La présidente de la Confédération suisse, Simonetta Sommaruga, a affirmé, jeudi, avoir eu un entretien téléphonique avec le chef de l’Etat camerounais
Appelé – sans succès pour le moment – par des acteurs politiques camerounais à faire une sortie publique depuis le début de la pandémie du Covid-19 au Cameroun, Paul Biya continue toutefois de gérer sereinement les relations du Cameroun avec ses partenaires internationaux.
Jeudi, 14 mai, la présidente de la Confédération suisse, Simonetta Sommaruga, a confié avoir eu un entretien téléphonique avec le chef de l’Etat camerounais, “sur la coopération sanitaire et humanitaire”, “ainsi que sur l’engagement suisse dans la recherche de solutions au Nord-Ouest et au Sud-Ouest”.
Heureuse d’avoir eu aujourd’hui un échange de vues avec le Président @PR_Paul_BIYA sur la coopération sanitaire et humanitaire au Cameroun ainsi que sur l’engagement suisse dans la recherche de solutions au Nord-Ouest et au Sud-Ouest. pic.twitter.com/vJw2PAWXLE
— Simonetta Sommaruga (@s_sommaruga) May 14, 2020
Au premier semestre 2019, le nom de la Suisse était intervenu plusieurs fois dans la liste des acteurs internationaux intéressés à jouer un rôle de médiateur entre le gouvernement et les séparatistes, dans le cadre des solutions à la crise sécuritaire qui a cours dans les deux régions anglophones depuis la fin d’année 2016.
L’entretien de Simonetta Sommaruga survient après la diffusion, mercredi 13 mai, d’informations officielles relatives à une audience organisée au Palais de l’Unité entre le chef de l’Etat camerounais et le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU et chef du Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale, François Louncény Fall.
Avant François Louncény Fall, c’est l’ambassadeur de France au Cameroun, Christophe Guilhou, qui avait été reçu par Paul Biya – le 16 avril. De nombreux camerounais avaient douté de cette première audience en contexte de Covid-19, au point ou des associations de Camerounais dans la diaspora avaient adressé une pétition au président français demandant le départ de l’ambassadeur. Ces associations dénonçaient, entre autres, une audience “fabriquée de toutes pièces grâce aux logiciels de montage vidéo” pour donner la crédibilité à un président “porté disparu”.