Espagne : les premières heures en prison de Dani Alves, accusé de viol

Vendredi dernier, Daniel Alves a été arrêté. Et pour cause, le Brésilien est accusé de viol sur une jeune femme de 23 ans dans un pub de Barcelone.

Si la justice ne l’a pas encore déclaré coupable, les enquêteurs ont estimé que les incohérences dans son témoignage et certaines preuves accablantes ont justifié son entrée en prison, sans caution possible. D’autant plus que le témoignage de la victime serait plutôt cohérent, toujours aux yeux de la justice et des autorités. L’ancienne légende du Barça a passé sa première nuit en prison, et la presse locale en dit un peu plus.

Sport raconte ainsi comment se sont passées les premières heures du joueur de la Canarinha derrière les barreaux. Le journal catalan explique que son arrivée a été particulièrement attendue dans la prison de Brians I. Le joueur est arrivé en silence, sous le choc et visiblement abattu. Dès son arrivée, il a ainsi eu droit à l’habituelle séance de prise d’empreintes digitales et de photos, avant de rejoindre son dortoir.

Pas de traitement de faveur

Il n’a ainsi pas passé la nuit seul, puisque les autorités font toujours en sorte que les nouveaux arrivés soient accompagnés d’autres détenus pour des raisons de sécurité. Le lendemain, samedi, il a eu droit à plusieurs visites, à un entretien médical et un rendez-vous avec un psychologue de la prison, un juriste et un éducateur. La procédure habituelle pour tout nouveau prisonnier en somme, même si au vu de sa condition de joueur et donc de ses revenus conséquents, il n’a pas eu besoin de visite de l’assistante sociale.

Désormais, la direction du centre doit décider de quel module accueillera le Brésilien. Mais le quotidien dévoile que ça ne sera pas le grand luxe pour l’ancien du PSG, qui arrive dans une prison qui a besoin de travaux. Il y aurait notamment des problèmes d’eau chaude, des soucis avec les télévisions, des douches délabrées et beaucoup de tension entre détenus et employés. Autant dire que Dani Alves ne va pas vivre dans le luxe ces prochains mois/années…

Cameroun : une prostituée meurt des suites d’un viol collectif

C’est dans la nuit de ce dimanche 17 juillet qu’Odette P.A, la trentaine, a rendu l’âme dans un hôpital de Douala.

Les faits sont rapportés par Cameroon tribune. La jeune femme qui vendait ses charmes au carrefour Nelson Mendala, non loin du lieudit « ELF » avait été conduite en piteux état dans la formation sanitaire durant la nuit lundi 11 au mardi 12 juillet dernier. Ceci après avoir subi les assauts de sept hommes d’affilée. Un scénario horrible qu’Odette est loin d’imaginer lorsqu’elle est abordée. Un peu plus tôt ce soir-là, par un client apparemment  banal.

Après entente sur la transaction, l’homme demande à conclure l’affaire chez lui, Direction, une chambre dans une mini-cité au quartier Song-Mahop, entre la « Elf » et le «Carrefour Combi». C’est après la prestation convenue que le piège se referme sur Odette. Sans moyen de défense, elle va être violée par six autres hommes, qui vont  visiblement s’assurer qu’elle n’alerte pas le visionnage.

Alors que le sixième violeur s’active, il constate que la jeune femme tourne de l’œil : épuisée, elle est en train de perdre connaissance. L’agresseur prend peur et sort avertir ses complices. Le septuor funeste prend la fuite. Odette se met à gémir, se traîne au sol vers la porte. Alertée par ses sanglots, une voisine réplique. Elle trouve la jeune femme se tordant de douleur, l’intimité ensanglantée. « Ça ne va pas, sauvez-moi », parvient à articuler Odette.

La voisine lui prend son téléphone et le scrolle. Le numéro « ma copine » attire son attention, elle compose. Odette entre-temps s’évanouie. La «copine», belle nuit également, arrive. La police sera alertée et Odette transportée pour l’hôpital. Après trois jours difficiles, la jeune femme va apparemment sortir de la zone critique. Sa famille à Douala, elle est veillée par sa «copine» (les deux femmes étaient d’ailleurs colocataires dans une chambre à « Elf »).

C’est devant cette dernière qu’Odette a comme une crise, dimanche nuit. Elle est prise d’agitation et ses yeux se révulsent. Le personnel soignant alerté, Odette est prise en charge. Mais ne s’en sortira pas. La police, descendue sur les lieux du crime, a entendu le bailleur. D’après ce dernier, la chambre a été prise, il y a un an par un tiers, qui lui a ensuite présenté quelqu’un  d’autre, avant de disparaître. Le bailleur dit percevoir, à date fixe, ses 7 500 F de loyer, tantôt d’un individu, tantôt d’un autre, et personne ne lui demande de reçu. L’enquête se poursuit.

Cameroun : une femme accuse son amant de viol

Deux amants se déchirent devant la barre. Une dame reproche à un homme d’avoir eu des rapports sexuels avec elle sans son consentement. L’accusé nie cette version des faits.

Les faits sont rapportés par le journal Kalara. Des amants secrets autrefois, ennemis jurés aujourd’hui. Ainsi se présente le lien qui lie désormais Anastasie à Georges. Les deux anciens tourtereaux qui travaillent dans le même lieu de service sont en désaccord total. Pour siffler la fin des hostilités, c’est Anastasie qui a saisi le Tribunal de première instance de Yaoundé à travers une citation directe contre son collègue.

Elle accuse Georges d’avoir eu des relations sexuelles non consenties  avec elle alors qu’elle revenait des obsèques de sa mère. D’où le motif de viol au centre du procès. Or Georges est père de famille. De son mariage avec Victorine, ils ont eu un enfant. Sa femme «comme dans toutes les autres audiences de cette affaire», déclare l’avocat de Georges, était présente à ce rendez-vous du 23 novembre 2021 lorsque Georges présentait sa défense.

C’est une histoire qui a retenu l’attention des personnes présentes à l’audience ce jour-là. Contrairement aux fois où l’infraction de viol était le cas d’un mineur, les personnes présentent à l’audience ce jour-là, ont assisté au procès de la vie intime de deux adultes. Entre murmures et rires, les deux amants ont expliqué le déroulement de l’acte sexuel qui les a conduits devant  la barre.

La plaignante explique qu’en 2020, elle rentrait, à une heure précisément à 2h du matin, tardive des  obsèques de sa mère en compagnie de ses trois sœurs. Des travaux de réfections de leur maison avaient été engagés. L’accusé leur à proposer de passer la nuit chez lui car son épouse et son enfant étaient en déplacement.

C’est ainsi qu’elle et ses sœurs acceptent. La même nuit, pendant que ses sœurs dormaient, Anastasie raconte avait été rejoint dans sa chambre par Georges. «Il a profité du sommeil des autres pour se glisser dans mon lit et passer à l’acte sans mon consentement. C’était horrible de le voir sans cœur. Il n’a même pas respecté ma douleur ni ma personne. Le lendemain, j’ai tout fait pour que mes sœurs ne se doutent de rien. C’est pourquoi, nous étions obligées de partir de chez lui », raconte Anastasie.

Ils sont passés à l’acte

Des accusations que Georges  a corroborées en partie. Dans son témoignage, le mis en cause a reconnu avoir offert son hospitalité aux quatre sœurs qui étaient marquées par le deuil. Dans son témoignage, il a souligné que la jeune dame et lui entretenaient de rapport avant cet incident. Il a révélé que cette nuit-là, Anastasie c’est retrouvée dans sa chambre conjugale.

Il dit avoir eu des besoins pressant d’aller se mettre à l’aise et raconte avoir été séduit par le jeune dame qui dormait sans sous vêtement sur son lit. Il déclare avoir approché la plaignante et de commun accord, ils sont passés à l’acte. Selon lui, il n’y a pas eu de résistance de la part de la plaignante, tout comme il n’a pas eu de violence physique ou morale qu’il aurait exercées sur la plaignante pour qu’elle parle de viol.

Dans son récit, il souligne que le lendemain, Anastasie ne se plaignait de rien jusqu’à leur départ. C’est après deux jours, qu’il dit avoir été interpellé pour répondre de cette affaire. Ce faisant, dans ses derniers mots, le mis en cause a demandé pardon au Tribunal et à l’endroit de son épouse aussi.

C’était à la demande du juge qui a estimé que sa compagne a souffert moralement à cause de cet adultère. Elle a invité Victorine à se présenter devant la barre. Chose qu’elle a exécuté. Force a été de remarquer que la dame ne tarissait pas ses larmes. « Pardonne-moi Victorine. Si tu trouves la force de me pardonner dans ton cœur, je ferai de mon mieux pour être un homme meilleur », a déclaré Georges à son épouse.

Cette dernière toute en pleure n’a prononcé aucun mot. La parole de l’un contre l’autre, il appartiendra à la juge d’analyser la situation car elle compte sa décision le 17 décembre 2021, date de la prochaine audience.

Cameroun : Plus de trente affaires de viol devant les tribunaux à Yaoundé

Il ressort d’un triste constat que les procès relatifs aux affaires d’outrage à la pudeur sur des femmes et des personnes mineures, de viol, de sodomie et d’inceste comptent parmi les plus nombreux dans nos différentes juridictions. Un phénomène qui devient une gangrène sociale. Une enquête de Kalara.

La société camerounaise est entrée dans une inquiétante phase de déliquescence et de dépravation des mœurs qui compromet la vie et l’avenir des personnes mineures et des femmes victimes des atrocités. C’est ainsi que de manière récurrente ces personnes vulnérables sont régulièrement victimes des actes de viol, d’homosexualité, de sodomie et d’inceste par des personnes âgées obnubilées par le satanisme ou les rapports sexuels déréglés.

Une enquête menée pendant le mois d’octobre  2021 dans les tribunaux de Yaoundé a permis de dénombrer au moins 31 affaires pendantes dont 23 au Tribunal de grande instance du Mfoundi, deux au tribunal de premier instance de Yaoundé centre administratif et trois à la Cour d’appel du Centre ? Nous revenons ici sur certains cas qui ont fait couler beaucoup d’encre et de salive et qui illustrent suffisamment l’ampleur de la gravité du phénomène décrié.

Le premier cas concerne le procès des enfants sodomisés d’Efoulan devant le Tribunal de grande instance du Mfoundi. Il s’agissait de la triste affaire du jeune Luc Bradley Rayan Messi, 10 ans, et de sa petite sœur Madeleine Jade Ndzie Messi, 2 ans à l’époque du crime, retrouvés morts et enterrés précipitamment au quartier Efoulan à Yaoundé.

