Cameroun-Yaoundé : un policier retrouvé mort

Le corps sans vie du gardien de la paix de 2e grade André Sodea Doua a été découvert le 28 juillet dernier par des militaires à Yaoundé.

Agé de 25 ans seulement, le jeune fonctionnaire de police a été pendu sur un manguier au quartier. Cette découverte a été faite par les militaires de la Base aérienne 101 de la capitale politique du Cameroun. Une lettre a été retrouvée sur le corps du jeune policier. Dans la correspondance, il présente des excuses à son frère cadet avec qui il partageait une chambre au quartier Ekie.

Ce suicide qui reste apparent suscite de nombreuses interrogations, notamment celle de savoir ce qui a pu inciter le gardien de la paix à se donner la mort. Ou encore celle de savoir s’il aurait plutôt été tué et accroché par ses bourreaux. Les autorités ont ouvert une enquête pour déterminer les mobiles et les circonstances de ce décès en s’appuyant entre autres sur des études graphiques pour confirmer que l’écriture est bien celle du jeune policier, informe nos confrères de camer.be.

Le gardien de la paix s’en va après l’officier de police Alain Diwo qui est finalement décédé à l’hôpital à Yaoundé le 14 juillet dernier, après avoir tenté de se donner la mort à plusieurs reprises. D’abord en essayant de mettre une balle dans la tête dans son bureau au commissariat de Soa, puis en se jetant du haut d’un bâtiment de l’hôpital général de Yaoundé.

Cameroun : une jeune fille tente de se suicider après l’échec au baccalauréat

La candidate ayant constaté qu’elle a raté l’examen a préféré se donner la mort le 27 juillet 2022.

C’est une fin qui allait s’avérer tragique pour la jeune demoiselle, qui a été sauvée de justesse à l’hôpital. De sources médiatiques, Christele Bouseka, malheureuse candidate au baccalauréat de l’enseignement secondaire technique session 2022 a tenté de se donner la mort. Après avoir interrogé son résultat au baccalauréat au numéro 8070, la candidate n’a pas pu digérer la déception. L’élève de terminale F8 (Sciences médico-sociales) au collège Calasanz a voulu se donner la mort à Bandjoun dans le département de Koung-Khi, région de l’Ouest. Selon les informations relayées par nos confrères de Royal FM, la jeune fille aurait ingurgité toute une bouteille de pétrole.

La tentative de suicide s’est produite après que l’Office du baccalauréat du Cameroun a rendu publics les résultats définitifs et des admissibilités des baccalauréats industriels, brevets des techniciens et brevets professionnels industriels de la session 2022. Ces résultats sont connus depuis mercredi 27 juillet 2022. Ces derniers comme lors des sessions antérieures, n’ont pas que des heureux.

Au Cameroun, le suicide suite à l’échec aux examens officiel devient courant. Pour cette saison des examens officiels 2022, c’est au moins le troisième candidat malheureux qui se suicide. Après la publication des résultats du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) session 2022, deux candidats se sont donné la mort.

L’un, âgé de 17 ans, a été trouvé mort le 05 juillet à Bertoua, capitale régionale de l’Est après avoir avalé des comprimés. L’autre s’est suicidé à Bafang, département du Haut-Nkam région de l’Ouest, suite à son second échec au même examen.

En 2021, au moins trois candidats malheureux se sont suicidés après avoir raté le BEPC ou le GCE O Level.

Cameroun – Bertoua : un polygame soupçonne l’une de ses femmes d’infidélité et se suicide

Le nommé Bella s’est donné la mort samedi dernier à son domicile au quartier Birpondo en ingurgitant du poison.

 

 

Un homme d’une quarantaine d’années s’est donné la mort le week-end dernier à Bertoua, à cause des supposées infidélités de sa compagne. Le nommé Bella, connu de tous au quartier Birpondo dans l’arrondissement de Bertoua 1, s’est suicidé à son domicile, après une dispute avec sa première épouse. Les faits sont relatés par Cameroon Tribune. Le défunt la soupçonnait depuis peu d’infidélité. D’après leur entourage, la femme ne faisait rien pour rassurer son mari qui n’en pouvait plus des disputes dans son foyer. Une situation qu’il n’a pas supportée.

