L’organisation Protege QV a initié du 19 au 23 décembre des réflexions sur les solutions à apporter aux problèmes de connectivité sur l’étendue du territoire nationale
Quelles propositions pour améliorer l’accès internet au Cameroun. Le sujet est au centre d’un atelier de réflexion organisée à Yaoundé du 19 au 23 décembre 2016 par l’organisation Promotion des technologies garantes de l’environnement et de la qualité de vie (Protege QV).
Il est question durant ces assises, d’analyser un certain nombre de problèmes rencontrés dans le domaine de la fourniture de l’accès aux services Internet, leurs conséquences dans le développement des activités économiques, et de faire des propositions susceptibles de favoriser l’amélioration de ce secteur. Objectif : en faire un plaidoyer pour un Internet rapide au Cameroun.
«Nous le faisons parce que tous les espoirs qui étaient fondés sur Internet notamment, l’impact que ça peut avoir sur l’éducation la médecine, la gouvernance restent un peu mitigé parce que la qualité du service pose problème. Il y a un problème de stabilité du service, du coût du service, et même du débit. C’est dans ce sens que nous sommes en train de mettre sur pied un groupe de petits ambassadeurs qui vont mener le plaidoyer pour un Internet plus rapide dans leur sphère d’activités», a indiqué lundi la présidente du Protege QV, Sylvie Siyam.
L’atelier s’est ouvert lundi en présence d’une vingtaine de participants, notamment des étudiants en télécommunication, des hommes de médias, des acteurs du secteur et des membres de la société civile.
Ils ont bénéficié des éclairages de M. Fokam Clément, expert à l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic). Lesquels portaient principalement sur la couverture réseau sur l’étendue du territoire, du développement des contenus locaux, de la mise en place des points d’échanges Internet et des mécanismes de collecte des niveaux de satisfaction des utilisateurs.

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