi, au travers de ce forum qui est à sa première édition.

Plus de 390 milliards de F pour la construction du port de Kribi

Le prêt accordé par la Eximbank-Chine servira à la construction d’un quai adjacent de 350 mètres et l’érection de terminaux aluminium, hydrocarbures, gaz naturel liquéfié

Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a signé deux décrets habilitant le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire à signer, avec la Banque d’export-import de Chine (Eximbank-Chine), deux accords de prêt d’un montant total de 390,2 milliards FCFA destinés au financement partiel du projet de construction de la phase II du port en eau profonde de Kribi (Sud).

Il s’agit d’un préférentiel de 301,8 milliards FCFA à un taux d’intérêt d’environ 2,7%, d’un prêt concessionnel de 88,4 milliards FCFA comportant un don à hauteur de 35% et avec un échéancier de remboursement généralement souple.

Les travaux de ladite phase porteront sur la construction d’un quai adjacent de 350 mètres, d’installations et équipements complémentaires pour une activité supérieure à 3 millions de tonnes par an, de l’érection de terminaux aluminium, hydrocarbures, gaz naturel liquéfié ainsi que d’un appontement minéralier pour le fer de 24 mètres de tirant d’eau.

D’un coût de 207,270 milliards FCFA, la réalisation de la première partie du complexe industrialo-portuaire de Kribi a été confiée à la China Harbour Engeneering Company (CHEC).

Le financement de l’opération a fait l’objet d’un accord de prêt conclu entre le Cameroun et Eximbank of China.


Droits réservés)/n

Vers la reconstitution des limites de la zone portuaire de Douala

Le nouveau plan prévoit, entre autres, l’extension du terminal à conteneurs, la création d’un nouveau parc à véhicules sécurisé, l’aménagement des zones d’attente de camions

Le port autonome de Douala (PAD) va gagner en compétitivité dans les prochains mois, avec le projet d’extension qui devrait permettre à cette infrastructure où transitent plus de 90 pour cent du volume des marchandises du Cameroun de récupérer un espace illégalement occupé sur les 1000 hectares qui le composent, révèle une étude sur la modernisation de la place portuaire de Douala rendue publique mardi.

Les travaux de reconstitution des limites du port de Douala initiés par les pouvoirs publics ont permis au comité interministériel constitué entre autres des ministères des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières (Mindcaf), des Transports (Mintrans), et de l’Habitat et du Développement urbain, (Mindhu) de faire le point sur cet épineux sujet.

A en croire le directeur général du Port autonome de Douala (PAD), Cyrus Ngo’o, «l’opération a pris du temps mais on ne peut que se réjouir du résultat», d’autant que «le processus d’extension est l’un des garants de sa compétitivité».

Le nouveau plan prévoit notamment l’extension du terminal à conteneurs, la création d’un nouveau parc à véhicules sécurisé, l’aménagement des zones d’attente de camions, la création d’une zone urbano-portuaire, une sorte de tampon entre la ville et le port.

Il s’agit pour un début de recenser les occupants de la zone portuaire et d’agir de façon appropriée face à l’occupation illégale des terres par certaines populations.

Dans ce contexte a rappelé le Mindcaf Jacqueline Koung à Bessike, «les limites du port seront visibles à l’ il nu», ce qui se fera notamment par l’implantation effective de bornes et de balises.

En tout état de cause, «les projets dont le PAD est porteur sont grands consommateurs d’espaces et pourvoyeurs d’emplois», raison pour laquelle il faudra s’investir au maximum pour la sécurisation foncière, après l’opération de «reconstitution des limites», dira-t-elle, d’autant que «nous avons tous besoin de ce port qui joue un rôle majeur dans le développement économique du Cameroun».


Droits réservés)/n

Une délégation du port autonome de Douala en visite de travail en RCA

Il s’agit pour ces experts d’explorer les voies et moyens pouvant faciliter la fluidité du trafic de marchandises entre le Cameroun et la Centrafrique

Jeudi, 08 décembre 2016, une délégation du port autonome de Douala a entamé une visite de travail en Centrafrique. Objectif, explorer les voies et moyens pouvant permettre de rendre fluide le trafic de marchandises entre le Cameroun et la RCA.

Le trafic de marchandises devenu intense, les autorités portuaires camerounaises ont émis le souhait d’ouvrir en terre centrafricaine certains de leurs services pour activer les échanges.

Avec la présence de la mission onusienne, le port de Douala est devenu une plaque tournante des trafics centrafricains.

Pays enclavé, la RCA importe et exporte la majorité de ses produits à partir du port de Douala où elle dispose des guichets uniques des douanes et autres services.


Droits réservés)/n

Douala: 15,9 milliards de F pour le dragage du chenal du port

Le marché y relatif a été confié à l’entreprise China Harbour Engineering Corporation pour une durée de 24 mois. Il s’agit d’extraire le sable qui gênent l’entrée du fleuve Wouri depuis la mer

L’entreprise China Harbour Engineering Corporation (CHEC) a remporté, pour la 2ème fois consécutive, le marché de dragage du chenal du port de Douala situé dans la métropole économique camerounaise pour un marché de 15,9 milliards FCFA à exécuter en 24 mois, objet d’un communiqué du ministère en charge des Marchés publics.

Cette société, déjà présente dans la réalisation du port en eau profonde de Kribi en région du Sud, exécute déjà le même type de prestation sur le même site depuis 2014, pour un montant de 18,7 milliards FCFA.

La tâche à elle confiée consiste notamment à extraire, de manière répétitive, les sédiments et le sable qui gênent l’entrée du fleuve Wouri depuis la mer ainsi que les mouvements de bateaux sur le chenal.

CHEC devra ainsi maintenir un niveau de tirant d’eau précis, permettant une navigation sans encombre au port de Douala.


Droits réservés)/n

Cameroun: les problèmes du ministre du ciel et de la terre

Par Boris Bertolt, journaliste

En 2012, la Commission nationale anticorruption, parlait de « complot financier contre l’Etat du Cameroun » en référence aux malversations financières qui ont entouré les processus d’indemnisation des populations locales dans le cadre du port en eau profonde de Kribi.

Près d’une cinquantaine de personnes semblent impliqués dans cette affaire. 44 titres fonciers ont été établis postérieurement au 06 février 2009, date de l’arrêté n° 156/MINDAF déclarant d’utilité publique les travaux de construction du Port en eau profonde de Kribi. Ils ont fait perdre à l’Etat du Cameroun 4.821.356.625 FCFA soit 44,7% du total alloué aux indemnisations.

Qui s’est-il réellement passé dans cette affaire ? Qui a fait quoi ? La responsabilité du ministre de l’Economie et de la planification, Louis Paul Motaze est-elle établie ? CASH INVESTIGATION a décidé cette semaine de vous balader l’univers de la mafia autour des questions foncières au Cameroun.

Certains journaux indiquent qu’il a été récemment auditionné par les enquêteurs du Tribunal Criminel Spécial (TCS) sur l’affaire des indemnisations du port en eau profonde de Kribi. Lui, il dément catégoriquement. Mais une chose est certaine, Louis Paul Motaze, l’actuel ministre de l’Economie et de la planification semble visiblement avoir perdu la sérénité qu’on lui connait. Fait rare, pour ne pas être signalée, le week-end dernier, il a amené des journalistes à Kribi, en tant que président du comité de pilotage du projet de construction du port en eau profonde de Kribi où il s’est largement exprimé sur l’affaire des indemnisations et a nié toute participation dans cette affaire.

Pourtant, plusieurs élites du département de l’Océan, dont des élus de la nation soutiennent justement l’implication du comité de
pilotage dans la mafia qui a entouré le processus des indemnisations.

Tout commence le 6 février 2009, l’Etat du Cameroun décide de déclarer zone d’utilité publique les territoires situés entre Kribi et Campo dans la région de l’Océan. Le 14 octobre 2010 les territoires sur lesquels devaient être construits le port en eau profonde de Kribi ont été réquisitionnés et le 30 novembre 2010, les populations titulaires de titres fonciers ou non ont été exproprié. Le port en eau profonde de Kribi, c’est l’un des projets phares du chef de l’Etat Paul Biya.

A la tête de ce projet, un homme, Louis Paul Motaze, il pilote d’ailleurs d’autres projets d’envergure. Ce qui lui vaut dans les salons huppés de la capitale, l’appellation de « ministre du ciel et de la terre ». Le projet couvre une superficie de 26 345 hectares et s’étend sur 30 kilomètres.