Selon la première épouse qui ne reconnait pas avoir trompé son mari, le quadragénaire avait déjà tenté de se suicider en essayant de consommer de l’eau dans laquelle il avait versé le poison. « J’ai très vite arraché le verre de ses mains et j’ai versé le contenu », explique la dame. Il a fallu quelques minutes d’inattention de l’épouse pour qu’il échappe à sa vigilance et remette ça le même jour. Cette fois, il  a bel et bien bu le contenu du verre. Quelques minutes après, les pleurs annonçant la triste nouvelle, alertent les voisins surpris de l’acte posé par M. Bella.

« Nous en avions pourtant parlé. Je lui ai demandé de se focaliser sur sa seconde épouse si la première lui faisait effectivement des infidélités. Je suis surpris qu’il ait choisi le suicide comme solution ! », s’étonne l’un de ses voisins. Le défunt laisse deux veuves et plusieurs orphelins. Une enquête a été ouverte par la police judiciaire après constatation des faits.

Un militaire camerounais se donne la mort à Salak

Un caporal  de l’armée de terre camerounaise s’est tiré une balle dans la tête mercredi. Le défunt était un déséquilibré mental.

Le caporal Awalou Zanmine s’est suicidé mercredi, 27 juin, d’une balle dans la tête. Il se serait servi de l’arme d’un camarade pour parvenir à ses fins. Les faits sont relayés dans le quotidien Le Jour de ce jeudi.

Awalou Zanmine souffrait de troubles psychologiques, lit-on dans le journal. Ceci l’avait déjà conduit une première fois à tenter de mettre fin à ses jours  quelques semaines plus tôt. Il aurait tenté de s’ouvrir la gorge à l’aide d’un couteau.

Mercredi, le disparu  a profité d’un moment d’inattention de son camarade pour récupérer son arme à feu et son chargeur pour se tuer.

Les problèmes mentaux du caporal Awalou Zanmine étaient connus de ses supérieurs à la base de Salak (région de l’Extrême-nord). Ils étaient par ailleurs aggravé par une grande consommation de tramol.

Disparition de l’évêque de Bafia : les recherches se poursuivent

On ne sait toujours pas si le corps de Mgr Jean-Marie Benoît Balla se trouve bel et bien dans le fleuve Sanaga.

Mgr Jean-Marie Benoît Balla reste introuvable. Les équipes des plongeurs poursuivent leurs recherches dans les eaux silencieuses de la Sanaga, à Ebebda, sous le pont de l’Enfance. C’est là que le cœur de la petite ville  bat depuis le mercredi 31 mai.

Jusqu’ici, Ebebda, bourgade de la région du Centre réputée pour son sable, menait une petite vie tranquille. Le quotidien de ses habitants a été chamboulé mercredi, lorsque que des rumeurs sur le suicide de l’évêque du diocèse de Bafia ont commencé à se répandre çà et là. En effet, un véhicule abandonné sur le pont d’Ebebda a été identifié comme appartenant à l’évêque de Bafia.

Par la suite, les pièces personnelles du prélat ainsi que celles de son véhicule ont été retrouvées. Elles étaient posées en évidence sur l’un des sièges passagers de la voiture. Plus intriguant a été ce mot, vraisemblablement signé du prélat : « Je suis dans l’eau ». Ecrite sur un papier portant l’en-tête du diocèse de Bafia, la phrase a prêté le flanc à diverses théories, la plus « évidente » étant d’emblée celle du suicide. Certains veulent croire en l’hypothèse d’un meurtre maquillé en un suicide. Le préalable de toute autre supputation serait la découverte de la dépouille du disparu, toujours activement recherché sous les eaux.

Pour faire avancer l’enquête, des recherches sont également menées au niveau du diocèse, nous apprend une source. Les enquêteurs espèrent y trouver des indices qui les mettront sur les traces de l’évêque ou de comprendre ce qui s’est réellement passé.

La circonspection des populations

Le soleil se couche. Il est plus de 17h30 ce 31 mai. A 100 mètres du pont (en venant de Yaoundé) des véhicules sont garés de part et d’autre de la voie. La fréquentation des piétons sur l’infrastructure est inhabituelle. Les populations sont parties de Bafia, d’Obala et même de Yaoundé, pour venir voir de leurs propres yeux, confirmer l’information dont tout le monde parle. Jeunes et vieux sont là, debout ou accoudés sur les rambardes du pont. Ils ont tous le regard figé sur les eaux calmes de la Sanaga. En spectateurs, ils regardent les plongeurs sonder les profondeurs du fleuve. Chacune de leurs émersions fait l’objet d’un commentaire, tantôt désespéré, tantôt moqueur, ou carrément déplacé.

