La journée de travail s’est normalement passée au niveau de l’aéroport de Nsimalen où était annoncé un mouvement important de grève par certains médias
La grève annoncée par les employés des Aéroports du Cameroun (ADC) n’a finalement pas eu lieu. Au niveau de l’aérogare, les agents de soutien technique ont normalement vaqué à leurs occupations ce mardi 23 octobre 2012. Au niveau des ADC, le Directeur Général de l’entreprise dit n’être au courant d’aucun mouvement de grève. L’explication viendra des services de la communication. Un interlocuteur joint par téléphone, fait savoir que l’agitation qui a expliqué les sorties médiatiques était le fait d’une catégorie de personnes. « On y retrouve plusieurs groupes, il y a ceux qui ne font plus partie des effectifs de l’entreprise, ceux qui avaient refusé de rejoindre leur poste de travail et ceux qui ont eu des soucis avec la justice. Ils viennent aujourd’hui revendiquer des droits qui pour certains ont été payés. Dans l’ensemble ici aux ADC tout est calme et le personnel travaille normalement », a fait savoir notre interlocuteur. Il ajoute aussi que les vols commerciaux prévus pour la journée d’hier ont été gérés sans difficultés. « L’aéroport a accueilli plusieurs vols et les journalistes qui étaient présents ont pu constater par eux même que tout se déroulait normalement », a-t-il indiqué.
Il reste difficile de savoir ce qui se trame véritablement, n’ayant pas obtenu la version des protestataires. Un fait demeure, le dispositif mis en place pour inviter la presse est la preuve que la maison veut passer un message de calme. D’un autre côté, il est aussi constant que le mouvement est lié à des personnes qui ne font plus partie de la structure, plusieurs informations données par les médias, parlent toujours des ex-employés. La gestion des Aéroports du Cameroun fait rarement l’objet d’appel à manifestation. La dernière menace de grève remonte à avril 2012. Elle concernait les agents de sécurité, qui protestaient contre le non-paiement par l’autorité aéronautique, de leurs primes. Une situation qui avait été admise par l’administration concernée, et gérée. Dans les échanges, on apprend que le mouvement d’humeur occasionnée par les ex employés des ADC, rentrent dans la suite logique de la procédure qui a conduit le nouveau patron de la structure à mettre dehors, certains employés accusés de possession de faux diplômes.