Que s’est-il passé ? Etant informé du projet, des dignitaires en complicité avec les membres de la commission de pilotage du projet de construction du port en eau profonde de Kribi constitué des représentants de plusieurs ministères vont acquérir des titres fonciers qui seront délivrés par le ministère du domaine. Or, les nouveaux propriétaires n’ont jamais habité ces espaces et sont inconnus de tous les riverains. C’est ainsi que entre le 6 avril 2009 et le 30 novembre 2010, 44 faux titres fonciers seront établis. Par rapport à la masse globale de 10.774.638.375 FCFA indemnisant les détenteurs de titres fonciers, l’indemnisation des détenteurs de titres datés postérieurement au 06 février 2009 représente 4.821.356.625 FCFA, soit 44,7 % du total.

D’après le rapport de la CONAC, « les plus gros arnaqueurs qui ont réussi par tous les moyens et par toutes les man uvres à espérer bénéficier de 500 millions à plus de 2 milliards « méritent » d’être nommément cités. Il s’agit de :
.Famille BONGASSOUTA (502.530.000 FCFA)
.NANGUIE Martine Veuve MPOLO (542.754.097 FCFA)
.TUETE Brigitte/Famille ELLA (550.356.000 FCFA)
.AKEVA François (555.761.000 FCFA)
.DJOUBA Aloys/Collectivité LOWENGUE (631.687.000 FCFA)
.MABELE Georges (631.985.929 FCFA)
.SIMBA Célestin (857.490.000 FCFA) BONGALAMBE (Collectivité de) 1.024.000.000 FCFA
.NSONG Victorine (1.037.794.470 FCFA) – DJOUBA Aloys / Collectivité BONGALAMBE 1.304.223.006 FCFA
.MBILE Benoît/Collectivité BIGOUNLI (2.031.166.500 FCFA).

Les 10.774.638.375 FCFA ont été débloqué sur le budget du ministère de l’Economie et de l’aménagement du territoire lorsque Louis Paul Motaze était encore patron de ce ministère. Au mois de février 2010, il annonçait que tout le monde ne sera pas régularisé au même moment à l’occasion de la 5ème réunion du comité de pilotage du projet.

Mais, en décembre 2010, les populations se rendent compte qu’elles ont été flouées par le comité. Elles découvrent les noms de personnes qu’elles ne connaissent ni d’Adam, ni d’Eve et sont ceux qui perçoivent les plus gros montants. Elles menacent de bloquer le projet et écrivent au chef de l’Etat. Les opérations d’indemnisation sont dans un premier temps arrêtées. Paul Biya dépêche sur place les enquêteurs de la police judiciaire, le DGRE pour s’enquérir de la situation. C’est comme cela que le poteau aux roses sera découvert.

Sur une enveloppe initiale de 24 milliards de Fcfa, suite aux dénonciations de la fraude, l’Etat du Cameroun va parvenir à économiser 10 milliards de Fcfa. Des titres fonciers seront annulés dès juillet 2013 par Koung Abessike la ministre du domaine. Dans un communiqué, elle parle de: « faute de l’administration matérialisée par la légèreté du conservateur foncier de l’Océan qui a irrégulièrement procédé à ce morcellement après l’arrêté déclarant d’utilité publique…, de la fraude du bénéficiaire qui a volontairement trompé la vigilance de l’administration dans le but de se faire payer des indemnisations auxquelles il ne pouvait légitimement prétendre ».

Mais un bon nombre de personnes détenteurs de ces faux titres fonciers sont en fait des prêts noms. Les véritables propriétaires étant impliqués dans le projet. Des dizaines d’arrestations ont déjà eu lieu parmi lesquels des préfets et sous-préfets qui ont servi dans la région. Les auditions se poursuivent.. Jusqu’où pourrait aller la justice ?

Port en eau profonde de Kribi.
Droits réservés)/n

Cameroun: le port en eau profonde de Kribi en service au second semestre

Environ deux ans après la fin des travaux de construction sur un financement chinois, les premiers bateaux pourront bientôt accoster au large des côtes camerounaises dans le Sud

Environ deux ans après la fin des travaux de construction sur un financement chinois, les premiers bateaux pourront accoster au « second semestre » au port en eau profonde de Kribi, le plus grand de la côte ouest-africaine au large des côtes camerounaises au Sud, annonce le ministre camerounais de l’Economie, Louis Paul Motaze, sans précision de date.

Le troisième plus grand d’Afrique après Tanger au Maroc et Durban en Afrique du Sud, ce port doté pour sa première phase de deux quais, un à conteneurs et autre polyvalent pour le traitement des marchandises, revêt un intérêt très important pour la dynamisation de l’économie camerounaise, ralentie par une faible performance des infrastructures de transport.

« Pour l’instant, le port du Havre nous accompagne pour préparer la mise en exploitation du port. Il y a beaucoup de volets pointus, toutes les activités qui doivent être menées : sûreté, sécurité, tarification douane, etc. », a souligné Patrice Melom, coordonnateur du projet de construction du port.

« Nous avons également, a enchaîné l’ingénieur, un partenariat avec le port de Tanger, qui est un peu notre modèle aussi, surtout qu’ils ont une configuration de type complexe un peu comme ce que nous sommes en train de faire ici ».

Un vieux projet de plus de 30 ans, ce port se dresse sur une partie d’un territoire de 26.000 hectares de superficie, dédié à une vaste plateforme dénommée complexe industrialo-portuaire de Kribi (CIPK) et devant s’élargir par l’aménagement d’une zone industrielle et d’une nouvelle ville, à Ngoro, à 33,5 km au sud de Kribi, grande destination touristique du Cameroun.

C’est le deuxième port de ce pays d’Afrique centrale, après celui à caractère commercial en activité depuis des décennies à Douala, la métropole économique, qui assure environ 95% des exportations et importations nationales et sert de principale voie d’accès à la mer pour le Tchad et la République centrafricaine (RCA), deux pays voisins enclavés.

De 15 et 16 m respectivement de tirant d’eau, ses deux terminaux à conteneurs et polyvalent totalisent 615 m de longueur (et 200 m de largeur) de quai dont 350 m pour deux postes d’accostage pour le premier et 265 m pour le second, et possèdent des aires de stockage respectives de 23 et 24 ha, selon la fiche technique.

D’un coût de 240 milliards de francs CFA (environ 480 millions USD) dont 207,7 milliards (415,4 millions USD) de prêt d’Exim Bank de Chine, le port de Kribi a vocation à être desservi par les plus grands navires, allant jusqu’à 40.000 tonnes de capacité pour le terminal polyvalent et 50.000 tonnes pour le terminal à conteneurs.
Il est équipé de deux navires remorqueurs pour permettre de limiter les délais de passage des navires au quai.

En dehors de la mise en service, le deuxième semestre de l’année en cours devra aussi être marqué par le lancement des travaux d’extension du port par la construction par l’entreprise CHEC d’un nouveau quai de 700 m de long, pour un investissement de 793 millions USD, dont 674 millions de prêt d’Exim Bank de Chine.

Pour le ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Louis Paul Motaze, « le modèle économique qui a été mis en place, c’est un modèle qui permet, justement parce qu’il y a déjà un port qui peut fonctionner, de générer des ressources qui peuvent maintenant rembourser les crédits qui ont été contactés par l’Etat ».

D’après les études, les deux terminaux construits dans le cadre de la première phase du projet commenceront à atteindre leur seuil de saturation entre 2019 et 2020.

[i « C’est pour ça que dès la fin de la première phase nous avons immédiatement lancé la recherche des financements et le partenaire [CHEC] nous a déjà donné son accord pour la deuxième phase et que ces travaux qui peuvent commencent maintenant pourront finir vers 2018 »], a expliqué le ministre à la presse lors d’une visite au port vendredi.

Deux consortiums ont été agréés depuis 2015 pour l’exploitation des installations du port. Pour le terminal polyvalent d’une capacité d’accueil de 1,2 million de tonnes l’an, le service a été attribué au groupement formé de Nécotrans (logisticien français) et KPMO (groupe d’entreprises camerounais).

Le groupement au sein duquel CHEC s’associe aux français Bolloré Logistics et CMA-CGM s’est quant à lui adjugé la mise en concession du terminal à conteneurs.

Reste cependant la décision du pouvoir camerounais pour la signature des contrats.

« L’information que je peux donner aujourd’hui c’est que dès la signature des contrats, il faudra compter encore trois mois pour que les opérateurs s’installent et qu’ils commencent à opérer », affirme Patrice Melom.

Selon lui, « c’est dire que, si par exemple, les contrats sont signés à la fin de ce mois, vous allez compter juillet, août et puis en septembre, ils seront là. Mais je ne peux pas vous donner une date précise, puisque que les contrats ne sont pas encore signés, mais ils sont prêts ».

Cet événement est aussi tributaire de la disponibilité du chef de l’Etat, Paul Biya, qui s’était déjà déplacé en octobre 2011 pour la pose de la première pierre du chantier.