Edouard E. vient d’arriver. Le fait était assez rocambolesque pour qu’il en entende parler jusque dans la brousse où il pratiquait son activité professionnelle, la chasse. Alors, il s’est dépêché de rentrer pour savoir ce qu’il en était. Les bras croisés, le chasseur cache mal sa circonspection. Une moue déformant son visage ridé est montre son indignation. Il ne comprend rien.

Les espaces piétons du pont, long d’environ 1200 mètres, sont bondés. Personne ne veut en rater un bout. Le bal des journalistes en  costume-cravate est aussi un spectacle pour ces populations, fort peu habituées à autant d’attention de la part des médias, particulièrement depuis l’affaire Dikoum.

Bientôt 19h. La nuit commence à tomber. Les curieux sont toujours dans l’attente. Mais, peu à peu, ils commencent à se faire à l’idée que ce ne sera pas pour aujourd’hui, la réponse à la grande question : où est passé Mgr Jean-Marie Benoît Balla ?

 

 

La toile s’enflamme après la disparition de Mgr Jean-Marie Balla

 La mort supposée de l’évêque de Bafia suscite des passions sur les réseaux où les internautes sont partagés entre des théories de meurtre et des témoignages sur la personnalité du prélat.

Au Cameroun, la disparition de l’abbé Jean Marie Balla suscite bien des émotions. Après des informations relatives à un suicide présumé conforté par la phrase « je suis dans l’eau » laissé par le prélat dans sa voiture, les avis sont mitigés. Les Camerounais se livrent à toutes sortes de scénarii pour expliquer cette tragédie.  » Il s’est peut-être  enfui et a fait tout ce qu’on voit là pour créer une diversion. Les prélats par le billet des confessions ont beaucoup d’informations et des secrets. L’un des secrets peut avoir occasionné une chasse à l’homme et le prélat pour semer ses poursuivants a monté cette scène », analyse un internaute.

Sur la toile, deux autres thèses s’opposent : la première porte sur le meurtre du prélat tandis que l’autre ouvre le doute sur l’effectivité du décès du prêtre. Chacun y va de sa propre analyse.

«C’est un meurtre pure et simple, ils le savent et nous le savons : c’est un meurtre». «Toujours est-il qu’il faut ouvrir une enquête ne nous bornons pas à il s’est jeté dans l’eau pensons aussi à il a été assassiné et jeté dans l’eau»,déclarent certains internautes. «Toujours faire la distinction entre le décès et la disparition». « Moi je parlerai du décès quand le corps sera retrouvé . Donc il n’est pas encore mort à mon avis« . «A ma connaissance on n’a pas encore retrouvé le corps du prélat donc on ne peut encore parler de suicide ou de meurtre encore moins de décès. Pour l’instant il est porté disparu», soutiennent d’autres.

Pour d’autres abonnés des réseaux sociaux, l’heure est à l’optimisme. «Le mal du clergé c’est de mélanger religion et politique tant que le clergé sera englué dans cette voie il y aura toujours mort dans leur rang ce qui est dommage et pendant qu’on y est, vivement qu’on retrouve sain et sauf ce prêtre de Bafia.»

Des témoignages et autres messages de sympathie sont également publiés sur la toile. «J’ai connu cet évêque et j’ai travaillé avec lui en 2000 comme maître d’internat a Mvolyé et lui recteur. Effectivement, j’ai de lui l’image d’un homme solide, debout, équilibré, lucide et mesuré. L’homme que j’ai côtoyé ne serait pas capable d’un tel geste. C’est vrai, les hommes changent et l’homme est un mystère, mais je me permets ce doute pour avoir côtoyé cet homme au quotidien durant 10 mois. Certains détails me confortent dans mes analyses. 1. Il serait parti de l’évêché à 23 heures… or monseigneur etait farouchement opposé aux déplacements nocturnes. 2. Pour se suicidé, a t il besoin de parcourir 60 km? Alors qu’il semblerait qu’il avait l’autorisation du port d’arme. Il aurait suffi qu’il entrât dans sa chambre pour se tirer une balle dans la tête. 3. Monseigneur savait nager paraît-il. Un bon nageur choisirait-il ce mode opératoire pour se donner la mort? 4. C’est assez spectaculaire ce genre de mort. En plus, le message est léger, enfantin et digne d’un film de Nollywood. «Je suis dans l’eau».