Atangana Mbida André Guy, le principal accusé, présenté comme un pasteur exorciste, et sa supposée complice Mme Suzanne Zoua, la génitrice des deux enfants décédés, avaient été renvoyés en jugement pour les faits d’outrage à la pudeur en présence des personnes mineures de 10 et 2 ans, suivi de viol , homosexualité, coups mortels.

Films pornographiques

Selon l’accusation, le décès des deux enfants était imputable à Atangana Mbida André Guy. Au terme d’un long procès, ce dernier a été condamné alors que Mme Suzanne Zoua avait été élargie.

Dans une autre affaire, deux jeunes gens avaient écopé de lourdes peines d’emprisonnement ferme pour des faits de pratiques sexuelles déviantes sur des personnes mineures. Nkopo Vincent avait été condamné à 17 ans de prison ferme pendant que son compagnon en avait pris pour 15 années.

Les accusés avaient pris la vilaine habitude d’offrir des friandises, en vue d’attirer dans leurs chambres, des jeunes garçons âgés de moins de 15 ans à qui il faisait visionner des films pornographiques à travers des téléphones. Ils profitaient donc de ces moments pour jouir en embrassant leurs victimes.

La troisième affaire concerne Aurélien Tankoua Mbankui, commerçant à Douala, était accusé d’avoir empoisonné et abusé de ses nièces Mimi et Poupina (noms d’emprunt), deux garçons âgés respectivement de 7 ans et 5 mois avant de les assassiner. D’après leurs parents, elles avaient été froidement assassinées par leur oncle.

Pour sa part, un certain Lazare, âgé de 31 ans, paralytique qui ne se servait que des deux mains pour se déplacer avait été écroué à la prison centrale de Kondengui pour un viol d’une mineure de 13 ans. La mère avait raconté que le bourreau de sa fille, présenté comme un spécialiste  dans l’animation évènementielle notamment comme disc-jockey, avait utilisé un couteau pour intimider et contrainte la victime à entretenir des rapports sexuels avec lui.

Personnes armées de couteaux

La dernière affaire qui a retenu l’attention  de Kalara est celle qui se rapporte à la condamnation d’un certain Michel devant le Tribunal de grande instance du Mfoundi. La juridiction lui avait infligé 10 ans de prison ferme pour viol de l’épouse de son voisin au quartier Etoudi à Yaoundé le 10 décembre 2019.  Il devait en outre verser la somme de 1 million de F à la victime et à son mari Olivier qui avait eu le malheur de vivre en direct la malheureuse scène.

Dans la nuit du 11 au 12 mai 2019, les victimes étaient en déplacement. Alors qu’ils longeaient l’axe du Palais de l’Unité au quartier Etoudi à Yaoundé, ils avaient été interceptés par trois personnes armées de couteaux. Les conjoints avaient été dépouillés de leurs effets notamment les téléphones et ordinateurs portables, ainsi qu’une somme de 15000 F. Mais, les malfrats ne s’étaient pas contentés de ce butin.

« Ils ont demandé à la dame de se courber le nez contre le sol puis se sont mis à la violer devant son mari. Ils ont joui dans son sexe et dans la bouche », avait déclaré le ministère public. Après la sale besogne, les malfrats avaient pris la poudre d’escampette. Aucun crime n’étant parfait, Michel avait été appréhendé quelques jours plus tard grâce à l’action des éléments de la police.

Cameroun : un homme accusé d’avoir violé sa fille de 6 ans

M. Aboubakar a-t-il violé la petite Awa ? C’est à cette question que le juge du Tribunal de grande instance du Mfoundi doit répondre lors de son verdict prévu le 16 novembre 2021.

Les faits sont rapportés par Kalara. Marié et père de plusieurs enfants, M. Aboubakar a été traduit en justice pour les faits d’outrage à la pudeur sur un enfant de 6 ans suivi de viol. C’est Aïssatou la génitrice de la supposée victime, qui est à l’origine de ses déboires judiciaires.

Détenu à la prison centrale de Yaoundé, Kondengui depuis un an, l’accusé clame toujours clamé son innocence. Il a réitéré et plaidé non coupable à l’ouverture des  débats le 19 octobre 2021 en l’absence de la plaignante et de  la présumée victime.

Il ressort des extraits des documents du dossier de la procédure judiciaire  présentés par le ministère public que le 7 août 2021, Aïssatou Abiba avait confié la garde de la petite Awa à sa grande mère et cousine d’Aboubakar qui réside au quartier Tsinga à Yaoundé. Quelques mois plus tard, elle a constaté que les urines de l’enfant contenaient du sang. Interrogée, Awa n’a pas hésité à pointer du doigt Aboubakar comme étant son bourreau.

Elle a soutenu à l’enquête préliminaire ainsi qu’à l’information judiciaire que l’accusé avait exercé des violences sexuelles sur sa personne. La présumée victime avait en outre relaté que le cousin de sa grand-mère l’avait approché deux fois et avait usé de menace pour soulager sa libido. Conduite dans un centre de santé, le rapport médical avait indiqué que l’hymen de la fillette n’avait pas été déchiré, mais avait subi des lésions.

Pour sa défense Aboubakar a déclaré qu’il réside à Garoua Boulay, et qu’il était venu à Yaoundé au moment des faits pour résoudre un problème familial et récupérer ses enfants qui étaient en vacances chez sa cousine. C’est ainsi qu’il avait été informé que Aïssatou Abiba aurait violenté sa maman. Pris de colère, il avait bastonné celle qu’il considérait comme sa petite sœur.

Après cette scène l’accusé soutient qu’ils avaient fait un arrangement familial. C’est deux mois après son passage au domicile de sa cousine à Tsinga qu’il avait été informé que Aïssatou Abiba lui reproche d’avoir violé sa fillette alors qu’il était sur un lit d’hôpital suite à un accident de circulation dont il avait été victime quelques jours plutôt. Pour prouver son innocence, le mis en cause dit avoir remis la somme de 50 mille francs pour les tests de virginité d’Awa.

« Quand je suis à Yaoundé, je reste à Etoug-Ebé. Je n’ai pas passé une nuit dans le domicile de la cousine. La plaignante m’a traduit en justice pour se venger de la bastonnade que je lui avais infligée. Elle est jalouse de moi parce que sa mère me considère comme son fils », a-t-il déclaré. Pour ce qui est des déclarations de la présumée victime à l’enquête, Aboubakar soutient que celles-ci lui ont été dictées par sa cousine, qui a pour seule ambition de la retenir en prison.

Lors de ses réquisitions, le parquet a déclaré que les médecins qui ont consulté la petite Awa ont été formels que l’hymen est intact mais qu’elle a subi des attouchements. Il n’y a pas de doute que c’est Aboubakar qui a commis  ce forfait ce forfait.

N’étant pas allé jusqu’au bout de son acte, la représentante du ministère public a demandé au Tribunal de requalifier les faits d’outrage à la pudeur sur un enfant de 6 ans suivie de viol initialement retenus contre m’accusé et ceux d’outrage à la pudeur sur un enfant de 6 ans et tentative de viol. Aboubakar sera fixé sur le sort que lui réserve le tribunal le 16 novembre 2021.

Cameroun : un homme tente de violer sa fille dans un hôtel à Douala

Le père a été interpellé samedi au moment de quitter l’hôtel où il aurait essayé d’abuser de son enfant de 17 ans.

A l’arrivée de Cameroon tribune au Commissariat du 12ème arrondissement ce samedi 10 juillet vers 18h30, l’homme dont la vidéo a fait le tour des réseaux sociaux est assis, en pleine conversation avec des connaissances venues lui rendre visite. Sa sérénité apparente ne laisse paraître aucune tendance au comportement déviant. Peu après, l’homme, un chef d’entreprise, est reconduit dans la cellule où il séjourne depuis quelques heures.

En effet, de sources policières, il est accusé d’avoir tenté de violer sa propre fille âgée de 17 ans. La scène s’est déroulée dans un établissement hôtelier du quartier Bonamoussadi (Douala V) où le suspect a conduit son enfant, et dans lequel ils auraient consommé de l’alcool.

A en croire les sources policières, ce n’était pas la première tentative. La fille avait essayé d’alerter ses tantes sur ce fait, sans que ces dernières n’accordent foi à ses dénonciations. Pour leur prouver ses dires, et faire prendre son père en flagrant délit, elle a informé lesdites tantes de son rendez-vous « amoureux » dans la soirée de jeudi 8 juillet à l’hôtel.

Le père va prendre une chambre et payer pour deux heures. Il aurait déclaré plus tard que c’était pour se soulager  d’un besoin pressant. «  Comment peut-on payer deux heures pour une chambre pour aller aux toilettes ? » s’interroge une source policière. Quoi qu’il en soit, les tantes de la fille vont faire irruption dans l’hôtel…

Notre confrère de Cameroon tribune apprendra par ailleurs que la jeune fille, mère d‘un enfant, détient deux actes de naissance. Elle ne résidait plus chez son géniteur, lequel l’aurait reconnu il y a juste quelques années. Elle serait partie de la maison paternelle à cause du harcèlement sexuel dont elle était victime. Son départ n’a pas refroidi les ardeurs du papa, qui a maintenu la pression

Côté police, on précise que les faits ne sont pas encore établis. «  Les enquêteurs nous permettront de faire la lumière sur cette affaire. Pour le moment, il va être transféré. Nous l’aurions déjà fait si c’était un jour ouvrable », a confié une source policière dimanche dernier.

France : un camerounais arrêté 20 ans plus tard pour viol d’une Finlandaise à Paris

Un Camerounais de 39 ans a été interpellé aux États-Unis puis extradé vers la France en juin. Il a été écroué dans l’attente de son procès à Paris.

Une affaire criminelle qui rebondit… 20 ans plus tard. Un Camerounais de 39 ans, qui avait refait sa vie aux États-Unis, a été extradé vers la France en juin puis écroué dans l’attente de son procès devant la cour d’assises de Paris pour viol, rapporte Le Parisien .

La nuit du 30 septembre 2001, une Finlandaise de 27 ans rencontre deux hommes dans une boîte de nuit du 5e arrondissement de Paris. Elle les invite à finir la soirée dans son studio. La jeune femme se réveille le lendemain matin après une soirée très arrosée. Problème : les deux hommes ont disparu et elle ne se souvient d’absolument rien. Comme le relate Le Parisien, elle s’aperçoit rapidement que ses «invités» lui ont volé de nombreux effets personnels (argent, papiers d’identité, téléphone portable, carte bancaire, clés d’appartement). Plus inquiétant, un petit mot lui conseillant de prendre la pilule du lendemain lui a été laissé.