Une route bitumée relie déjà la ville de Kribi au port. Un chantier d’autoroute est en cours d’exécution par CHEC pour permettre de faciliter le transport jusqu’à la ville d’Edéa, située à environ 140 km sur l’axe Yaoundé-Douala, un trajet sur lequel est aussi prévue la construction d’un chemin de fer.

Vendredi, une convention de prêt de 29,52 milliards de francs CFA (45 millions d’euros) a été signée entre le gouvernement et la banque belge Belfius pour l’approvisionnement en eau potable du complexe industrialo-portuaire de Kribi et de la nouvelle ville de Kribi en projet sur une superficie de 4.000 hectares.


Droits réservés )/n

Cameroun: un incendie dans la zone portuaire de Douala

L’incident est survenu dans la matinée de jeudi, ravageant une entreprise de fabrication de matelas implanté sur le site. Aucune perte en vies humaines n’est enregistrée

Un grave incendie s’est produit jeudi matin non loin de la zone abritant les installations du Port autonome de Douala (PAD), où une entreprise installée dans l’espace portuaire et spécialisée dans la fabrication des matelas est totalement partie en fumée, a-t-on constaté sur place dans la métropole économique camerounaise.

D’après des témoignages recueillis sur place, l’incendie s’est déclenché en fin de matinée alors que les employés s’activaient déjà à leurs occupations.

Malgré l’intervention rapide des sapeurs-pompiers stationnés au port de Douala, « la puissance du feu a tout ravagé en une quinzaine de minutes », ont indiqué des employés.

A un moment donné, ont-ils précisé, « nous avons eu peur que ce soient toutes les installations du port qui partent en fumée, au regard de la violence des flammes. C’est d’ailleurs une grande chance qu’on ait pas enregistré de morts », ont-ils ajouté.

Par ailleurs, si aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée, les dégâts matériels sont énormes, le sinistre ayant causé la perte des centaines de millions de francs CFA.

Pour l’instant, la gendarmerie et la police qui ont ouvert une enquête, n’ont pas encore déterminé les causes de cet incendie.


Droits réservés)/n

Cameroun: la dématérialisation des procédures douanières booste l’économie

Selon la Dg des Douanes, la modernisation des procédures a contribué à améliorer les activités sur la place portuaire de Douala

L’économie camerounaise a gagné en compétitivité ces dernières années grâce à la dématérialisation des procédures douanières à travers la numérisation du Guichet unique du commerce extérieur (GUCE) au port de Douala, se réjouit la Direction générale des douanes (DGD)

Dans une note remise à la presse, à l’occasion de la Journée mondiale des douanes (JMD) célébrée mardi, la DGD souligne que le passage du guichet unique physique au guichet unique électronique depuis deux ans a sensiblement amélioré les procédures de dédouanement des marchandises au port de Douala, puisque vingt-cinq procédures sur trente-huit ont été déjà matérialisées.

La modernisation des procédures a contribué à améliorer les activités sur la place portuaire de Douala, « puisque ce qui se faisait en une semaine se fait actuellement en cinq minutes », a indiqué le directeur général du GUCE, Isidore Biyiha.

En d’autres termes, a-t-il ajouté, « la numérisation des procédures constitue à la fois un gain de temps considérable, de même qu’elle a permis de sécuriser les recettes de l’Etat ».

Pour l’exercice écoulé, plus de 300 milliards de francs CFA ont pu être mobilisés et sécurisés suite à l’institutionnalisation du paiement électronique au GUCE, une action concertée entre la DRG et le Port autonome de Douala (PAD).


Droits réservés)/n

Port de Kribi: les premiers bateaux attendus en mai prochain

Selon le ministère camerounais de l’Economie qui pilote le projet, tout est mis en uvre pour le début de l’exploitation commercial du port de Kribi

Les premiers bateaux commerciaux accosteront au port en eau profonde de Kribi, construit dans la région du Sud du pays, au deuxième trimestre 2016 entre les mois de mai et de juin, a indiqué jeudi le gouvernement camerounais.

Selon le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) qui pilote le projet, « tout est mis en uvre pour le début de l’exploitation commercial du port de Kribi ».

Il s’agit d’un complexe portuaire comprenant quatre terminaux, entre autres, les terminaux à conteneurs, minéralier, pétrolier et polyvalent.

Dans le même temps, au sein du consortium Bolloré-CMA CGM-CHEC, qui s’est adjugé le contrat de concession du terminal à conteneurs, des sources autorisées avancent le mois d’avril 2016. «Nous travaillons de manière à être prêt dès le 1er avril 2016», soutient notre source.

En attendant, des négociations sont en cours pour des activités de lamanage et de remorquage devant aboutir bientôt à la signature des contrats de concession.

Par ailleurs, le gouvernement peaufine les textes relatifs à la création de la société publique chargée de la gestion de la plateforme portuaire, et de l’agence à laquelle incombera la mission de développer un complexe industriel autour du port de Kribi, sous le modèle mis en place au port de Tanger au Maroc.


Droits réservés)/n

Le directeur général du Port Autonome de Douala est de retour au Cameroun

Selon le quotidien national, Emmanuel Etoundi Oyono a débarqué à l’aéroport international de Douala dans la nuit du 22 au 23 décembre 2015

Le directeur général du Port Autonome de Douala (Pad), Emmanuel Etoundi Oyono, a débarqué à l’aéroport international de Douala dans la nuit du 22 au 23 décembre 2015, informe le quotidien national jeudi 24 décembre 2015.

Seulement, il a déjà été remplacé à la tête de ladite structure par Charles Michaux Moukoko Njoh, conformément à une résolution du conseil d’administration du Pad prise le 11 décembre dernier. Le motif, son départ en Europe en septembre dernier pour des besoins probables de santé.

En principe, l’intérim qui couvre la période d’empêchement du titulaire ne devrait pas dépasser six mois. On peut lire dans les colonnes du quotidien que « les dispositions de cette résolution du conseil d’administration sont abrogées de plein droit dès la reprise de fonction du directeur général titulaire ».

C’est le 21 septembre dernier qu’Emmanuel Etoundi Oyono avait quitté le Cameroun pour Amsterdam (Pays-Bas) où il devait, avec une délégation d’officiels, réceptionner un navire de servitude multifonctionnel. Il avait été aperçu début décembre au Bourget, devisant avec la délégation camerounaise à l’ouverture de la Conférence internationale sur le climat (COP21), qu’accueillait la capitale française.


Droits réservés)/n

Port de Douala: le Mintrans préconise l’évacuation des produits toxiques

L’opération qui selon le ministre camerounais des Transports, Robert Nkili, doit être bouclée au plus vite, vise à libérer et sécuriser la place portuaire

Le ministre des Transports (Mintrans), Robert Nkili a entamé mercredi, 15 juillet 2015, une visite d’inspection au Port de Douala. Premier constat effectué, la place portuaire regorge de nombreux produits dangereux abandonnés, toutes classes confondues (gaz inflammable plus gaz comprimé, matière toxique, explosive, etc), stockés dans un magasin.

Sur place, le Mintrans a appris que certains de ces produits ont été abandonnés depuis plusieurs années par leurs importateurs. C’est un peu comme avec les containers, sauf qu’ici les matières sont dangereuses. «Ce sont surtout des liquides inflammables» et «certains de ces produits ont dépassé leur date de péremption», a indiqué un responsable de syndicat d’acconiers, cité dans le quotidien national.

Selon le Dg du Port autonome de Douala (Pad), Emmanuel Etoundi Oyono, les importateurs de ces produits doivent être mis à contribution pour leur enlèvement. L’objectif étant de «libérer et de sécuriser» l’espace portuaire. L’opération doit aussi impliquer des administrations comme le ministère en charge des Mines et celui en charge de l’Environnement et de la Protection de la nature. A cet-effet, le ministre des Transports a précisé que pareille opération devra être bouclée au plus vite.

Port autonome de Douala.
Droits réservés)/n

Ouest-Cameroun: interdiction du port de voile intégral pour prévenir d’éventuels attentats

Le port de voile intégral encore appelé la Burka est désormais interdit dans certaines régions du Cameroun, notamment dans la ville de Foumban (Ouest) suite à une décision des autorités

Cette mesure selon Donatien Boyomo, le préfet du département du Noun dans la région de l’Ouest, a été prise pour se «prémunir d’éventuels attentats», dans un contexte sociopolitique marqué par des attentats terroristes de Boko Haram au Nigeria et au Tchad voisins.

Les autorités camerounaises estiment que l’on devrait «s’entourer de toutes les mesures de sécurité face à une nébuleuse qui a pour mode opératoire, la guerre asymétrique».
Les attentats suicides à répétition survenus à N’djamena et perpétrés par la secte intégriste nigériane Boko Haram «parlent au Cameroun», ont-elles estimé.

