A partir de ce mois de mai, ce mode de paiement entrera en service grâce à un nouveau système de gestion de la clientèle
Toutes ces annonces ont été faites au cours d’un dîner de presse organisé récemment à Maroua dans la capitale régionale de l’Extrême-Nord Cameroun, les responsables d’AES-SONEL, ont tenu à informer leur clientèle de cette partie du pays des nouvelles procédures de paiement par carte bancaire et téléphone. Le souci majeur des responsables de cette entreprise tient à une meilleure gestion de leur clientèle, notamment l’amélioration des traitements de requêtes des clients. Jusque là appliqué dans plusieurs régions avec beaucoup de satisfaction, seules les régions du Nord et de l’Extrême-nord n’étaient pas encore arrimées à ce nouveau logiciel CMS compte tenu de leur éloignement. «Rien ne va changer dans l’ancienne application. Les payements à la caisse existeront toujours. Mais seulement, nous avons augmenté voire innové, avec des paiements par cartes bancaires et téléphone», a expliqué Robert Chauffeur Malli, régional de AES-Sonel pour le Nord, l’Extrême-Nord et l’Adamaoua, avant d’ajouter: « notre clientèle connaîtra également une nette amélioration dans le traitement de leur requête et même, les prélèvements ne se feront plus manuellement. Nous doterons nos agents des appareils électroniques pour accélérer le processus ».
Comme autre défi à relever, Aes-Sonel est contraint de payer les arbres coupés, pour éviter les interruptions intempestives d’électricité. Avec les pluies de ce mois de mai, les habitants du septentrion vont encore perdre le sommeil pour cause de délestages, avec les arbres qui tombent souvent sur le réseau. Une situation qui semble préoccuper les responsables de cette structure: « localement, nous avons entrepris un nettoyage en élaguant les arbres», explique un responsable d’AES-Sonel avant de conclure: «mais j’avoue que ce n’est pas facile. Pour élaguer quelques branches, il faut débourser des sommes et les régionaux du ministère de l’environnement ne nous facilitent pas la tâche. Il a fallu que nous procédions par des contrats d’élagage». Approché, un responsable de la délégation régionale souligne «que les agents de la Sonel exagèrent souvent. Ils ne respectent jamais le niveau d’élagage. Or, nous sommes dans une zone où nous luttons contre l’avancée du désert. Nous ne pouvons donc pas leur permettre de saccager les arbres qui nous sont chers».