Le suspect disparaît des radars

La Finlandaise porte rapidement plainte pour viol et vol sur personne vulnérable. Dans le verre utilisé par la jeune femme lors de la soirée, les enquêteurs découvrent du GHB, la drogue du violeur. En mars 2002, grâce notamment à une empreinte génétique laissée sur le lit, les policiers parviennent à interpeller deux jeunes gens : ils se connaissent bien mais se renvoient la responsabilité du crime. L’un des deux, Jean-Guy, est remis en liberté sous contrôle judiciaire, tandis que son ami bénéficie d’un non-lieu. En septembre 2005, la justice ordonne une expertise psychiatrique pour mieux cerner ce Camerounais, déjà condamné à trois reprises pour vol, mais il a disparu. Un mandat d’arrêt est alors délivré.

Installé aux États-Unis depuis 2004, l’homme vit sous une autre identité et fait des études. Père de deux enfants, il a rencontré une femme et travaille comme serveur. Il finit par être interpellé en décembre 2020 à Washington DC avant d’être extradé vers la France le 9 juin. Il est placé en détention provisoire par le parquet de Bobigny (Seine-Saint-Denis) à son arrivée.

Vingt ans après, l’homme se dit innocent. «Oui, j’ai couché avec cette fille. Mais je ne l’ai pas droguée. Aujourd’hui, j’attends de pouvoir régler cette affaire et de reprendre une vie normale», aurait-il déclaré à ses juges, selon Le Parisien. Citée par nos confrères, son avocate, Me Louise Dumas, estime que son client a changé et souhaite qu’il puisse être remis en liberté sous contrôle judiciaire. De son côté, l’avocat général considère que cet homme doit rester en détention provisoire, rappelant «qu’à partir de 2005, il a totalement disparu des radars» alors qu’il était sous contrôle judiciaire.

Cameroun : un gendarme accusé de viol d’une adolescente de 13 ans

Selon le récit des faits, la  scène s’est produite dans la soirée du lundi 31 mai 2021 à Babadjou, un arrondissement du département des Bamboutos, région de l’Ouest Cameroun. Pour les besoins de l’enquête, Biwole, le présumé violeur est en garde à vue dans une cellule de la Compagnie de brigade de Mbouda.

Une rocambolesque affaire de viol agite l’arrondissement de Babadjou, depuis la soirée du lundi 31 mai dernier. Selon le récit de l’adolescente, âgée de 13 ans, élève en classe de 6ème au Lycée bilingue de cette localité, elle dit avoir été sexuellement agressée par un gendarme.  Les faits se seraient produits dans l’enceinte même de la brigade de gendarmerie, située en face de l’endroit où sa maman fait son petit commerce.

« Je suis arrivée pour prendre le plat et réclamer l’argent du poisson que le gendarme avait pris. C’est ainsi qu’il m’a tiré dans son bureau, m’a déshabillé et à abuser de moi en me menaçant avec son arme de ne surtout pas dire à quelqu’un. Quand j’ai commencé a pleuré il m’a lâché », raconte la jeune fille, en sanglot, au micro d’Equinoxe TV

Libérée des griffes de son présumé bourreau, la jeune fille va vaincre la peur et raconter la scène à sa mère, malgré les représailles, qui selon ses dires lui ont été proférées. Le père de la jeune fille mis au courant de cette triste affaire, va se rendre à la gendarmerie. Le commandant de brigade va suggérer au père de l’enfant de conduire sa fille d’abord dans un centre hospitalier pour des examens. Conduite au centre médical de l’arrondissement Babadjou, la fillette après des révélations hallucinantes, va subir une série d’examens.

Menacé de lynchage par la population en furie, Mr Biwolé, le présumé violeur a été interpellé et est en garde en vue à la Compagnie de gendarmerie de Mbouda, en attendant les résultats des examens approfondis exigés, pour établir ou non sa culpabilité. La famille de la fille violée, dépassée par cette scabreuse affaire, réclame seulement que justice soit faite « avec la plus grande sévérité ».

Cette affaire éclate alors qu’Awa Fonka Augustine, le gouverneur de la région de l’Ouest a récemment exprimé son inquiétude sur la montée vertigineuse des cas de viol dans sa circonscription administrative : « le vol, le viol, les agressions, les enlèvements sont les maux qui minent notre région. Nous devons tous travailler, en sensibilisant, en éduquant nos enfants, afin de mettre un terme à tous ces fléaux ». Mais dès lors que les forces de maintien de l’ordre deviennent des bourreaux, il y a lieu de craindre pour nos vies.

Douala : un instituteur interpellé pour le viol de ses élèves

Ledit enseignant a été arrêté lundi pour avoir commis des abus sexuels sur 18 élèves.

Kevin Buma, enseignant de class 6 (l’équivalent du Cours moyen II dans le sous-système francophone) médite son sort dans les cellules de la gendarmerie de Bonaberi, à Douala. Il a été arrêté lundi, 6 janvier, après que des parents d’élèves s’en sont pris à lui pour le viol de leurs enfants, 18 fillettes âgées de 10 à 14 ans.

Le mis en cause a reconnu les faits. Kevin Buma, père de trois enfants, a  également indiqué être sous le contrôle de quelques esprits qui le poussent à commettre de tels actes.

Les abus ont débuté en novembre dernier, au moment des cours de soutien fournis à la sortie des classes. L’enseignant se servaient d’une bible pour faire jurer ses victimes qu’elles mouraient si elles venaient à parler. Le pot-aux-roses a été découvert quand trois élèves, bravant les menaces de leur enseignant, ont brisé le silence.

Cameroun : sept femmes violées à l’Est

Elles ont été surprises par des inconnus alors qu’elles effectuaient des tâches ménagères à la rivière du village Taparé.

Le 15 juin dernier, sept femmes ont été agressées sexuellement par des inconnus non loin de Taparé, village situé à la frontière de la République centrafricaine, dans l’arrondissement de Garoua Boulaï (région de l’Est du Cameroun).

Les victimes effectuaient des tâches ménagères à la rivière du village Taparé lorsque des inconnus ont fait irruption et les ont forcées, sous la menace des armes, à abandonner leurs besognes respectives. Le groupe d’inconnus a conduit les sept femmes à une cinquantaine de mètres de la rivière, en territoire centrafricains pour les violer.

Les victimes affirment que leurs bourreaux ont agi à visage découvert. Le détail le plus frappant, d’après elles, était les nombreuses amulettes qu’ils portaient autour des hanches.

Après avoir violé les sept femmes, les inconnus les ont laissées rentrer dans leur village.  Avertie, la communauté de Taparé a organisé des battues pour retrouver les auteurs de ces actes. Ils avaient déjà mis les voiles.

Ile Maurice: Un Camerounais accusé de viol

Ce dernier a passé la nuit de dimanche dans les cellules de la police de Grand-Baie suite aux allégations de viol portées contre lui par une jeune de rwandaise de 20 ans.

A Grand-Baie, un étudiant camerounais accusé d’avoir abusé sexuellement d’une jeune femme de 20 ans a été remis en liberté lundi, 24 juillet, après le paiement d’une caution imposée par le Tribunal. L’information est relayée par certains médias de Maurice. Les mésaventures du jeune homme face à la justice ont commencé dimanche, lorsque celui-ci s’est fait arrêté suite aux déclarations de la Rwandaise l’identifiant comme son violeur.

Les faits remontent à vendredi. La victime présumée se rend en discothèque. L’alcool coule à flot. Après quelques gorgées, cette dernière- dit ne plus avoir grand souvenir – se lance sur la piste pour danser et finit par se réveiller sur un terrain de football, sans sous-vêtements. Sur la base de son témoignage rapporté par les médias, seul le Camerounais se tenait à ses côtés, remontant son pantalon. Selon le site Inside news, la victime supposée aurait été aperçue se livrant à des ébats sexuels avec l’inculpé et serait d’ailleurs partie de la discothèque en compagnie du Camerounais. Lui soutient qu’«ils étaient ensemble

Cameroun: feymania, tortures et prison pour un pauvre jeune homme

Par Shanda Tonme, président de la Commission indépendante contre la corruption et la discrimation (Comcodi)

Yaoundé, le 16 Janvier 2017

Monsieur le Secrétaire d’Etat chargé de
la Gendarmerie auprès du Ministre délégué
à la présidence de la république
chargé de la défense

Réf : 15/DEN/TOR/0117
Objet : Plainte contre les commandants des brigades de gendarmerie
de Nkoabang et de Nkondengui, pour tortures, traitement inhumain et dégradant,
non-assistance à personne en danger, défaillances graves.

Monsieur le secrétaire d’Etat,
J’ai l’honneur de venir très respectueusement auprès de votre haute et bienveillante autorité, porter plainte contre les Commandants des brigades de gendarmerie de Nkoabang et de Nkondengui, pour tortures, traitement inhumain et dégradant, non-assistance à personne en danger, défaillances graves, sur la personne du jeune Wafo Yannick, âgé de 26 ans.

Les faits se sont produits durant les journées du 11, 12 et 13 janvier 2017, et selon les séquences ci-après :

Le jeune Wafo Yannick, est un bachelier qui après moult tentatives d’émigration et après des conseils avisés, a finalement décidé, sur la base des conseils de certains parents avisés dont nous-mêmes, de rester au pays pour travailler aux côté de son père, commerçant.

L’activité commerciale de la famille, concerne l’achat des pistaches dans les régions de l’Adamaoua et de l’Est, pour la distribution sur les marchés de la capitale Yaoundé après reconditionnement.

Le lundi vers 21 heures, le jeune Wafo qui habite chez son grand frère à Nkoabang, revient de la région de l’Est avec un camion de pistaches. Il n’y a personne cette nuit pour le déchargement. Il est donc contraint de décharger toute la marchandise seule, pour libérer le camion de location. Il est 1heure du petit matin quand il va enfin se coucher pour un petit sommeil, ne se doutant de rien.

Le debut de l’enfer
Il est 9heures ce matin du mardi 11 janvier, lorsque sa belle-s ur le tire de son sommeil en lui disant qu’il y a des gens à leur portail. Le jeune bien fatigué a de la peine à se réveiller, mais fini néanmoins par se mettre débout. Dès qu’il se montre dehors, il est happé par des bras qui se jettent sur lui et le frappent dans tous les sens et sur tout le corps au cri de violeur, violeur. Le jeune homme n’y comprend rien et est sans défense. Tous ceux qui essayent d’approcher sont dissuadés par des porteurs de couteaux et de machettes. Mais finalement, une dame se fait forte et exige que l’enfant soit emmené à la gendarmerie pour vérifier les faits, et qu’une enquête soit diligentée.