Dans ce contexte, les forces de sécurité ont été autorisées à interpeller systématiquement toute personne recouverte de voile intégral, d’autant que des auteurs des attentats suicides au Tchad sont des hommes qui s’étaient passés pour des femmes.

L’acte préfectoral interdit également la circulation des motos-taxis la nuit, tandis que des mesures de sécurité ont été renforcées autour des mosquées en cette période de fin ramadan.

Selon certaines sources, la ville de Foumban héberge une forte communauté musulmane, en l’occurrence, des Wahhabites dont des prêches seraient plus radicales par rapport aux autres musulmans.

L’intégralité du Communiqué radio-presse signé par le Préfet du Noun


Droits réservés)/n

Ventes aux enchères au port de Douala, l’espace se vide de plus de 600 containers

Le lancement de cette opération fait progresser la décongestion du port, la majorité des marchandises ayant été enlevée par leurs propriétaires ces dernières semaines

Plus d’un mois après le lancement des ventes aux enchères des marchandises conteneurisées en long séjour au port de Douala par le directeur général des Douanes, Minette Libom li Likeng, l’espace s’est vidé de plus de 600 containers.

Selon les chiffres, présentés mercredi 03 juin par le commandant Félicien Mballa, rapporteur de l’opération, du 20 avril, date du début des opérations, au 30 mai 2015, sur près d’un millier de containers de plus de 90 jours entreposés au port sec de DIT, 603 ont libéré de l’espace et un peu plus de 83% de ce chiffre est dû aux enlèvements des marchandises par les propriétaires. Entre autres, privés, administrations publiques et organismes internationaux.

L’objectif de l’annonce de la vente aux enchères n’est pas de vendre à tous les coups, mais d’amener les usagers à enlever leurs marchandises, a-t-on indiqué du côté de la douane.

Pour retirer leurs caissons, les contrevenants ont dû demander par écrit l’autorisation de la douane, tel que le prescrit le code douanier concernant les marchandises mises en dépôt.

Les principaux objectifs qui sont la décongestion du port et la récupération par l’Etat des droits et taxes qui ont été gelés, sont en train d’être atteints, a indiqué le rapporteur des ventes aux enchères.

Pour preuve, le Trésor public a encaissé plus de 380 millions de F. Une somme dans laquelle sont aussi intégrées les ventes des véhicules en long séjour. Et contrairement aux années précédentes où l’opération avait lieu deux fois sur 365 jours, Félicien Mballa précise que «les instructions de la hiérarchie veulent que les ventes soient continues. Tous les jours, il y a des marchandises qui atteignent les 90 jours. Aux grands maux, les grands remèdes. L’instruction a été donnée de systématiser les ventes. Donc on se propose de vendre en continu au fur et à mesure que les containers dépassent 90 jours».

[«L’engorgement est dû en partie aux importateurs et le désengorgement est également conséquent à leur action. Les magasins et aires de dédouanement ne sont pas des aires de stationnement prolongé»], a réitéré le commandant des Douanes. D’autant plus que par jour, 700 opérateurs reçoivent leur ticket de livraison qui leur permet de venir chercher leurs marchandises, mais seulement la moitié honore le rendez-vous, apprend-t-on.

Le port de Douala veut respirer.
guichetunique-cameroun.org)/n

Construction du port de Limbé: la Corée participe aux travaux

Les travaux d’extension et de modernisation dudit port dans le Sud-ouest vont reprendre avec l’implication de la Corée à travers le consortium camerouno-coréen LIPID

Les travaux d’extension et de modernisation du port en eau profonde de Limbé (Sud-ouest) vont reprendre avec l’implication de la Corée à travers le consortium camerouno-coréen LIPID, apprend-t-on, ce jeudi 04 juin 2015, de sources concordantes.

Les travaux qui devraient s’achever en 2017 permettront à cette infrastructure, de faciliter, entre autres, l’exportation des produits agricoles vers le Nigeria voisin, pour plus de 50 000 tonnes par an.

Ce volume des exportations de produits agricoles devrait atteindre 60 000 tonnes à partir de l’année 2020.

Il y a quelques mois, au cours d’une réunion entre le gouvernement camerounais et les responsables de LIPID, le consortium avait proposé de commencer par la construction d’une jetée flottante multifonctionnelle, capable d’accueillir des navires de 20 000 tonnes, pour un coût estimé à 17,5 milliards de francs CFA, une option, devant permettre au port d’être opérationnel au bout de six mois de travaux.

D’un investissement de 300 milliards de francs CFA, le futur port en eau profonde de Limbé, selon le gouvernement, sera prioritairement destiné au transport des produits lourds tels que les hydrocarbures (la seule raffinerie du pays se trouve à Limbé), le ciment, les conteneurs et des produits agricoles.


Droits réservés)/n

Douala: 230 tonnes de farine d’une société suisse bloquées au port

Importées sur le territoire national et jugées impropres à la consommation, elles sont retenues depuis quelques jours par la douane camerounaise dans la capitale économique

230, c’est le nombre de tonnes de farine bloquées actuellement au port de Douala. De marque «Papa Africa», importées au Cameroun par un représentant de la société suisse « La Grain », elles ont été jugées impropres à la consommation humaine par le Groupement des meuniers du Cameroun.

Selon les accusations portées par les meuniers camerounais, en plus d’être impropre à la consommation, «cette cargaison représentant 4600 sacs ne respecterait non plus la norme en vigueur au Cameroun en matière de production de farine, encore moins les règles régissant les importations de produits sur le marché camerounais.

Le blocage de cette cargaison survient alors que les meuniers camerounais, depuis plusieurs années, dénoncent les importations massives de farine sur le territoire national. Et pourtant, selon eux, «la production locale est capable de satisfaire la demande nationale».


Droits réservés)/n

Cameroun/Tchad: Numéro vert contre les tracasseries sur le corridor

C’est l’une des propositions formulées par la commission mixte permanente de transport entre les deux pays, en vue de mettre fin aux tracasseries policières

Achevant les travaux de la 4ème commission mixte technique permanente des transports entre le Tchad et le Cameroun le 19 novembre 2012, les participants sont convenus de ce que désormais, les transporteurs principalement tchadiens, utilisant le corridor reliant Douala à Ndjamena, peuvent désormais utiliser les numéros verts de la douane (8044) et de la police (1500) pour dénoncer les violations ou exactions dont ils pourraient être la victime dans l’exercice de leurs activités en sol camerounais. Côté tchadiens, on a identifié ces tracasseries comme le problème majeur du transit entre les deux pays : « Le principal problème du transit des marchandises réside dans les tracasseries policières récurrentes dont sont victimes les opérateurs économiques. Le corridor Douala Ndjamena est l’un des plus coûteux au monde. Nous voulons corriger les choses afin qu’elles avancent. Pour le Tchad c’est très important, parce que l’accès pour les ménages de notre pays à certains produits à des coûts abordables en dépend » a expliqué Assan Touka, le ministre tchadien en charge des transports à la fin des travaux vendredi 19 novembre dernier. De nombreux témoignages de transporteurs indiquent pourtant que les tracasseries n’ont pas qu’une origine policière. « Il y a un problème de fond, c’est la connaissance même de la réglementation par les entreprises de transport, mais aussi la mauvaise foi de certains transporteurs qui veulent optimiser les gains créant une logique de corruption», explique Abdou Zakhar, qui est chauffeur de camion pour une entreprise tchadienne.

Selon des sources proches la commission technique, le Cameroun a le dos au mur. Fort de ses réserves confortables de devises issues de la vente du pétrole, le Tchad envisage de plus en plus de se tourner vers de nouveaux partenaires pour une ouverture vers les ports. Des observateurs proches de la diplomatie affirment que la question du corridor entre les deux pays avait été au c ur des échanges entre le président Biya et son Homologue du Tchad lors de la dernière visite du président Idriss Deby Itno fin 2011 au Cameroun. De plus en plus il se dit qu’au sein du gouvernement tchadien, on est excédé par cette logique de discours qui ne voit pas les choses avancer. Des problèmes que reconnaît le président camerounais lui-même. « «Il est temps d’écarter les obstacles artificiels qui s’opposent à la libre circulation des personnes et des biens et à la liberté d’établissement, survivances d’un égoïsme national dépassé», expliquait-il en 2009, lorsqu’il recevait le même président tchadien. Les problèmes sont multiples et le camerounais bénéficiaire du corridor à 100% ne veut pas faire des efforts. Le gouvernement n’a jamais communiqué sur les recettes générées par l’utilisation de ses routes par le Tchad ou encore la République centrafricaine. Très peu d’avancées ont été faites, malgré une demande de plus en plus importante côté tchadien. Il faut attendre encore près de 20 jours au port de Douala pour sortir des marchandises, perdre jusqu’à 6 jours dans les entrée et les sorties de villes, utiliser une route Ngaoundéré Ndjamena complètement détériorée et inadaptée. Au final une marchandise arrivée à Douala peut mettre 1 mois et demi pour arriver à Ndjamena. Un coût énorme pour le Tchad !

