La numérisation des universités camerounaises telle qu’annoncée demeure non effective sur l’ensemble du territoire. Quoique plusieurs avancées ont été enregistrées.
Ce décembre 2021, l’on devait vivre une transformation numérique des universités camerounaises. Eximbank China, qui finance le projet « e-national higher education network (Ehen) » ou « l’Université numérique du Cameroun », repousse l’échéance au 22 avril 2022. Au motif que la crise sanitaire a durablement impacté l’implémentation du projet.
Mais à côté de cela, plusieurs responsables dans des universités évoquent des obstacles à la mise en service des centres numériques. Notamment la faible disponibilité de l’énergie électrique et du débit de la connexion internet pour alimenter et faire fonctionner les huit Centres de développement du numérique universitaire et le Centre national du numérique universitaire entièrement construits et équipés.
Parmi les défis qui à relever, le Pr. Roger Atsa Etoundi, coordonnateur technique du projet « e-national higher education network », parle pour sa part de « la sensibilisation et formation des différents acteurs au sein des différentes universités. Ce sont les principales actions à implémenter par les universités pour le démarrage de l’utilisation des centres de développement du numérique universitaire ».
En guise d’avancées notables, outre la construction et l’équipement des huit Centres de développement du numérique universitaire et du Centre national du numérique universitaire, l’on note par exemple le développement du Système informatique de gestion intégrée en réseau de l’enseignement supérieur au Cameroun (SIGIRES), la distribution de 500 000 ordinateurs PBhev dans les huit Universités d’État et 106 dans des Instituts privés d’enseignement supérieur. La demande reste cependant élevée.