Alors qu’il y a une gendarmerie à Nkoabang tout proche, c’est plutôt loin à Nkondengui, que la chef de bande qui clame que sa fille aurait été violée, il y a plus de trois mois, en septembre, choisi de se rendre. Pourquoi ? Simple à comprendre, elle compte sur un élément à cet endroit.

C’est le visage boursoufflé et marchant à peine, que l’enfant est jeté dans la cellule de la brigade gendarmerie de Nkondengui.

C’est à 16hs, le mercredi 12 que nous sommes informés de cette situation par le père de l’enfant qui nous appelle personnellement au téléphone depuis la brigade de Nkondengui. Nous y dépêchons un de nos collaborateurs qui va rencontrer le commandant. Ce dernier dit n’avoir pas été informé qu’il y avait un tel cas dans son unité, pire en cellule, et d’autant plus qu’il n’y a ni plainte, ni certificat médical, ni aucun autre élément permettant de valider cette présence. IL dit être pressé pour le stade où il est requis pour la sécurisation de l’événement que constitue le match de football, Cameroun-Zimbabwe.

Après le compte rendu de notre collaborateur, nous entrons en contact avec l’enquêteur et le 1er adjoint du commandant. Ces derniers qui viennent à notre rencontre, nous assurent de plusieurs éléments :
1 – IL n’y a effectivement aucune plainte.

2 – La dame est connue pour être coutumière de ce genre d’extorsion des fonds, sous le couvert de viol sur ses enfants. Il y a moins de six mois, elle avait fait la même scène à une autre famille, et obtenu près de 800.000 FCFA.

3 – Son histoire ne tient pas la route, d’autant plus qu’elle affirme que le viol date de septembre, et il n’y a rien qui le prouve matériellement.

4 – La petite qui fait des affirmations, est passée pointer des maisons, l’une après l’autre, selon l’influence des adultes. On aurait même l’identité d’une autre personne qu’elle accuse, et son téléphone.

5 – En tout cas, ce jeune homme, Wafo est innocent.

6 – Dès que le commandant reviendra du stade, il procédera certainement à l’élargissement du jeune homme. C’est lui qui doit signer.

7 – L’urgence, c’est que la famille obtienne de conduire Wafo chez un médecin, car son état piteux pourrait conduire à une hémorragie interne. IL y a donc péril en la demeure.

Non assistance a personne en danger
Lorsque le commandant est de retour, il prend plutôt la décision de renvoyer le jeune Wafo, malgré son état, à Nkoabang, pour dit-il, des raisons de compétence territoriale.

Il est déjà presque 20hs, quand le jeune Wafo y arrive. Pourquoi l’avoir retourner là-bas ?

C’est que hors de la barrière, des discours sont tenus en désordre dans le camp de la dame qui prétend que sa fille a été violée.

Hein, vous résistez, au lieu d’arranger
On va voir si l’argent ne va pas sortir à la fin
Vous perdez le temps à appeler des avocats et autres
Il faut arranger
Vous n’arrangez pas, on va envoyer votre enfant en prison

Mais plus grave, la présence d’un élément semble-t-il, du BIR ou de la GP, en tout cas un militaire, dans le camp de la dame, et ce dernier organise des pressions de toute sorte.

L’enfant est copieusement menotté, attaché des deux mains et des pieds et placé en balançoire dans les locaux de la gendarmerie de Nkoabang. Ses cris poussent ses frères et ses parents à prendre d’assaut la brigade.

Nous suivons les développements au téléphone et entendons l’ambiance de quasi émeute qui règne à la brigade.

Nous prenons donc la mesure de la dangerosité de la situation, et alertons plusieurs hauts responsables de la gendarmerie :

-Le LT Colonel Kaolé, chef du service central de recherches judiciaires
-Le LT Colonel Ndonfack,
-Le LT Colonel commandant du Groupement de gendarmerie territorial
-Le Commandant Bouopda, par SMS
-Le Capitaine Bouem Innocent, par SMS
-Le capitaine Cocom de MFou, par téléphone.

A l’évidence, les interventions en demande d’informations se multiplient venant des supérieurs hiérarchiques. Le commandant de brigade de Nkoabang face à ces demandes, aura ces mots en direction des parents :

Je m’en fiche de vos colonels et autres, je fais mon travail et c’est moi et moi seul qui commande ici. Allez même à Etoudi si vous voulez. Langage de banalisation de l’Etat tout court, et de l’autorité en termes d’organisation. On installe l’anarchie, au vu de tous.

Le jeune Wafo qui clame toujours son innocence malgré les tortures, avec des pieds et des poignets saignants, est emmené d’abord à la légion, où il est encore renvoyé. En fait, son état effrayant les uns et les autres, personne ne souhaite être mêlé, craignant la suite inéluctable, au regard des sévices qui ont laissé le jeune homme amoché et méconnaissable.

Le vendredi, le commandant de brigade, comme toujours en pareille circonstance, doit absolument se couvrir et pour cela, il faut monter un dossier pour justifier que l’on avait en mains un criminel, que les faits sont avérés. La plaignante est une reine, qui entre un peu partout, et c’est elle seule qui est entendue, pas les autres. Nous y avons dépêché un avocat, du cabinet Piendjo, ( 677 970 303) qui a tout suivi, et qui a ensuite été dégoûté, choqué.

Le jeune WAFO sera déféré à Mfou, avec un dossier pour atteinte à la pudeur sur mineure et viol. Voilà comment, un innocent, se retrouve placé sous mandat de dépôt. Le Procureur, le juge d’instruction, en tout cas, les magistrats, sont formels : Le montage du dossier, les charges, sont si graves, qu’il ne leur est laissé aucune autre latitude que de jeter un tel accusé en prison.

La moralité de cette affaire est des plus grave
1 – Les discussions avec nombre de jeunes camerounais qui fuient leur pays aujourd’hui, mettent en exergue le manque de justice, les abus des forces de sécurité, la tricherie et les discriminations dans les concours et autres examens officiels. Voici un cas pathétique d’un jeune homme qui est resté travailler pour faire fructifier le patrimoine familial, et qui aujourd’hui va bien le regretter, qui ensuite sortira de prison seulement pour partir pour de bon, en maudissant son pays.

2 – La torture est une réalité dans nos unités, et la formation des responsables au niveau des brigades de gendarmerie et des commissariats de police, laisse à désirer.

3 – Les chefs d’unité s’estiment libres de faire ce qui leur plaît, foulant aux pieds les droits des citoyens, gardant à vue le temps qui leur plaît, et s’érigeant en chefs de petits Etats indépendants.

4 – Pour atteindre leurs objectifs et faire valider leurs dossiers, les chefs d’unité peuvent concocter n’importe quel dossier, dans le sens qui ne laisse aucune chance au malheureux quand ce dernier est un démuni, un citoyen pauvre.

5 – La logique de la cible, implique aujourd’hui, une autre forme de criminalité ou de délinquance avérée, qui consiste à prendre pour proie, n’importe quel citoyen soupçonné d’avoir des capacités de payer les rançons. Le jeune Wafo est exactement une victime de choix dans ce sens. La plaignante qui habite le quartier, a pris le temps d’observer que cette famille pratique un commerce fructueux. Des camions viennent tout le temps décharger des sacs de marchandise. Ce n’est pas un hasard si c’est la matinée suivant un déchargement, que les agresseurs sont entrés en action.

La Commission indépendante contre la corruption estime que les fautes commises par les deux commandants de brigade sont évidentes et méritent les qualificatifs mentionnés en objet.

1- Jamais les faits ne leur sont en réalité parus exacts
1-Ils n’ignoraient pas et ne pouvaient pas ignorer certains éléments importants.

2-Il n’y avait ni flagrant délit, ni plainte antérieure.

3-Ils n’ont jamais pensé à porter secours au jeune Wafo en piteux état et l’ont maintenu en cellule contre toute logique.

4-Les scènes de torture sont déroulées ouvertement.

5-Ils ont refusé de conduire Wafo à l’hôpital, contribuant sciemment à ses souffrances et refusant de porter assistance à personne en danger.

6-Le refus de soigner une personne dans un tel état, ne peut qu’être valablement assimilé qu’à une coaction de tentative d’assassinat.

7-Au vu de Wafo, les deux sous-officiers avaient pertinemment conscience, que Wafo pouvait faire une hémorragie interne et mourir à tout moment.

Nous signalons qu’à ce jour, Wafo n’a toujours pas bénéficié d’une visite médicale et est toujours exposé au danger de clamser à tout moment. IL croupit dans la prison infecte de Mfou, injustement accusé, victime d’un système qui avalise les extorsions des fonds de la part de fainéants et de truands dont la seule force est de jouir de privilèges de villages et de prébendes claniques.

La Commission indépendante contre la corruption et la discrimination, proteste avec la plus grande énergie, et exige une enquête lourde qui devra se conclure par les plus lourdes et les plus irréversibles des sanctions contre les responsables de cette retentissante défaillance, en fait une forfaiture aux relents de crime organisé.

Ces comportements ternissent l’image de nos forces de gendarmerie et de police, dont les résultats sur le terrain ont infiniment progressé ces dernières années comme en témoignent la résolution de nombreux crimes, et le redoublement des activités de prévention de toute nature.

La Commission vous prie de croire, Monsieur le Ministre, en l’assurance de sa haute et sincère considération citoyenne./.

[b Le Président de la Commission
Shanda Tonme
Médiateur universel


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Douala: quatre jeunes interpellés pour un viol collectif

Les concernés, parmi lesquels figurent deux adolescents de 16 ans, sont détenus depuis mardi au Groupement mobile d’intervention de Bonanjo

Accusés d’avoir abusé sexuellement d’une jeune fille, quatre Camerounais dont deux adolescents de seize ans ont été interpellés puis conduits au Groupement mobile d’intervention (Gmi) de Bonanjo.
Il s’agit entre autres de Dieudonné Eugène (30 ans) et de Gilbert M.

(30 ans). Ils ont été arrêtés mardi, 06 décembre 2016, pour ce crime survenu au mois de novembre au quartier PK17.

L’information est relayée dans la presse publique édition du jeudi, 08 décembre 2016.

Selon ce journal, la victime Marine N. avait rendez-vous le dénommé Gilbert M. qui aurait fixé leur point de rencontre au quartier PK14 dans la zone bassa. Sur un dernier changement de programme cette dernière a dû emprunter une moto pour PK17, sur les lieux elle est abandonnée par le chauffeur qui n’a même pas pris son argent avant de fuir. C’est alors que Marine se rend compte du piège mais elle n’a pas le temps de s’enfuir. Ses bourreaux l’amènent dans une maison abandonnée et la violent tout en filmant la scène.

La bande sera présentée au Tribunal dans les prochains jours.