Numéro vert contre les tracasseries sur le corridor Tchad Cameroun
tchadonline.com)/n

Port de Douala: Les commissionnaires agrées en douane à l’origine de 70% des lenteurs

L’information a été servie aux journalistes de l’association de la presse économique, à l’occasion d’une session de formation sur la compétitivité au port de Douala

Enregistrement des déclarations
C’est le 3e thème intitulé « La problématique des délais de passage : les défis et les réponses des pouvoirs publics », qui a permis d’arriver à cette conclusion. Ce thème éclaté en deux sous-thèmes, à savoir les défis et les réponses des pouvoirs publics et la présentation de l’étude sur les délais de passage, a été développé par Edwin Fongod Nuvaga et Marcellin Djeuwou, respectivement chef de la division informatique de la douane et chef de la cellule de gestion des risques. On retient ainsi que le délai de passage des marchandises est plus important entre l’enregistrement du manifeste et l’enregistrement de la déclaration. Il représente 70% du délai global, soit 13,6 jours. Et dans cette étape, ce sont les Cad (commissionnaires agrées en douane) qui sont concernés. «La plupart des Cad (56%) enregistrent les déclarations en moyenne entre 7 et 13 jours après l’enregistrement du manifeste. Seuls 5% le font la première semaine après la validation du manifeste et 61% le font les 2 premières semaines après l’enregistrement du manifeste. Au bout de 4 semaines après l’enregistrement du manifeste, en moyenne 3% des Cad n’ont pas toujours enregistré les déclarations », souligne le rapport. On comprend dès lors pourquoi leur responsabilité est engagée au premier chef. Ce n’est pas tout. Concernant l’enregistrement de la déclaration et sa liquidation, le rapport indique que seuls 3% des Cad ont un délai moyen inférieur à un jour. Car, pour 61% d’entre eux, le délai moyen est compris entre un et deux jours. Même constatation pour la période comprise entre la liquidation de la déclaration et son paiement. Pour la plupart d’entre eux, ce délai est compris entre 2 et 3 jours. Le temps mis entre l’enregistrement de la déclaration et sa liquidation est le moins important et représente un peu moins de 3% du temps total, soit 0,6 jours environ. Soit environ trois heures de temps. C’est à ce stade qu’intervient la douane.

Compétitivité
L’inspecteur des douanes égrène un chapelet de facteurs qui aggravent les délais. Il s’agit, entre autres de l’amateurisme des consignataires, le piège de franchise, les coûts abordables de stockage dans l’enceinte portuaire, la méconnaissance des procédures et le manque d’anticipation, le non-respect des horaires de fonctionnement du Pad par tous les intervenants, la multiplicité des centres de décision, le taux d’occupation du parc à conteneurs très élevé. Concernant ce dernier point, une étude de la Banque mondiale situe le taux d’occupation du parc à conteneurs à 88% et le taux d’occupation moyen des postes à 60%. Or, apprend-on, le mode de manutention actuel utilisé au port nécessite beaucoup d’espace. Appuyant les propos de Marcellin Djeuwou, Mbarga Bekoko relève que 11,5 jours sont consommés avant le dédouanement, 3,5 pendant le dédouanement et 5 après le dédouanement. « Sur les 3,5 jours, la douane consomme seulement 0,44 jours, soit environ 3 heures », souligne l’inspecteur des douanes qui travaille avec la Banque mondiale.

La session de formation des membres de Presse éco se déroule sur le thème « La place portuaire de Douala à l’épreuve de la compétitivité ». Les travaux ont été ouverts par le gouverneur de la région du Littoral, en présence de Minette Libom Li Likeng, la directrice générale des douanes, représentant le ministre des Finances, partenaire de l’événement et de François Bambou, journaliste au quotidien La Nouvelle Expression et président de Presse eco. L’objectif de cette session est de renforcer les capacités professionnelles et de relever les habiletés des journalistes commis au quotidien à la couverture des questions économiques, et donc susceptibles de s’intéresser aux délais de passage portuaire de Douala. En dehors de la phase pédagogique consacrée aux exposés, il
est prévu une descente au port de Douala, afin de faire découvrir cet espace à certains journalistes. Car, comme l’a révélé Joseph Béti Assomo, « il y a des journalistes qui parlent du port de Douala sans y avoir mis les pieds ». Les travaux qui s’achèvent ce 09 novembre 2012, connaissent la participation de 40 journalistes, dont 30 viennent de Yaoundé. Presse éco est une association regroupant uniquement les journalistes qui traitent des questions économiques. L’association a à son actif trois autres sessions de formation organisées à l’attention de ses membres à Yaoundé.

Image d’illustration

Cameroun/commerce extérieur: Il faudra encore attendre pour la dématérialisation complète des procédures

C’est la conclusion à laquelle sont parvenus les responsables du projet de virtualisation des procédures de passage de marchandise au port de Douala

Pour la dématérialisation complète et effective des opérations d’import-export au Cameroun, il faudra encore attendre jusqu’à 3 ans, selon les conclusions d’une récente analyse sur le sujet. Des responsables du Guichet Unique des Opération du Commerce Extérieur (GUCE) se sont retrouvés mardi 7 août à Yaoundé la capitale du pays, en vue de valider une étude portant sur la mise en place d’un système d’information des administrations impliquées dans les procédures d’importation et d’exportation. « Le processus de dématérialisation avance à un bon rythme, mais aujourd’hui, nous avons réalisé que de nombreuses choses doivent encore être prises en compte. Par exemple sur la plateforme portuaire, il existe d’autres administrations notamment certains ministère techniques qu’il faudra interconnecter au système et c’est une opération qui peut prendre un peu de temps », a expliqué un des responsables du GUCE. Pour l’expert qui a réalisé l’étude, on en aura pas fini avant un minimum de 18 mois. « Le véritable problème est celui de faire accepter le changement aux personnes qui interviennent dans la chaîne de service portuaire. Si on y parvient, les aspects techniques deviennent une formalité facile à franchir. Je pense qu’il y a un avantage au Cameroun c’est que tout le monde semble d’accord pour avancer vers la dématérialisation, mais c’est la mise en forme qui peut poser problème et il faudra travailler dessus », a expliqué l’expert tunisien ayant conduit l’étude. Au final, des experts de la Banque Mondiale, partenaires du projet, ont laissé entendre qu’il fallait encore modifier certains éléments. Mais au Guichet unique on rassure, le processus de mise en forme du système d’information n’est qu’une étape qui permettra de dématérialiser complètement. En attendant, l’agenda de dématérialisation poursuivra son cours en 2012, avec pour objectif, de parvenir à un délai de 13 jours pour les opérations d’import-export (au lieu de 19 actuellement) à la fin 2012.

Ces différentes réflexions interviennent alors que les bailleurs de fonds sont en train de mettre en place des mécanismes de facilitation au commerce en Afrique centrale. Une logique qui tire son fondement du fait que la facilitation des échanges régionaux peut être un important facteur de croissance et de développement pour les pays. Au Cameroun même si le principe est admis, le commerce extérieur fait encore face à de nombreuses contraintes. « Les marchandises mettent encore trop de temps au niveau du port et cela implique des surcoûts sur les produits et finalement ne profite pas au commerce. Il y a encore trop de procédure à accomplir et ce sont des choses qu’il faut limiter », a expliqué Dominique Djinkeu, un expert en matière de facilitation au commerce. Dans la chaîne de service, certaines administrations, notamment les douanes, ont fait beaucoup d’efforts et réduit considérablement les délais de procédure. Seulement, les responsables de la douane camerounaise préfèrent plus se focaliser sur la sécurisation des recettes que sur la prestation rapide des services aux usagers. En outre, la dématérialisation complète va se heurter à un problème, celui de la sécurisation des données. Un problème qui a lui seul risque d’être à l’origine de plusieurs comités de réflexions avec toutes les lourdeurs que cela comporte. « C’est justement de cela que je parlais lorsque j’évoquais la mise en forme du système, il faudrait que tous les acteurs se mettent à jour à l’exigence électronique. Vous savez les données du commerce extérieure c’est très important pour un pays et c’est pourquoi il reste laborieux d’y apporter des modifications. Le Cameroun a déjà fait un pas, il faut poursuivre », a expliqué l’expert tunisien. Cela fait dix ans que le GUCE travaille à la réduction des délais d’import-export, avec pour objectif initial, permettre d’importer en 7 jours. Mais même là, les délais resteront très longs. Dans certains ports bien plus volumineux que Douala, on importe en 4 jours. D’un autre côté, les travaux du GUCE doivent aussi prendre en compte l’avènement prochain du port de Kribi, pour ne pas être débordé par les événements le moment venu. Un aspect qui n’a pas été beaucoup évoqué.

