De plus en plus de capitales occidentales demandent que les coupables de la mort du journaliste soient traduits en justice.
Après la France et les Etats-unis, c’est autour de l’Allemagne et de la Russie de demander que la lumière soit faite sur la mort en détention du journaliste Samuel Wazizi.
Le 12 juin, l’ambassadeur de l’Allemagne à l’Onu a rappelé que « la situation au Cameroun et son impact négatif en Afrique central reste un problème préoccupant ». Sur la mort du journaliste Samuel Wazizi, Berlin demande « urgemment » que les responsabilités soient établies ; et au respect des droits de l’Homme et de la liberté de la presse.
Dans le même registre, la Russie est montée au créneau à travers son envoyé à l’Onu. La Fédération russe « suit de près » les évènements au Cameroun. « Le problème dans les régions anglophones ne date pas d’aujourd’hui. Il a des racines historiques. La solution ne peut être trouvée que sur la table des négociations, tout en observant le respect des droits de l’Homme ».
L’ambassade des Etats-unis aux Nations unis se dit « très préoccupé » par la mort en détention du journaliste et demande une enquête.
Deux jours plus tôt, c’était l’ambassadeur des Etats-unis au Cameroun qui écrivait aux avocats de Samuel Wazizi pour les rassurer que le gouvernement américain suit de près cette affaire.
Il y a quelques semaines, l’ambassadeur de France au Cameroun, au sortir d’une audience avec le président Paul Biya, assurait que ce dernier a commandité une enquête pour que la lumière soit faite sur la mort en détention du journaliste Samuel Wazizi.