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Algérie: ils écopent de 15 ans de réclusion pour le viol d’une Camerounaise

Les concernés, au nombre de trois, avaient agressé et violé la migrante Marie-Simone en en octobre 2015, la laissant pour morte sur un parking après l’avoir délesté de quelques biens

Jeudi dernier, 17 novembre 2016, le Tribunal criminel près la cour d’Oran a condamné trois jeunes à 15 ans de réclusion criminelle pour le viol et l’agression de Marie-Simone, migrante d’origine camerounaise, survenu en octobre 2015.

Les faits ont eu lieu à El-Hassi, quartier à forte concentration de migrants, situé à la lisière d’Oran, où MarieSimone et une amie, Valérie, ont été attaquées par une bande de huit jeunes, armés et se déplaçant avec un Rottweiler. Valérie a réussi à prendre la fuite mais Marie-Simone, 33 ans, a été traînée vers un parking désert où elle a été sauvagement agressée, violée et laissée pour morte par ses agresseurs. Ses assaillants l’ont également délesté de son téléphone portable, d’une chaîne en or, de 50 000 DA et ont déchirer sa carte consulaire.

Si le drame, rapporté par la presse, a eu l’effet d’une bombe sur les Algériens, le traitement singulier qui lui a été réservé par les services compétents a été abondamment commenté par la rue et les médias nationaux et internationaux. Plus tard, une enquête sera ouverte, et lorsqu’elle sera confrontée à quatre suspects répondant au signalement qu’elle a donné de ses assaillants, Marie-Simone en identifiera trois qui seront inculpés pour viol et agression.

Lors du procès, les prévenus, des jeunes du quartier d’El-Hassi, nieront, tour à tour, être les auteurs de cette abominable attaque et rejetteront les accusations portées par la plaignante, absente à l’audience. Son avocat basera sa plaidoirie sur la sauvagerie de l’agression et ses effets sur la victime – qui est toujours prise en charge psychologiquement – mais aussi sur l’impact que cette affaire a eu sur l’opinion publique. Dans son réquisitoire, le ministère public a insisté sur la gravité des faits et requis 20 ans de réclusion criminelle pour les trois inculpés. La défense, elle, plaidera l’absence de preuves, la cour ne pouvant se suffire du témoignage de la plaignante.


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Bafoussam: un père de famille accusé de viol

La nommée Merveille Ingrid N. N. âgée de 7 ans, aurait été abusé sexuellement par Victor Choudong Kenfack, voisin des parents de la victime

Le pot-aux-roses a été découvert par la mère de l’enfant, suite au comportement suspect de Victor Choudong.

Le présumé violeur, aurait selon le procureur de la République usé de subterfuges « pour accomplir sa sale et basse besogne ». Il avait en effet envoyé sa victime acheter des marchandises à la boutique. Par la suite, il aurait utilisé son doigt pour passer à l’acte.

Lundi 15 février 2016, l’affaire a été jugée à l’audience publique ordinaire des flagrants délits, du tribunal de première instance de Bafoussam. Lors de cette audience, Victor qui parlait sous serment, n’a pas reconnu les faits qui lui sont reprochés. Attitude surprenante, quand on sait qu’il était passé aux aveux, lors de l’enquête préliminaire. Il fait savoir que ses déclarations ont été obtenues sous le coup de la torture.

Lors du procès, le procureur a déploré l’absence de la victime et son père, pourtant considérés comme des témoins clés. Leurs déclarations auraient permis d’avoir plus de détails sur les faits. L’affaire a été mise en délibéré pour la date du 28 mars 2016.


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Tchad: une marche spontanée après le viol d’une jeune fille

Manifestation spontanée, ce lundi matin à Ndjamena au Tchad, de près de 500 jeunes après le viol d’une lycéenne séquestrée la semaine dernière par des fils de dignitaires du pouvoir

Manifestation spontanée, ce lundi matin à Ndjamena au Tchad, de près de 500 jeunes après le viol d’une lycéenne. La jeune fille a été enlevée, séquestrée et violée la semaine dernière, et cela par des fils de dignitaires du pouvoir. Malgré le tabou autour du viol dans le pays, ses proches et des militants d’associations de femmes ont donc battu le pavé ce matin du 15 février 2016, mais ils ont été dispersés par la police.

Ce lundi matin, c’est à l’appel de l’Association des femmes osant la réussite et le combat pour l’équité (Force), un regroupement de jeunes femmes cadres, qu’une manifestation devait avoir lieu devant le domicile familial de la jeune fille. Mais très vite, le groupe, qui portait des pancartes « Justice pour Zouhoura », « Je suis Zouhoura », a été pris d’assaut par des élèves qui manifestaient déjà depuis ce week-end leur mécontentement sur les réseaux sociaux. Ce sont ces élèves qui ont décidé, plutôt que de faire un regroupement, de se lancer dans une marche.

La marche a duré plusieurs kilomètres allant du domicile familial de la jeune fille jusqu’aux abords du palais de Justice, avant d’être dispersée à coup de grenades. Un groupe d’élèves en s’enfuyant est tombé sur un véhicule de police et a attaqué le véhicule en question. La police a riposté faisant un blessé.

C’est la première mobilisation de ce genre de mobilisation pour telle affaire au Tchad. Et selon plusieurs témoignages de gens qui étaient dans la manifestation, c’est le fait que les violeurs ou les présumés violeurs aient diffusé les images sur les réseaux sociaux qui a poussé à ce ras-le-bol. Dans les rangs de la manifestation, on entendait : « Il faut mettre fin à cette impunité ». C’est peut-être pour cela que spontanément les organisateurs de la marche se sont dirigés en direction du palais de justice, ce qui voudrait dire que c’est un symbole fort.

La mairie Ndjamena au Tchad.
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Des Casques bleus rwandais et camerounais suspectés de viol d’une fillette de 12 ans à Bangui

Par Amnesty International

Amnesty International, Nouvelles, 11 août 2015. Il faut que le viol d’une fillette de 12 ans et ce qui s’apparente à l’homicide sans discrimination d’un adolescent de 16 ans et de son père, qui auraient été commis par les forces de maintien de la paix sous mandat des Nations unies en République centrafricaine, fassent l’objet d’une enquête de toute urgence et que les responsables présumés de ces agissements soient suspendus immédiatement, a déclaré Amnesty International.

Les faits se sont déroulés les 2 et 3 août, alors que les forces de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation de la paix en République centrafricaine (MINUSCA) effectuaient une opération dans l’enclave musulmane du PK5 à Bangui, la capitale.

[i «D’après les éléments dont nous disposons, tout porte à croire qu’un casque bleu a violé une fillette et que d’autres ont tué deux civils de façon aveugle, a déclaré Joanne Mariner, conseillère principale sur la réaction aux crises à Amnesty International.

«Il faut qu’une enquête indépendante soit menée de toute urgence par la justice civile et que les responsables présumés de ces crimes soient suspendus sans délai et pour toute la durée des investigations.»

Amnesty International s’est entretenue avec 15 témoins immédiatement après les faits, ainsi qu’avec la fillette concernée et des membres de sa famille. L’infirmière qui a examiné la fillette a relevé des éléments qui pourraient être imputables à une agression sexuelle.

Pendant une perquisition effectuée dans une maison le 2 août vers 2 heures du matin, la fillette s’était cachée dans la salle de bain. Un homme portant, semble-t-il, un casque bleu et un gilet des forces de maintien de la paix des Nations unies l’a emmenée à l’extérieur et violée derrière un camion.

«Je me suis mise à pleurer, alors il m’a giflée fort et a mis une main sur ma bouche», a expliqué la fillette aux délégués d’Amnesty International.

Un porte-parole de la MINUSCA a indiqué à Amnesty International que l’opération avait été menée par des policiers et des gendarmes rwandais et camerounais sous mandat des Nations unies.

Le 2 août en début de matinée, un soldat camerounais a été tué et neuf soldats ont été blessés lors d’affrontements armés avec des habitants de l’enclave.Le lendemain, des casques bleus sont retournés au PK5. Des témoins ont déclaré à Amnesty International que les casques bleus n’étaient aucunement menacés mais avaient ouvert le feu de façon aveugle dans la rue où des coups de feu avaient été tirés le 2 août.

Balla Hadji (61 ans) et son fils Souleimane Hadji (16 ans) ont été atteints par des tirs devant leur maison. Balla a été, semble-t-il, touché au dos et Souleiman, à la poitrine. Un voisin ayant assisté à la scène à indiqué à Amnesty International qu’«ils (les casques bleus) allaient tirer sur tout ce qui bougeait».

Sans répondre sur le fond aux questions d’Amnesty International concernant l’opération menée au PK5, un porte-parole de la MINUSCA a déclaré qu’une enquête préliminaire avait été ouverte en interne.

Ces derniers mois, les Nations unies ont été critiquées pour n’avoir pas correctement réagi aux allégations de violences sexuelles à l’encontre de mineurs visant des membres des forces militaires internationales en République centrafricaine. Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a chargé récemment un panel d’experts indépendant d’examiner la façon dont les Nations unies avaient réagi aux allégations d’exploitation et de violences sexuelles et de faire des recommandations sur la manière dont l’ONU devrait traiter de telles allégations dans le futur. Les Nations unies ainsi que tous les pays qui envoient des contingents doivent pleinement mettre en uvre leur politique de «tolérance zéro» face à l’exploitation et aux violences sexuelles.

«Les récentes allégations visant des casques bleus sont étayées par des preuves matérielles et de multiples témoignages. Une enquête rapide et approfondie doit être menée par une autorité civile compétente, et la fillette doit bénéficier d’un soutien médical et psychologique adéquat», a déclaré Joanne Mariner.

«Les forces de maintien de la paix sous mandat des Nations unies à Bangui doivent revoir leurs règles d’engagement afin de veiller à ce que toutes les précautions possibles soient prises pour éviter de faire accidentellement des victimes civiles.»

COMPLÉMENT D’INFORMATION

Viol d’une fillette de 12 ans le 2 août
Une opération de police des Nations unies qui visait à appréhender un suspect vivant dans l’enclave du PK5, à Bangui, a commencé le 2 août après 1 heure du matin. Plus de 10 000 musulmans, mais aussi de nombreux chrétiens, vivent dans le quartier.

Pendant une perquisition effectuée dans le cadre de l’opération, les hommes de la famille ont été emmenés et les femmes et les enfants, rassemblés dans une pièce. Les casques bleus criaient, les enfants pleuraient : il régnait un véritable chaos. Les femmes n’ont pas remarqué tout de suite que la fillette de 12 ans n’était pas là.

