Eau potable à Yaoundé: la BEI sanctionne le Cameroun pour son retard dans l’exécution du PADEP- YEBN

La Banque européenne d’investissement (BEI) décide de se retirer du projet lancé en 2011 et qui devait être achevé en 2017. Son désistement intervient au moment où l’on estime le taux d’exécution physique global des travaux à environ 95 %.

Le Projet d’amélioration de la desserte en eau potable à Yaoundé et trois villes secondaires (Edéa, Bertoua et Ngaoundéré) PADEP- YEBN, a été lancé en 2011 avec trois parties impliquées pour son financement. A savoir l’Agence française de développement (AFD), la Banque européenne d’investissement (BEI), l’Etat du Cameroun  et la  Camwater, entreprise publique du secteur de l’eau.

Selon le ministère de l’Eau et de l’Énergie (Minee) repris par nos confrères d’Investir au Camerlun.com, le projet d’amélioration de la desserte en eau potable de Yaoundé et trois villes secondaires (Edéa, Bertoua et Ngaoundéré) vient de connaitre le désistement de la Banque européenne d’investissement, à cause des lenteurs dans l’exécution des travaux.

« Il convient de relever que le ralentissement de l’exécution des travaux de Ngaoundéré est dû au retrait du financement de la BEI. À cet effet, le ministère de l’Économie a demandé à la Camwater [entreprise publique du secteur de l’eau] d’élaborer et signer le marché complémentaire requis pour la poursuite et l’achèvement desdits travaux avec comme financeur l’État », apprend-on.

Le Projet d’amélioration de la desserte en eau potable à Yaoundé et trois villes secondaires se chiffre à 103 688 000 000 FCFA.  La Banque européenne d’investissement devait apporter 26 240 000 000 FCFA, l’État du Cameroun 11 775 000 000 FCFA, et la CAMWATER  6 560 000 000 FCFA.

Le ministre Gaston Eloundou estime le taux d’exécution physique global des travaux est d’environ 95 %, mais n’indique pas quel est le montant que BEI a retiré.  Tout ce que l’on sait est que  les ressources de la BEI devaient couvrir, entre autres, l’assistance à la création d’une unité « Environnement » au sein de la Camwater et le suivi des activités environnementales et sociales du projet, une assistance à la fonction comptable et financière de la Camwater ainsi que l’étude « maîtrise de la consommation publique » sous l’autorité du ministère des Finances.

Le gouvernement devrait tirer toutes les leçons de ce désistement de la BEI, puis trouver l’alternative pour la finalisation ce qui reste à faire. Le PADEP- YEBN doit entre autres  apporter une  production supplémentaire en eau de  67 000 m3/J et une capacité de stockage additionnelle : 16 000 m3.

Le Cameroun exclu de l’Agoa : HRW appelle les autres partenaires à agir de même

L’organisation appelle le gouvernement à prendre cette sanction américaine comme un signal d’alarme en matière de respect des droits de l’Homme.

Human right watch se penche à nouveau sur le cas du Cameroun. Alors que le pays vient de perdre ses privilèges de bénéficiaire de la Loi sur la croissance et les opportunités de développement en Afrique (Agoa), l’organisation appelle les partenaires internationaux à accroître la pression sur le gouvernement en se servant de l’exemple américain.

Le 30 octobre dernier, le président Donald Trump a pris une sanction contre le Cameroun suite aux « violations systématiques des droit de l’Homme » dans le pays. Il en a présenté les raisons dans un récent message au Congrès américain, faisant état de ce que Yaoundé s’était abstenu de répondre aux allégations de tortures, détentions arbitraires, et assassinats portées contre des forces gouvernementales.

Human right Watch appelle le régime du président Paul Biya à prendre cette sanction comme un signal d’alarme devant l’inciter à lutter contre les violations des droits de l’Homme.

Cameroun : le Groupe l’Anecdote ne fermera pas (officiel)

La direction du Groupe a annoncé jeudi qu’elle revenait sur sa décision d’arrêter ses activités après la sanction prise par le Conseil national de la communication.