« Ce caractère exotique du drame et cette analyse éclectique me portent vers le doute cartésien. Je doute parce que je veux connaître la vérité. Je doute parce que ma raison ne veut pas l’admettre. Je doute encore plus parce que monseigneur était un homme de foi, enraciné dans le message du christ, moulé par l’enseignement de l’église et convaincu de servir Dieu, le vrai Dieu. J’en doute également parce qu’en homme de foi, je crois en Dieu. Je crois aussi que ce beau reflet de l’image de Dieu que j’ai vu et côtoyé, et qui m’a conforté dans ma vocation n’aie pas pu, en si peu de temps, se dénaturer à ce point. Mais nous sommes des hommes. Et si c’était établie, cette thèse du suicide me ferait davantage approfondir le sens du mystère qui entoure nos vies », a publié une internaute sur sa page Facebook.

«Sérieux!je ne fais que lire des posts de moqueries depuis l’annonce de la mort de l’évêque de Bafia.
Vous devriez avoir honte, honte de vous moquer, honte de rire du malheur du prochain. Aucun de vous ne sait comment il quittera ce monde, au lieu de tourner cet événement si triste en dérision, vous devriez vous interroger sur vous-même. Je ne veux pas savoir ce qui s’est passé conduisant cet évêque à une telle extrémité si bien sûr la piste du suicide est avérée, mais il mérite un certain respect. Courage à sa famille et amis. Rip Prélat! Dieu reste le seul et unique juge», a déclaré une internaute sur Facebook.

Cameroun : Une jeune fille se suicide au quartier Nsam

Elle est restée prisonnière du feu qu’elle avait déclenché dans sa chambre

Farrhel Abena, 19 ans, s’est donné la mort samedi dernier au quartier Nsam à Yaoundé. Etudiante en licence professionnelle dans un institut privé de la ville, elle aura pris tout le monde de court, son père au premier chef. Celui-ci ne comprend le geste de sa fille. Il est encore plus confus quand il faut parler des circonstances dans lesquelles Farrhel a choisi de se suicider.

En effet, d’après les premières reconstitutions,  samedi, la jeune fille est allée acheter deux litres de pétrole. Elle est ensuite entrée dans sa chambre, a pris le soin de ranger toutes ses affaires personnelles sous le lit, a aspergé les murs et ses effets du liquide inflammable, s’est couché sur les traverses, a recouvert son corps de son matelas, puis a allumé le feu.

C’est la fumée qui a alerté les autres habitants de la maison. Ceux-ci ignoraient que Farrhel s’y trouvait. Les voisins ont aussitôt accouru pour limiter les dégâts. Le feu avait déjà sérieusement endommagé la chambre de la jeune fille quand les flammes ont été éteintes. Ce n’est qu’en déplaçant le matelas que le corps calciné de Farrhel a été découvert.

Une enquête  a été ouverte à la Brigade de gendarmerie d’Efoulan, pour comprendre le geste de la jeune fille qui, avant sa mort, ne présentait aucun trouble apparent du comportement. D’après son père, ses résultats scolaires n’avaient pas changé. Sur le plan personnel, il ne lui connaissait aucun problème.

La famille de Farrhel a été contrainte de l’enterrer immédiatement, aucune morgue n’ayant accepté de la garder. Son corps était beaucoup trop calciné pour être admis.

 

Cameroun: un aviculteur qui avait simulé son suicide arrêté à Yaoundé

Dans une lettre, l’éleveur de volailles avait assuré avoir été ruiné par la grippe aviaire et avait laissé croire qu’il s’était jeté dans un fleuve

Un aviculteur a été interpellé lundi 25 juillet 2016 à Yaoundé par la gendarmerie pour avoir simulé un suicide en se disant « ruiné par les ravages de la grippe aviaire » qui touche, depuis mai, quatre des dix régions du Cameroun.

Dans une lettre, l’éleveur de volailles de l’ouest avait assuré avoir été ruiné par la grippe aviaire et avait laissé croire qu’il s’était jeté dans un fleuve. La nouvelle avait ému le pays. Et pourtant ledit aviculteur a été retrouvé bien vivant à Yaoundé par la gendarmerie qui l’a interpellé, près d’un mois après l’annonce de son suicide qui, selon la Cameroon radio television (Crtv), avait bouleversé ses collègues.

Le 21 juin, l’éleveur avait laissé son véhicule près d’un pont avec une lettre faisant croire qu’il s’était donné la mort en se jetant dans le fleuve, a expliqué la Crtv.

Sa famille avait même organisé ses « obsèques ». L’émotion sur les réseaux sociaux était telle que le gouverneur de la région de l’Ouest avait dû convoquer une réunion en urgence pour tenter de calmer les aviculteurs, tout en regrettant « la mort » de l’éleveur.


