La concernée a tenté de brûler puis a commandité l’incendie du domicile de son ancien mari en novembre 2011.
La Cour d’appel de Hainaut a confirmé, lundi, la condamnation à huit ans de prison prononcée en octobre 2016 contre une Camerounaise accusée d’avoir tenté de brûler, puis d’avoir commandité l’incendie du domicile de son ex-mari.
Le tribunal a estimé que celle-ci tentait de se soustraire une nouvelle fois à la justice, selon le site dhnet.be. En cause, son refus de se rendre à la justice après un verdict prononcé par défaut au Tribunal correctionnel de Charleroi en octobre 2016.
Dans le détail, cette femme s’est mariée à un Belge en juillet 2008 au Cameroun. Le couple se sépare après quelques années de vie commune en Belgique. La dame a du mal à tourner la page. En novembre 2011, un premier incendie se déclare au domicile de l’ex-époux qui porte plainte contre son ancienne compagne. Quatre jours après, un homme est aperçu dans la même concession portant un bidon de combustible. Il s’agit du nouveau compagnon de la camerounaise.
S’ouvre alors une procédure judiciaire qui aboutit à la peine contestée. La Camerounaise prend connaissance de ce fait, mais n’en tient pas compte. « La cour a également constaté que la prévenue avait pris connaissance des deux jugements prononcés par défaut à Charleroi, car elle avait reçu la copie à son domicile de Liège, en février 2017. À cette époque, elle ne s’était pas encore installée au Luxembourg, ce qui fut fait en juin, et elle avait transmis la copie à ses avocats, lesquels ont fait appel avant de ne plus avoir de ses nouvelles. La prévenue avait fait l’objet d’un mandat européen et elle a été arrêtée en novembre 2017″, rapporte dhnet.be.
La justice n’a retenu aucune des excuses présentées par cette femme.