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Atanga Nji aux forces de l’opposition : «Désormais nous n’allons tolérer aucun désordre»

Ainsi s'est exprimé le Minat mardi pour appeler les opposants camerounais au respect des lois liées aux manifestations publiques. Le…

Ainsi s’est exprimé le Minat mardi pour appeler les opposants camerounais au respect des lois liées aux manifestations publiques.

Le ministre camerounais de l’Administration territoriale (Minat), Atanga Nji, se montre menaçant envers les opposants camerounais. « Le processus électoral est terminé », leur a-t-il lancé vendredi en guise d’avertissement  avant d’indiquer que toutes les manifestations doivent désormais « de nouveau » être autorisées.

La menace ouverte d’Atanga Nji s’adresse à tous les candidats– même ceux n‘ayant pas participé à l’élection présidentielle- mais surtout à Maurice Kamto dont un épilogue des actions parait dans la déclaration d’Atanga Nji.

Le Cameroun connait quelques tensions depuis le 8 octobre, date à laquelle Maurice Kamto s’était déclaré vainqueur de du scrutin du 7 octobre. Même si le gouvernement avait répondu à cela en mettant en l’exhortant au respect de la loi, la présence des policiers et gendarmes dans les domiciles et quartiers généraux des opposants avait, lui, auguré une répression certaine.

Plusieurs manifestations des candidats – Maurice Kamto et Cabral Libii et Jean Michel Nintcheu- ont par ailleurs été interdites. Loin de se laisser intimider les principaux opposants à Paul Biya multiplient des initiatives pour exprimer leurs contestations. Cabral Libii a reporté pour la troisième fois sa conférence de presse. Maurice Kamto a, quant à lui, appelé les populations à investir les locaux de certaines administrations ainsi que le pont du Wouri en guise de manifestation.

« L’administration a, jusqu’alors, fait preuve de retenue. Il est toutefois de mon devoir de prévenir que désormais nous n’allons tolérer aucun désordre. Toutes les tentatives de troubles à l’ordre public seront traitées avec la plus grande fermeté. A ma connaissance, la qualité d’ancien candidat à l’élection présidentielle ou membre d’un parti politique ne confère aucune immunité », fait savoir le Minat.

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