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Cameroun: elle tente de se suicider après son échec au Bepc

La nommée Naomi Mademsa, 18 ans, a voulu noyer son désespoir en avalant plusieurs comprimés de «métronédazole»

Selon le quotidien national Cameroon tribune, c’est la troisième fois que la candidate Naomi Mademsa, en classe de 3ème, présente l’examen du brevet des études du premier cycle (Bepc). Malheureusement, les résultats de la session 2016 publiés en début de semaine ont confirmé son troisième échec.

Son chagrin, plus fort que les encouragements des siens, l’a poussé à attenter à sa vie. Heureusement pour elle, ses proches s’en sont rendu compte à temps.

« Elle a avalé au moins 20 comprimés (de métronédazole) à la fois, affirmera plus tard Henri Joël Mvoundi, le consultant médical de la garnison militaire de la ville de Bertoua, à l’Est du Cameroun, qui précise par ailleurs que la jeune fille était dans un état comateux à son arrivée à l’hôpital.

Elle sera tirée d’affaire deux jours plus tard, grâce à une thérapie de choc à elle administrée dans cette structure sanitaire.


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Douala: un homme s’égorge dans un supermarché

L’acte, survenu lundi à matinée, serait celui d’un étudiant de 34 ans dont les motifs n’ont pas encore été élucidés

Quarante-huit heures après l’émotion populaire suscitée par la mort de Monique Koumate, la ville de Douala a encore connu ce lundi, 14 mars, un fait divers morbide. Un jeune homme âgé de 34 ans, identifié comme étant un certain A. Valère Aurier, né en 1982 à Douala, s’est donné la mort au supermarché «Mahima», situé au quartier Akwa, aux environs de 10h du matin.

Selon le récit qu’en dresse le reporter de la CRTV, le jeune homme suicidaire serait entré normalement dans le supermarché, se serait saisi d’un panier «comme tous les clients» avant de commencer à faire le tour des rayons. «Il prendra tour à tour des biscuits, des boites de conserve, des bougies de couleur rouge ». «Son panier toujours en main, il se rend au rayon vaisselle et se saisit d’un couteau», relate la Crtv. Mais rendu au «rayon vaisselle», il se saisit d’un couteau et se tranche la gorge. Deux femmes – la caissière et une cliente – témoins de la scène, se sont aussitôt évanouies.

Son décès a été confirmé par un médecin généraliste de l’hôpital Laquintinie. Les motivations de l’acte n’ont pas été déterminées au moment du constat par les forces de l’ordre et le procureur de la République. Tout juste a-t-on trouvé dans sans son sac à dos: «de l’argent et un reçu de banque où il venait d’effectuer un retrait. » Dans le sac se trouvaient également: «sa carte nationale d’identité où il est marqué qu’il était étudiant, une lampe-torche, un passeport, du savon de toilette et deux badges d’identification» de deux sociétés, dont Express Union.

Cameroun: 25 morts et une centaine de blessés à Mémé (nouveau bilan)

Un précédent bilan faisait état de 20morts et de 52 blessés pour cette attaque survenue vendredi à l’Extrême nord.

Le bilan d’un double attentat suicide, vendredi dernier dans une localité de l’Extrême-Nord camerounais, est passé à 25 morts et une centaine de blessés, informait le Gouverneur de la région dans une déclaration à Anadolu, lundi matin.

Un précédent bilan communiqué par les autorités faisait état d’au moins 20 morts et 52 blessés après cet attentat perpétré dans un marché hebdomadaire et attribué au groupe terroriste Boko Haram.

« Le nouveau bilan pourrait malheureusement encore s’alourdir, puisqu’il y a toujours des blessés très graves », a poursuivi Midjiyawa Bakari, Gouverneur de la région.

Cette attaque survenait quelques jours après que le Cameroun a affligé de lourdes pertes aussi bien physiques que matérielles à Boko Haram.

Il y a une dizaine de jours, les Forces camerounaises ont en effet mené une offensive de grande envergure sur le sol nigérian, faisant 162 morts au sein de Boko Haram, a annoncé lundi à la presse, le porte-parole du gouvernement camerounais Issa Tchiroma. Une centaine d’otages ont été, en outre, libérés, selon la même source.

L’armée nigériane, qui combat au côté du Cameroun, dans le cadre d’une force régionale, a annoncé, pour sa part, jeudi, avoir libéré plusieurs otages de Boko Haram au cours d’importantes opérations militaires contre le groupe armé dans plusieurs villages du nord-est du pays.

