Ce groupe surnommé Biwolo Bi binga d’Europe qui signifie les femmes africaines courageuses, dénoncent l’omerta et le mépris qui entoure les violences faites aux femmes depuis longtemps
Elles sont des camerounaises d’origine vivant hors du Cameroun, mais très impliquées dans la réalisation des grands projets dont parle sans cesse le chef de l’état camerounais Mr le président Paul Biya. Ce groupe surnommé Biwolo Bi binga d’Europe qui signifie les femmes africaines courageuses dénoncent l’omerta et le mépris qui entoure les violences faites aux femmes depuis longtemps, sans que la ministre de tutelle réagisse vraiment. Tout est dans les phrases, les suppositions et rien n’avance. Ces braves camerounaises ont décidé de prendre le taureau par les cornes, en parlant à c ur ouvert : « les femmes camerounaises en ont marre d’être violées, carton rouge aux dirigeants camerounais. Sans être des féministes elles souhaitent par le dialogue trouver une issue à ce problème qui devient récurrent : le viol, le mariage forcé est dans nos murs, nous avons peur pour nos enfants et pour la femme même.
Un pays ne peut pas se construire sans la femme, les hommes se croient où? Les figures de proue de cette lutte sont l’humoriste de talent et écrivain Aline Marie-Christine Zomo-Bem qui a écrit un livre de référence sur le viol incestueux et Mme Coco Lago qu’on ne présente plus parce qu’elle fait le buzz sur toutes les plates-formes du net. C’est deux cent quarante-cinq braves femmes qui disent stop aux violences faites aux femmes camerounaises. Aucun pays ne peut évoluer sans l’apport de la femme. Ne nous voilons plus la face, nous commençons à prendre de l’âge, nous avons assez menti comme ça. Nous voulons des solutions et attendons une réaction de notre chef de l’état Mr Paul Biya parce que la ministre de tutelle Mme Abéna Ottou que nous avons approchée fait la sourde oreille alors que c’est une femme comme nous. Vous voyez la où les femmes nous amènent ? Nous sommes là pour vous le dire.