Le chef du Bureau régional des Nations-Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA) se dit vivement préoccupé par l’impact des attaques
Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU et Chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), Abdoulaye Bathily, se dit «vivement préoccupé» par l’impact des activités de Boko-Haram «sur certains pays de la sous-région», dans un communiqué de presse publié lundi, 10 novembre.
«Nous allons alerter le Conseil de sécurité sur l’ampleur des réalités observées sur le terrain. Les pays concernés ont besoin d’un soutien à la hauteur des défis auxquels ils font face dans la lutte acharnée contre Boko Haram», explique Abdoulaye Bathily, en parlant spécifiquement du Tchad et du Cameroun, pays frontaliers au Nigéria.
«Le cas du Cameroun retient particulièrement l’attention. Ces derniers temps, Boko Haram multiplie des attaques dans l’Extrême-Nord, occasionnant parfois des enlèvements et des morts. Ces actes criminels, qui touchent aussi bien les civils que les militaires, sont intolérables tout comme l’enrôlement des jeunes par ce mouvement terroriste», souligne le communiqué.
Une aide internationale serait salutaire pour les 17.000 réfugiés nigérians qui vivent au camp de Minawao à l’Extrême-Nord, dans «des conditions précaires», ajoute le chef du Bureau régional des Nations-Unies pour l’Afrique centrale. L’effort de guerre du Cameroun contre la secte Boko-Haram est pour l’heure essentiellement supporté par le budget de l’Etat, sans aide extérieure.