Amougou Belinga ne fermera pas le Groupe l’Anedocte comme il avait été annoncé au lendemain d’une sanction du CNC prise contre sa télévision Vision 4 et deux de ses journalistes vedettes, Nadine Patricia Mengue et Ernest Obama. « Nous avons donc décidé de continuer notre mission d’information, d’éducation, et de divertissement », indique -t-il dans un communiqué rendu public jeudi, justifiant ce revirement par des appels de nombreux soutiens.

Depuis que la chaine de télévision Vision 4 a été suspendue pour une durée d’un mois, en lien avec la fausse annonce de la mort du président Ali Bongo et la diffusion des messages de haine, elle continue d’émettre. Sa direction dénonce un acharnement manifesté par « des sanctions récurrentes, ciblées et inappropriées ». Toutes choses qui aurait conduit la direction a annoncé la fermeture de l’Anecdote. Amougou Belinga disait vouloir se concentrer dès le 1er janvier 2019 sur ses consultations internationales auprès des chefs d’Etat de la Guinée équatoriale et de la RCA.

Lire aussi : Cameroun : l’intégralité des sanctions prises par le Conseil national de la communication

La situation actuelle remet au gout du jour les tensions existant entre les responsables du CNC et de l’Anecdote. Amougou Belinga avait en effet fait condamné le président du CNC à six mois d’emprisonnement avec sursis et 15 millions d’amende en aout dernier. Il était poursuivi au Tribunal de  première instance de Ngoumou pour avoir comparé Vision 4 à la radio rwandaise Mille Collines » qui avait joué un grand rôle dans la dégradation des relations Hutu/ Tutsi.

« Nous nous engageons plus que jamais à mettre les moyens humains, financiers et matériels pour répondre, plus que par le passé, à vos attentes. Il s’agit d’un combat noble et patriotique visant à soutenir les institutions légitimes et légales de la République, ainsi que tous ceux qui les incarnent. Nous continueront à dénoncer sans relâche les maux qui minent notre société« , souligne Amougou Belinga.

La Cobac retire l’agrément à l’EMF Ndjangui du Cameroun

La décision prise, en juin dernier, à «titre disciplinaire» et annonce la désignation d’un liquidateur, dont la rémunération reste à fixe

La Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC) a décidé du retrait de l’agrément octroyé à l’Etablissement de microfinance (EMF) de 1ère catégorie Ndjangui du Cameroun.

Cette décision, qui date en réalité de juin dernier et ne vient que d’être rendue publique, invoque une mesure à «titre disciplinaire» et annonce la désignation d’un liquidateur, dont la rémunération reste à fixer.

Le retrait d’agrément à Ndjangui du Cameroun intervient quelques mois seulement après une sanction similaire infligée par la Cobac contre la Mutuelle de développement et d’investissement du Cameroun et le Crédit Mutuel.

Il arrive aussi au moment où le ministère des Finances publie une liste de 412 EMF autorisés à exercer dans le pays en 2017, déclinant par ailleurs sa responsabilité pour les transactions de toutes natures effectuées avec des structures dont le nom ne figure pas sur son tableau.

Cinq cent EMF étaient autorisés à exercer au Cameroun en 2015, contre 418 en 2016. Ce secteur, en 2014 et selon la Cobac, représentait 1,7 million de clients contre 1,6 million pour les banques classiques pour un taux de bancarisation de 17,9% et une population de quelque 22 millions d’âmes.


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Cameroun: « Aurore plus » définitivement interdit d’activités

Le bi-hebdomaire est sanctionné par le Conseil national de la communication pour publication répétée des accusations infondées et propos offensants et insinuants à l’égard de l’ex DG de la Camair-co

Au Cameroun, le Conseil national de la communication (CNC) a rendu public mardi, 06 décembre 2016, les décisions prises les 24 et 25 novembre derniers, lors d’une assise comptant à la fois pour sa 16e assemblée ordinaire et sa 8e réunion extraordinaires. Lesdites décisions portent sur l’examen de 25 affaires opposant des personnalités à certains médias.

Des sanctions communiquées par le président du CNC, Peter Essoka, et lues sur la radio nationale mardi, la plus lourde a été portée à l’endroit du bi-hebdomadaire «Aurore plus» frappée d’une interdiction définitive d’activités.

