Le campus numérique francophone de Ngaoundéré a organisé une journée de formation des membres de l’amicale des femmes de l’université
Pour être en phase avec le thème de la célébration de la 26e édition de la Journée Internationale de la Femme (JIF) qui porte sur l’«égalité d’accès à l’éducation, à la formation, à la science et à la technologie, sentiers vers un travail décent pour les femmes », l’Amicale des Femmes de l’Université de Ngaoundéré (AFUN), en collaboration avec le Campus Numérique Francophone de Ngaoundéré(CNF), a organisé une journée de formation à l’intention de ses membres. C’était ce samedi 5 mars 2011 entre 8h30 et 16h30 dans les locaux du CNF situés au centre de développement des technologies de l’information et de la communication de l’Université de Ngaoundéré. Elles étaient une vingtaine, précisément 18 femmes au total à prendre part à cette journée de formation animée par Mme ASSENA Elisabeth, elles sont venues des différents services de l’Université de Ngaoundéré: Direction du Centre des uvres Universitaires (DCOU), bibliothèque, décanats des différentes Facultés, grandes écoles, services centraux etc.
Pour toutes ces femmes employées du supérieur qui ne demandaient qu’à maitriser les fondamentaux de l’informatique, la formatrice a subdivisé la formation en quatre modules: L’introduction à l’informatique, l’introduction à l’Internet, la navigation sur Internet et enfin, la communication sur Internet. Relativement au premier module, l’on retiendra pour la petite histoire que le terme « informatique » a été utilisé pour la première fois en France en 1962 par Philippe Dreyfus dans les années 1950. Le matériel informatique, les différentes parties de l’ordinateur et les logiciels les plus utilisés ont également été passés en revue. Sur le deuxième thème, les participantes ont également retenu que le mot Internet vient de la composition de deux mots anglais: INTERconnected et NETworks, et qui signifie en français, réseaux interconnectés. La première communication entre deux ordinateurs distants remonte à 1965.
Au terme de la formation qui aura duré huit heures, les participantes se sont dites entièrement satisfaites et prêtes à renouveler l’expérience pour approfondir les connaissances requises. Selon la présidente de l’AFUN, Mme Mama, née Choh Adama, il s’est agit pour elle et son groupe de dire non à l’analphabétisme numérique, non à la discrimination, oui à l’égalité de chances, oui à l’accès à la formation, à la science et à la technologie comme le stipule le thème de cette 26e édition. A la fin de la formation, on pouvait même déjà voir certaines d’entre elles télécharger et écouter de la musique, lire l’actualité, jouer, créer des adresses e-mails, clavarder… preuve que la leçon a été bien assimilée. Après le grand défilé du 8 mars qui a eu lieu à la place des fêtes de Ngaoundéré, les attestations de formation leur ont été remises au restaurant universitaire sous la présidence du Vice-Recteur chargé de l’enseignement, de la professionnalisation et du développement des technologies de l’information et de la communication, le Pr. Beda Tibi.