La famille reconnait avoir accusé à tort l’Hôpital d’avoir prélever des organes sur leur mort.
Les malentendus sur l’histoire rocambolesque qui s’est déroulée à l’Hôpital de Nylon (Douala) ont finalement été levés.
Le 04 juillet, l’Hôpital faisait une sortie pour lever tout équivoque sur ce qui s’est passé dans sa morgue le 02 juillet.
L’on apprend ainsi que « dans l’après-midi du jeudi 02 juillet 2020, un mouvement de foule partant de la morgue a été déclenché par des personnes assistant à une levée de corps et qui prétendaient que le corps du défunt aurait subi des mutilations ».
La vidéos provoquée par ces accusations était alors devenue virale obligeant cette mise au point de l’Hôpital.
Le responsable de la communication de cette formation hospitalière précise qu’ « un examen dudit corps est alors effectué en présence de l’équipe de direction de l’Hôpital, des responsables de la famille concernée ainsi que des forces de l’ordre et permet de constater séance tenante, l’absence de toute anomalie ».
Il informe par la même occasion que la famille a présenté ses excuses verbales et écrites. Celle-ci ont par Boniface Fokou Tchinda, représentant la famille.
Il reconnaît une « colère provoquée par le deuil du feu Mbe David » et qu’ « un mouvement involontaire s’est produit ici à l’Hôpital par des amis et connaissances » du regretté. D’où les excuses présentée par la famille pour cet incident.
L’Hôpital se déclare n’être « associé ni de près ni de loin à un quelconque trafic » d’organes. Aucune poursuite judiciaire n’est ainsi engagée par aucune des parties.