Le Guichet Unique des Opération du Commerce Extérieur réfléchit à une virtualisation des procédures de passage de marchandise au port de Douala
Journalducameroun.com)/n

Transports au Cameroun: Des défis pour l’émergence

La Banque Mondiale a ouvert des discussions avec les acteurs du secteur, dans l’objectif d’optimiser son apport dans la croissance du pays

Avec de nombreux acteurs du secteur des transports, la Banque Mondiale a ouvert un dialogue vendredi 27 juillet dernier, dans le cadre de sa stratégie visant à renforcer la facilitation au commerce sur le marché camerounais et sous régional. «Dans un monde qui se caractérise par l’échange de tâches, plutôt que de produits, par des entreprises situées partout dans le monde, il faut réduire les obstacles qui se dressent tout au long de la chaîne d’approvisionnement et tenir compte du fait qu’au cours du processus de fabrication, des produits intermédiaires traversent de nombreuses frontières», a expliqué Dominique Njinkeu l’expert en facilitation du commerce, auprès de la Banque Mondiale. Selon un récent rapport de l’indice de performance logistique (IPL) par pays, le Cameroun doit encore faire beaucoup d’efforts dans la facilitation du transport des biens. « Le résultat général de l’IPL est calculé à partir de six différents points de performance logistique : efficacité des douanes, qualité des infrastructures, capacité à effectuer le suivi des expéditions, délai jusqu’à destination, compétences du secteur logistique du pays, et facilité d’organisation et de gestion des expéditions internationales», a expliqué Monsieur Njinkeu. De manière globale, l’étude menée par des experts de la BM et confirmée par de nombreux acteurs présents lors des échanges relève que l’importation des produits au Cameroun reste fastidieuse. Il faut encore 18 jours au minimum et près de 12 formulaires pour sortir les marchandises du port de Douala, la principale porte d’entrée du Cameroun, et pour deux pays de la sous-région CEMAC, le Tchad et la République Centrafricaine.

Les représentants du secteur des transports présents ont défendu chacun leur chapelle. Monsieur Mbarga, parlant au nom des douanes, a fait savoir que son administration avait réalisé de nombreux efforts dans son domaine d’intervention. « L’indicateur le plus visible de ces efforts est le fait que nos recettes aient augmenté. Mais en réalité, en 15 minutes aujourd’hui, nous pouvons servir nos usagers. Il existe encore de nombreuses difficultés, mais c’est très souvent le faits des autres acteurs. Par exemple, nous avons des importateurs, qui attendent lorsque la marchandise arrive au port, pour débuter toutes les procédures. Logiquement, il ne peuvent que perdre du temps », a-t-il expliqué. Au niveau du guichet unique, (GUCE), on s’est aussi dit résolu à ramener les délais de la dématérialisation de 18 à 13 jours. D’autres contraintes ont aussi été apportées, comme celles liées au manque de professionnalisme des acteurs du métier de transit marchandise, mais aussi des dysfonctionnements au Port de Douala. « Il est difficile de comprendre qu’à certaines heures on ne trouve pas de personnel disponible au Port. Bien qu’il soit petit, le port ne fonctionne pas 24/24 et c’est assez spécial, dans la mesure, où de nombreux ports dans le monde ne s’arrêtent presque pas de fonctionner », a expliqué un des participants à la plateforme. La BM et les autres participants, se sont dits résolus à poursuivre les échanges en vue de parvenir à une amélioration effective du transport des marchandises.

Port de Douala

Les nouveaux investissements de DIT présentés au ministre des Transports

La cérémonie de présentation s’est déroulée à Douala, sous les auspices d’Anthony Samzun, le directeur général de Douala International Terminal

Soucieux de moderniser et de développer davantage les capacités du terminal à conteneurs, DIT vient d’acquérir de nouveaux équipements de manutention, de relevage et de transport, évalués à une dizaine de milliards de francs CFA. Il s’agit notamment des engins de levage, des reachstackers, des tracteurs, des tracteurs portuaires, des remorques, etc. C’est ce matériel de manutention qui a été présenté au ministre des Transports (Mintrans) ce 26 avril 2012, afin que ce dernier apprécie les efforts que cette entreprise fournit dans le sens de la réduction des délais de passage au port de Douala. La cérémonie s’est déroulée dans l’enceinte du terminal, en présence de Christophe Pujalte, le directeur général de Bolloré Africa Logistics. En termes d’appréciation justement, Robert Nkili a été intarissable. «Il s’agit d’un matériel de dernière génération. Je ne peux que féliciter DIT pour ce travail », reconnait, entre autre, le Mintrans, en servant quelques témoignages de taille. «Depuis le démarrage de son activité, le nombre de conteneurs traités par DIT a augmenté de plus de 75%, passant de 190.000 conteneurs équivalent vingt pieds à 3330.000. Cette progression de trafic a été réalisée en adaptant les moyens et les procédures de manutention du terminal aux meilleurs standards internationaux », déroule Robert Nkili. «Grâce à ses investissements et à ses performances, les armateurs qui escalent au port de Douala placent DIT parmi les meilleurs terminaux à conteneurs d’Afrique », insiste-t-il.

Convention de concession
Cette réaction est quasi-identique à celle du directeur général du Port autonome de Douala (PAD), impressionné également par la qualité de l’investissement. «Ce matériel de relevage est le plus performant de l’heure. C’est un matériel de dernière génération dont nous devons en être fiers », indique Emmanuel Etoundi Oyono. « Vous ne pouvez avoir de portiques sans ces engins. Tout comme vous ne pouvez avoir ces engins sans les portiques. Tout cela est important. Donc DIT a fait un bon investissement », poursuit-il. Créé dans le cadre de la convention de concession du terminal à conteneurs signée le 28 juin 2004 avec le PAD pour une durée de 15 ans, Dit a pour mission de gérer, d’exploiter et de développer l’activité de manutention des conteneurs du port de Douala. On apprend ainsi que depuis 2005, année de prise d’effet de la concession, 14,9 milliards ont été investis dans l’achat des équipements de manutention, de relevage et de transport, 4 milliards dans les infrastructures et un milliard dédié aux systèmes d’information et de communication. « Parallèlement, Dit affecte chaque année 500 millions FCFA aux programmes de maintenance de ses équipements », précise Anthony Samzun. Pour 2012 et 2013, informe-t-il, l’entreprise du groupe Bolloré, a prévu de consacrer une enveloppe complémentaire globale de 13,2 milliards aux investissements du terminal. Dans cette enveloppe, 10 milliards seront affectés aux matériels et équipements de transport et de levage.


Le Port Autonome de Douala: Pôle de référence du Golfe de guinée

Créé en 1999 suite à la réforme portuaire la structure présente des atouts inéluctables pour le développement de la sous-région

Port d’estuaire, le Port Autonome de Douala (PAD) se situe au c ur de la capitale économique camerounaise, principal pôle industriel et commercial ouvert vers l’extérieur. En tant que port d’estuaire, Douala est naturellement protéger des grands mouvements de mer et peut ainsi disposer, en toutes périodes, d’un plan d’eau calme offrant aux navires des conditions favorables au bon fonctionnement des opérations commerciales. Le PAD s’étend sur 1000 hectares de réserves foncières, avec un chenal d’accès long de 50 kilomètres dont 25 kilomètres soumis à un dragage permanent pour garder la côte à -7 mètres. Grâce aux installations la capacité d’accueil annuelle est de 7.5 millions de tonnes, soit 11 millions de tonnes de capacités de stockage, 13 magasins banalisés sous douane, 10 kilomètres de quais donc neuf postes à quai divers et diverses installations pour trafics spécialisés de conteneurs, de bois, de pêche, de fruits.en plus des infrastructures ferroviaires et routières.

Des terminaux spécialisés et adaptés aux exigences de la modernité
Le port de Douala abrite plus de 80% des industries camerounaises, installées pour la plupart dans le domaine portuaire et les environs, celles -ci opèrent dans plusieurs secteurs d’activités: cimenterie, agro-industriel, minoterie, engrais et produits chimiques, pétrochimie, réparation navale. Entièrement modernisé et rénové depuis 2003, le terminal à conteneurs propose un des meilleurs taux de manutention de conteneurs en Afrique. Ainsi, il comprend 700 mètres linéaires de quai d’une profondeur de 11,5mètres; une capacité d’accueil instantanée de 5000 TEU; une rampe pour trafic RORO (02 portiques à quai d’une capacité de 40 tonnes); un magasin d’empotage et de dépotage des conteneurs; 20 hectares de terre-pleins entièrement pavés dont deux parcs à véhicules; un bâtiment exploitation tour de contrôle et un atelier de réparation doté d’un scanner.