Il était reproché audit journal la « publication répétée d’accusations non-fondées, offensantes et insinuantes à l’égard des personnes et une attitude constante de défiance vis-àvis des injonctions du CNC », dans une affaire l’opposant à l’ancien directeur de la Camair-co, Jean Paul Nana Sandjo.

Il en est de même pour le journal « Depeche du Cameroun » suspendu définitivement conformément à une décision prononcée le 24 février 2015.

Le CNC a par ailleurs suspendu provisoirement les médias « l’Indépendant infos » (deux mois), « Le Soir » (deux mois), le « Quotidien Emergence » (un mois), l’émission « Tour d’horizon » de Vision 4 (un mois), « La Nouvelle » (deux mois), « L’Epervier » (six mois), « Ades-infos Le Regard » (trois mois), « La Scène » (six mois), « Universel FM » (un mois).

Les motifs de ces décisions sont entre autres, la publication d’accusations non-fondées, offensantes et insinuantes, attitudes constantes de défiance vis-à vis des injonctions du CNC.

Le directeur de publication du journal Kalara, Christophe Bobiokono, et Ndzana Fouda Marie Irène de Crtv, ont pour leur part écopé d’un avertissement.

Peter Essoka, président du CNC
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La Comicodi salue la sanction contre l’adjudant-chef Simon Nagassou pour corruption

Par Shanda Tonme, président de la Commission indépendante contre la corruption et la discrimination (Comicodi)

La Comicodi félicite le secrétaire d’Etat auprès du ministre délégué à la défense, chargé de la gendarmerie

Monsieur le Ministre, La Commission indépendante contre la corruption et la discrimination a pris connaissance avec enchantement et soulagement, de l’information parue dans le quotidien Le Jour du 07 juin 2016, relativement à la sanction sévère contre l’adjudant-chef Simon Nagassou, pour des faits de rançonnement et de corruption avérée. Nous vous en félicitons vivement et partageons le sentiment de libération des populations victimes.

Toutefois, nous tenons à saisir cette occasion, pour éveiller votre attention sur des faits aussi graves.

1 – Dans pratiquement toutes les unités, le prétexte chez nombre de vos collaborateurs, c’est que l’usager doit contribuer à préparer leur retraite, en payant tous les services, en donnant des cadeaux forcés. C’est une véritable pandémie. Au moment où un fonctionnaire doit être exemplaire pour finir sa carrière en beauté, il devient étrangement plus corrompu et complètement négatif, n’hésitant pas à entretenir des réseaux de faux et usage de faux.

2 – Toutes les plaintes soumises dans certains de vos services, donnent dorénavant lieu à une véritable torture pécuniaire pour le plaignant : il faut payer pour obtenir la convocation, pour la descente sur le terrain, pour la rédaction du procès-verbal, pour les crédits de téléphone, pour la signature du supérieur hiérarchique, pour le transfert du dossier au parquet, pour le taxi, etc.. Et si le mis en cause paye une dette, l’enquêteur et le patron ont leur part.

3 – En dépit de nos efforts et de vos efforts louables et incessants, le rançonnement sur certains grands axes, procède du crime contre la république. Ce sont des postes de péage presque officiels. Ainsi, axe Ydé – Bfssam, juste à 500 m après le pont d’Ebebda, un gendarme se place dès 5hs du matin, et seul. Tous les véhicules utilitaires et les cars de transport payent, entre 500 et 1000 FCFA. Le manège est le même. Le chauffeur gare parfois en pleine chaussée et descend rapidement avec son dossier dans lequel se trouve un billet. Le gendarme, en petit roi qui ne se déplace jamais, soutire le billet et le tour est joué.

Entre DLA – Ydé, à 200 m après le pont sur la Libamba vers Dla : ici, les gendarmes sont en rotation toute la nuit. C’est un véritable supermarché de la corruption à ciel ouvert. Vos agents ne craignant plus rien et se présentent fièrement. Ils discutent même les montants. Nous avons été témoins et sommes témoins tous les jours. Ici, nous avons compté jusqu’à 200 camions entre 2hs et 11hs de la matinée, pour un butin pas loin du million. Et voilà ce que font des fonctionnaires en route, des pères de famille, des adultes sans honte ni peur. A plusieurs reprises, nous les avons affrontés verbalement et poliment, mais rien ne les embête.