Une offensive de grande envergure mené par l’armée camerounaise.
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Pont de la Dibamba: une femme saute avec son bébé dans les bras

La concernée a été secourue par des militaires en faction dans le secteur, puis conduite à la brigade de gendarmerie de Yassa à Douala, capitale économique du Cameroun

Une femme âgée de 41 ans a tenté de se suicider mercredi, 27 janvier 2016, en sautant du haut du pont de la Dibamba. Lequel est situé à la sortie Est de la ville de Douala, capitale économique du Cameroun.

La dénommée Tchoussi E. aurait par la même occasion mis fin aux jours de son bébé, n’eût été l’intervention des militaires qui a permis d’éviter le pire. Ces derniers ont immédiatement conduit la dame à la brigade de Yassa.

L’acte de Tchoussi E. fait suite à une séparation avec son mari. Selon les dires de cette dernière, son mari, par ailleurs père de son nouveau-né, a mis un terme à leur union. La chassant de leur domicile situé à Bépanda dans le but qu’elle retourne chez ses parents.

Une enquête est ouverte aux fins d’élucider cette affaire. Le mari encourt des poursuites pour « délaissement d’incapable ». Pour ce qui est de la femme, elle est poursuivie pour « tentative de crime ».


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Bafoussam: un homme se suicide après avoir assassiné son épouse

Le corps de l’infortuné, Samuel Wouembe Foka, domicilié au quartier Ndiengdam I, dans l’arrondissement de Bafoussam 1er, a été découvert par les populations dans la matinée de lundi

Samuel Wouembe Foka, cultivateur domicilié à Ndiengdam I, dans l’arrondissement de Bafoussam 1er, a été retrouvé pendu à une corde, par les populations du quartier dans la matinée du lundi, 17 août 2015.

De source policière, l’affaire remonte au 14 août dernier, alors que Samuel Wouembe Foka et son épouse Pauline Massi, 47 ans, se rendaient au mariage de son neveu, Pascal Gwete Tiam. Vers 19h, le couple rentre à la maison. Sans problème apparemment, confient les forces de l’ordre. Vers 23h, le mari se rend chez son voisin, Michel Fotso, 62 ans, tout nu, ayant en main une machette et couvert de sang. Il explique à ce dernier qu’il a des problèmes avec sa femme qui a essayé de le tuer. Son voisin va informer son neveu qui rapplique à la maison et découvre le corps de Pauline Massi découpé en morceaux et gisant dans une mare de sang. Wouembe Foka profite de cet instant d’inattention pour s’enfuir.

Alertées, les autorités de la ville, notamment le commandant de brigade de la gendarmerie de Ndiengdam, le commandant de compagnie de Bafoussam, et le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Bafoussam, se sont rendues sur les lieux. Les recherches lancées pour retrouver Samuel Wouembe Foka sont restées infructueuses.

C’est aux premières heures de la matinée de lundi que son corps a été découvert dans un champ situé non loin de son domicile, par une femme qui allait récolter du maïs. Le corps a été remis à la famille pour inhumation.

Le couple vivait ensemble depuis plus de quinze ans, et n’avait pas d’enfants. Une enquête a été ouverte.


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OMS: Le suicide fait plus de morts que les guerres et les homicides

C’est le constat qui se dégage du rapport portant sur le suicide publié par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Selon celui-ci un million de personnes par an mettent fin à leur jours

Le monde entier célèbre la prévention du suicide ce lundi 10 septembre. En prélude à la commémoration de cet évènement, l’OMS a publié un rapport portant sur le sujet. Ce rapport sonne comme un appel que l’OMS lance avant la 10e édition de la journée mondiale de prévention du suicide. Le Dr Shekhar Saxena qui a présenté ce rapport, explique que « durant les dernières années, son taux a augmenté de 60% dans certains pays ». Les jeunes de 15 et 19 ans sont les plus touchés. Chez ceux-ci, le suicide est la deuxième cause de décès. Ils sont suivis dans le classement par les personnes âgées. Le rapport révèle également qu’il y a trois fois plus d’hommes qui se suicident que de femmes. Mais, les femmes font trois fois plus de tentatives que les hommes, ce qui ramène à 20 millions le nombre de tentatives par an dans le monde. Selon certains, si le nombre d’hommes qui mettent fin à leurs jours est plus élevé que celui des femmes c’est parce qu’ils utilisent des moyens plus radicaux. Ainsi, « Une personne meurt dans le monde suite à un suicide toutes les 40 secondes environ, soit plus que le nombre combiné des victimes de guerres et d’homicides » déclare l’OMS. Le suicide touche tout le monde, sans distinction de classes. Mais le nombre est plus important chez les personnes à la retraite, au chômage, divorcées, sans enfants, citadines ou vivant seules.