Une plaque indicative du PAD
Journalducameroun.com)/n

Des espaces d’accueil viable
Les équipements qui forment le terminal à bois sont localisés autour de la darse aval et constitué de 20 hectares de plan d’eau; 85 hectares de terre-pleins pour pré-embarquement et commercialisation du bois; 3 rampes de mise à eau pour bois flottables; 160 mètres de quais pour chargement de bois non flottables dragués à la côte -5 mètres; une zone de mouillage; une capacité instantanée annuelle estimée à 2 millions de tonnes. Pour sa part le terminal fruitier comprend 600 mètres linéaire de quai; un hangar de 6500 mètres carrés; des équipements modernes de manutention des fruits; 3 silos pour stockage (1500 tonnes). Dans la même lancée le terminal minéralier est destiné au trafic de l’alumine à l’import et de l’aluminium à l’export grâce à 280 mètres linéaires de quai fondés à -8,50mètres; 8 bandes transporteuses; 6 silos de 1600 tonnes chacun. Les activités liées à la pêche s’organisent autour de la darse amont dotée de 700 mètres linéaires de quai; une usine à glace d’une capacité de 150 tonnes par jour; un entrepôt frigorifique de 4500 m2; 1halle à marée de 3600 m2; un complexe constitué de 5 chambres froides d’une capacité globale de 2011 tonnes.

Une vue aérienne du PAD
Journalducameroun.com)/n

Cameroun: Situation tendue au Port autonome de Douala

A la demande du Syndicat national des employés des ports du Cameroun, un mouvement de grève est en cours depuis 2 jours

Depuis mardi l’ambiance est bruyante à l’entrée de la direction générale du Port autonome de Douala (PAD). Plusieurs dizaines d’employés y observent un mouvement d’humeur, sur des pancartes brandies par ceux-ci on peut lire « non au mépris du personnel payez nos droits. ». Plus loin une autre pancarte blanche et gravée en bleu laisse lire un autre message « pour la paix sociale au PAD respectez les décisions du gouvernements et les droits sociaux du personnel ». Des messages qui résument la revendication exprimée par le Syndicat national des employés des ports du Cameroun : « un conseil d’administration nous avait accordé une prime, depuis 7 mois nous ne l’avons pas touchée. Pendant qu’on espérait la percevoir, le même conseil d’administration décide de l’annuler » déclare le président dudit syndicat. Pour l’administration il est difficile voire impossible d’accéder à cette demande, c’est ce que confirme Arsène Essomba Eloundou le Directeur général adjoint du PAD « il s’agit d’une prime qui devait être accordée aux plus méritants, l’application de cette résolution a posé problème parce qu’on s’est mis à la servir à tout le personnel ». Les responsables du PAD affirment néanmoins qu’il n’y a pas de perturbation dans les activités de cette structure, c’est pour le démontrer qu’ils ont organisé une tournée du site où effectivement on peut s’apercevoir par endroit que le personnel est en mouvement, certains déchargent du ciment à l’aide des engins appropriés, d’autres s’occupent du riz pendant que des manutentionnaires feignent d’ignorer la grève qui est en cours. Néanmoins on n’a pu constater un manque d’activité dans les postes 1, 2, 10, 13 et 14 dans lesquels le silence en lui-même semble témoigner d’un malaise.

Contre temps ou fuite en avant ?
Ce mercredi 23 novembre, les grévistes ont repris leurs positions de la veille avec les mêmes pancartes pour la même revendication, on peut en plus ajouter leur cri de guerre sous fond de chant à la solidarité, qui la matinée durant a ambiancé l’esplanade du PAD de Douala. Annoncé en grande pompe, le Ministre du travail et de la sécurité sociale était très attendu par les grévistes, malheureusement Robert Nkili a posé un lapin à ces derniers et pour l’heure aucune information officielle ne filtre sur la raison de son absence. Le personnel en grève a malgré tout été informé par fax de la non tenue de ce rendez-vous et de son report sine die sans préciser une date au cours de laquelle la rencontre pourrait se tenir. Face à cette situation le personnel en grève sous le label du syndicat a tenu une réunion de concertation entre les membres pour adopter une attitude afin de définir la suite à donner à cet évènement, par conséquent, il est difficile de savoir jusqu’à quand et comment se poursuivra ce mouvement d’humeur. En attendant d’y voir plus clair au c ur des activités portuaires, le travail bat son plein.

Quelques grévistes rencontrés à l’entrée du port de Douala ce 23 novembre 2011
Journalducameroun.com)/n

Cameroun: Une étude accable les commissionnaires agrées en douane du port de Douala

D’après cette étude de la direction générale des douanes, les CAD prennent 13,6 jours sur les 20,5 qu’il faut pour enlever une marchandise

Enregistrement du manifeste et l’enregistrement de la déclaration
Intitulée « La problématique des délais de passage des marchandises au port de Douala », cette étude calibrée sur la période comprise entre janvier 2007 et mars 2011, est consignée dans un document de 81 pages. Les conclusions de cette étude sont sans pitié pour les Commissionnaires agrées en douane (CAD). Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En effet, oriente l’étude, le délai global de dédouanement est de 19,5 jours sur la période objet de l’étude. Les délais normaux fixés par la communauté portuaire il y a plus d’une décennie sont de 7 jours à l’import et 3 à l’export. Le délai est plus important entre l’enregistrement du manifeste et l’enregistrement de la déclaration. Il représente 70% du délai global, soit 13,6 jours. Et dans cette étape, ce sont les CAD qui sont les plus concernés. «La plupart des CAD (56%) enregistrent les déclarations en moyenne entre 7 et 13 jours après l’enregistrement du manifeste. Seuls 5% le font la première semaine après la validation du manifeste et 61% le font les 2 premières semaines après l’enregistrement du manifeste. Au bout de 4 semaines après l’enregistrement du manifeste, en moyenne 3% des CAD n’ont pas toujours enregistré les déclarations », souligne le rapport. On comprend dès lors pourquoi leur responsabilité est engagée au premier chef. Ce n’est pas tout. Concernant l’enregistrement de la déclaration et sa liquidation, le rapport indique que seuls 3% des CAD ont un délai moyen inférieur à un jour. Car, pour 61% d’entre eux, le délai moyen est compris entre un et deux jours. Même constatation pour la période comprise entre la liquidation de la déclaration et son paiement.

Facteurs à l’origine du rallongement des délais
Pour la plupart d’entre eux, ce délai compris entre 2 et 3 jours. Le temps mis entre l’enregistrement de la déclaration et sa liquidation est le moins important et représente un peu moins de 3% du temps total, soit 0,6 jours environ. En dehors l’analyse détaillée, l’étude de la douane ressort les principaux facteurs à l’origine de ces débordements. Il s’agit, entre autres, l’amateurisme des consignataires, le piège de franchise, les coûts abordables de stockage dans l’enceinte portuaire, la méconnaissance des procédures et le manque d’anticipation, le non-respect des horaires de fonctionnement du Pad par tous les intervenants, la multiplicité des centres de décision, le taux d’occupation du parc à conteneurs très élevé. Concernant ce dernier point, une étude de la Banque mondiale situe le taux d’occupation du parc à conteneurs à 88% et le taux d’occupation moyen des postes à 60%. Or, apprend-on, le mode de manutention actuelle utilisé au port nécessite beaucoup d’espace. La douane voudrait à travers cette étude poser, de façon claire, la problématique des délais de passage au port de Douala et ainsi prendre toute sa part de responsabilité dans la lutte contre les lenteurs dans l’acheminement des marchandises. L’étude a été faite sur la base des données Sydonia. Elle ne tient pas compte des déclarations relatives au régime de transit, des opérations relatives aux apurements des régimes suspensifs, des enlèvements directs, des opérations n’ayant pas encore fait l’objet d’un constat de sortie et des marchandises ayant séjourné plus de 90 jours au port de Douala.