Les victimes approchées plus loin, ont le même refrain : que voulez-vous que nous fassions, c’est cela ou alors ils nous retiennent toute la journée ; c’est le pays et nous ne pouvons rien ; c’est vous là-bas à Yaoundé qui pouvez arranger tout ça. Nous on n’est rien.

Monsieur le Ministre,
Nous croyons qu’il peut être mis fin à cette cabale qui empoisonne notre pays, à condition de prendre des mesures vraiment fortes. Il est urgent de le faire, de peur que les citoyens n’aient à s’aventurer, par excès de colère, à prendre sur eux la place des pouvoirs publics dans un élan de rectification devenu indispensable.
Tout ceci n’exclut en rien, le fait que nous ayons des gendarmes valeureux, ceux qui travaillent bien et qui à l’Est et ailleurs, font honneur au corps en posant des actes glorieux, propres, courageux et admirables.

Félicitations encore, avec nos encouragements citoyens.


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Franko continue de mettre l’ambiance sur la scène internationale

Le chanteur camerounais s’est produit samedi, 16 janvier 2016, au New City club à Bordeaux. Au menu, son titre « colle la petite »

Le chanteur camerounais Franko a fait danser un public français à Bordeau ce samedi, 16 janvier 2016. A menu des chansons interprétées, son titre « colle la petite ».

Rendu célèbre par ledit titre, Franko continue de dévaler les marches des podiums dans de nombreux pays. Cela est le cas en Côte d’Ivoire, au Congo Brazzaville, en Guinée Conakry, etc.

Rien n’arrête l’ascension de l’auteur de « colle la petite ». Pas même l’interdiction de diffusion du tube par le préfet de la Mifi sur son territoire de commandement sous peine de sanctions.

Depuis sa sortie en mi-2015, le titre « colle la petite » a déjà été téléchargé plus de [ b 600 000 fois] sur la plateforme Sound cloud et a été vu près de 8 614 755 sur YouTube. Toutes choses qui ont placé Franko à la fin de l’année 2015, parmi les artistes camerounais qui ont mis le feu . Cela aux cotés de Maalhox le viber et de Dynastie Le tigre.


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Accident de la route: zéro tolérance pour les coupables

Le ministre des Transports du Cameroun a suspendu temporairement le permis de conduire du chauffeur en cause dans l’accident de la circulation survenu sur l’axe Yaoundé-Bafoussam

Le ministre camerounais des Transports (MINT), Edgard Alain Mebe Ngo’o, a infligé mardi, 12 janvier 2016, une suspension d’un an du permis de conduire du chauffeur en cause dans l’accident de la circulation survenu le 07 janvier dernier sur l’axe Yaoundé-Bafoussam.
Selon la décision du MINT rendue public mardi, l’intéressé est sans préjudice d’éventuelles poursuites à son encontre, interdit de toute activité de conduite automobile.

Dans la nuit de jeudi 07 à vendredi 08 janvier 2016, Un accident de la circulation sur l’axe reliant Yaoundé à Bafoussam a causé la mort de près de 20 passagers.

En cause, l’excès de vitesse d’un bus de transport commun et le manque de signalisation d’un camion. Le drame est survenu lorsque le gros porteur de la compagnie Binam a violemment heurté un camion chargé de billes de bois qui était en panne.

Selon le rapport d’une enquête menée par la Banque mondiale sur les accidents survenus au Cameroun entre 2008 et 2014, le nombre de morts sur les routes nationales a baissé de 31%. Le même rapport présenté le 04 août dernier indique que le nombre de personnes tuées dans un accident de la route en 2011 était d’environ 1139. En 2012 il est passé à 877. En 2014, l’on comptait près de 790 morts sur l’ensemble du territoire.

Par cette sanction infligée au chauffeur du bus de transport de l’agence Binam, Edgard Alain Mebe Ngo’o a initié une première mesure pour rappeler tous les usagers de la route à l’ordre.


