Ils ont perdu la vie lors d’un accrochage dimanche soir à Dabanga, localité de la région de l’Extrême-nord du Cameroun, frontalière avec le Nigeria
L’armée camerounaise a tué 40 membres de la secte islamiste nigérienne Boko Haram dans un accrochage dimanche soir à Dabanga, localité de la région de l’Extrême-nord du Cameroun, frontalière avec le Nigeria, a révélé à Xinhua une source militaire.
Survenue quelques heures après la libération de deux prêtres italiens et d’une religieuse canadienne enlevés dans la nuit du 4 avril dans la même région, cette confrontation a été marquée par de violents combats au cours desquels un véhicule des forces de sécurité camerounaises a été détruit, selon la même source.
Le Cameroun a déployé des renforcements dans cette région suite à l’attaque du 16 mai contre un site d’une entreprise chinoise chargée de construire une route entre Dabanga et Mora. Un Chinois a été blessé et 10 autres sont portés disparus suite à cette attaque menée par un groupe d’individus lourdement armés.
Trois jours auparavant, trois soldats camerounais avaient été blessés lors d’une attaque attribuée aux islamistes nigérians de la secte Boko Haram contre une prison dans l’Extrême-nord du Cameroun où un des leurs membres était capturé.
Le 5 mai dernier, un commandant et quatre de ses collaborateurs avaient été tués dans une opération similaire soldée par la libération quelques heures après sa capture d’un véhicule chargée de munitions, à en croire les sources militaires.