Le paradoxe des « pays heureux »
Ce qui frappe quand on jette un coup d’ il aux statistiques, c’est que les pays les plus enclins au suicide ne sont pas forcément ceux que l’on croit. C’est en Amérique centrale et du Sud que l’on se suicide le moins: Pérou, Mexique, Brésil et Colombie notamment. Tandis qu’en en Europe de l’Est, en Lituanie ou en Russie par exemple, on trouve le plus de suicides. Ces pays sont pourtant cités en exemple comme pays de bonheur grâce à leur politique familiale développée, leur égalité sociale et leur économie florissante.

L’année dernière, une étude américaine a mis en évidence le paradoxe selon lequel on se suicide plus dans les « pays heureux ». L’étude remarquait que la corrélation entre bonheur et suicide était évidente pour 21 pays, comprenant 17 pays européens, les Etats-Unis, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, et que ni le climat, ni la religion ne semblaient être décisifs sur ce résultat. La crise économique peut être l’un des éléments favorisant l’augmentation du taux de suicide. En avril dernier, une étude de l’Association de recherches économiques et sociales italienne (Eures) indiquait que depuis 2010, le nombre de suicides n’avait eu de cesse d’augmenter. Cette étude arrivait à la conclusion que la crise économique causait un suicide par jour dans le pays. En 2010, en Italie, le nombre de suicides parmi les chômeurs aurait augmenté de plus de 30%. Et les chefs d’entreprise et les travailleurs indépendants étaient également plus nombreux à mettre fin à leurs jours. Un phénomène illustré en France, ces dernières années, par une série de suicides à France Telecom. Le rapport de l’OMS relève d’ailleurs qu’il n’y a pas de statistiques pour de nombreux pays d’Asie du Sud et d’Afrique. Difficile dans ces conditions de se faire une idée de l’ampleur du problème dans ces pays.


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Suicide au lac municipal: On n’en sait toujours pas plus

Noyade ou suicide, une lettre accusant la conjointe de la victime a été trouvée, mais rien de plus ne filtre de l’enquête des forces de l’ordre

Déjà trois jours, qu’on a repêché le corps d’un homme âgé de la quarantaine, au fond du lac municipale de Yaoundé la capitale camerounaise. Depuis ce moment-là on peine toujours à savoir ce qui a poussé ce cadre de l’administration camerounaise à se retrouver dans cette situation-là. Selon les informations recueillies au moment de son repêchage, Alain Mathieu Blaise Abena, 42 ans, est parti de la maison hier dans la nuit de dimanche à lundi. Sa femme a constaté qu’il avait laissé une lettre où il était écrit: «Virginie m’a tué». A la découverte de cette missive d’un genre particulier, la Virginie qui est en fait l’épouse d’Abena alerte sa belle-famille. L’inquiétude s’installe. La famille et les amis vont se mettre à sa recherche jusqu’à la découverte des premiers indices. C’est autour de 12 heures aujourd’hui, (lundi 27 février, Ndlr) qu’un de ses collègues a vu sa voiture garé au bord du lac. En s’approchant, il a découvert ses babouches juste à côté. Ce témoin affirme qu’une seconde correspondance a été retrouvée dans le véhicule portant la même information: «Virginie m’a tué». Jusqu’à ce jour on n’arrive toujours pas à comprendre à quoi renvoie ce message. L’épouse de la victime a été retenue par les forces de l’ordre pour les besoins d’enquête, mais aussi pour la protéger d’éventuelles représailles. Lorsqu’on se retrouve face à ce genre de situation, il peut arriver que des membres de la famille du défunt trouvent dans ce type d’éléments, un motif pour porter des préjudices. Il fallait donc sécuriser la famille histoire d’y voir plus clair, a confié un gendarme sur place au moment des opérations.