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Cameroun: le Mincom lève la suspension d’Afrique Média

Issa Tchiroma Bakary a indiqué, dans une correspondance adressée au vice-président du CNC, que la mesure de sanction prise contre le média panafricain a expiré depuis le 05 septembre 2015

La suspension qui pesait sur Afrique média, dont les bureaux à Yaoundé et à Douala ont été scellés en août dernier pour atteinte à l’image et à l’honneur de personnalités, d’institutions et de pays étrangers, est désormais levée.

La télévision panafricaine peut recommencer à produire et diffuser ses émissions à partir du Cameroun. C’est ce qu’indique le ministre camerounais de la Communication (Mincom), Issa Tchiroma Bakary, dans une correspondance adressée le 02 octobre 2015 au vice-président du Conseil national de la communication (CNC). Le document est intitulé: «Levée de la mesure de suspension temporaire prise à l’encontre de la chaîne de télévision Afrique Média».

Dans sa correspondance, le Mincom écrit: « En application des dispositions des décrets numéros 2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du Ministère de la communication, stipulant chacun en ce qui le concerne, le suivi des activités du Conseil national de la communication (Cnc) par mon département ministériel, j’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir faire ordonner la levée de la mesure objet de la décision N° 00015/Cnc du 04 juin 2015 portant suspension temporaire de la chaîne de télévision «Afrique Média». En effet, la mesure sus-citée dont l’application a fait l’objet d’une apposition de scellés sur les installations de ladite chaîne en date du 06 août 2015, est arrivée à expiration depuis le 05 septembre 2015. Je vous saurais par conséquent gré des diligences à faire à votre niveau pour la reprise immédiate des activités de cette chaîne de télévision».

Au directeur de la chaîne Afrique media, Issa Tchiroma Bakary a également adressé une correspondance, invitant le concerné à respecter «scrupuleusement les règles d’éthique et de déontologie propres au journalisme», en rappelant le principe de la non-ingérence du Cameroun dans les affaires intérieures des Etats. «Je vous mets par conséquent en garde contre toute récidive tendant à transgresser une fois de plus ces différentes obligations, faute de quoi vous devrez à coup sûr en répondre, dans des formes encore plus contraignantes et avec des conséquences appropriées à la gravité des fautes que vous aurez ainsi commises», a averti le Mincom au directeur de publication de la télévision panafricaine.

Au lendemain de la fermeture de ses locaux, Afrique Média avait décidé de s’installer au Tchad et en Guinée Equatoriale et d’y émettre.

Un nouveau directeur avait même été nommé au Tchad en la personne de Kémi Seba, essayiste panafricaniste.

A la suite du Mincom, la chaîne a annoncé via un communiqué la reprise prochaine des émissions au Cameroun, mais a exclu toute fermeture au Tchad ou en Guinée équatoriale.

«L’administration camerounaise a levé la sanction qui avait conduit à la suspension de la chaîne au Cameroun. Nos bureaux et centres de productions de Douala et Yaoundé seront donc réouverts dans les prochains jours. Les unités de Malabo et Ndjamena resteront bien entendu en place et notre télévision continuera à émettre, en toute sécurité, sous la protection des peuples tchadien et équato-guinéen. C’est une Afrique Media renforcée, panafricaine et internationale qui sort plus forte et plus grande de cette crise, sans avoir cessé une seule minute d’émettre!», informe un communiqué de la direction internationale de la chaîne, publié le 02 octobre 2015.


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La LFPC sanctionne Sable de Batié

La Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc) a décidé de faire perdre à Sable de Batié le match qui l’a opposé à l’Usm de Loum lors de la première journée de ligue 1

La Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc) a décidé de faire perdre à Sable de Batié le match qui l’a opposé à l’Usm de Loum lors de la première journée de Ligue 1 et qui s’était soldé sur le score de parité (1-1). La Commission de litige de la Lfpc a décidé que « Sable de Batié perd le match par pénalité ».

En cause, le joueur de Sable de Batié, François Guy Bikat. Ce joueur était encore sous contrat avec l’équipe de Loum du 05 février 2013 au 31 décembre 2014. Le joueur a frauduleusement disposé d’un formulaire de licence à la Fécafoot pour le compte de Sable de Batié, pour un contrat courant entre le 29 janvier 2014 et le 20 janvier 2015.

