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La signature de l’accord sur le libre-échange continental attendue en décembre

Selon le représentant principal du Cameroun aux échanges, les négociations techniques devraient s’achever entre octobre et novembre prochains. La signature…

Selon le représentant principal du Cameroun aux échanges, les négociations techniques devraient s’achever entre octobre et novembre prochains.

La signature de l’accord sur la Zone de libre-échange continentale (ZLEC) entre les 54 Etats d’Afrique, devrait avoir lieu en décembre 2017. Toutes les négociations techniques y afférentes «prennent fin entre octobre et novembre», a indiqué le négociateur en chef de la zone de libre-échange continentale pour le Cameroun, Emmanuel Mbarga, au sortir d’une réunion de concertation des experts tenue du 01er au 04 août dernier à Douala.

La ZLEC est une initiative prioritaire de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA). Les négociations y afférentes ont été lancées en juin 2015, lors du Sommet de l’UA à Johannesburg, en Afrique du Sud. Elles visent l’élimination des tarifs douaniers sur les échanges entre membres de l’Union africaine et la promulgation d’une nomenclature douanière commune et d’un ensemble de règles d’origine régionales ; l’élimination des barrières non tarifaires et des barrières techniques qui entravent les échanges commerciaux; l’harmonisation des règles et des procédures d’évaluation en douane ainsi que l’adoption de mesures sanitaires et phytosanitaires adéquates.

Dans une étude exploratoire publiée en mai 2016, la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (Uneca) recommande la prise en compte de trois principaux facteurs identifiés par elle comme de «potentiels risques». Il s’agit de : «l’élargissement du champ des négociations en vue d’y inclure une libéralisation ambitieuse de l’agriculture, accompagnée de sauvegardes tenant compte des vulnérabilités et des sensibilités. Pour donner à l’agriculture la place qui lui revient dans la ZLEC au vu de son importance dans les économies africaines. Certains droits fondamentaux du travail doivent compter parmi les préoccupations centrales des négociations, comme la liberté d’association et la négociation collective.

La recommandation préliminaire émise à cet égard porte sur l’intégration à la ZLEC de stratégies visant à créer des emplois décents, établir des minima de protection sociale, accroître la productivité et permettre au secteur des services de contribuer plus facilement à la croissance et à l’emploi. Prendre des engagements qui contribuent à la multiplication et à l’amélioration des opportunités pour le grand nombre de travailleurs qualifiés et semi-qualifiés du secteur des services.»