530 candidats ont été retenus pour la 2ème génération du service civique national et de participation au développement
Mis en place le 29 Août 2012, les comités techniques chargés du démarrage des activités de l’Agence du Service Civique de Participation au Développement (Ascpd) sont à pied d’ uvre dans l’ensemble des régions du Cameroun. Dans l’Adamaoua, c’est lundi, 17 Août 2012 que l’instance chargée d’exécuter les prémices des activités de cette structure a rendu public le résultat de deux semaines d’intenses travaux. 530 candidats sélectionnés au gré des dossiers déposés vont à partir du mois de décembre prochain, entrer en formation dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche. La formation qui rentre dans le cadre de l’exercice 2012 vise tout aussi à doter les jeunes des capacités à la mobilisation des énergies pour leur contribution au développement et la promotion des idéaux moraux. Une sélection méticuleusement orientée vers des domaines précis, dans lesquels plus de 90% des candidatures retenues selon les chiffres donnés, exercent déjà dans l’un des axes spécifiquement choisis pour cette deuxième génération du service civique national dans la région de l’Adamaoua. Même si plusieurs questions se posent autour de ces choix, le chef de mission qui a dirigé ces travaux s’est voulu rassurant. Pour Wadjiri Simon, directeur des affaires générales au ministère de la jeunesse et de l’éducation civique (Minjec), il est tout d’abord question d’accompagner les jeunes sur les sentiers qu’ils maîtrisent déjà. Un accent a aussi été mis sur le critère âge, afin de privilégier les plus âgés. Raison pour laquelle, contrairement aux prescriptions de la tutelle, le comité technique qui a siégé à Ngaoundéré a élargi la fourchette à 40 ans au lieu de 27 ans, retenu comme âge limite de candidature pour les volontaires à cette opération. L’opération faut-il le rappeler s’oriente tout d’abord vers les zones rurales, qui regorgent le plus souvent d’un nombre élevé de jeunes non scolaires.
Le bémol constaté à ces débuts de fonctionnement réside surtout au niveau du nombre de dossiers de candidatures, qui n’est autre que celui des retenus. Des chiffres dictés par les contraintes de temps car non seulement les intéressés, mais aussi ceux qui pilotent le programme n’ont pas eu le temps nécessaire pour une mobilisation plus massive. Reste maintenant pour la structure régionale en charge de l’exécution de cette mission de mettre en place les structures d’encadrement, qui se résument selon Madame Sinda Sanda Marie Louise, chef de centre régional pour l’Adamaoua, aux centres de formation locaux et intégrés, en dehors des centres spécialisés à créer dans le futur pour chacune des régions. Ceci dans l’optique de doter les jeunes d’une formation de qualité après laquelle ils recevront des appuis pour soutenir leurs projets. Au cours de leur formation, un accent sera mis sur le civisme, l’éthique, la culture et le sport pour parer aux problèmes de déperdition et fléaux moraux qui minent la nation camerounaise.