Celle-ci a expliqué aux délégués d’Amnesty International qu’elle avait eu peur et s’était cachée dans la salle de bain au début de la perquisition, et qu’un casque bleu l’y avait trouvée. Il l’avait tirée hors de la pièce et l’avait giflée parce qu’elle s’était mise à pleurer.

Il l’avait ensuite entraînée dans un coin au fond de la cour, derrière un camion. Là, il lui avait touché la poitrine et arraché ses vêtements. La fillette a montré ses sous-vêtements déchirés aux délégués d’Amnesty International.

Elle a déclaré: «Il m’a jetée par terre et s’est couché sur moi.»

Alors qu’il était en train de la violer, des coups de feu ont retenti à l’extérieur et il a rejoint son groupe.

Des proches qui se trouvaient dans la maison pendant la perquisition ont expliqué à Amnesty International que la fillette avait été séparée du reste de la famille pendant une vingtaine ou une trentaine de minutes. L’une de ses s urs s’est rappelé: «Lorsqu’elle est revenue du fond de la cour, elle a crié « maman » avant de s’évanouir. On l’a portée à l’intérieur et aspergée d’eau pour lui faire reprendre connaissance.»

La mère de la fillette a indiqué à Amnesty International qu’après les faits sa fille pleurait et était totalement bouleversée. «Je l’ai fait asseoir dans une cuvette d’eau chaude», a-t-elle expliqué. Il s’agit d’une méthode traditionnelle utilisée en cas d’agression sexuelle.

Elle a ensuite été examinée par une infirmière, sous la supervision d’un médecin. Celle-ci a relevé des éléments qui pourraient être imputables à une agression sexuelle.

Homicide de deux civils non armés le 3 août
À la suite d’affrontements armés avec des habitants le 2 août, des casques bleus sont retournés au PK5 le lendemain matin. Des jeunes avaient construit des barricades sur l’avenue principale pour tenter d’empêcher les forces de maintien de la paix de se déplacer dans le quartier. Ils auraient échangé des tirs avec les soldats à quelques pâtés de maisons du rond-point principal.

Cependant, d’après des témoins, il n’y a pas eu de coups de feu en direction des soldats et ceux-ci n’ont pas été menacés d’une quelconque autre manière dans la rue où les homicides ont eu lieu, dans le quartier de Yambassa. Les soldats marchaient en deux colonnes, de part et d’autre de la rue, et tiraient fréquemment à mesure qu’ils avançaient.

Un mécanicien qui travaillait à un pâté de maisons de là a déclaré que les forces de la MINUSCA avaient tiré deux fois sur lui et sur l’un de ses collègues. «L’une des balles a même brisé une vitre de la voiture sur laquelle je travaillais», a-t-il déclaré. Son collègue et lui ont levé les mains en l’air, a-t-il expliqué à Amnesty International, et les soldats ont cessé de tirer, ce qui leur a permis de se mettre à l’abri.

Balla Hadji, un routier de 61 ans, prenait son petit-déjeuner avec son épouse lorsque les soldats sont arrivés. Leur fille se trouvait chez un voisin. Quand il a entendu les coups de feu et s’est rendu compte que sa fille n’était pas à la maison, Balla Hadji est sorti de chez lui pour lui dire de revenir. «À ce moment précis, a déclaré le voisin, les soldats sont arrivés au coin de la rue. Ils ont tiré dans le dos de Hadji alors qu’il se tournait pour essayer de rentrer chez lui.»

Souleimane (16 ans), le fils de Balla Hadji, se trouvait alors à l’intérieur de la propriété. Il a couru vers son père, qui était en train de s’écrouler. Il a aussi été pris pour cible.

Des délégués d’Amnesty International se sont rendus sur place et ont constaté deux impacts de balle dans la porte en fer et le mur de clôture.

Des membres de la famille ont expliqué à Amnesty International que les casques bleus ne les avaient pas aidés à transporter les deux blessés à l’hôpital. Au lieu de leur prêter assistance, ont raconté des témoins, ils avaient tiré une nouvelle salve lorsque la fille de Balla Hadji avait tenté de traverser la rue pour rejoindre son père et son frère.

Balla Hadji a perdu beaucoup de sang en peu de temps ; il est décédé sur place. Des voisins ont réussi à emmener Souleimane à l’hôpital afin qu’il soit pris en charge en urgence mais l’adolescent a succombé à ses blessures vers 15 h 30.


Amnesty.org)/n

Tgi-Yaoundé: un moniteur de football accusé de viol à la barre depuis un an

Luc Owona est poursuivi par le ministère public et des parents d’enfants inscrits dans son école de football. Depuis janvier 2014, le présumé violeur est incarcéré à la prison centrale de Kondengui

Luc Owona est aujourd’hui poursuivi par le ministère public et quelques-uns des 120 parents d’enfants inscrits dans son école de football dénommée « Génération sport études ». Contre lui, plusieurs chefs d’accusation sont énumérés: viol de mineurs, extorsion et rétention de la chose d’autrui. Des faits qui, selon l’hebdomadaire juridico-judiciaire Kalara, édition de ce mardi 11 août 2015, l’ont conduit à la prison centrale de Kondengui le 28 janvier 2014.

Tout est parti de la création d’un centre de formation de football en 2013 à Nkolkoumou par Luc Owona. En septembre 2013, le jeune instituteur compte 120 élèves dont 40 internes victimes potentielles sans le savoir dans un bureau qui lui servait également de chambre à coucher.

Pendant les congés, c’est une mère qui remarquera que depuis son retour, son fils de 11 ans est alité et reste muet quant à son malaise. Rendue à l’hôpital les médecins donnent leur diagnostic: il s’agit d’un traumatisme anal.

Encouragé par sa mère, le gamin révèle à la police que ses camarades et lui avaient le choix entre le viol et la bastonnade. Une plainte sera alors déposée, suivi de celles d’autres parents. Les collaborateurs de Luc Onana qui ont eu à démissionner auparavant vont également se joindre aux parents, accusant le suspect de pratiques managériales peu orthodoxes.

Un an après, à la barre du Tribunal de grande instance (Tgi) de Yaoundé, le prévenu nie les faits qui lui sont reprochés. Selon lui il s’agit d’un sabotage de collaborateurs en complicité avec des parents et enfants inscrits dans son établissement. Les enquêtes menées révèlent que l’école n’a pas d’autorisation légale. Mais en attendant le verdict du tribunal Luc Owona est détenu à Kondengui.

Un prisonnier méditant son sort à Kondengui
Droits résevés)/n

Douala: A 14 ans, séquestrée et violée pendant 10 jours par cinq hommes

A Douala, la gendarmerie vient d’arrêter cinq jeunes gens qui ont enlevé une adolescente. Ils s’apprêtaient à récupérer une rançon

Cinq jeunes – un conducteur de moto-taxi et quatre étudiants – ont été arrêtés dimanche dernier par la brigade de gendarmerie d’Akwa Nord à Douala. L’une de ces personnes s’apprêtait à récupérer une rançon auprès du père de l’adolescente, 14 ans, disparue depuis le 10 avril dernier. Elle a été abusée sexuellement par cette bande pendant toute la durée de son enlèvement, a-t-elle témoignée sur son lit d’hôpital.

C’est un père en larmes, que le journaliste de la Crtv, qui a rapporté cette affaire, dit avoir rencontré mercredi après-midi [hier, le 23 avril 2014, ndlr] à son domicile à Bonamoussadi. Depuis lundi dernier, il passe ses journées entre la brigade de gendarmerie et l’hôpital où se trouve sa fille « dans un état critique ». La petite Cécile a été retrouvée dimanche entre les mains de ses ravisseurs, dépourvue de toutes ses facultés mentales. Au premier contact avec son père, elle a méconnue ce dernier. C’est le résultat de 10 jours de séquestration passés au domicile de ses ravisseurs.

Dans une voix à peine audible, elle déclare avoir été enlevée à la sortie des classes le 10 avril dernier. A la sortie des classes, des individus à bord d’un véhicule personnel l’ont interpellé. Elle a résisté mais ces derniers lui ont aspergé du gaz lacrymogène et l’ont conduite par force à l’intérieur du véhicule avant de l’emmener, dans un premier moment, dans un immeuble au quartier Kotto. Après une séance de visionnage de films pornographiques, ils l’ont droguée et violée à tour de rôle sous la menace d’armes blanches. Après quelques jours, elle a été transférée dans un autre domicile pour le même traitement, ceci jusqu’au 10 avril dernier à Akwa Nord. Ils ont été interpellés alors que l’un des ravisseurs était entré en contact avec le père pour le paiement de la rançon. Ils sont tous passés aux aveux.

Lorsqu’elle a été retrouvée, après 10 jours, la fille de 14 ans n’a pas reconnu son père
Avaaz)/n

Mali: Des Casques bleus tchadiens seraient impliqués dans un viol

Selon un document de l’ONU, des accusations d’abus sexuel ont été portées contre des soldats de la Minusma à Gao

Selon le site internet de l’ONU, La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) a indiqué le 23 septembre, que des allégations de mauvaise conduite ont été portées la semaine dernière à l’encontre de certains de ses Casques bleus, notamment d’un cas d’abus sexuel. Et si l’on se fie aux informations publiées par RFI, les soldats tchadiens feraient en partie, les auteurs de cet acte. Selon ce media, quatre d’entre eux seraient toujours retenus et entendus par la mission. Le porte-parole du secrétaire général de l’ONU a affirmé que Ban Ki-moon examine ce problème avec le plus grand sérieux.

D’après le document de presse de l’ONU, le viol se serait produit les 19 et 20 septembre à Gao, une ville du nord-est du pays. La Mission a immédiatement entrepris de déterminer les faits et réunir des éléments de preuve, tout en prêtant assistance à la victime déclarée. Aucune information n’a été révélée sur la victime déclarée. Le document ne fournit pas, pour l’instant, d’indication sur les autres cas de mauvaise conduite, ou le nombre de Casques bleus concernés. Le porte-parole de Ban Ki-moon, Martin Nesirky a déclaré que les pays contributeurs de troupes portent la responsabilité d’ouvrir une enquête et de veiller à prendre les mesures disciplinaires et judiciaires appropriées si les allégations s’avéraient fondées Il précise que la Minusma adhère au code de conduite le plus élevé possible pour tous ses personnels, militaires, policiers et civils. Le Secrétaire général a une politique de tolérance zéro pour toute forme d’abus et d’exploitation sexuels.

