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Arrestation de Mimi Mefo : les journalistes camerounais en courroux

Le Sydicat national des journalistes appelle les acteurs de ce métier à boycotter toutes les activités gouvernementales pour protester contre…

Le Sydicat national des journalistes appelle les acteurs de ce métier à boycotter toutes les activités gouvernementales pour protester contre l’arrestation de Mimi Mefo.

Mimi Mefo, rédactrice en chef à Equinoxe Tv et radio de langue anglaise a passé sa seconde nuit à la prison centrale de New-Bell. Elle y a été déférée mercredi après avoir été entendue chez le commissaire du gouvernement près le Tribunal militaire de Douala. Une incarcération dénoncée depuis mercredi soir par plusieurs journalistes dans les réseaux sociaux.

Ceux-ci ont décidé de réagir à cette énième arrestation des professionnels de ce corps de métier. Dans un communiqué publié jeudi, le bureau du syndicat national des journalistes camerounais a décidé jeudi du boycott de toutes les activités du gouvernement pendant 10 jours, à compter de ce 08 novembre 2018. Le Syndicat demande par ailleurs à tous les journalistes de se rendre massivement à la première audience de Mimi Mefo le 12 novembre 2018.

Outre ces premières mesures, le syndicat national des journaliste camerounais demande au Gouvernement de libérer Mimi MEFO sans aucun préalable et prendre toutes les mesures nécessaires pour apaiser les relations entre les journalistes et les institutions de la République.

Toutefois, le SNJC demande à tous les journalistes camerounais entre temps de s’abstenir de poser tout acte inutile et isolé. S’exprimant sur la faute reprochée à la journaliste d’Equinoxe, Mathieu Nathanaël Njock, secrétaire nationale du syndicat a réitéré le professionnalisme de Mimi Mefo dans le traitement de l’information. « Elle n’a commis aucune faute ! Elle n’a fait que relayer une information en citant la source qui se trouve être une une agence de presse bien connue » a-t-il expliqué jeudi au journal parlé d’Equinoxe, édition de 12h.