Par l’Association pour le Développement Intégré et la Solidarité Internationale Internationale
Christophe Mien Zock a été porté le 15 février 2013 à la tête de la Direction Générale du Palais des Congrès de Yaoundé par un décret présidentiel. Au moment de cette autre nomination (en plus de celle de Directeur des organes de presse du RDPC), Christophe Mien Zock est Maire d’Angossas, une commune à l’Est du pays. Avec cette nouvelle charge de Directeur général du Palais des Congrès de Yaoundé, la tâche s’avère hautement préoccupante et sans répit puisqu’il fera face à de nombreux défis. Au rang de ceux-ci, la politique de gestion et de marketing de ce joyau architectural qui est à la fois l’un des fleurons culturels du pays, et une poche de recettes au regard de sa dimension commerciale.
Il s’avère qu’en dépit du flou sur l’incompatibilité de la fonction de Maire et celle de directeur général d’un établissement public, le lien est un fait. Au regard des fondements logiques de notre argumentaire, les exigences de la décentralisation dont l’un des principes directeurs est de rapprocher les administrés des administrateurs, Christophe Mien Zock ne pourra plus exercer cette fonction dans sa plénitude. Les mécanismes de gestion des communes depuis 2010 revêtent un caractère particulier de management. Pour être à la hauteur, le magistrat municipal devrait accorder toute son attention à la marche de la municipalité afin de répondre aux exigences de résultats promis en début de mandat.
Au regard de l’exposé des motifs ci-dessus énumérés, Nous appelons Christophe Mien Zock à démissionner de son poste de Maire d’Angossas. Auquel cas, comme le prévoir le code électoral en son article 178 alinéa 3, le Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation devra le destituer par un arrêté. Notre action s’inscrit dans la logique d’avoir des Exécutifs Municipaux toujours disponibles et toujours au chevet de leur population. En tant que maitre d’ouvrage pour les différents travaux d’amélioration des conditions et du cadre de vie, sa présence permanente est requise sans autres formes de procès.
En rappel, Adisi se prononce ainsi en vertu de l’une de ses missions qui est l’accompagnement des Collectivités Territoriales Décentralisées.