Image d’illustration
Camereco.com)/n

Port de Douala: La douane accorde une dérogation spéciale à deux entreprises

La Société anonyme des brasseries du Cameroun et ADER Cameroun vont désormais sortir leurs marchandises du port de Douala sans contrôle douanier

Onze entreprises concernées par les contrats opérateurs
Les deux entreprises sont les premières à tirer véritablement profit des contrats opérateurs mis sur pied par l’administration douanière en décembre 2010, à la suite des contrats de performance. «Malgré les résultats encourageants des contrats de performance avec les inspecteurs, le comportement de certains acteurs de la chaine de dédouanement peut être source de nuisance et diluer les effets bénéfiques de cette initiative. C’est pour cette raison que j’ai souhaité étendre l’expérience des contrats aux entreprises, celles-ci étant des donneurs d’ordre par excellence à certains intervenants sur lesquels elles ont un certain contrôle », explique Minette Libom Li Likeng, la directrice générale des douanes (DGD) et artisane de ce projet. La douane s’est proposée donc de commencer cette nouvelle aventure avec un échantillon limité d’entreprises remplissant certains critères objectifs tels que le volume d’activité, la régularité des opérations, la surface financière, la citoyenneté présumée et surtout la volonté de ces sociétés de servir de baromètre des délais de passage au port de Douala. Les 20 importateurs utilisés par le comité national de facilitation du trafic maritime international (Comité FAL) pour établir le baromètre du passage au port de Douala sont invités autour de la table par la DGD pour proposer le deal. Onze d’entre eux acceptent de négocier et de signer les contrats individuels avec l’administration douanière qui, en contrepartie, s’engage à accorder des facilités aux entreprises remplissant les conditions définies dans la feuille de route.

Facilités accordées par la douane
Ces facilités vont du bénéfice du circuit bleu pour les opérations impliquant un niveau symbolique des contrôles, jusqu’à l’attribution du crédit d’enlèvement au taux bonifié. «Le crédit enlèvement donne la possibilité à l’entreprise d’enlever sa marchandise et de venir payer après, avec bien sûr une garantie », explique Marcellin Djeuwo, le chef de la cellule de gestion des risques. Pour arriver à cette autre facilité, il faudra que l’entreprise soit déjà dans la barre de 80% de circuit bleu, le maximum accordé par la Dgd. La SABC et Ader Cameroun sont donc les deux entreprises qui ont parfaitement réalisé ces contrats qui les lient à l’administration douanière au trimestre. La première a exécuté ce contrat sans avoir raté un seul des six indicateurs sur lesquels sont assis les contrats. Pendant les trois mois, son taux de réalisation s’est situé à hauteur de 133,33%, ce qui lui permet de s’en tirer avec un taux trimestriel de 133,33%. Quant à la seconde, ses taux de réalisation pour les mois concernés sont de 116,7%, 127,7% et 122,2%, soit un taux trimestriel de 122,2%. Ces chiffres ont été divulgués ce vendredi 8 avril 2011 par le chef de la cellule des gestions des risques, au cours de l’évaluation trimestrielle des contrats de performance avec les inspecteurs et les entreprises. « Ces deux entreprises ont très bien rempli leurs contrats », a reconnu Marcellin Djeuwo. Et dans ce cas, les contrats stipulent que l’administration douanière, en contrepartie, doit accorder certaines facilités aux entreprises concernées.

Phase expérimentale de six mois
C’est ainsi que Minette Libom Li Likeng, la directrice générale des douanes, qui dirigeait cette cérémonie, a décidé d’augmenter le taux de circuit bleu de ces deux entreprises à 60%. « Cela veut simplement dire que la SABC et ADER vont désormais sortir leurs marchandises du port de Douala à la limite sans contrôle douanier », explique Marcellin Djeuwo. «Ces deux entreprises ont montré carte blanche, et bénéficient désormais de la haute confiance de l’administration douanière », ajoute-t-il. Ces contrats opérateurs feront l’objet d’une phase expérimentale de six mois allant de janvier à juin 2011. Cette phase va permettre à la douane d’évaluer les impacts positifs et négatifs des facilités accordées, d’adapter leur fonctionnement au suivi du respect des conditions par les importateurs bénéficiant des facilités et de résoudre les problèmes techniques ou informatiques qui pourraient éventuellement survenir à l’usage. « A la fin de la première phase, l’expérience pourrait s’étendre à d’autres entreprises qui le souhaitent et qui remplissent les conditions minimales exigées », promet Minette Libom Li Likeng. En dehors des contrats opérateurs, cette dernière a également fait le bilan trimestriel des contrats de performance par les inspecteurs. «Au niveau des contrats inspecteurs, la réduction des délais, l’amélioration de la rentabilité des déclarations, l’abandon des mauvaises pratiques, l’amélioration du temps mis au travail ont été obtenu dans les quatre bureaux sous contrat », commente la Dgd. On note, par exemple, que le temps de traitement des déclarations à Douala port I est passé de 11 heures environ en 2010 à 3h en 2011. Au niveau des recettes douanières, alors que le niveau d’activité n’a augmenté que de 17% entre le premier trimestre 2011 et le premier trimestre 2010, les recettes douanières se sont améliorées de 22%.

Avancées des contrats inspecteurs
« Nous avons également relevé que la rentabilité moyenne par déclaration s’est beaucoup appréciée pendant le premier trimestre 2011, par rapport à 2010. Ce qui a ramené au trésor public une somme supplémentaire de plus de 6,9 milliards de FCFA », souligne Marcellin Djeuwo dans son rapport. « Le montant des droits recouvrés par le service sur les dossiers déposés par les usagers et qui étaient susceptible d’être compromis par la fraude a sensiblement et régulièrement augmenté pour cumuler à près de 179 millions au cours de la période », ajoute-il. Les mêmes avancées sont enregistrées au niveau de la gouvernance. Ici, le taux des déclarations en circuit jaune liquidées, puis modifiées après liquidation par le même inspecteur a drastiquement diminué. «Il s’agit d’une man uvre par laquelle l’inspecteur s’attirait le maximum de dossiers, dans le but sans doute d’augmenter ses possibilités de contact avec les usagers ou pour augmenter ses chances de faire du contentieux facile », explique Marcellin Djeuwo. D’après lui, cette pratique a baissé de 87% en moyenne sur l’ensemble des quatre bureaux concernés par les contrats de performance. Dans le même ordre d’idées, la proportion de déclarations redressées parmi celles qui ont été reroutées du jaune au rouge s’est améliorée de 17% dans les quatre bureaux. Tout comme le temps mis au travail par les inspecteurs qui s’améliore de 14%. Fort de ces avancées, Minette Libom Li Likeng a décidé d’appliquer seulement les termes du contrat de performance qui, dans de pareils cas, obligent l’administration douanière à accorder des gratifications aux méritants. Ainsi, 25 inspecteurs de visite ont reçu ces gratifications des mains de la DGD. Soit, 5 au bureau hors classe Douala aéroport, 7 au bureau des transferts, 8 à Douala port I et 5 à Douala port V. Tous ces inspecteurs ont dépassé la barre de 100% exigée par la DGD.

Les Brasseries du Cameroun (et Ader) bénéficient de la dérogation douanière

Cameroun: Les délais et coûts de passage portuaire en étude à Douala

C’est à la faveur d’un séminaire organisé par les chargeurs du Cameroun

L’initiative, une fois de plus, est celle du CNCC, le Conseil National des Chargeurs du Cameroun. Depuis ce jeudi 03 décembre, il est question pour les séminaristes présents au siège du Gicam à Douala d’échanger sur le thème : Les techniques d’évaluation des délais et des coûts de passage portuaire à l’importation et l’exportation. Y prennent part, les importateurs/exportateurs et les opérateurs économiques, les transitaires et les commissionnaires agréés en douane, les consignataires et les acconiers. Le séminaire porte sur quatre modules, tout d’abord les Missions et réalisations du Conseil National des Chargeurs du Cameroun au profit des importateurs et exportateurs, le module 02 porte sur les prestataires de services et opérations portuaires. Le troisième module concerne les coûts et tarification des prestations portuaires à l’import et à l’export et le dernier, la gestion de coûts et délais de passage portuaire à l’import et à l’export.

Les objectifs sont de divers ordres, affirme t-on au CNCC, identifier les opérateurs portuaires intervenant dans le passage portuaire de la marchandise, définir et donner la structure des coûts de passage, identifier les faux frais, quantifier ces coûts et ces délais tout en montrant leur impact dans le processus d’acheminement de la marchandise, proposer des mesures susceptibles de réduire ces coûts et ces délais. Au sortir de ce séminaire, le chargeur doit être armé pour gérer au mieux ses opérations de passage portuaire et pour minimiser les coûts y relatifs. L’évaluation des coûts et délais de passage de la marchandise concerne le segment qui va de l’entrée de l’enceinte portuaire et jusqu’à la mise sous-palan. Ces coûts sont directement supportés par la marchandise.

La réduction de ces coûts est facteur d’amélioration de la compétitivité de notre commerce extérieur.
Pour rappel, ce séminaire quoi s’achève ce vendredi 04 décembre, est le dernier d’une série de huit que le CNCC a lancé depuis mars 2009 à travers plusieurs villes du Cameroun, avec pour but de professionnaliser les chargeurs, améliorer les délais de passage portuaire et réduire les coûts portuaires et l’information permanentes des chargeurs sur les conseils pratiques nécessaires au redressement et à l’épanouissement des importateurs/exportateurs au sein de la chaîne de transport et du commerce international.

Port de Douala
www.carnets-voyage.com)/n