Cette décision a eu donc pour conséquence que Ums, actuellement troisième au classement à égalité de points avec Cosmos (27), soit deuxième avec 29 points. Sable de Batié a saisi la Commission de recours de la Fécafoot, avec effet suspensif sur la décision de la Ligue. Le classement reste pour le moment inchangé.

Une équipe de Sable de Batié
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EPC: Les 12 pasteurs sanctionnés en 2010 ont été réhabilités

C’est l’une des résolutions des travaux de la 55e Assemblée générale qui s’est tenue en la paroisse Paul Mombo, à Douala

Call meeting le 18 février 2012
D’après la 55e Assemblée générale de l’EPC, les intéressés doivent d’abord s’humilier devant leur juridiction qui est le consistoire «La Maritime». C’est un préalable incontournable, qui va ouvrir les portes du salut. C’est seulement le principe de la réhabilitation qui est acquis, nuance le modérateur de la 55e assemblée générale (AG) de l’EPC. Gilbert Félix Ella Nleume est formel. Le comité foi et constitution a été clair, en prescrivant que cette réhabilitation se fasse selon les textes de base de l’EPC. Ainsi, les pasteurs sanctionnés doivent commencer d’abord à se soumettre à leur juridiction, qui est leur consistoire, assène le pasteur, en faisant une précision de taille. Ce n’est pas le 18 février que ces pasteurs seront réhabilités. L’assemblée générale de l’EPC a prescrit au consistoire La Maritime de convoquer un call meeting ce jour-là, afin d’apprécier les efforts des uns et autres dans le sens de l’humiliation. Et c’est après ce call meeting qu’une décision sera prise. Ceux qui vont s’humilier auront leur date de réhabilitation, déroule Gilbert Félix Ella Nleume. Le nouveau patron de l’EPC fait d’ailleurs cette précision en présence d’un des pasteurs sanctionnés, le révérend Imouck, en l’occurrence. Alias Big Jo. Ce dernier, touché par les propos du modérateur de la 55e AG de l’EPC, n’hésite pas à lui demander pardon. Nous devons nous humilier. Prenez l’exemple sur le pasteur Makon. On ne triche pas avec Dieu. Il faut vous humilier devant votre juridiction, conseille-t-il à Big Jo qui, visiblement adhère à cette proposition. Le secrétaire général de l’EPC reste dans la même logique. Les pasteurs en question peuvent être réhabilités, à condition qu’ils se soumettent à leur juridiction, soutient Samuel Bikoï II. C’est donc clair. La réhabilitation des 12 pasteurs concernés n’est possible qu’après leur humiliation.

703 délégués
En rappel, ces derniers ont été sanctionnés lors des 57e assises du synode Bassa, tenues du 8 au 12 décembre 2010, en la paroisse Mbandjock du Consistoire Sanaga, à cause «comportements irrévérencieux et antichrétiens». Il s’agit, entre autres, d’Inack Njoki (Edéa I), Frédéric Nyobé (Dizangue), Hegha Billong (Manga’a II), Nkollo Yann (Youpwe), Bissohong (Manga’a I), Timothée Likeng (Edéa II) et Samuel Hion Soughé (Francophone Douala). Les deux derniers cités sont présentés à la majorité des fidèles de La Maritime comme les artisans de cette désobéissance exacerbée. Une réhabilitation décidée en la paroisse Mombo est celle du pasteur Abed Nego Makon sanctionné récemment par le consistoire La Maritime. L’Ag a levé sa sanction et décidé de le mettre en retraite dans six mois. Sportivement, le «vieux», comme on l’appelle, a demandé pardon à l’Ag solennellement. Je reconnais mon tort et je promets que cela ne se produira plus, a-t-il confessé, arrachant d’ailleurs quelques salves d’applaudissements. Plus de cinq autres résolutions ont été prises à Mombo et vont toutes dans le sens de la pacification. Dans l’ensemble, témoigne le SG de l’EPC, les travaux de Douala ont été un grand succès. Pour lui, c’était inédit. Pour la première fois, une AG se termine sans qu’il y ait d’affaires référées à la commission juridique permanente. Cela veut dire que notre église évolue vers la pacification, relève Samuel Bikoï II. La 55e AG s’est ouverte dans la matinée du 17 janvier 2012 par un culte solennel, suivi par l’élection d’un nouveau modérateur. En la personne de Gilbert Félix Ella Nleumé, pasteur en service au consistoire Corisco Kribi, synode Municam, qui succède à Eric Célestin Legban, du consistoire Palestine Djoum, synode Metet qui vient d’achever son mandat d’un an. C’est justement le synode Municam a abrité les travaux de la 55e AG. D’après les statistiques fournies lors du culte de clôture, 703 pasteurs et anciens d’église ont pris part aux travaux.