Pour RFI, il revient au Tchad de mener une enquête sur ses soldats. En effet, le groupe de 165 soldats tchadiens qui avait quitté leur base de Tessalit en signe de protestation contre le non-paiement de primes est de retour au Tchad. Et le pays a été officiellement averti par l’ONU de l’existence de ces allégations. En tant que pays contributeur de ces troupes, c’est à lui de mener les enquêtes et, si les allégations sont avérées, de prendre les sanctions nécessaires affirme RFI. C’est le 25 avril dernier que la Minusma a pris fonction au Mali. Elle a pour objectif de stabiliser le nord de ce pays, et d’intégrer dans ses rangs les forces africaines déjà présentes sur le terrain dans le cadre de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma).

Des Casques bleus tchadiens seraient impliqués dans un viol
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Swaziland: Le port de la mini-jupe interdit!

Selon la police qui est à l’origine de cette interdiction, ce vêtement serait la cause de beaucoup de viols pour les femmes qui le mettent

Désormais il est interdit d’arborer une mini-jupe au Swaziland. Une loi coloniale datant de 1889 va entrer en vigueur. Selon cette loi, les tenues indécentes comme la mini-jupe sont interdites et les contrevenantes s’exposent à six mois de prison. L’adoption de cette loi a été annoncée par Wendy Hleta la porte parole de la police, citée par le site Independant Online News. Le viol est facilité, parce qu’il est facile de retirer la petite pièce de tissu portée par les femmes, a-t-elle expliqué. Selon la porte-parole, les femmes qui portent ces tenues sont responsables des agressions et des viols qu’elles subissent. J’ai lu sur un réseau social que les hommes et même parfois les femmes ont une tendance à déshabiller les gens du regard. Ça devient plus facile avec les vêtements moulants ou suggestifs a-t-elle ajouté.

Cette interdiction de la police du Swaziland survient alors que des centaines de jeunes femmes dansent seins nus devant le roi chaque année. Mais la porte parole a précisé que l’interdiction ne frappera pas les tenues traditionnelles portées par les jeunes filles lors de la célèbre « danse des roseaux », qui attirent chaque année en septembre des hordes de touristes dans le pays. Lors de cette cérémonie, les jeunes filles supposées vierges du pays dansent seins nus devant le roi Mswati III, qui a le droit de choisir parmi elle une nouvelle épouse. Elles portent en outre un pagne traditionnel qui ne dissimule que leur sexe, mais laisse leurs fesses visibles. Les jeans à taille basse sont également interdits.

Le port de la mini-jupe interdit au Swaziland
MCE)/n

Viols en République démocratique du Congo: Amnesty dénonce l’impunité ambiante

Cette impunité empêche les victimes et leurs familles d’obtenir réparation selon L’ONG

Dans son rapport publié mercredi 10 aout 2011, Amnesty International dénonce des crimes de droit international, qui continuent d’être commis par l’armée congolaise et les groupes armés dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Dans ce rapport, intitulé « Il est temps que justice soit rendue », l’ONG spécialisée dans les Droits de l’Homme décrie des actes des viols et des meurtres, dont les auteurs restent malheureusement impunis. Selon la directrice adjointe du programme Afrique d’Amnesty International, Véronique Aubert: La population de la RDC a subi des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, notamment la torture; la violence sexuelle et l’utilisation d’enfants soldats; à très grande échelle mais seuls quelques responsables présumés ont été conduits devant la justice.

Amnesty International contre l’impunité ambiante
Pour Véronique Aubert, il n’est pas question que les responsables supposés de toutes ces exactions, s’en tirent une seule fois de trop. Ceux-ci doivent être: poursuivis conformément aux normes internationales d’équité des procès, sans recours à la peine de mort. Cependant, pour que cette justice recouvre tout son sens, la directrice adjointe du programme Afrique d’Amnesty estime que, l’assignation des présumés auteurs desdits crimes devant les tribunaux, doit aller au-delà d’un simple geste d’avant échéances électorales. garantir réparation aux victimes. doit se traduire par des mesures concrètes a-t-elle souligné. Plusieurs rapports ont déjà pointé d’un doigt accusateur, les graves violations et atteintes aux droits humains commises en RDC entre 1993 et 2003, pour lesquelles la justice n’a presque jamais été rendue. C’est le cas de celui des Nations unies rendu public en 2010. Mais tous ces messages d’alertes ne tombent manifestement pas dans des oreilles de sourds, puisque la République Démocratique du Congo a suggéré, la création d’une cour spécialisée, ayant compétence à juger ces crimes. Un projet de loi y relatif pourrait prochainement être adopté par le Parlement. Une initiative louable et une avancée certaine contre l’impunité en RDC, mais qui, de l’avis de la directrice adjointe du programme Afrique d’Amnesty international, Véronique Aubert n’est pas suffisante. Amnesty International plaide en effet pour une réforme profonde et à un renforcement du système de justice congolais, où règne une « impunité généralisée ». A titre d’exemple, seuls quelques responsables ont été amenés à comparaître devant la justice, pour les nombreux crimes de guerre et autres crimes contre l’humanité, dont la torture, les violences sexuelles ou encore le recours à des enfants soldats, regrette l’ONG.


République démocratique du Congo: Des milliers de femmes sont violées chaque jour

Plus de 400 000 femmes sont violées chaque année, selon une étude de chercheurs américains

Les viols qui se multiplient au jour le jour au Congo-Kinshasa ont attiré l’attention d’une équipe de chercheurs américains. Ces derniers ont mené une étude qui révèle qu’environ 400 000 femmes sont violées chaque année en République démocratique du Congo, soit plus de 1150 par jour et près de 50 par heure. Les chiffres publiés le mercredi 11 mai dans The American Journal of Public Health, sont 26 fois plus élevés que l’estimation de l’ONU qui fait état de 16 000 viols par année en RDC. Selon l’étude, environ 60 % des victimes sont violées par leur conjoint. « Notre étude confirme que les précédentes études sur les viols et les violences sexuelles sous-estimaient gravement la prévalence réelle des violences sexuelles en RDC », a déclaré Amber Peterman, principale auteure de l’étude. Les chercheurs se sont basés sur des statistiques médicales de 2006 et 2007, portant sur 3400 Congolaises réparties sur tout le territoire. À partir de ces données, ils ont tiré des conclusions à l’échelle nationale. Les chercheurs ont extrapolé les résultats d’une enquête de santé menée en 2007 auprès de 10000 femmes âgées de 15 à 49 ans en les combinant à des estimations de la population totale. Tous les chiffres proviennent de services de l’administration congolaise assistés par des bailleurs de fonds internationaux. Les universitaires constatent que les violences sexuelles sont largement répandues en-dehors des zones de guerre de l’est du pays, où différents groupes armés sont responsables de milliers de viols. La province de l’Equateur, à plus de 1000 km des attaques de groupes rebelles du Kivu, figure ainsi parmi les plus touchées.

Les scientifiques américains de l’étude remarquent que leur estimation, qui porte sur tout le territoire national, est bien supérieure. Ils constatent également qu’un nombre encore plus important de femmes rapportent avoir eu des relations sexuelles forcées avec leur partenaire habituel. Ces conclusions rejoignent celles d’autres études récentes, selon lesquelles les violences sexuelles ne sont plus seulement des faits de guerre mais se répandent aussi dans la société congolaise. Cependant, le porte-parole du gouvernement Lambert Mende estime que l’augmentation des statistiques sur les viols relève plus des progrès dans leur signalement que d’une montée de la violence. « Là où il n’était même pas possible aux victimes de faire enregistrer un cas qui leur est arrivé, maintenant la chose est possible, et donc il est tout à fait normal que nous ayons connaissances de cas qu’il ne nous était pas possible de connaître avant », a déclaré monsieur Mende. Les Nations unies émettent des doutes quant aux résultats de la recherche. La responsable de l’équipe de l’ONU chargée de la lutte contre les violences sexuelles en RDC, Beatrix Attinger Colijn, juge que les auteurs se sont fondés sur un échantillon trop petit et n’ont pas assez pris en compte les facteurs culturels. Elle estime par ailleurs que des statistiques vieilles de cinq ans ne sauraient refléter la situation actuelle.

Depuis plusieurs années, la RDC, qui compte 70 millions d’habitants, est déchirée par la guerre depuis plusieurs dizaines d’années. Les milices utilisent les violences sexuelles contre les civils comme une arme de guerre. Dans le Nord-Kivu, la province la plus éprouvée par les conflits, 67 femmes sur 1000 ont été violées au moins une fois, selon l’étude. Les auteurs de l’étude recommandent par ailleurs que les futures politiques de lutte contre les violences sexuelles soient étendues au-delà des zones de conflits armés et s’attaquent à leur acceptation par la société.

Selon le rapport, 50 femmes sont violées toutes les heures en RDC!

République démocratique du Congo: Repenser la notion de viol hommes sur les femmes

Une étude menée par des scientifiques américains parmi la population de l’Est du Congo donne des informations sur les natures des viols

Une étude menée par des scientifiques américains parmi la population de l’Est du Congo remet en question l’image traditionnelle des violences sexuelles exercées par les hommes contre les femmes. Mais des organisations non gouvernementales (ONG) de soutien aux victimes de viol réclament une certaine prudence dans l’interprétation des résultats de l’étude sur le sexe des agresseurs. Selon l’article publié dans le Journal de l’Association médicale américaine (JAMA) le 4 août, les enquêteurs ont fait du porte à porte afin d’interroger près de 1 000 villageois au Nord et au Sud-Kivu et en Ituri en mars dernier. Contrairement aux études qui s’appuient sur des survivants de violences sexuelles bien identifiés, cette étude avait pour but d’évaluer les effets du problème sur l’ensemble de la population de l’Est du Congo.

Les résultats confirment que les violences sexuelles sont couramment utilisées contre les civils – y compris les hommes – depuis le début de la guerre dans la région, vers le milieu des années 1990. Près de 40 pour cent des femmes et plus de 23 pour cent des hommes interrogés ont signalé avoir été victimes d’agressions sexuelles, le viol principalement. C’était la première fois qu’une étude demandait à des survivants le sexe de leur agresseur : 41 pour cent des femmes et 10 pour cent des hommes ayant survécu à des violences sexuelles liées au conflit ont dit que l’agresseur était une femme. L’étude a aussi constaté de forts taux de dépression et autres types de maladie mentale chez les survivants d’agressions sexuelles. Si vous avez été victime de violences sexuelles, le risque de souffrir de troubles mentaux est environ deux fois plus élevé que dans le reste de la population, a dit l’auteur de l’étude, Lynn Lawry, expert humanitaire au Service sanitaire international (International Health Division) du ministère de la Défense américain.

