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A Bakassi, les ressortissants exposés au risque d’apatridie

La représentante du HCR pour l'Afrique de l'Ouest a déclaré mercredi que les personnes ayant résidé dans cette presqu'île camerounaise…

La représentante du HCR pour l’Afrique de l’Ouest a déclaré mercredi que les personnes ayant résidé dans cette presqu’île camerounaise pourraient bientôt ne plus justifier d’une quelconque nationalité

Quelle nationalité pour les populations qui ont quitté le territoire camerounais de Bakassi ? Le sujet a fait l’objet mercredi, 05 octobre 2016, à Abuja au Nigéria, d’une réflexion de la représentante du Haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés en Afrique de l’Ouest, Angèle Dikongue-Atangana.

Elle a expliqué dans une déclaration faite à la presse à l’occasion de la signature d’un mémorandum d’entente y relatif avec le parlement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CÉDÉAO), le risque d’apatridie que courent les populations qui résident sur la presqu’île.

«Ceux qui étaient vivaient là avaient prétendu être Nigérians. Ces gens, aujourd’hui sont déplacés et ils peuvent se retrouver dans une situation complexe dans laquelle, ils ne peuvent prouver leur lien juridique avec le Nigeria. De même, ils peuvent aussi ne pas être en mesure de prouver ce lien avec le Cameroun, ce qui les exposerait à être apatrides», a expliqué Angèle Dikongue-Atangana.

La péninsule de Bakassi – longue de 1000 m2 – a été définitivement mise sous administration camerounaise le 14 août 2008. Les populations qui y étaient établies avaient eu le choix entre un transfert au Nigeria ou un maintien sur place avec ou sans l’adoption de la nationalité camerounaise.

Angèle Dikongue-Atangana a recommandé aux États de travailler en collaboration pour trouver des solutions appropriées aux problèmes de déplacés internes et des personnes qui n’arrivent pas à se justifier d’une nationalité.


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