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Bernard Njonga devient officiellement un homme politique

L'activiste de l'avènement d'une révolution agricole camerounaise a présenté son parti, Croire au Cameroun, mardi dans un hôtel de Yaoundé.…

L’activiste de l’avènement d’une révolution agricole camerounaise a présenté son parti, Croire au Cameroun, mardi dans un hôtel de Yaoundé. «C’est plus qu’un parti», a indiqué son président

C’est dans une salle pleine plus de militants ou activistes de la révolution agricole et affidés de Bernard Djonga que de journalistes, que ce dernier ce 28 octobre dans un hôtel de Yaoundé a présenté officiellement à la presse son mouvement politique. Le Crac ou « Croire au Cameroun » dont le slogan est « Osons croire », est plus qu’un parti selon son président Bernard Djonga. C’est un mouvement politique, car n’ayant pas seulement pour objectif de conquérir le pouvoir, mais surtout d’impacter sur de grands changements de comportement.

En effet, pour le président du Crac, «s’engager pour la seul conquête du pouvoir est réducteur, car conquérir le pouvoir est plus facile que changer les comportements des gens». Le président du CRAC a indiqué que ce n’est pas pour un strapontin ministériel. Bernard Njonga a soutenu avoir été approché plusieurs fois pour être ministre, mais qu’il aurait refusé tous ces appels du pouvoir, car se battant pour un Cameroun où les gens mangent bien et suffisamment.

En Créant le Crac, selon lui, c’est surtout parce que ses 35 ans au service du monde rural et agricole l’on convaincu que l’agriculture peut impacter sur le développement du Cameroun. Il promet que d’ici dix ans son parti va permettre aux Camerounais de manger à leur faim. Pour l’accompagner lors de ce lancement, il avait à ses côtés André marie Afouba, son Secrétaire général, pour qui « si vous n’avez pas le pouvoir, vous ne pouvez pas faire bouger les lignes ». Egalement à ses côtés: le célèbre rappeur engagé Valséro qui a choisi de s’engager d’une part à cause de l’homme « intègre » et d’autre part à cause de son projet qui est intéressant et rencontre ses vues. Il déclare demeurer le chanteur engagé, cela allant de pair avec l’homme politique.

D’après les détails fournis en conférence de presse, L’inscription au Crac se fait sur appel téléphonique qui permet d’entrer en contact avec le responsable le plus proche du lieu de résidence de l’appelant. Après le paiement de 2000 F CFA correspondant à 1000f fcfa d’adhésion et 1000 de cotisation, le parti délivre une carte magnétique de militant.

Bernard Njonga a lancé officiellement le CRAC le 28 octobre 2014 à Yaoundé, au Hilton Hôtel
Antony Daka)/n

Organisation
Selon son président, le Crac est déjà implanté dans 241 arrondissements sur les 365 que compte le Cameroun. Sur le plan de sa structuration, le Crac est à la base le cercle local de vie politique dans les quartiers et les hameaux, soit entre 15 et 40 personnes ; Ensuite il y a l’union d’arrondissement. Au-dessus, la fédération de département, chapeauté par la confédération régionale, puis la convention nationale. Au-dessus de toutes ces structures, se trouve le conseil national avec le président national, le secrétariat général et ses organes spécialisés. La Crac qui veut mettre l’accent sur la formation politique des militants et des citoyens, a décidé de créer l’Institut de formation politique. Les prochaines étapes dans l’agenda de ce nouveau mouvement politique sera le lancement de ses activités du côté de Doukoula et Toulou dans l’Extrême- nord, en novembre prochain.

Rappelons que Bernard Djonga, pour s’engager dans cette nouvelle aventure, a démissionné de la présidence de l’Association citoyenne de défense d’Intérêts collectifs (ACDIC), où il a été remplacé par Martin Abéga, ancien secrétaire Exécutif du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam), et actuel consul Honoraire du royaume des Pays Bas au Cameroun.

Bernard Njonga: « Ce n’est pas pour un strapontin ministériel »
Antony Daka)/n