«Il s’avère important, voire catégorique de fonder notre nouvelle identité à partir des entités culturelles et traditionnelles qui caractérisent notre Monde»
On ne te délivrera jamais un tapis rouge parce que tu es noir et «Tiers-mondiste» selon leurs propres expressions. Arrêtons de nous apitoyer sur la couleur de notre peau et réfutons sans ambages l’idée selon laquelle l’occident et ses alliés de guerres impérialistes nous doivent beaucoup. Puisons de l’expérience de la souffrance que nous avons subie, de l’énergie que nous avons dépensée pour apprendre, développer, et faire émerger nos vraies valeurs. Promouvoir notre culture sera une arme pour retrouver la vraie origine Bantoue qui nous incarne. L’écrivain Richard Gatchoko dans son ouvrage: Le rêve d’un démocrate africain: «Harmattan Mars 2010» faisait déjà remarquer qu’«aucune nation au monde ne s’est développée avec la culture et la tradition des autres.Tout développement technologique découle d’un attachement culturelle et traditionnelle propres à un peuple». Partant de cette conception, il s’avère important, voire catégorique de fonder notre nouvelle identité à partir des entités culturelles et traditionnelles qui caractérisent notre Monde. Afin de ressembler à ce qu’on est et non à ce que les modernités occidentales veulent que nous soyons. C’est à nous et rien qu’à nous de lever la tête et faire changer les choses car personne ne viendra faire de nous ce que nous voulons être. Je trouve incisif et âpre d’implorer tous les jours les mémoires de nos héros comme Sankara, Moumié, Nyobe, Lumumba, etc . qui ont combattu seuls et ont péri pour une cause commune alors que nous sommes incapables de défendre les raisons de leur mort. De lutter pour une forte idéologie, «une idéologique africaine et africaniste » selon les terminologiques de Dongmo Africas. Nous devons chers africain laver cet affront, cette humiliation.
Frères noirs, c’est en peuple intègre, humaniste, conquérant et surtout uni que nous pourrions mener un combat digne pour faire bouger la balance dans ce monde assombri de désespoir, d’injustice, et de dévergondes. Ne soyons plus de simples soubordonnées; ceux à qui on dit comment ils doivent se diriger et comment ils doivent s’éduquer. La modernité occidentale nous vole notre culture, mais ce n’est pas la faute à celle-ci, c’est sans doute la faute à nous tous. Nous pouvons à partir de notre culture, développer un sens de modernité. Car tout ce qui est moderne découle des valeurs en cours dans l’Etat de société. En innovant notre identité culturelle, on retrouvera sans doute une modernité africaine. Un exemple reste de nos jours de belles tenues vestimentaires qui à bases de nos pagnes nous sont proposées par nos couturiers et couturières. Il devient impératif pour nous africains de rechercher notre histoire afin de connaitre et de devenir un des véritables témoins de la nouvelle histoire de l’Afrique que nous réécrirons. Car mes frères notre histoire est douteuse; « la découverte de l’Afrique ».
Mes frères africains unifions nous et travaillons dur pour nous même rééduquons nos enfants sur l’Afrique et apprenons leur à aimer l’Afrique, parlons leur de nos belles végétions, des fruits naturels, de notre bonté, du sens de notre solidarité et arrêtons de croire que nous sommes les peuples de ceux qui ne savent rien, des ignorants. Si les occidentaux et leurs alliés de guerres impérialistes ont pour véritable but la déstabilisation de l’Afrique; c’est aussi parce qu’ils sont conscients que notre unité et une liberté véritable changeront le monde et équilibreront les balances sur le marché commercial, politique, social, et humaniste. C’est sans doute parce qu’ils savent qu’un peuple uni est une solution, une clé divine pour l’accès au salon du concert des nations libres et développées. Chers Africains, il n’est nullement question de faire la guerre car elle ne nous aidera pas à panser nos plaies et de la traite d’esclave, et de la colonisation, et de l’actuelle coopération. Elle ne remplacera non plus ces 400 ans de persécutions qu’on a subies. Le meilleur combat est celui de l’intellectualisme, du nationalisme et du patriotisme. Développons l’Afrique et assurons notre souveraineté.
