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Action caritative : assistance médicale pour les réfugiés nigérians à Kolofata (Extrême-nord)

Dimanche, 23 avril 2017. Consultations médicales à Kolofata. ©Droits réservés

Les difficiles conditions de vie fragilisent leur santé et les rend beaucoup plus vulnérables.

Kolofata, localité de l’Extrême-nord du Cameroun, subit les assauts répétés des membres de la secte boko haram. Ces dernières semaines, la zone a été secouée par de nombreux attentats. De plus, les opérations menées par la force multinationale mixte ont densifié l’afflux des populations nigérianes dans cette partie du Cameroun. Celles-ci, fuyant les incursions des membres de la secte, se retrouvent à Kolofata. En attendant de rejoindre le camp des réfugiés de Minawao, ils vivent à Kolofata, dans des conditions inhumaines, en manque de tout.  Avec près de 30.000 personnes recensées ces derniers mois, les ressources en eau et en nourriture sont introuvables pour les plus faibles.

En plus du déficit alimentaire, ils ont des besoins en soins médicaux. C’est pour leur venir en aide que l’association sahélienne pour la santé et la protection (Assap) s’est mobilisée le 23 avril dernier, à travers une campagne de santé à Kolofata. Un médecin,  des infirmiers  et  des aide -soignants,  ont été déployés pour cette campagne. « Nous avons recensé 276 personnes, majoritairement des hommes âgés, des femmes et des enfants. Ces familles  arrivent  dans  des  conditions  difficiles  et  attendent  soit  d’être  envoyées  dans  le  seul  camp  des réfugiés  de la zone,  à Minawao,  soit de rejoindre  la ville Nigériane de Banki où elles sont accueillies  par l’armée nigériane.  Mais en attendant,  ils ne disposent quasiment  de rien : pas d’eau, pas de nourriture et pas d’abris », a indiqué Emile Fanwa, le secrétaire exécutif de ladite association.

Pour l’essentiel, ces réfugiés nigérians souffrent de « maladies hydriques telles les diarrhées, la dysenterie, les amibiases et de paludisme.  L’eau que ces réfugiés boivent est de très mauvaise qualité, et peu disponible en saison sèche », d’après le Dr Bruno Natolga, un volontaire de l’association.


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