Plusieurs opinions se font entendre au sujet de cette mort brutale. La famille n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet. C’est tellement difficile de parler de cela maintenant et vous pouvez comprendre pourquoi, a fait savoir un monsieur se présentant comme le frère du disparu. Au niveau de la police rien ne filtre non plus des auditions des personnes entendues. Selon quelques témoignages, rien ne laissait présager que celui qui occupait le poste de chef de division des affaires juridiques au ministère des Petites entreprises pouvait se donner la mort de cette façon. Dans la cité capitale, plusieurs opinions penchent pour la conséquence d’une alliance à une activité ésotérique. Aujourd’hui les gens sont tellement pressés, qu’ils entrent dans n’importe quoi pour avoir de l’argent, affirme pour sa part Eric Kamdem un taximen. La police s’est refusée par ailleurs à indiquer si une autopsie sera effectuée sur la dépouille de la victime. De nombreuses questions subsistent donc dans cette affaire. Quel a été le parcours de feu Abena du quartier Nsam jusqu’au lac où il a été retrouvé mort. Que signifie le message laissé sur les causes de sa mort? Des questions qui restent sans réponse. M. Abena laisse trois enfants et une veuve qui risque de devenir la cible de sa belle famille.

Vue plongeante du Lac municipal de Yaoundé
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Cameroun: William Sohaing chute du 12e étage de l’hôtel Akwa Palace

Meurtre ou suicide? Aucune certitude pour le moment sur l’origine de la mort du jeune homme à Douala

C’est à un après midi bien mouvementé qu’ont eu droit les populations de Douala et particulièrement celles du quartier Akwa ce mardi 19 avril 2011. Aux environs de 15 heures et 30 minutes, chacun vaque tranquillement à ses occupations habituelles, lorsqu’un bruit assourdissant se fait entendre. C’est la grande embrouille. La foule coure dans tous les sens, cherchant l’origine de ce bruit. En quelques minutes, la circulation est bloquée. « Moi j’ai cru qu’il y avait un accident, tellement le bruit était fort » relate un témoin sur les lieux, tandis que d’autres avaient cru entendre un coup de fusil. « C’est alors qu’on voit s’élever une fumée de poussière devant l’entrée de l’hôtel Akwa Palace » poursuit un autre témoin qui dit avoir vécu la scène. Ici, un jeune homme, d’une trentaine d’années, est étalé sur la route. Il est tombé du dernier niveau, soit le 12ème étage de l’hôtel. « On n’aurait pas dit que c’était un corps qui tombait. Moi j’ai cru voir un habit, jusqu’à ce que j’entende le bruit que la chute a provoqué » raconte notre témoin. Le jeune homme en question n’est autre que William Sohaing, un des fils de l’homme d’affaire André Sohaing, par ailleurs le propriétaire de l’hôtel Akwa Palace. Une information qui suscite davantage la curiosité tant des passants que des employés des entreprises voisines à l’hôtel situé sur le boulevard de la liberté. Ici et là, les activités se sont soudainement arrêtées, chacun cherche à comprendre ce qui se passe. Le corps est étalé sur la voix, sous les regards stupéfaits des membres de la famille dont « le père André Sohaing » lui-même, mais aussi des employés de l’hôtel qui ne comprennent rien à l’acte de leur collègue, puisque la victime était selon l’un d’entre eux, chargé du recouvrement de l’établissement.

Meurtre ou suicide?
C’est la question qui alimente toutes les conversations depuis ce mardi après midi. A première vue pour certains, il s’agit d’un suicide puisque le corps est tombé d’une fenêtre de l’étage. Surtout que la victime n’était pas à sa première tentative. Selon des sources, il aurait déjà tenté par le passé de se suicider, « en tombant de leur immeuble à Paris » apprend-on. D’un autre côté, d’aucuns se refusent à penser à un suicide et avancent plutôt, à tord ou à raison, l’argument d’un meurtre. « Personnellement je pense qu’il était mort et que l’on a balancé son corps pour faire croire à un suicide » affirme un témoin. Une idée que soutien bon nombre de personnes ici, au regard de certaines circonstances. « Quelqu’un ne peut pas partir de cette hauteur et il n’y a pas une mare de sang sur le sol. Quand vous regardez bien vous voyez qu’il y a juste une petite quantité de sang qui coule par les oreilles. Or en principe à cette distance là, la tête devait même complètement exploser et il devait y avoir du sang partout » soutiennent ceux là qui pensent que le jeune homme était mort bien avant d’être jeté par la fenêtre.

Quoi qu’il en soit, les forces de l’ordre, sous la houlette du secrétaire général de la région du Littoral sont descendues sur le terrain et une enquête a été ouverte pour en savoir davantage sur ce cas qui n’est pas sans rappeler l’épisode de l’hôtel Hilton de Yaoundé il y a près de cinq années.


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