Les pasteurs de l’EPC en Ag
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Cameroun: Des entreprises d’emplois temporaires sanctionnées

Le ministre l’emploi et de la formation professionnelle a suspendu 35 d’entre elles et averti 31 autres

66 entreprises dans le viseur du ministre camerounais de l’emploi et de la formation professionnelle. Zacharie Perevet a rendu publiques mercredi 3 août 2011, deux décisions portant sur les entreprises opérant dans le domaine des emplois temporaires. 35 d’entre elles ont été suspendues pour non respect de l’obligation de renouveler leurs agréments. Pour les 31 autres, elles ont juste fait l’objet d’un avertissement avec obligation de se conformer dans un délai de trois mois. Ces dernières se voient reprochées le refus de signer des contrats aux personnes qu’elles emploient, le refus aussi de produire pour des besoins de contrôle, des statistiques relatives au nombre des travailleurs sous leur contrôle et enfin pour entrave aux contrôle des services compétents.

Ces manquements constituent non seulement des violations de la réglementation en vigueur, mais aussi des facteurs réducteurs de la lisibilité de l’impact de leurs actions dans la lutte contre le chômage et de celle du gouvernement dans la promotion de l’emploi décent.
Zacharie Perevet

Toutes les entreprises averties opèrent dans la capitale économique Douala. Au ministère, on apprend que la volonté du ministre d’améliorer les choses est sérieuse. « Beaucoup d’entreprises continuent de violer les droits de certains employés qui parfois ne reçoivent pas leurs salaires ou alors, un moindre document qui prouve que ces jeunes là ont déjà exercé quelque part, et ce n’est pas sérieux, lorsqu’on connait l’importance de l’expérience professionnelle aujourd’hui » a fait savoir un responsable de ce ministère. Au regard du contexte, il ressort que les décisions du ministre si elles ont le mérite de rappeler à l’ordre du jour l’obligation des uns et des autres de respecter la réglementation en vigueur, risque de ne pas être efficace si elles ne s’accompagnent pas d’un suivi dans leur effectivité. Face au chômage galopant, les jeunes en quête d’emploi n’ont d’autre choix que de se laisser enrôler dans des aventures professionnelles, parfois peu ou pas du tout qualificatives.

En décembre 2010, des releveurs de l’opérateur AES Sonel avaient décidé de faire une grève en raison de la précarité de leur situation. En première position de leurs revendications, l’inexistence des contrats de travail et l’absence de sécurité sociale. L’opérateur s’était déchargé du problème en faisant savoir qu’il n’était nullement responsable de cette situation, et que les grévistes devaient en référer à l’agence Intérima, une agence spécialisée dans le placement des emplois temporaires de la ville de Douala. La grève a été calmée, mais en interne et sous anonymat, de nombreuses personnes employées dans ces conditions se plaignent toujours. Pour des experts, le ministère au-delà des entreprises concernées directement, devrait faire opposer sa volonté aux entreprises utilisatrices. « Il y a bien quelqu’un qui bénéficie de ce travail temporaires. Les entreprises ne peuvent pas se cacher derrière le fait qu’elles ont passé un contrat avec une agence d’intérimaire, il doit être de leurs responsabilité de s’assurer que les personnes qui sont à leurs services, le sont conformément à la réglementation », fait remarquer un autre responsable du ministère camerounais de l’emploi. Pour les plus sceptiques, c’est une question de système et le gouvernement devrait d’abord balayer devant sa porte. « Regardez le nombre de temporaires qu’on a dans les administrations publiques ou parapubliques. Ils sont là à quel titre et sur quelles bases ? personne ne sait. Pour que la décision du ministre soit pertinente, il faut d’abord qu’elle sanctionne l’administration publique qui elle aussi viole impunément la réglementation en matière de travail temporaire », fait remarquer un observateur. Au ministère on relativise la remarque et les responsables concernés se disent prêts à aller jusqu’au bout de la logique du ministre, pour les entreprises frappées par la décision.