Nous ne pouvons plus désormais penser que la violence sexuelle est une forme de violence uniquement exercée par des hommes sur des femmes; elle concerne tout le monde, a dit Mme Lawry. Elle a ajouté que la lutte contre les violences sexuelles devait maintenant inclure les hommes et les garçons, en commençant par les documents politiques des Nations Unies sur la question, qui se sont jusqu’à présent concentrés sur les survivants femmes. Quand nous réfléchissons à la façon dont nous allons nous adresser aux communautés, a-t-elle dit, il nous faut parler aux agresseurs féminins aussi bien qu’aux agresseurs masculins, et nous allons devoir admettre dans nos centre de santé mentale les survivants masculins, afin de les aider avec leurs problèmes, qui peuvent être très différents de ceux des survivants femmes. Cette demande de Mme Lawry d’inclure les survivants hommes fait écho à celle de Maria Eriksson Baaz et Maria Stern de l’Institut suédois Nordic Africa Institute, qui a dénoncé l’invisibilité des hommes et des garçons en tant que victimes de violence liée au genre dans un article publié en mai.

Toutefois, Denise Siwatula, responsable du programme Synergie des femmes contre les violences sexuelles (SFVS), une ONG congolaise basée aux Kivus, a dit qu’elle n’avait pas constaté de tels taux d’agressions sexuelles par des femmes. Les taux de femmes auteurs de viols sont très bas, a-t-elle dit. Mais elle a confirmé que beaucoup d’hommes étaient victimes de violence sexuelle et avaient besoin d’aide ; leurs besoins sont différents de ceux des femmes, en particulier pour ce qui est de l’aide psychologique qui, selon elle, souffre généralement d’un financement insuffisant. Notre service psychosocial essaie d’aider les victimes à se reconstruire, mais il n’est pas très efficace, car il nous faudrait bien plus de ressources pour réhabiliter les victimes psychologiquement, socialement et mentalement, a-t-elle ajouté. Selon Ciarán Donnelly, qui dirige en RDC l’ONG américaine International Rescue Committee (IRC), le taux élevé de violence sexuelle au Congo oriental et ses effets inacceptables sur la population civile, en particulier les femmes et les filles, ainsi que la nécessité de s’intéresser davantage à la santé, notamment la santé mentale », coïncidaient tout à fait avec les observations faites dans le pays par son organisation. Mais M. Donnelly a été très surpris des résultats concernant le sexe des agresseurs. Certaines questions ont besoin de recherches plus poussées. Mme Lawry réclame une reformulation de la politique d’aide et une réorientation des efforts dans le domaine des violences sexuelles sur la base des résultats de l’étude. Je pense qu’il nous faut être très prudents et ne pas prendre de décisions hâtives sur la question, a-t-il dit.

Cependant, certains critiques soulignent que les enquêteurs ont certes dû éviter les zones où étaient présentes les Forces armées de la RDC (FARCD), mais que ces mêmes FARDC ne font pas partie de la liste des auteurs de violences sexuelles qui ont été signalés. Parmi les femmes que nous assistons, certaines ont été violées par des groupes armés et d’autres l’ont été par des soldats de notre propre armée congolaise, a dit Mme Siwatula.

République démocratique du Congo
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Viols en série au nord-est de la république démocratique du Congo

Une équipe des Nations Unies a confirmé le 21 août dernier, le viol d’au moins 154 femmes par des rebelles

Entre 180 et 200 victimes
179 personnes selon l’organisation des Nations Unies, 200 selon l’International Medical Corps, c’est le nombre de jeunes filles et garçons violés à Luvungi, une localité située dans le Nord Kivu, une région en proie aux conflits en République Démocratique du Congo (RDC). Le fait qui est attribué à des rebelles rwandais et congolais date de fin juillet 2010. Selon les habitants, les assaillants étaient membres des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), qui comptent dans leurs rangs nombre d’anciens auteurs du génocide de 1994, accompagnés de rebelles Maï-Maï, milice tribale congolaise. De nombreuses femmes ont déclaré avoir été violées chez elles, sous les yeux de leurs enfants et maris. Nombre d’entre elles ont raconté avoir été violées à plusieurs reprises par trois à six combattants. Selon des sources provenant des organisations non gouvernementales, 179 femmes avaient été soignées, mais le nombre de victimes pourrait être supérieur autant que le nombre de civils terrifiés se cachant toujours dans la forêt. Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon s’est dit « scandalisé » par ces nouveaux cas de viols collectifs. Il a décidé d’y envoyer un de ses collaborateurs pour examiner la situation d’après une information rapportée ce mardi par son porte-parole. « Le secrétaire général est scandalisé » par ces viols, « commis lors d’une attaque perpétrée par des éléments des milices Maï-Maï et des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) », a déclaré le porte-parole de Ban Ki Moon, Martin Nesirky.

Une pratique devenue courante
Le viol massif et systématique est utilisé comme une arme de guerre dans l’est de la RDC (République démocratique du Congo). L’ONU a fait état d’au moins 8.300 viols en 2009, mais estime que leur chiffre réel est largement supérieur. Des sources médiatiques affirment que les assaillants ont bloqué l’accès aux voies de communication. Il est extrêmement facile de trouver des exemples montrant à quel point le système judiciaire congolais échoue à poursuivre les auteurs de viols – dans un pays où, selon le Fonds des Nations Unies pour la population, 17 500 cas de violences sexuelles ont été rapportés en 2009, ce qui ne représente qu’une infime partie du nombre total de cas, la plupart des viols n’étant pas signalés. Les élections mémorables de 2006 étaient pourtant censées aider la RDC, ce pays de 66 millions d’habitants à en finir avec ses nombreux conflits et rébellions. Mais le scrutin, dont l’organisation a coûté 500 millions de dollars, n’a permis ni l’unification de la RDC, ni le renforcement de sa position dans ses négociations avec les groupes de rebelles, dont la plupart des dirigeants se trouvent à l’étranger. Le système judiciaire et l’armée fonctionnent toujours très mal, et selon les Nations unies, les soldats congolais figurent parmi les pires agresseurs en matière de viol. De larges pans du pays, en particulier dans l’Est, restent des zones de non-droit. Les civils y sont à la merci de groupes armés qui tirent leurs revenus des attaques de villages et des enlèvements de femmes contre des rançons.

Aucune solution fiable en application
Le début de cette pratique de viols en masse semble remonter au milieu des années 1990, à l’époque où des légions de Hutus se sont réfugiées dans les forêts congolaises après avoir exterminé 800 000 Tutsis et Hutus modérés au Rwanda. Parlant une fois des miliciens hutus, John Holmes, sous-secrétaire général des nations unies en charge des questions humanitaires, disait que ce sont des gens psychologiquement détruits. Pour protéger les femmes, les casques bleus déployés dans l’est de la RDC redoublent d’efforts. Ils effectuent même des interventions nocturnes : trois camions chargés de soldats s’enfoncent dans la brousse et laissent leurs phares allumés toute la nuit afin de signaler leur présence aux civils et aux groupes armés. Au petit matin, il leur arrive de trouver jusqu’à 3 000 villageois amassés autour d’eux. Mais les ressources ne sont pas à la hauteur des besoins. Ainsi, les hôpitaux ont une capacité d’accueil limitée. Et bien que de nouvelles structures destinées aux victimes de viols soient en cours de construction, les femmes sont souvent renvoyées chez elles avant d’être totalement rétablies, à cause du flot ininterrompu de nouvelles victimes. Selon les agences d’informations de l’ONU, une solution trouvée à ce problème est le projet de tribunaux mobiles de l’Association du barreau américain (ABA). Il vise à permettre aux femmes des régions reculées d’obtenir justice – en mettant sur pied des tribunaux temporaires au sein des communautés pour juger les affaires de violences sexuelles. Le directeur de l’ABA en RDC a expliqué que l’association rémunérait à la fois les avocats des agresseurs et ceux des victimes. Mais le viol semble être enraciné dans les pratiques locales. Il y a un mois, un pasteur d’une église dite réveillée a violé une fille de treize ans dans la commune de Kezenso à Kinshasa. Des cas isolés semblables sont aujourd’hui légion en RDC et de vrais malfaiteurs profitent de la guerre pour se livrer à leur basse besogne.

Les femmes, les plus exposées au viol

Cameroun: Quatre violeurs arrêtés à Yaoundé!

Âgés entre 23 et 24 ans, ces malfrats ont reconnu avoir violé madame Engoulou

Fin de parcours pour Miampel Doumo Laurentin alias Papy, Chounong Lyonel alias Zizou, Mefoug Ulrich Giraldin alias Wess, et Abouna Ndjalla Pierre Célestin alias Satan. Les quatre hommes âgés entre 22 et 23 ans s’étaient spécialisés dans les agressions et les viols. Les éléments du commissariat du 4ème arrondissement au quartier Ekounou vont mettre fin à leur périple après qu’ils soient passés aux aveux pour le forfait commis sur Mme Engoulou.

Le film de l’histoire se déroule dans la nuit du 22 au 23 février 2009. Mme Engoulou, âgée de 37 ans est agressée et violée alors qu’elle se trouvait non loin du domicile de sa copine à l’avenue Germaine au quartier Essos à Yaoundé. Il était environ une heure du matin, quand cette dame qui est venu passer ses congés au Cameroun, s’est rendue au domicile de son amie pour une dernière soirée festive avant son départ le lendemain pour la France où elle vit à Saint Julia. D’après les dire du commissaire du 14ème arrondissement, Yaya Mahonde, c’est en entrant dans son véhicule après avoir absenté sa copine qu’elle va se retrouver encerclée de toutes parts par trois motards. Ces derniers l’ont obligé à descendre du véhicule, et elle a obéit. Les malfrats se sont donc emparés de son sac qui contenait une somme de 100 000 Fcfa, deux billets d’avion, trois passeports, une carte bancaire, deux téléphones portables, sa carte nationale d’identité et tous ses bijoux. Ses bourreaux ont pris tous ce butin. Apparemment insatisfaits, ils vont la violer sous la menace d’une arme blanche. Chacun des malfrats est passé à son tour pendant une heure de temps. Mme Engoulou n’avait plus que ses yeux pour pleurer.

Elle est rentrée chez sa mère au quartier Ekounou où elle a porté plainte le lendemain contre inconnue. Dès cet instant, une enquête a été ouverte. Suite à des fouilles sur les lieux du forfait, les policiers ont retrouvé le sac de la jeune dame. A part les deux téléphones portables, les bijoux et l’argent, le sac contenait encore toutes ses pièces d’identité. C’est finalement grâce à un chauffeur de taxi, frère de l’un des malfrats que les policiers vont arrêter les hors la loi, dénoncés par l’un des leurs. Lors d’une perquisition au domicile de l’un des malfrats sis au quartier Mimboman plus précisément au lieu dit Chapelle Mimboman, les éléments de la police vont retrouver des bijoux volés et les armes blanches, preuve de leur culpabilité.

Yaoundé
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