Image d’illustration
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Fraudes et fautes à l’examen: Près de 136 personnes sanctionnées au Cameroun

Une liste y relative a été rendue publique ce mardi 15 mars 2011

Moins d’élèves tricheurs, plus de professeurs fautifs
Le ministère des enseignements secondaires a rendu publique mardi 15 mars 2011, la liste des élèves reconnus coupable de fraude au cours de la session des examens 2010. Ces élèves principalement des classes de terminales et de premières font aujourd’hui l’objet de plusieurs sanctions. Parmi les élèves de Terminales, trois encourent des poursuites judicaires, en plus d’avoir écopé d’une suspension de cinq années. Dans les différents cas, ils ont été reconnus coupable de récidive à la fraude, après avoir été suspendus en 2010 pour faux et usage de faux. Les autres faits reprochés sont ceux de la substitution, des cas où des élèves se font aider par des étudiants de l’université. On retrouve aussi pêle-mêle les doubles inscriptions, le marquage de signe distinctif, le port d’appareil de communication miniaturisé, l’usage de documents interdits. Au total, 63 élèves sont concernés. Chez les enseignants, on retrouve des cas de négligence dans la surveillance des candidats, et de la légèreté. Les sanctions varient également. Pour ce qui est des sanctions qui seront appliquées aux coupables, il s’agit essentiellement de retrait de confiance pour les sessions d’examens à venir, allant d’un à trois ans selon la gravité des cas. Certains dont les fautes sont moins lourdes ont reçu des lettres d’observation. Les candidats fraudeurs sont en plus privés de participation aux deux ou trois prochaines sessions d’examens. Six personnes étrangères au corps enseignant, courent le risque de poursuites judiciaires. Il leur est reproché de s’être substituées à de vrais élèves pour composer à leurs places.

L’enseignement général recèle le plus grand nombre de fraudes
La décision du ministre permet de relever que cette année c’est le nombre de professeurs fauteurs qui a augmenté de près de 40%, tandis que le nombre d’élèves fraudeurs lui a baissé dans les même proportions. On remarquera aussi que cette année la part de fraudeurs composant dans les filières littéraire est la plus importante. Ils sont, pour ce qui est de l’enseignement général, ceux qui génèrent le plus grand nombre de fraudeurs, près de 60%. Des experts pensent que l’administration au-delà des sanctions, devrait s’interroger sur cette question. Rapidement les fraudeurs sont stigmatisés et frappés, pourtant, le fait est que selon les cas, les histoires et les faits sont parfois plus complexes. La fraude au bac existe depuis la création de ce diplôme. « L’usurpation d’identité organisée à grande échelle était un des moyens utilisés parce qu’il demeure difficile de contrôler l’identité des individus », expliquent certains acteurs. Aujourd’hui, les nouveaux outils de communication, comme le téléphone portable ont beaucoup transformé les moyens de tricher. De nombreux élèves réussissent malgré tout à passer entre les mailles du filet. Plusieurs personnes avouent avoir triché lors de leur scolarité. Le gros des personnes interrogés avouent avoir plus triché lors de leur passage au secondaire. En revanche, cette pratique reste occasionnelle et se raréfie dans les études supérieures. Utiliser une antisèche (cartouche) est plus fréquent. Et demander ou donner la réponse à un autre étudiant restent les formes « les plus répandues de la fraude ». La pratique est d’autant plus courante que les élèves sont peu informés. Très peu d’entre eux savent qu’on peut, se faire exclure définitivement pour cela.

Les fraudeurs aux examens sont sanctionnés lourdement au Cameroun
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